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Le pétrole bientôt à 250 dollars / baril ?

Publié : 10/06/08, 18:00
par martien007
C'est le patron de GAZPROM qui a dit ça aujourd'hui !!!

Il veut être le principal fournisseur de la France.

Tout celà reste à vérifier : j'ai lu un court article et réentendu à la radio, mais ça cache quelque chose à mon avis, y'a de la manip dans l'air; les Russes veulent faire le "forcing" vis à vis de l'Europe (signatures de contrats à venir) pendant la présidence de l'Europe par Sarko ?

Voilà un article :

http://www.lesechos.fr/info/energie/300271365.htm

Publié : 10/06/08, 18:05
par Remundo
Salut Martien,

Ben tu sais, à 135 $/baril, rajoute une parité euro/$ et on est déjà "virtuellement" à 200.

Le peak-oil dans 10 ou 15 ans va surmultiplier tout ça encore...

Le gaz russe et l'huile d'arabie, "laisse béton" comme aurait dit Renaud :|

Publié : 10/06/08, 18:07
par georges100
hier soir en zappant....
sur une chaîne un économiste expliquait que le baril allait redescendre et se stabilser vers 120 $... cette baisse serait due à l'arrêt de la spéculation vu que ce qui est gagné d'un côté est perdu par les baisses de revenus de l'industrie....

10 mn plus tard un autre économste nous prédisait une hausse dans les prochains mois tendant pratiquement vers l'infin :D

personnellement je pense que trop de profit tue le profit...
:D

Publié : 10/06/08, 20:20
par lejustemilieu

Publié : 10/06/08, 21:24
par ex-océano
Le peak-oil dans 10-15 ans ?
Selon certains il serait déjà passé il y a plus d'un an...

Publié : 10/06/08, 21:48
par lejustemilieu
ex-océano a écrit :Le peak-oil dans 10-15 ans ?
Selon certains il serait déjà passé il y a plus d'un an...

On a déjà parlé de cette découverte; pour rappel:

Mauvaise nouvelle : découverte d’un gigantesque gisement de pétrole au large du Brésil
mercredi 16 avril 2008, par Guillaume Daudin

33 milliards de barils, soit l’équivalent de la consommation annuelle mondiale de pétrole, c’est ce que contiendrait potentiellement le gisement découvert ce lundi au large du Brésil.


L’annonce lundi soir de la découverte d’un gisement géant de pétrole par le brésilien Pétrobras et ses partenaires espagnol Repsol et britannique BG Group a fait l’effet d’une bombe : « Carioca » pourrait contenir 33 milliards de barils, soit plus de 5000 milliards de litres d’or noir. C’est la découverte la plus importante du genre dans le monde depuis 30 ans. Petrobras a pour l’instant refusé de confirmer les estimations, préférant poursuivre les études sur le gisement, qui se trouverait en eaux profondes. A l’heure actuelle, seuls deux gisements, en Arabie Saoudite et au Koweit, dépasseraient ce nouveau gisement. Si l’estimation se confirmait, le Brésil deviendrait le numéro un du pétrole en Amérique du Sud, dépassant alors le Venezuela, mais aussi, sur d’autres continents, la Lybie ou le Nigéria. Cela lui ouvrirait une place dans le club très fermé de l’Organisation des pays exportateurs de Pétrole (OPEP).

La découverte la plus importante depuis 30 ans...

Les actions des entreprises se sont de suite arrachées en Bourse, mais cela n’a pourtant pas contribué à ralentir la progression irrésistible du cours de l’or noir. Le baril de pétrole brut léger américain a ainsi franchi un nouveau record ce mardi, frôlant les 114 dollars. Même situation pour le Brent de la mer du Nord pour livraison en mai qui a également, à plus de 112 dollars, un nouveau maximum absolu. Plusieurs facteurs sont en cause, tels que la baisse du dollar, la fermeture d’un oléoduc exploité par le groupe pétrolier Shell dans le sud de l’Amérique, des incendies dans les installations du pétrolier italien Eni au Nigéria, etc...

La découverte du pétrole pourrait donc être vue comme une bonne nouvelle : elle permettra peut-être d’atténuer les tensions inflationnistes sur le cours du baril, elle rassure pour quelques temps sur l’avenir énergétique de la planète. Cela se résume bien par le propos de Roger Read, un analyste énergétique de Natixis cité par l’agence de presse Associated Press : « Cela mettrait un terme à toutes ces annonces qui affirmaient que l’on n’avait plus de pétrole, que l’on n’en découvrirait plus et qu’il fallait changer notre mode de vie ».

... mais une bien mauvaise nouvelle.

Cette phrase a priori anodine permet de saisir l’enjeu de cette découverte. Grâce à celle-ci, le mode de vie actuel peut se maintenir : cela rassure les individus qui s’enrichissent grâce au pétrole d’une part, cela conforte ceux qui ne sont pas prêts à changer leur façon de vivre. Rappelons que selon les chiffres de la World Wild Fundation, il faudrait six planètes pour que les six milliards d’humains puissent vivre comme des Américains. Ne blamons pas trop nos amis d’outre-Atlantique : il en faudrait trois, ce qui est déjà beaucoup trop, pour que ces mêmes six milliards puissent vivre comme des Français. La découverte de ce gisement de pétrole est en fait une raison pour retarder l’échéance, pour que les pays industriels puissent se dire « tant qu’il y en a encore un peu, profitons-en, on verra après ». Le problème de l’ « après » est en fait central : tant que le pétrole semble inépuisable ou en tout cas tant que la fin de celui-ci ressemble à un problème de long terme et non de court-terme, la logique capitaliste plaçant le profit en objectif prioritaire se maintiendra comme déterminante dans l’approche du pétrole.

