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L'éconologie morte et enterrée?

Publié : 17/04/09, 18:12
par Christophe
Du bon et du moins bon dans cet article d'AgoraVox: il manque surtout beaucoup de concret et de clareté (pour pas dire: pas mal de confusion): bref du blablabla comme souvent dans ce domaine...

Alors j'ai envie de dire un laconique: le 1er Avril est passé, les imbeciles sont restés... et je renvoi l'auteur à cette chanson

Si j'étais parano je dirais que l'auteur nous connait et qu'il veut décrédibiliser l'éconologie au profit de l'écolonomie, marque déposé par PSA Citroën, pour info...

Bref oublions ce texte...

Des vertus du Libéralisme Equitable sur le developpement durable

Des économies d’Ecologie dans les Politiques Ecologiques des Economies.

Avoir raison trop tôt c’est souvent avoir tort.

Et le tort tue, c’est bien connu ! C’est pourquoi l’idée d’écologie économique est morte avant d’avoir vécue. Avancée trop tôt pour être prise au sérieux, « l’éconologie » a pêché par ses excès de contradictions ainsi que par une remise en cause trop systématique des choix économiques des pays développés et a donc fini par brouiller l’écoute des décideurs. Le résultat est à la hauteur de la méthodologie : aujourd’hui, aucune économie dans le monde ne met sérieusement les enjeux écologiques au cœur de sa politique. Voilà au moins un point sur lequel on fait des économies (…)

Il faut avouer que les mises en garde sur l’écologie ont aussi eu le tort de jouer sur les peurs et d’utiliser un langage beaucoup trop technique et des thèses trop controversées. Le tout aboutissant à une incompréhension du grand public. Pire, en se politisant, la notion même d’écologie est devenue suspecte et a peu à peu perdu en crédibilité.

L’exemple le plus marquant est celui de la critique de la consommation excessive d’énergie. Sur ce sujet on s’attaque à tout notre modèle de société, basé à 100% sur l’utilisation d’énergies en tout genre. Et si le bien-fondé de cette remise en cause n’est pas à mettre en doute, le bât blesse lorsque le discours dénonce l’ensemble du modèle sans alternative crédible à la clé. Vient l’idée d’un barrage hydro-électrique ; aussitôt critiquée pour ses enjeux sociaux et environnementaux. Vient une idée pour des éoliennes ; « mais ma bonne dame, vous ne vous rendez pas compte de la pollution sonore et visuelle » ... de quoi en perdre son latin ! Quant au nucléaire, n’en parlons même pas ! Alors, tout le monde à vélo et à la bougie ?

La leçon à tirer de ces échecs de communication est que rien ne sert de s’opposer et de critiquer sans faire de propositions constructives. Et remettre en question l’ensemble d’un système ne sert pas la cause. En agissant de la sorte, les écologistes n’ont finalement obtenu qu’une prise en compte parcimonieuse de leurs revendications, et l’écologie n’a jamais trouvé sa place au cœur des politiques économiques des pays.

Pourquoi ne pas proposer des solutions qui inscrivent le changement dans la continuité ?

Admettre que l’on s’est trompés sur l’approche serait un moindre mal. Car à force d’avoir voulu tout changer en arguant de l’intérêt général tout en attaquant les intérêts particuliers de chacun, les partisans de l’écologie n’ont rien obtenu qui transforme réellement notre société.

Mais ceci ne remet pas en cause la nécessité de faire progresser la cause écologique, composante essentielle du véritable bien-être des hommes. Et si l’idée d’éconologie parait bien morte et enterrée, rien ne doit stopper l’idée d’écologie.

C’est en cela que l’idée d’économie écologique (et non plus écologie économique) devient intéressante. Contrairement à sa grande sœur, l’écolonomie (il lui fallait bien son propre néologisme !) ne fait plus graviter l’économie autour de l’écologie mais intègre l’écologie dans chaque maillon de l’économie. Ce n’est pas une moindre différence. Du mode remise en cause, on passe au mode adaptation !

Autrement dit, on change tout sans rien changer ! Il ne s’agit plus ici de remettre en cause notre société et ses habitudes de vie, mais de changer le contenu en conservant le contenant.

Mais pour concrétiser le sens profond de cette notion, encore faut-il apporter un nouveau contenu (à défaut, l’écolonomie finirait dans les mêmes cartons que l’éconologie). Et de nouveau contenu, il est question dans le concept de développement durable.

De la déconologie au développement durable…

Produire plus pour gagner plus pour consommer plus … et finir par gaspiller, voici le modèle de société que nous avons construit impatiemment ces dernières décennies. Et comme nous l’avons montré plus haut, à force de crier au loup … on a finit par ne plus croire les alertes des écologistes. Fonte des glaces, disparition d’espèces animales sont devenus de simples faits d’actualité suivis avec moins d’intérêt que la télé réalité. Sans parler du trou de la couche d’ozone, à des stratosphères de la compréhension du grand public. En fait, à part la défense de la chasse à la palombe et l’arrachage de plans d’OGM, l’action des écologistes semble aujourd’hui extrêmement limitée, et on ne peut que le déplorer !

