Forums des énergies : société, écologie et technologies propres

Quand je vous disais que c'était pas tenable pour l'économie...

Les députés Européen sont vraiment sur une autre planète...surtout les "verts" (de terre)...

Christophe a écrit :Quand je vous disais que c'était pas tenable pour l'économie...

Les députés Européen sont vraiment sur une autre planète...surtout les "verts" (de terre)...

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La question du jour pourrait être : "sur quelle planète sont-ils ?"
Si ce n'est pas la Terre, ni Vénus ( je m'en serais aperçu ), laquelle ?
Sont-ils mêmes dans le système solaire ?

Ce matin, sur LCI, petit sujet à propos de 2035, avec comme élément saillant : 11% du PNB allemand lié aux transports et au moteurs thermiques.

Depuis quelques jours, déchainement de tous les chacals anti carburants de synthèse non-fossile sur Twitter depuis que le Ministre Allemand des Finances a remis cause le principe de l'interdiction de 2035.

Une autre info vous as peut-être échappé, la subvention se soutien à la filière des e-fuel de 1.9 Md€ à dépenser d'ici 2026 !

https://www.cleanenergywire.org/news/ge ... ln-package

Pour le moment, le monde germanique avance seul dans cette direction ; il n'attend que notre soutien sinon financier ( on n'a plus de sous : tout va pour sauver "quoi qu'il en coûte" notre "chère industrie électro-nucléaire" ), du moins moral.

Je n'en vois qu'une de possible : la planète Décons, dans le système Dèschieur !

LCI en parle :

Vu comme c'est parti, en 2035 y aura peut être plus grand monde pour acheter des voitures (thermiques ou pas...) donc finalement quelle importance ?
Le pognon d'abord, pour le reste on verra si on a le temps...

Confirmation officielle : demain, lors d'un Conseil Européen historique, l'Europe pourrais arrêter la mécanique infernale ( sic ) qui visait à interdire en 2035 la vente de voitures et d'utilitaires légers à motorisation thermique.

Sous la seule réserve de la possibilité de l'usage de carburants de synthèse, et j'ajoute, non fossiles , la mécanique institutionnelle s'enraye grâce à des manoeuvres de dernières minutes à l'initiative des Italiens et surtout des Allemands, soutenu par les Bulgares, les Polonais, ...

Il serait judicieux que les autres pays européens ayant une activité industrielle automobile importante ( Espagne, Slovaquie, Tchéquie, et la France ), conformément à leurs positions durant les négociations depuis 2019, appuient ce vote historique.

Il s'agit, selon les Allemands, d'offrir aux consommateurs/utilisateurs de véhicules légers le choix parmi plusieurs solutions selon leurs besoins, sous réserve qu'elles soient neutre en carbone. Et non pas de s'enfermer exclusivement dans une électrification systématique des usages, largement rejetée par les constructeurs automobiles ; d'autant que le calendrier de 2035 est intenable. Cela permettrai d'éviter de culbuter de fond en comble une activité industrielle qui emploie plusieurs millions d'Européens.

Pour ce qui est des quantités envisageables, des dates et des coûts de ces futurs carburants de synthèses, je vous renvoie à mon site internet et aux débats qui ont eu lieu précédemment : Recyclage du CO₂ en carburant synthétique.

Oups ! ! ! ! !

C'est pas pour demain, mais reporté à une date inconnue ...

De plus, j'ai oublié la Hongrie et la Roumanie parmi les pays comportant une activité industrielle automobile importante.

Le suspens va donc encore durer.

Je recopie ici ce que j'ai écrit il y a quelques jours (24/02) sur un autre fil ("le nucléaire continue dans le monde"):

Comme déjà expliqué, une hypothèse de remplacement total du parc de véhicules particuliers et d'une part notable des utilitaires légers conduirait en France à une augmentation de la consommation d'environ 100TWh par rapport à sa valeur actuelle quasiment stable depuis au moins 10 ans de l'ordre de 450TWh.
Ce n'est quand même pas la mer à boire, et effectivement les ENR pourraient faire une bonne partie du job, d'autant qu'un arrêt des ventes en 2035 ça signifie un parc totalement électrique au-delà de 2050.
Personnellement, je ne pense pas que cet objectif de 2035 sera respecté, ni même qu'il soit vraiment souhaitable. Il y a d'ailleurs une "clause de revoyure" prévue dès 2026. Mais je ne pense pas que ce soit la production d'électricité qui sera le point d'achoppement.

Nous verrons....Mais avec des "e-fuels", la note sera bien plus élevée qu'une centaine de TWh...

Sauf que (je pense que) tu raisonnes en moyenne annuelle et pas en période de pointe...

Donc tes 100 TWh (équivalent à quand même une dizaine de réacteur de 1.4 GW) demanderont en réalité bien plus de capacité de production que ces 10 réacteurs...

Ou alors faut faire une loi qui impose aux entreprises à poser du PV et fournir des bornes de recharge...à tous leurs employés !

Christophe a écrit :Sauf que (je pense que) tu raisonnes en moyenne annuelle et pas en période de pointe...
Donc tes 100 TWh (équivalent à quand même une dizaine de réacteur de 1.4 GW) demanderont en réalité bien plus de capacité de production que ces 10 réacteurs...
Ou alors faut faire une loi qui impose aux entreprises à poser du PV et fournir des bornes de recharge...à tous leurs employés !

Je n'ai pas dit que c'était simple, j'ai dit "Ce n'est quand même pas la mer à boire (100 de plus par rapport à 450) , et effectivement les ENR pourraient faire une bonne partie du job,".
Bien entendu, ça suppose des évolutions technologiques ( V2H, V2G) , réglementaires et "sociétales", comme par exemple le "droit à la prise" sur le lieu de travail que tu évoques ( même si ça ne concerne pas, et de loin, tout le monde, encore faut-il avoir un parking privatif pour les salariés...).

Mais ce n'est rien, à mon avis, par rapport aux quantités qui seraient nécessaires à la production en masse "d'e-fuels". On ne parlerait pas de 10 réacteurs....

Sauf que les e fuel ne posent pas de soucis de temporalité…c’est même leur seul avantage ?