cinema Dallas Buyers Club

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
janic
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par janic » 06/06/18, 16:54

Dans les années 1980,, la lutte d'un hétérosexuel du brave les autorités en aidant les malades du sida à recourir aux traitements alternatifs
ce soir sur Arté à 20.55
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
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Re: cinema Dallas Buyers Club




par janic » 07/06/18, 08:50

superbe film qui souligne l'absurdité de certaines situations sanitaires.
Le 30 novembre 2004, la BBC Two, a diffusé un documentaire appelé « Guinéa Pig Kids » (Enfants cobayes) rapporté par la revue Réalités et vaccinations.
Jamie Doran, reporter à BBC Two, a interviewé de nombreux parents et proches et a réussi à obtenir quelques dossiers médicaux qui prouvent sans équivoque la participation active des enfants à ces essais.
Un peu plus tôt l’article disait p.24
Fondé en 1987 pour recueillir des enfants pauvres issus de mères toxicomanes, il (l’ICC) est devenu, en 1992, un centre d’expériences sur des orphelins séropositifs au VIH. Il est indirectement sponsorisé par l’Institut National de la Santé et par des compagnies pharmaceutiques…
Jusque là rien d’anormal, ne s’agit-il pas d’aider des enfants atteints de cette sale maladie à s’en sortir. Sauf que l’enquête à débouché sur quelque chose de moins noble.
Cette infirmière (Jacklyn Hoerger) a travaillé pour l’ICC au début des années 90. En 1996, elle s’est engagée dans un processus d’adoption de deux enfants séropositifs…elle leur administra les posologies prescrites « à la lettre » pendant environ un an et fut amenée à constater la dégradation de l’état de santé des deux fillettes. C’est alors qu’elle décida d’effectuer des recherches sur les drogues anti-rétrovirales et de consulter de nombreux spécialistes, puis forte de ces renseignements, elle a commis le crime impardonnable de retirer les drogues aux enfants, ce qui a immédiatement amélioré leur santé et a transformer leur angoisse en joie de vivre…Le centre d’aide à l’enfance retira les enfants à leur mère adoptive et les renvoya dans un home d’accueil.
Et plus loin p.28
Mona Newberg, enseignante dans les écoles publiques de New York, titulaire d’une maîtrise d’éducation …a réussi de soustraire Sean à l’ICC. Il avait trois ans et prenait de l’AZT depuis l’age de 5 mois. Depuis 2 ans il était nourri grâce à un tube relié à son estomac…l’enfant était toujours fiévreux, souvent comateux et ne pouvait rester debout plus de 10 minutes. C’est alors que Mona décida de supprimer toutes les drogues. En deux mois, Sean récupéra des forces, put jouer avec d’autres enfants et reprit de l’appétit. Mona le faisait suivre par un naturopathe. Des représentants de l’ACC l’obligèrent à consulter le Dr Howard à l’hôpital Beth Israël. Ce dernier ordonna alors que l’enfant soit soigné par un nouveau « médicament miracle » La Nevirapine. La santé de Sean se détériora rapidement …au point qu’il fut hospitalisé 6 mois plus tard. Lorsque Mona put enfin le ramener à la maison, elle arrêta toute prise médicament. A nouveau le santé de l’enfant s’améliora…
Alors que Mona venait de récupérer Sean, les médecins ont décidé de mettre sa fille Dana sous drogues, bien qu’elle ne manifestât aucun signe de maladie…Depuis son adoption, elle ne prenait pas de médicaments, n’était jamais malade…deux mois plus tard l’enfant avait mal au dos et à la tête, au point qu’il fallut l’emmener au service d’urgence de Beth Israel…L’ACS retira Dana de la garde de sa mère et la confia à l’ICC. En novembre 2004, Dana, alors âgée de 16 ans est toujours cloîtrée au centre. Depuis son enfance Sean est sous drogues anti-sida. Il a 13 ans pèse 22 kg et mesure à peine plus d’un mètre vingt. Le film a permis de découvrir que ce centre n’est pas le seul qui fonctionne de cette manière.
Les journaux anglais ont largement couvert l’information, mais en France les médias ne se sont pas attardés sur ces horreurs…p.30
L’article cite encore le travail du père Angelo d’Agostino
Ainsi le père Angelo d’Agostino, qui a fondé au Kenya un hospice pour orphelins considérés comme positifs. Sans prise de médicaments, il a opéré de véritables résurrections chez des enfants seulement avec une alimentation saine et une bonne hygiène.
Il en est de même pour l’extraordinaire travail effectué par l’association « Partage-Tanzanie » qui a constaté sur le terrain que les enfants malades guérissent indistinctement qu’ils soient séropositifs ou séronégatifs, à partir du moment ou ils sont correctement nourris et soignés. Dans les cas d’immunodéficience sérieuse, les médecins traitent les maladies opportunistes et les diverses infections et restaurent l’immunité par une alimentation équilibrée et des compléments vitaminiques. Les résultats sont spectaculaires. Parmi les 4000 orphelins de Partage-Tanzanie, la mortalité est d’environ un tiers de la mortalité infantile nationale et le quart de la mortalité infantile régionale. p.26
Et plus loin p.33/34
Christina Maggiore découvrit en 1992 qu’elle était séropositive et son médecin lui expliqua qu’elle devait se préparer à mourir. Lorsqu’elle apprit que les traitements pouvaient la rendre malade…elle préféra des thérapies naturelles qui se sont révélées très efficaces car, quelques mois plus tard elle était en grande forme…
La revue cite aussi Liam Scheff de l’Observer qui a repris cette enquête où elle raconte :
Je m’approche d’un des enfants en chaise roulante, un garçon d’environ 12 ans. Son visage a quelque chose d’étrange, ses yeux sont trop espacés et son crane a une forme bizarre, un peu aplatie. Son torse et ses membres sont légèrement tordus, ils paraissent minuscules et fragiles. C’est ce qui arrive aux bébés traités à l’AZT. …un garçon avec des béquilles essaye de danser au rythme de la musique. Ses jambes se balancent sous lui tandis que ses pieds forment des angles incongrus avec le sol…p.33
L’enfer est, dit-on, pavé de bonnes intentions !
60 ans après l’horreur des camps nazis, cette horreur se répète sous d’autres formes, sous d’autres prétextes et dans, soi-disant, la plus grande démocratie du monde qui s’enorgueillit de sa constitution défendant les droits de l’homme. Le pire n’est-il pas de faire mal tout en croyant faire bien ? Et cela dans une institution catholique et dans un hôpital Juif !
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