Au-delà de leur incapacité à comprendre l’ampleur du danger que représente le réchauffement climatique, les gouvernants ne veulent pas se résigner à faire des choix difficiles, tels que celui de développer une politique interventionniste en faveur des énergies renouvelables. On sait pourtant que beaucoup de changements concrets peuvent intervenir par cette manière (généralisation de l’habitat auto-suffisant énergétiquement, des coopératives agricoles locales telles que les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, etc...), et ce outre la nécessaire responsabilisation des comportements individuels, impératif de la lutte contre le réchauffement climatique. Dans la logique des gouvernants, cette découverte est donc une aubaine. Dans la logique écologique, l’annonce faite par Pétrobras est tout sauf une bonne nouvelle : c’est un coup de poignard dans le dos de ceux qui tentent d’atténuer une problématique qui est déjà un stade critique.

Guillaume DAUDIN

Publié : 10/06/08, 21:54
par lejustemilieu
ex-océano a écrit :Le peak-oil dans 10-15 ans ?
Selon certains il serait déjà passé il y a plus d'un an...

Pour m'amuser, j'ai tapé sur google "dernières découvertes de pétrole"
Impressionnant... :?

Publié : 11/06/08, 08:48
par dirk pitt
la production mondiale de pétrole pafonne aux environ de 85Mb/j (plateau à +/-1%) depuis mi-2005. ce sont des faits, pas des prédictions. Comme la demande continue d'augmenter, le prix s'envole comme on le voit depuis.
La stagnation de la production peut-etre de plusieurs ordres: On voit bien que les pays producteurs refusent d'augmenter leur production. une raison pourrait être qu'ils ne peuvent guere l'augmenter car il sont déjà au débit maxi. Une autre est qu'ils cherchent maintenant à faire durer ce pétrole le plus longtemps possible; or plus on tire vite sur un champs petrolier, plus on va faire baisser le taux de recuperation. Pourquoi scier la branche sur laquelle ils sont assis? Ce sont des signes annonciateurs (proches) de la baisse de production mondiale: Pas dans 10 ou 15 ans. Bien sûr, au début, cette baisse sera faible (2 à 3% par an) puis plus importante ensuite. Il faut répeter que le réservoir mondial de pétrole n'est pas une cuve que l'on vide et dont le robinet s'arrete brutalement de couler lorsque on arrive au fond. quand on dit qu'il y a du petrole pour 40 ou 50ans (peu importe le chiffre) il faut bien voir que vers la fin, vous et moi n'y aurons plus acces depuis longtemps: les quantités produites seront tellement faibles qu'elles seront réservées aux militaires, à certaines industries, et autres.
J'ajoute que les récentes découvertes n'auront aucune influence car leur mise en exploitation n'interviendra au mieux que dans 4 ou 5 ans et ne compenseront que partiellement la perte de production des puits actuels à ce moment là.

Publié : 11/06/08, 09:36
par Christophe
Remundo a écrit :Salut Martien,

Ben tu sais, à 135 $/baril, rajoute une parité euro/$ et on est déjà "virtuellement" à 200.


Keskidi ? Martien ne parle pas de 200 € mais de 200 $...

Sinon ne révons pas, géologiquement notre génération ne connaitra PAS la fin du pétrole...sauf crise internationnale majeure mais ca c'est des sciences humaines, pas de la géologie.

Publié : 11/06/08, 09:42
par lejustemilieu
Bonjour,
Voilà 26 ans que je travaille dans le secteur pétrolier.
Je suis un petit, tout petit ouvrier, mais pendant 16 ans, j'étais dans un centre de recherche..pétrolier...
Un des gros problèmes du secteur pétrolier, c'est le manque "mondial" de raffineries.
Ca ne sert à rien de produire plus de pétrole si il n'y a pas de raffineries... c'est le cas actuellement
Vu les bénéfices que font les sociétés pétrolières actuellement, on a le droit de se demander pourquoi on ne construit pas de nouvelles raffineries?...Logiquement la réponse est non rentable à long terme...(fin du pétrole)
Une autre réponse serait: une volonté des dirigeants de limiter la pollution...Ce sont simplement des réflexions personelles, rien de plus.
Une autre réponse serait, gagner un max, le plus longtemps, sans se fatiguer. et..préparer l'avenir (avenir financier différent).
Si vous regardez l'histoire de TESLA, vous serez surpris de voir comme elle est comparable à celle du pétrole...possession de l'énergie= possession du pouvoir.Je suis désolé Christophe, mais il y a un gouvernement mondial caché....et ce gouvernement joue avec nos bombons, pour rester courtois.Bildelberg ou autre...
Mon meilleur ami est illettré...pourtant, c'est lui qui m'a appris à observer....lire c'est bien, mais observer c'est mieux :D