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La rentrée de l'immobilier, enfin les prix baissent!

Publié : 28/08/08, 11:20
par Christophe
L'immobilier baisse...enfin il stagne mais ca s’appelle une "baisse" pour les promoteurs et professionnels de immobiliers.

Ceux qui pensent que j'exagère n'ont qu'a parler avec un agent de la profession...ou regarder des reportages...ils gagnent 5 fois plus que les pétrolier par employé, leur marché est purement virtuel, c'est pas réglementé : les prix sont fixé aux dés...(ou presque) mais évidement tjrs à la hausse...sauf maintenant ou ca stagne alors ils pleurent...

Un dur retour sur terre

Frappé par la crise du financement, le marché immobilier accuse un sérieux coup de frein partout en France. De nombreux propriétaires doivent revoir leurs prétentions à la baisse pour vendre. Mais la demande reste forte

L'année a mal démarré pour Nicolas, qui n'arrive pas à vendre son appartement dans le 9e arrondissement de Paris, affiché à 400 000 euros : «Je l'avais acheté ce prix-là et je dois absolument le vendre, car j'en ai racheté un autre dans l'intervalle.» Il n'est pas le seul. Selon certains professionnels, deux emprunteurs en crédit-relais sur cinq sont dans son cas. Agrippés à des prix de vente désormais inadaptés à la demande. Le marché s'est même sérieusement grippé au premier semestre, conséquence de l'attentisme des acheteurs et des banques : le volume des transactions a baissé de plus de 10% par rapport à la même période en 2007, les délais de vente se sont allongés de plusieurs semaines. Le taux de négociation, en légère augmentation depuis six mois, atteint désormais 5,5%.

Les prix s'en ressentent : après dix années de hausse à deux chiffres, pour la première fois la moyenne des prix des logements anciens en France est restée stable au premier semestre (+0,72% selon Century 21, +0,9% pour la Fnaim). Mais ils ont baissé à Marseille (-1,5%), à Rennes (-2,3%) et à Grenoble (-1,3%), se stabilisant à Lille ou à Caen et résistant encore à Bordeaux (+2,4%), Strasbourg (+4,1%) ou à Lyon (+5,3%). Avec des disparités importantes entre les régions : les prix de l'ancien chutent de 7,6% dans le Limousin, de 6,4% dans les Pays de la Loire, mais remontent de 9,2% en Lorraine, tandis qu'ils restent stables dans le Centre et les Alpes, dans le Sud-Est et en Ile-de-France. Paris continue de faire exception à la règle. 60 jours suffisent pour vendre un bien dans la capitale, contre 86 en moyenne dans le reste de la France. Sur six mois, selon les notaires d'lle-de-France, les prix parisiens restent toujours orientés à la hausse (+1,4%).

Le montant moyen d'une acquisition franchit même la barre des 300 000 euros pour un 46m2. Toutefois, sur l'ensemble de la région, le volume des ventes a chuté de 8,8% au premier trimestre. Et en banlieue, la baisse a commencé dans plus de 80% communes franciliennes. Au-delà, la baisse des prix pourrait atteindre jusqu'à 10% dans les grandes périphéries, désormais pénalisées par la hausse des prix de l'essence. La demande devrait naturellement se recentrer autour des zones desservies par les transports en commun.


Suite et fin: http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/paruti ... terre.html

Publié : 28/08/08, 13:02
par gilgamesh
Bon, c'est sur que c'est très grave ce qui se passe dans ce sense et je note sûrtout la complicité de l'état dans toute cette histoire qui l'aisse impunement operer ces gens même s'ils ruinent toute l'economie avec ces operation. Au portugal ils prètent même de l'argent à 50 ans - avec aculmulation d'interêt au début - ça signifie que les jeunes au lieu d'amortir leur dette doivent de plus en plus de l'argent à la banque pour l'amortir plus tard quand ils auront en téorie de meuilleur possibilité - mais malheureusement ce n'est pas le cas dans beaucoup de cas. Même un couple travaillant les deux avec des sailaire raisonable n'arrive plus de payé les prix pratiqué avec une vie entière de travail dure.
En espagne ils ont inventé déjà la hypothèque inverse - ça veut dire que après une vie dans la misère pour essaýer de payé à la banque on leur prêt un peut de sous contre des nouvelles prêtes sur leur proprieté que la banque va confisqué plus tard. Ils vont avoir passé une vie entière a se faire chier pour rien et en alimentant des hommes qui ne meritent même pas ce nom. Ça me souvient souvent le bouquin de Asterix sur la hausse imobilier à Rome juste avant la chute et je crois il n'y a pas mieux pour ilustrer.
La banque centrale europenne est en train d'injecter des milliard dans les banques espagnoles pour eviter que tout le système entre en colapse - mais justement tout ces tentative ne font que le problème ce tourne plus grave encore comme on peut facilement constaté aux EUA - parceque justement ça fait seulement perdurer ces mentalité pervers qui sont à l'origine de tout cette crise. Il ne faut justement pas sauver quand il n'y a rien à sauver ............