Pour remettre de l’ordre dans tout cela et faire de l’écolonomie une matière première propre, prête à l’emploi et génératrice de revenus, il convient d’en définir les contours. Ou tout simplement de redéfinir les contours de ce qui a servi de socle à nos choix économiques de ces dernières décennies. Car rien ne sert de réinventer la roue si pour la faire tourner plus vite il suffit de lui associer un nouveau moteur !

Partons des 3 piliers du développement durable que sont l’économique, le social et l’écologique et interrogeons nous sur la solidité de cet édifice ! Ce concept repose sur une dissociation de ses 3 composantes et conduit donc à des combinaisons multiples (4 au total) allant de viable à vivable en passant par équitable pour aboutir à durable selon le « mix-produit » que l’on veut bien y mettre.

Au premier regard, cette conception définit effectivement des stades de développement distincts en fonction des options retenues. Mais à l’usage, cette structure présente des failles de taille ! En fait, elle porte en elle rien de moins que les germes de sa propre mort (c’est une manie de la chose écologique ! Un cycle très « naturel » en quelque sorte). Car si elle intègre bien les 3 (pré)occupations humaines principales, pour autant elle les considère comme 3 entités distinctes.

Or, le concept repose sur la mixité des piliers, offrant de facto 3 possibilités d’exclusion : viable sans le social, vivable sans l’économique et équitable sans l’écologique. On peut alors s’interroger sur la « viabilité » effective du concept sans le social et se demander s’il serait « vivable » de rejeter l’économique. Quant à l’équité de l’absence d’écologie, notre étude la rejette totalement …

Un schéma particulièrement déséquilibré donc ! Il n’en fallait pas moins pour que les états se sentent légitimement autorisés à mettre la notion de développement durable de coté : « Durex Index »(...). On y perd effectivement son latin !

... et du développement durable au Libéralisme Equitable.

Résumons : la vieille éconologie de la fin du 20° siècle à la poubelle et le développement durable reposant sur les bases du Club de Rome aux oubliettes, nous pouvons donc revenir à l’écolonomie et définir ce concept écolo-économique adaptable au Libéralisme Equitable.

Rappelons que le Libéralisme Equitable a pour ambition de faire naître un nouveau modèle de société qui remette l’humain au cœur de l’économie (*). Or l’homme est lui même au cœur de l’écologie puisque partie intégrante de l’écosystème ...

Eurêka ! L’écologie est donc bien l’une des composantes de l’économie puisque sans l’homme il n’y a pas d’économie. C’est pour avoir oublié cette évidence de la nature humaine que l’éconologie et le concept de développement durable ont subi une régression écologique plutôt que d’évoluer vers l’équilibre type d’un écosystème naturel.

Cet oubli réparé on peut alors redéfinir le concept de développement durable avec cette fois-ci 2 piliers seulement : l’écosociologie et l’écolonomie. Car l’homme et l’écologie ne faisant qu’un, il devient possible de les inclure ensemble dans les matières sociales et économiques de telle sorte qu’une seule combinaison reste à composer : l’écosociologie et l’écolonomie formant désormais un ensemble « durable » et « équitable », « vivable » et « viable » à la fois, l’écosocionomie !

Aucun compromis, aucune compromission n’ont donc lieu d’être, et les décideurs n’ont plus d’alternatives vers lesquelles se réfugier.

On peut donc conclure de cette réflexion que le Libéralisme Equitable contient en lui-même l’évidence écologique dans tous ses rapports avec le social et l’économique et que l’écosocionomie peut désormais prendre une place laissée vide de sens par feu le développement durable.

Selon ce schéma, toute décision sociale ou économique doit désormais intégrer la dimension écologique, intégrant l’homme de facto !


Source: http://www.agoravox.fr/actualites/econo ... isme-54637 (si vous êtes inscrit, vous pouvez réagir)

Lisez plutot l'excellent texte de Mermet, bien plus "puissant": https://www.econologie.com/crise-bancair ... -3955.html

Publié : 17/04/09, 18:27
par Christophe
En regardant la fiche de l'auteur: http://www.agoravox.fr/auteur/expat456

EXPAT456
Specialiste de l’international (commerce et finance).
Ma vision de l’economie internationale s’est enrichie par l’exercice de mon metier dans plusieurs pays sur des periodes longues.
J’ecris actuellement « Une nouvelle Theorie du Liberalisme Equitable - ou comment remettre l’humain au coeur de l’economie ».


On comprend mieux la "bétise et l'évasion" de certains passages...

Publié : 17/04/09, 19:45
par Lietseu
Et tu as eu le courage de lire ce raseur jusqu'au bout?

