L'homéopathie expliquée métaphoriquement pour les nuls
Publié : 19/12/16, 10:47
L’homéopathie pour les nuls
Il y a de plus en plus de bouquin de vulgarisation pour les nuls (à ne pas prendre dans son sens péjoratif), simplement parce que de nombreuses personnes ne connaissent pas ou peu certains sujets et en ont une perception qui dépend fortement des médiatisations, favorables ou défavorables, qui en ont été faites.
Certains sujets sont relativement faciles à saisir, d’autres sont plus complexes ou plus scientifiques et ces derniers se sont efforcés de rendre leur concepts accessibles par des images simples appelées métaphores.
Ainsi, étant enfant, il nous avait été expliqué et montré le principe de l’énergie atomique à partir de tapettes à souris et de balles de ping pong posées sur celles-ci. Ainsi un autre balle lancée au milieu des autres déclenchait une réaction en série et malgré notre jeune âge et notre méconnaissance sur le sujet, le principe a dû rester ancré dans bien des mémoires.
Plus récemment, afin d’expliquer de la même façon la déformation de l’espace temps, est utilisée une autre image métaphorique avec un matelas souple se déformant sous un poids quelconque et, sans aucune connaissance scientifique un grand nombre d’individus peuvent en avoir compris le principe.
Mais je dois vous mettre en garde, il ne faut pas prendre ces métaphores au premier degré comme malheureusement certains seraient tentés de le faire. L’atome, ce n’est pas des tapettes à souris et l’espace temps n’est pas un immense matelas en mousse.
Ceci mis au point : comment de façon métaphorique peut on expliquer l’Homéopathie ?
Pour le comprendre, il faut remonter l’histoire jusqu’au moment où cette technique n’existait pas encore et où les médicaments étaient utilisés à dose pondérale et donc avec des effets toxiques qui ont valu de la littérature dénonçant ceux-ci, mais sans pour autant y trouver une solution satisfaisante (je néglige ici les autres modes de soins non « allopathiques », un mot qui n’existait pas encore) D’où la notion, qui s’est développée, de DL50 , à savoir que tel produit détruit la vie à forte dose (par expérimentation sur les animaux de laboratoires) et il est donc supposé que si on diminue cette DOSE LETALE par deux, l’animal ne va pas en mourir, ce qui s’est vérifié effectivement « scientifiquement ».
Ceci posé, allons y pour la métaphore.
Les maladies sont comme des portes closes qui empêchent d’accéder vers un mieux être. Plusieurs possibilités sont offertes pour ouvrir cette porte. Un pain d’explosif , un coup de canon, (la fameuse DL) et il n’y a plus de porte, c’est ça l ’efficacité attendue. Moins destructifs, un pied de biche, une masse, un chalumeau, une hache qui vont réduire l’effet destructeur (la DL50). L'autre solution c'est de faire appel à un serrurier qui va chercher à "forcer" la serrure avec un passe partout, donc sans danger, sans effet destructeur, ni pour la porte, ni pour la serrure. C’est ça l’homéopathie sans danger, ni effets secondaires.
Il va de soi que chaque mode ne passe pas par les mêmes critères et comparer une clé à un pain de plastic ou même une masse, il ne faut pas être bien malin pour se rendre compte que ça ne peut pas se faire. Comparativement l’un est pour la solution radicale « efficace » l’autre pour des solutions non destructrices qui vont épargner porte et serrure et de toute façon ouvrir cette satanée porte!
Reste deux points qui posent interrogation et qui sont aussi exprimés dans cette métaphore.
1° c’est le cas de l’inefficacité constatée de certains produits H.
Le serrurier évoqué dispose de divers moyens pour arriver à ses fins comme d’utiliser un passe partout pour des serrures simples, mais pour cela il faut que ses outils le permettent effectivement, ce sont ces médicaments utilisés en automédication qui sont des passe partout mais qui n’ouvrent pas nécessairement toutes les portes, ça dépend en grande partie de la dimension de ces clés, de leur forme et de l’habileté du serrurier (on ne s’invente pas plus serrurier qu’Homéopathe) sinon c’est l’échec assuré. ("vous voyez l'H ça ne marche pas!")
Mais il existe aussi des serrures sophistiquées, les serrures dites de sureté, qui résistent au banal crochet vu leur complexité et là fini le bricolage§ Il faut effectivement avoir le bon modèle entre les mains sinon la serrure ne s’ouvrira pas et le serrurier sera tenu en échec car il n’a pas le « similinum » évoqué en H. C’est d’ailleurs la même chose pour les serrures électroniques, numériques, même avec 9 bons chiffres sur 10, la serrure ne s’ouvrira pas plus.
En clair, en médecine holistique, plus il y a de signes qui s’ajoutent et rendent complexes la serrure (et donc la clé adéquate avec ses multiples encoches tout autour) et moins la solution à trouver ne tolère l’amateurisme.
Enfin reste le fameux placebo. Toujours en termes de métaphores, le système d’ouverture est sans importance puisque la porte (la maladie) va s’ouvrir. Comment cela est-il possible ? Tout simplement lorsque la porte n’est pas fermée à clé, mais simplement au pêne et qu’il suffit de tourner la poignée pour qu’elle s’ouvre, avec au besoin quelques gouttes d’huile.
