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Psychologie : dépister et traiter la dépression par prise de sang

Publié : 20/04/21, 15:22
par Christophe
Une avancée important pour diagnostiquer les dépressions, le mal du siècle !

Un test sanguin pour mieux diagnostiquer et traiter la dépression

Des chercheurs du Département de psychiatrie de l’Indiana University School of Medicine ont mis au point un nouveau test sanguin permettant d’évaluer de manière objective les troubles de l’humeur. Ceci pourrait permettre de limiter les erreurs de diagnostic et développer des traitements plus ciblés, donc plus efficaces.

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Une analyse de sang pour un traitement plus ciblé
Les tests sanguins sont parfois utilisés en parallèle des évaluations cliniques, notamment pour vérifier que les symptômes dépressifs ne sont pas dus à d’autres facteurs. Mais ils ne sont jamais utilisés pour établir le diagnostic de la maladie en tant que tel.

Or, dans leur étude, les chercheurs ont identifié 26 biomarqueurs sanguins liés de manière variable à l’incidence des troubles de l’humeur, notamment la dépression, le trouble bipolaire et le trouble maniaque. Une découverte qui ouvre la voie à une méthode de diagnostic plus fiable selon le psychiatre et neuroscientifique Alexander B. Niculescu, qui a dirigé l’étude : « Les biomarqueurs sanguins sont en train de devenir des outils importants dans les troubles où l’auto-évaluation subjective d’un individu ou l’impression clinique d’un professionnel de la santé ne sont pas toujours fiables », affirme-t-il.

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Les résultats suggèrent par exemple que le pindolol, le ciprofibrate, la pioglitazone et l’adiphénine, ainsi que deux composés naturels, l’asiaticoside et l’acide chlorogénique, pourraient être des antidépresseurs efficaces — les trois derniers avaient d’ailleurs déjà été identifiés lors de recherches antérieures de l’équipe sur le risque suicidaire.

Enfin, parmi les principaux biomarqueurs liés aux troubles de l’humeur, les chercheurs en ont identifié huit qui sont impliqués dans le fonctionnement du cycle circadien, ce qui pourrait potentiellement apporter une explication de niveau moléculaire aux liens existant entre des conditions telles que la dépression et les troubles du sommeil observés en parallèle. « Cela explique pourquoi certains cas s’aggravent avec les changements saisonniers et les altérations du sommeil qui accompagnent les troubles de l’humeur », précise Niculescu.

Pour le spécialiste, il est essentiel de « moderniser » la psychiatrie pour améliorer la qualité de vie des patients, voire sauver des vies. « Les méthodes existantes évaluées par les médecins pour diagnostiquer la dépression et d’autres troubles de l’humeur sont insuffisantes, elles sont en retard par rapport aux types de systèmes de tests objectifs qui sont courants dans d’autres spécialités médicales », souligne l’équipe. Le test sanguin qu’ils ont mis au point n’est qu’au stade de la preuve de concept, mais les chercheurs espèrent que leurs résultats convaincront la communauté psychiatrique que la médecine de précision a sa place dans le diagnostic et le traitement de la dépression.



Suite source : https://trustmyscience.com/test-sanguin ... epression/

ps: y aurait des candidats ici ?

Re: Psychologie : dépister et traiter la dépression par prise de sang

Publié : 20/04/21, 15:25
par GuyGadeboisLeRetour
Toi ? :mrgreen:

Re: Psychologie : dépister et traiter la dépression par prise de sang

Publié : 20/04/21, 15:31
par janic
quelles que soient les analyses, elles ne mesurent que les effets de causes "externes essentiellement§ Le danger c'est de s'attaquer à des effets avec des médocs supplémentaires qui rendront le malade à son état premier en cas de cessation des drogues. Cas du diabète par exemple!

Re: Psychologie : dépister et traiter la dépression par prise de sang

Publié : 20/04/21, 15:35
par Christophe
GuyGadeboisLeRetour a écrit :Toi ? :mrgreen:


Oui mon corps -et mon esprit- pour la Science !!

Sans blague, je pensais surtout aux 2 autres symptômes " le trouble bipolaire et le trouble maniaque"...Parce que il y a quelques cas sur ce forum !! :cheesy: :cheesy: :cheesy:

Re: Psychologie : dépister et traiter la dépression par prise de sang

Publié : 21/04/21, 15:19
par Obamot
Et en quoi que ce soit cette “nouvelle” méthode de diagnostic permettrait-elle de savoir comment intervenir sur les causes?

Ils le disent d’ailleurs, ils proposent de traiter les effets en offrant des molécules.

Et on le voit bien en psychiatrie, que ça ne sert souvent ã rien d’autre qu’à aggraver le problème! Les molécules étant proposées aux patients — non pas seulement pour les effets thérapeutiques qu’elles procurent, mais par le fait que disposant de molécules, les patients sont confrontés au choix “de leur volonté de se soigner” VS de ne pas le faire délibérément” — qu’est-ce que cela peut-il bien leur procurer de plus que de les pousser au suicide ou ã aggraver leur état ? Alors qu’ils ont surtout un grand besoin de réconfort et de développer leur confiance! Il vaut donc mieux s’éloigner des “cons”.

Par ailleurs, trouver les marqueurs c’est bien joli, mais si on a ces marqueurs, ça ne veut pas dire pour autant qu’on est dépressif!

Est-ce que ce moyen de déceler des marqueurs spécifiques de “l’état dépressif”, est-il crédible?, C’est certain que oui, mais il faudrait savoir ce qu’on en fait (si ce n’est pas pour s’attaquer aux vraies causes, c’est pas la peine), et il faudrait vraiment être naïf pour croire qu’on ne peut pas le détecter autrement: quasiment tous les états comorbides donnent des indices d’un état dépressif sous-jacent ou installé, y compris parkinson et maladie d'Alzheimer, Y’a aussi un problème lié à l’assimilation du sucre (le dépressif s’octroie des récompenses en compensant par la bouffe, l’effet yoyo des shoots successifs de sucre ã répétition, passant de l’hyper-excitation apportée par le sucre, suivi du shoot de l’insuline pour le réduire, suivi d’une perte de tonus et du sentiment de manque — avec un feeling, à nouveau non loin de l’état dépressif — puis le nouveau shoot attendu pour retrouver de l’énergie “pour remonter la pente” et ainsi de suite, est l’une des explications physiologique au mécanisme: traiter la cause en ce cas, c’est de baisser drastiquement sa conso d’hydrates de carbone.) Le cas du diabète évoqué par Janic, mais au fond >80% des pathologies.