Regain d'intérêt pour l'or noir en Alsace

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freddau
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Regain d'intérêt pour l'or noir en Alsace




par freddau » 07/08/08, 20:17

Une douzaine de puits de pétrole sont toujours en activité en Alsace. L'augmentation des cours accroît leur rentabilité et devrait permettre à leur exploitant de financer de nouveaux programmes de recherche.

De mémoire d'ingénieur de la Drire (*), ce n'était pas arrivé depuis très longtemps. Pour la première fois depuis au moins une quinzaine d'années, deux entreprises s'apprêtent à explorer le sous-sol alsacien pour tenter de trouver des gisements de pétrole exploitables. Geopetrol S.A. et Millennium Geo-Venture, les deux sociétés en question, se sont en effet vues octroyer en janvier dernier un permis de recherche pour la concession de Soufflenheim, sur 200 km².

Des champs très rentables
« Nous allons faire des mesures sismiques pour établir une cartographie du sous-sol » et « essayer de trouver un réservoir », explique Bertrand Launois, directeur général de Geopetrol. S'il y parvient, le consortium tentera un forage. « C'est la seule solution pour vérifier si la roche contient du pétrole et si son exploitation est rentable ».
M. Launois ne se fait pas d'illusion. « On a en général une chance de succès sur 10 ou 12 ». A un million d'euros le programme d'exploration et à deux millions d'euros le forage, cela représente un sacré budget. Mais « aujourd'hui, ça vaut le coup », estime l'industriel. A 130 dollars le baril, « on a même de la marge ».
Cet investissement, Geopetrol le financera en partie avec les bénéfices qu'elle réalise en Alsace. Cette PME parisienne qui emploie 25 personnes en France et qui réalise un chiffre d'affaires de près de 18 millions d'euros, exploite en effet la quasi-totalité des puits encore en activité en Alsace. Une douzaine au total, répartis sur trois concessions : Scheibenhard, Wintzenbach (au lieudit Schelmenberg) et Eschau.
« Nous avons racheté les champs d'Alsace à Elf en 1994 », raconte le directeur général de Geopetrol. « A l'époque, le cours du pétrole était de 16 dollars le baril. Pour Elf qui a des coûts de structure très élevés, ces puits en fin de vie », qui ont en moyenne 25 ans d'âge, « étaient devenus trop chers à exploiter. Pour nous, ils étaient rentables ».
Ils le sont même devenus de plus en plus. Bertrand Launois a fait le calcul ; en tenant compte « de nos coûts d'exploitation réels, nous perdons de l'argent lorsque le prix du baril est en-dessous de 30 $ ». Au cours actuel, « ces champs sont donc très rentables. Ils l'auraient d'ailleurs été même pour Elf ».
Et ce, malgré leur faible productivité. Le plus gros fournit en effet à peine 3 m³ de pétrole brut par jour. Au total, les puits alsaciens de Geopetrol (qui exploite également des champs dans le bassin parisien, en Champagne et en Aquitaine) produisent grosso-modo de quoi remplir quotidiennement un camion citerne de 30 m³.

Enrayer la courbe
du déclin
L'an passé, Geopetrol en a extrait très exactement 7 800 m³, soit 49 000 barils, « d'un brut de plutôt bonne qualité », vendu à la raffinerie de Reichstett. Le pétrole alsacien, indique M. Launois, représente à l'heure actuelle 14 % du chiffre d'affaires de l'entreprise.
Le problème, c'est que les réserves ne se renouvellent pas. « Nous les estimons à 106 000 m³, ce qui représente encore une quinzaine d'années de production », indique l'entrepreneur, en reconnaissant que dans ce domaine, il n'est pas possible d'avoir de certitude.
Tout le travail de l'équipe alsacienne de Geopetrol, composée d'un chef d'exploitation et de deux techniciens, consiste donc à « optimiser la production, à pomper au maximum sans esquinter les puits ». En résumé, à « adoucir la courbe du déclin » qui s'infléchit malgré tout d'année en année.
Dans ces conditions, il est essentiel pour la société de trouver de nouveaux gisements. Pour sauvegarder son activité, l'emploi de ses salariés et un métier ancré dans l'histoire industrielle de la région.

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freddau
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par freddau » 07/08/08, 20:18

voila ca illustre bien ce qui se passe à l'echelle mondiale
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Andre
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par Andre » 07/08/08, 20:57

Bonjour

On constate jusque ou ? ils sont prét a investir pour pomper les dernieres gouttes de petrol ,( $ d'abord aprés nous les mouches) Cela prouve que les solutions alternatives sont loin dans leur préocupations ..
Je serait curieux du montant investie sur la recherche de technologie de remplacement du petrole versus les montans investis dans le recherche de nouveau puits ou technologie pour aller rechercher les nappes inaccessibles

André
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Christophe
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par Christophe » 07/08/08, 21:14

Vive le pétrole cher comme ca on en sucera encore plus...

:frown: :|
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