Voilà ! J’espère que cette métaphore aidera certains à mieux comprendre le rôle et la différence entre A, H et placebo.
Il y a de plus en plus de bouquin de vulgarisation pour les nuls (à ne pas prendre dans son sens péjoratif), simplement parce que de nombreuses personnes ne connaissent pas ou peu certains sujets et en ont une perception qui dépend fortement des médiatisations, favorables ou défavorables, qui en ont été faites.
Certains sujets sont relativement faciles à saisir, d’autres sont plus complexes ou plus scientifiques et ces derniers se sont efforcés de rendre leur concepts accessibles par des images simples appelées métaphores.
Ainsi, étant enfant, il nous avait été expliqué et montré le principe de l’énergie atomique à partir de tapettes à souris et de balles de ping pong posées sur celles-ci. Ainsi un autre balle lancée au milieu des autres déclenchait une réaction en série et malgré notre jeune âge et notre méconnaissance sur le sujet, le principe a dû rester ancré dans bien des mémoires.
Plus récemment, afin d’expliquer de la même façon la déformation de l’espace temps, est utilisée une autre image métaphorique avec un matelas souple se déformant sous un poids quelconque et, sans aucune connaissance scientifique un grand nombre d’individus peuvent en avoir compris le principe.
Mais je dois vous mettre en garde, il ne faut pas prendre ces métaphores au premier degré comme malheureusement certains seraient tentés de le faire. L’atome, ce n’est pas des tapettes à souris et l’espace temps n’est pas un immense matelas en mousse.
Ceci mis au point : comment de façon métaphorique peut on expliquer l’Homéopathie ?
Pour le comprendre, il faut remonter l’histoire jusqu’au moment où cette technique n’existait pas encore et où les médicaments étaient utilisés à dose pondérale et donc avec des effets toxiques qui ont valu de la littérature dénonçant ceux-ci, mais sans pour autant y trouver une solution satisfaisante (je néglige ici les autres modes de soins non « allopathiques », un mot qui n’existait pas encore) D’où la notion, qui s’est développée, de DL50 , à savoir que tel produit détruit la vie à forte dose (par expérimentation sur les animaux de laboratoires) et il est donc supposé que si on diminue cette DOSE LETALE par deux, l’animal ne va pas en mourir, ce qui s’est vérifié effectivement « scientifiquement ».
Ceci posé, allons y pour la métaphore.
Les maladies sont comme des portes closes qui empêchent d’accéder vers un mieux être. Plusieurs possibilités sont offertes pour ouvrir cette porte. Un pain d’explosif , un coup de canon, (la fameuse DL) et il n’y a plus de porte, c’est ça l ’efficacité attendue. Moins destructifs, un pied de biche, une masse, un chalumeau, une hache qui vont réduire l’effet destructeur (la DL50). L'autre solution c'est de faire appel à un serrurier qui va chercher à "forcer" la serrure avec un passe partout, donc sans danger, sans effet destructeur, ni pour la porte, ni pour la serrure. C’est ça l’homéopathie sans danger, ni effets secondaires.
Il va de soi que chaque mode ne passe pas par les mêmes critères et comparer une clé à un pain de plastic ou même une masse, il ne faut pas être bien malin pour se rendre compte que ça ne peut pas se faire. Comparativement l’un est pour la solution radicale « efficace » l’autre pour des solutions non destructrices qui vont épargner porte et serrure et de toute façon ouvrir cette satanée porte!
Reste deux points qui posent interrogation et qui sont aussi exprimés dans cette métaphore.
1° c’est le cas de l’inefficacité constatée de certains produits H.
Le serrurier évoqué dispose de divers moyens pour arriver à ses fins comme d’utiliser un passe partout pour des serrures simples, mais pour cela il faut que ses outils le permettent effectivement, ce sont ces médicaments utilisés en automédication qui sont des passe partout mais qui n’ouvrent pas nécessairement toutes les portes, ça dépend en grande partie de la dimension de ces clés, de leur forme et de l’habileté du serrurier (on ne s’invente pas plus serrurier qu’Homéopathe) sinon c’est l’échec assuré. ("vous voyez l'H ça ne marche pas!")
Mais il existe aussi des serrures sophistiquées, les serrures dites de sureté, qui résistent au banal crochet vu leur complexité et là fini le bricolage§ Il faut effectivement avoir le bon modèle entre les mains sinon la serrure ne s’ouvrira pas et le serrurier sera tenu en échec car il n’a pas le « similinum » évoqué en H. C’est d’ailleurs la même chose pour les serrures électroniques, numériques, même avec 9 bons chiffres sur 10, la serrure ne s’ouvrira pas plus.
En clair, en médecine holistique, plus il y a de signes qui s’ajoutent et rendent complexes la serrure (et donc la clé adéquate avec ses multiples encoches tout autour) et moins la solution à trouver ne tolère l’amateurisme.
Enfin reste le fameux placebo. Toujours en termes de métaphores, le système d’ouverture est sans importance puisque la porte (la maladie) va s’ouvrir. Comment cela est-il possible ? Tout simplement lorsque la porte n’est pas fermée à clé, mais simplement au pêne et qu’il suffit de tourner la poignée pour qu’elle s’ouvre, avec au besoin quelques gouttes d’huile.
Voilà ! J’espère que cette métaphore aidera certains à mieux comprendre le rôle et la différence entre A, H et placebo.