Publié : 28/08/08, 13:07
par Christophe
Pour ceux qui veulent aller plus loin: https://www.econologie.com/la-bulle-immo ... -2909.html

Publié : 28/08/08, 13:22
par Bibiphoque
Salut,
J'habite le même immeuble depuis prèsque 20 ans, il a été vendu trois fois sur cette periode, une première fois juste avant que je n'enménage, vendu à 4.000.000 fb, une fois une dizaine d'années après, environ 7.000.000 fb et ici pour le moment, le proprio veut le vendre autour des 500.000 € ( il a essayé à 650.000 mais personne n'en voulait)
Ca vous donne une idée de la pluvalue au cours de cette période.

C'est un immeuble de rapport ancien (début 1900) avec 6 logements très moyens, pas très bonne qualité de matériaux et voisins "bruyants"

Je trouve les prix scandaleux pour des immeubles de cette piètre qualité.
@+

Publié : 28/08/08, 13:24
par gilgamesh

Publié : 28/08/08, 13:26
par Christophe
Euh pour les non belges pas habitué au Fb je rappele que le ration € / Fb est de 40 environ.

Donc les 2 prix donnés par Bibiphoque sont donc de : 100 000€ et 175 000€...

Maintenant si c'était y a 20 ans, il faut compenser ces chiffres par l'inflation (dont la hausse des salaires) sur la même période...

Dans ce cas cette augmentation ne me semble pas trop exagérée. A voir comment ca a évolué dans les derniere années?

Publié : 28/08/08, 13:35
par crispus
Oups, beaucoups de posts sont apparus pendant que je rédigeais le mien, je le laisse tout de même...

Les prix de l'immobilier (achat ou loyer) sont complètement décorrélés des revenus moyens : on appelle ça une bulle spéculative.

En france l'immo a prix 140% d'augmentation depuis 1998, dans 'intervalle le SMIC a du progresser de 20 ou 25% ? Ajoutons que le SMIC est régulièrement réévalué, tandis que les salaires "supérieurs" ont quasi-stagné ces dernières années. Ce que certains appellent la "smicardisation" des salariés

Le tunnel de Friggit, montrant le ratio revenus/prix du m² est suffisamment explicite :
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Ce phénomène est mondial : l'immo a été présenté comme une "valeur refuge" aux occidentaux inquiets pour leurs retraites, ce qui a gonflé la demande et fait flamber les prix. Le parpaing est devenu une "pierre philosophale", qui se change d'elle même en or :lol:

La politique des taux bas (FED, BCE...) générant de "l'agent gratuit" à un coût parfois inférieur à l'infation, a encouragé la spéculation à tout crin et favorisé l'émergence de nombreux rapaces autoproclamés promoteurs, agents immobiliers, conseillers en patrimoine ou autres marchands de biens. Le même phénomène qu'à l'époque de la bulle internet où n'importe qui s'improvisait trader ou lançait sa "start-up" avec l'argent des autres :lol:.

Avec une différence de taille :
- La bulle internet a rongé de l'épargne, laissant les investisseurs à zéro.
-La bulle immobilière a généré de l'endettement sur le long terme (20 à 30 ans), et il faudra de nombreuses années pour redresser l'économie. La décroissance a déja commencé...

Le problème c'est qu'aux prix actuels, personne, même les ménages aisés, ne peut financer sa résidence principale avec son seul salaire : les seuls qui achètent actuellement sont ceux qui ont une plus value immobilière à "réinvestir", ou plutôt à flamber dans l'immo. Le marché actuel est mort.

Posez la question à un vendeur "Pourriez vous acheter votre propre maison au prix que vous en demandez ?". La réponse est NON.

Les grands perdants de cette frénésie sont ceux qui ont acheté à taux variable sur 30 ans (au moins 20% des emprunteurs en 2006) avec l'intention de revendre dans 5 ans pour acheter plus grand.
Ils sont promis à la "negative equity", c'est à dire qu'ils devront à leur banque un capital supérieur à la valeur de revente de leur bien. En cas de changement brutal de situation : mutation, chomage, divorce... C'est le surendettement assuré.

Aux US, GB ou Espagne la crise immo est déjà là. En France,on nous martelle que "c'est pas pareil" :rappelez vous Tchernobyl :
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Effectivement il y a une énorme différence : si des banques américaines ont fait faillite, l'économie Français est mieux protégée.

En effet :
- Le crédit hypothécaire n'existe pas : un Français ne peut pas proposer sa maison en garantie pour s'acheter une télévision. De nombreux américains sont à la rue parce qu'ils ont voulu changer de voiture sans en avoir les moyens. Tous les pays pratiquant cette "cavalerie" sont entrés en récession.

En revanche :
- Un Américain en difficultés de payement voit sa maison saisie par la banque, mais ensuite IL PEUT REPARTIR A ZERO, de préférence en changeant d'état.

- Un Français en difficulté de payement verra sa maison saisie (il a d'ailleurs payé une "garantie hypothécaire" dans ce sens), mais il sera tenu de PAYER JUSQU'A LA FIN DE SES JOURS pour rembourser à sa banque le capital restant du, assorti des diverses majorations : intérets de retards, frais d'huissier, etc...

Et ça on s'est bien gardé de l'expliquer aux emprunteurs ! Les agents immobiliers, notaires et autres banquiers ont largement faili à leur "devoir de conseil" dans cette affaire...

Voir le site http://www.bulle-immobiliere.org et son forum pour comprendre les mécanismes de l'immobilier et de la finance.
Son webmaster, Jean Michel Pouré, a tenté d'alerter l'opinion dès 2005 sans succès. Rappelons que TF1 appartient à un promoteur, et que la "classe dominante" vit grassement grâce à l'immobilier locatif, les loyers ayant suivi le prix d'acquisition des logements. Ceci explique cela. :evil:

Bref, le prix de l'immobilier est appelé à chuter de 30 % minimum dans les années à venir. Pour mémoire entre 1990 et 1998 le prix du m² avait chuté de 40% à Paris.

Si vous envisagez d'acheter, "attendez les soldes". Personnellement j'attends la "deuxième démarque" d'ici 2 ans, quand le marasme sera bien installé et les vendeurs prêtsà vendre à 50% sous le prix actuel.

Metttez de côté :"comme autrefois" Les banques exigeront un apport conséquent (10% minimum) alors qu'auparavant elles prêtaient pour la totalité de l'opération.

Publié : 28/08/08, 14:13
par Christophe
ImageImage crispus!

crispus a écrit :Le tunnel de Friggit, montrant le ratio revenus/prix du m² est suffisamment explicite


Euh très interressant mais un poil plus grand il l'aurait été encore plus...je l'ai retrouvé tenez:
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Avec en prime:
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Publié : 28/08/08, 14:18
par Matt113
c'est la limite que je me suis donné pour acheter aussi, pas avant deux ans :cheesy:

Par contre de notre côté je vois de plus en plus de maison qui baisse déjà, j'ai vu des baisses de 10000 a 30000 € sur certaines maisons qui serait partis y a plusieurs mois sans problème a leur prix de départ.

Publié : 28/08/08, 14:22
par crispus
Merci Christophe,

Sinon j'avais ce ien :
http://www.bulle-immobiliere.org/drupal/graphique-immobilier-france-tunnel-de-friggit
En temps normal, l'évolution des prix immobiliers reste confinée dans un "tunnel de Friggit" en oscillant de plus ou moins 10% autour d'une tendance historique (moyenne).

Comme on peut le constater sur ce graphique, une première bulle a éclaté en 1990-1991. Puis les prix de l'immobilier sont repartis à la hausse en 1997 pour franchir le tunnel à la hausse en 2001. Nous constatons également que cette bulle est beaucoup plus importante en intensité. En effet, contrairement aux années 1990-1991 ou seule la ville de Paris était concernée (également quelques endroits de Côte d'Azur), la bulle actuelle concerne toute la France.