Je ne l'inviterais pas a une réunion de peur qu'il prenne la parole pour toute la soirée, simplement pour expliquer la différence entre "Des économies d’Ecologie dans les Politiques Ecologiques des Economies"
et je passe sur le formidable et non moins clair: "viable sans le social, vivable sans l’économique et équitable sans l’écologique."

Le gars m'as surtout l'air très doué pour faire compliquer la ou il y a moyen de faire simple...

Il lui faudrait sans doute un camion semi remorque de 20T pour transporter son nouveau modèle de dopage à l'eau :mrgreen:

Salutations du meilleur amis de l'homo éconologicus.

Publié : 18/04/09, 02:22
par Christophe
Lietseu a écrit :Et tu as eu le courage de lire ce raseur jusqu'au bout?


Oui mais pas sans mal : bref me suis forcé...vraiment "dur" par moment :cry:

Ah c'est un métier que de brasser de l'air!

Lietseu a écrit :Salutations du meilleur amis de l'homo éconologicus.


Ah on est pas morts et enterrés alors ? Hein? Dis?:)

Publié : 18/04/09, 07:50
par Christine
Bof, je ne suis pas sûre de me reconnaitre dans sa définition de l'éconologie donc je ne me sens pas trop concernée .

Ensuite, s'il reproche à ce qu'il nomme "éconologie" son manque de concretisation, je ne trouve pas de pistes plus concrètes dans son propre discours. Ce n'est pas parce que le nom change et qu'on invente l'éco-sociologie que les sociétés humaines "développées" changerons d'attitude face à leur environnement.

Publié : 18/04/09, 08:29
par grelinette
Je crois que j'ai compris l'origine de ce discours. :cheesy:

En fait, c'est le résultat d'un site d'aide au discours de "langue de bois" :
http://g.langue.de.bois.free.fr/politique/discours.php

Il suffit d'insérer au hasard dans le texte le mot "écologie" (ou éconologie, ou n'importe quel autre mot d'ailleurs) et le tour est joué !

Exemple : (10 secondes pour faire le discours suivant ! :mrgreen: )

"Mesdames, messieurs,
L’élan populaire tourné vers notre avenir écologique confirme l'inaliénable volonté d'un processus allant vers plus d'égalité. J'ose prendre des risques en vous disant que l'approche sociale écologique dans notre pays doit être le stimulus d'une autorité permettant la meilleure cohérence possible. De plus, vous savez pertinemment que la mission écologique qui nous a été confiée doit nous amener au choix réellement impératif d'une valorisation plus généreuse des moins aisés. J'aimerai que vous mesuriez avec discernement que la montée des dépenses basiques dans l'écologie doit conduire à l'ouverture intégrale d'un déploiement visionnaire revivifiant. Je confirme tout de suite que l'intelligence participative doit renouveler la responsabilisation protectrice et la dynamique qui donne un nouvel élan à l'écologie en France et qui rends possible, avec votre concours, les changements dont notre pays a besoin. Je tiens à vous dire ici ma détermination sans faille pour clamer haut et fort que le projet réaliste et ambitieux de l'écologie pour faire de la ville la capitale de toutes les solidarités oblige à la prise en compte encore plus effective d'une société où nous aurions tous notre place.
Mesdames, messieurs, je vous remercie de votre attention. Par la même soyez assuré de ma réelle implication et du caractère profond de mon engagement dans l'écologie concrétisé ici par les mots pour vous offrir un monde meilleur et plus juste."

Je vous redonne le lien, ça peut aider : http://g.langue.de.bois.free.fr/
:P

Publié : 18/04/09, 10:27
par Remundo
Bonjour tout le monde, dans le même genre pour les leaders charismatiques à haut potentiel :cheesy:

:arrow: Le parler creux sans peine
Image

Par exemple...

L'excellence ponctue les changements motivationnels du méta-contexte :idea:

vous avez là 13^5 = 371 293 phrases pour briller en société.

Publié : 18/04/09, 11:38
par Christophe
Ah me voilà rassuré je vois qu'on a plutôt le même avis sur ce texte...et son auteur :cheesy:

Elles sont bonnes vos 2 méthodes grelinette et remundo, je vais les employer pour la préparation d'un discrours (si on me force à en faire un) au rdv de mai :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

ps: mwarf on peut faire le discours sur PQ...

Publié : 18/04/09, 12:06
par Flytox
Christophe a écrit :Elles sont bonnes vos 2 méthodes grelinette et remundo, je vais les employer pour la préparation d'un discrours (si on me force à en faire un) au rdv de mai :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:


Tiens ! En voilà un qui se prépare à se débiner devant ses hautes responsabilités de Webmunster Charismatique....tout fou le camps :shock: :evil: :mrgreen:

Publié : 18/04/09, 12:17
par Christophe
Ca veut dire quoi ca? Que discours il doit y avoir...pffffuuuu...ah je vois que vous complotez dans mon dos :mrgreen: