Le secteur aérien vise 0% d'émission de CO2

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Targol
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Le secteur aérien vise 0% d'émission de CO2




par Targol » 06/06/07, 00:12

Le secteur aérien vise 0% d'émission de CO2
Par Amandine AMBREGNI

VANCOUVER (AFP) - Le secteur aérien a affiché cette semaine à Vancouver (Canada) son intention d'être plus "vert" en présentant un objectif de "0% d'émissions de CO2" qui suscite toutefois un certain scepticisme.
"Je ne détiens pas les réponses, mais je suis sûr que la recherche peut trouver des solutions pour atteindre ce 0% d'ici 50 ans. C'est réaliste", a affirmé le patron de l'association du transport aérien (IATA), Giovanni Bisignani lors de l'assemblée qui s'est tenue à Vancouver.

Pour lui, le respect de l'environnement est la nouvelle priorité pour le secteur maintenant que celui-ci a renoué avec les bénéfices (5 milliards de dollars attendus en 2007), après plusieurs années de pertes.

Mais le scepticisme s'est répandu dans les couloirs de l'assemblée générale sur cet objectif de "0%", sur fond de trafic aérien en forte expansion.

"Avec la perspective d'un trafic aérien en croissance continue, entre le tourisme des populations vieillissantes des pays de l'OCDE, les marchés émergents et les déplacements d'affaires liés à la mondialisation, nous avons de quoi avoir des sueurs froides", a reconnu Michael Levine, chercheur de l'université de New York (NYU).

Le secteur vise d'ici 2020 une consommation de carburant réduite de 25% via des moyens existants comme l'optimisation de l'utilisation des moteurs en vol et au sol. Mais la contribution annuelle de l'aviation civile mondiale aux émissions globales de CO2 va passer dans le même temps de 2%, soit 500 millions de tonnes, à 3%.

Passer à 0%, "cela n'a pas de sens", selon M. Levine, pas plus que pour le patron de Malaysian Airlines Idris Jala, qui "n'y croit pas d'un point de vue technologique".

L'IATA parie sur les avancées scientifiques, sur les efforts des transporteurs et sur les pouvoirs publics --gouvernements, régulateurs, Nations Unies-- pour imposer des standards internationaux, voire créer un marché des émissions de CO2 pour le secteur.

"Parvenir à 0% d'émissions de CO2, cela veut dire avoir un carburant sans carbone, c'est-à-dire un moteur à hydrogène", explique, Trung Ngo, directeur de la communication de l'avionneur canadien Bombardier.

"Le moteur à hydrogène, celui des fusées et qui nécessite des réservoirs énormes, a déjà été testé dans les années 80. Il est viable techniquement, mais le problème encore irrésolu à ce jour, c'est le stockage, il faut une plus grande compression de l'hydrogène".

Quant aux bio-carburants, qui n'atteindront pas le "0%" de CO2, le problème reste entier: "il faudrait des champs de la taille de la Floride pour couvrir 10% des besoins des transporteurs américains", reconnaît Philippe Rochat, à la tête de la division Environnement de l'IATA.

D'où l'urgence de financer la recherche, selon ce dernier, qui prône des investissements à la fois publics et privés.

A l'heure actuelle, "les solutions sont intermédiaires", explique M. Ngo: les motoristes travaillent sur des systèmes alternatifs, plus économes que l'actuel moteur de type "turbo fan".

"La technologie la plus aboutie est celle du +geared fan+, développée par Pratt and Whitney", selon cet ingénieur de formation. "Elle promet une efficacité de 30 à 40% supérieure aux moteurs actuels", mais n'est pas encore mise sur le marché.

Côté appareils, les matériaux composites permettent d'alléger le poids des avions, d'améliorer leur résistance dans l'air et de donc réduire la consommation de carburant.

Selon l'IATA, "un avion aujourd'hui consomme en moyenne 3,5 litres pour 100km par passager, ce qui est équivalent à la consommation d'un véhicule compact, mais avec une vitesse de transport six fois plus élevée".

Le futur 787 de Boeing, appareil qui se veut le plus économe du marché et intègre de nombreux matériaux composites, doit faire baisser cette consommation moyenne sous les 3 litres.


Sources : Yahoo Actualités

Vous voulez mon avis ?
Pour atteindre cet objectif, il n'y a qu'une seule solution : clouer au sol tous les "plus lourd que l'air" (ça va pas plaire à André, ça...) et commencer à faire de vraies recherches sur les dirigeables...
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Andre
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par Andre » 06/06/07, 04:44

Bonjour
Je ne détiens pas les réponses, mais je suis sûr que la recherche peut trouver des solutions pour atteindre ce 0% d'ici 50 ans. C'est réaliste", a affirmé le patron de l'association du transport aérien (IATA), Giovanni Bisignani lors de l'assemblée qui s'est tenue à Vancouver.


il n'y pas besoin de faire des grandes études ni des grandes recherches a la facon dont en consomme dans 50 ans il n'y aurra plus de pertrole, le probléme sera resolu ..
si on survie a la merde que l'on faite ....

André
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jean63
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Re: Le secteur aérien vise 0% d'émission de CO2




par jean63 » 08/06/07, 00:25

Targol a écrit :
Le secteur aérien vise 0% d'émission de CO2
Par Amandine AMBREGNI

VANCOUVER (AFP) - Le secteur aérien a affiché cette semaine à Vancouver (Canada) son intention d'être plus "vert" en présentant un objectif de "0% d'émissions de CO2" qui suscite toutefois un certain scepticisme.
"Je ne détiens pas les réponses, mais je suis sûr que la recherche peut trouver des solutions pour atteindre ce 0% d'ici 50 ans. C'est réaliste", a affirmé le patron de l'association du transport aérien (IATA), Giovanni Bisignani lors de l'assemblée qui s'est tenue à Vancouver.

Pour lui, le respect de l'environnement est la nouvelle priorité pour le secteur maintenant que celui-ci a renoué avec les bénéfices (5 milliards de dollars attendus en 2007), après plusieurs années de pertes.

Mais le scepticisme s'est répandu dans les couloirs de l'assemblée générale sur cet objectif de "0%", sur fond de trafic aérien en forte expansion.

"Avec la perspective d'un trafic aérien en croissance continue, entre le tourisme des populations vieillissantes des pays de l'OCDE, les marchés émergents et les déplacements d'affaires liés à la mondialisation, nous avons de quoi avoir des sueurs froides", a reconnu Michael Levine, chercheur de l'université de New York (NYU).

Le secteur vise d'ici 2020 une consommation de carburant réduite de 25% via des moyens existants comme l'optimisation de l'utilisation des moteurs en vol et au sol. Mais la contribution annuelle de l'aviation civile mondiale aux émissions globales de CO2 va passer dans le même temps de 2%, soit 500 millions de tonnes, à 3%.

Passer à 0%, "cela n'a pas de sens", selon M. Levine, pas plus que pour le patron de Malaysian Airlines Idris Jala, qui "n'y croit pas d'un point de vue technologique".

L'IATA parie sur les avancées scientifiques, sur les efforts des transporteurs et sur les pouvoirs publics --gouvernements, régulateurs, Nations Unies-- pour imposer des standards internationaux, voire créer un marché des émissions de CO2 pour le secteur.

"Parvenir à 0% d'émissions de CO2, cela veut dire avoir un carburant sans carbone, c'est-à-dire un moteur à hydrogène", explique, Trung Ngo, directeur de la communication de l'avionneur canadien Bombardier.

"Le moteur à hydrogène, celui des fusées et qui nécessite des réservoirs énormes, a déjà été testé dans les années 80. Il est viable techniquement, mais le problème encore irrésolu à ce jour, c'est le stockage, il faut une plus grande compression de l'hydrogène".

Quant aux bio-carburants, qui n'atteindront pas le "0%" de CO2, le problème reste entier: "il faudrait des champs de la taille de la Floride pour couvrir 10% des besoins des transporteurs américains", reconnaît Philippe Rochat, à la tête de la division Environnement de l'IATA.

D'où l'urgence de financer la recherche, selon ce dernier, qui prône des investissements à la fois publics et privés.

A l'heure actuelle, "les solutions sont intermédiaires", explique M. Ngo: les motoristes travaillent sur des systèmes alternatifs, plus économes que l'actuel moteur de type "turbo fan".

"La technologie la plus aboutie est celle du +geared fan+, développée par Pratt and Whitney", selon cet ingénieur de formation. "Elle promet une efficacité de 30 à 40% supérieure aux moteurs actuels", mais n'est pas encore mise sur le marché.

Côté appareils, les matériaux composites permettent d'alléger le poids des avions, d'améliorer leur résistance dans l'air et de donc réduire la consommation de carburant.

Selon l'IATA, "un avion aujourd'hui consomme en moyenne 3,5 litres pour 100km par passager, ce qui est équivalent à la consommation d'un véhicule compact, mais avec une vitesse de transport six fois plus élevée".

Le futur 787 de Boeing, appareil qui se veut le plus économe du marché et intègre de nombreux matériaux composites, doit faire baisser cette consommation moyenne sous les 3 litres.


Sources : Yahoo Actualités

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Pour atteindre cet objectif, il n'y a qu'une seule solution : clouer au sol tous les "plus lourd que l'air" (ça va pas plaire à André, ça...) et commencer à faire de vraies recherches sur les dirigeables...


Pour le G8, le total des émissions estimées atteint 30000 tonnes de CO2 dont une bonne partie liée aux déplacements aériens : Bush vient avec 2 avions + escorte d'avions de chasse + multitude d'hélicos etc...grosses berlines à foison + construction de la barrière de protection (12 kms)...de la folie.

Et tout ça pour quoi ? pour décider qu'il faudra "peut-être" réduire de 50% les émissions de CO2 d'ici à 2050 :

1 - c'est du pipo, ces émissions ne cessent de croitre avec des conneries de ce style,

2 - ils auront épuisé le pétrole, pire le réchauffement aura causé tellement de déséquilibres qu'il ne sera plus possible de se déplacer librement pour cause d'émission de CO2 ou pire, que la planète sera difficilement habitable et il ne sera plus question de G8, mais de survie tout simplement.

Quand aux déplacements aériens en général, on voit mal comment on peut arriver à émettre 0% de CO2 à moins d'utiliser des dirigeables.
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Ce n'est que quand il aura fait tomber le dernier arbre, contaminé le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson que l'homme s'apercevra que l'argent n'est pas comestible (Indien MOHAWK).
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par Capt_Maloche » 08/06/07, 11:41

OUAIP, dans 50 ans, il sera trop tard

Il faut en effet utiliser de l'hydogène, c'est la seule solution

ou bien des dirigeables profilés comme le dis Targol, ça a son charme.
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"La consommation s'apparente à une recherche de consolation, un moyen de remplir un vide existentiel croissant. Avec, à la clé, beaucoup de frustration et un peu de culpabilisation, accrue par la prise de conscience écologique." (Gérard Mermet)
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par elephant » 08/06/07, 12:29

quand j'étais petit j'avais des avions à moteur à élastique ou à catapulte...... :D
j'ai eu aussi une bicyclette....
quand j'ai été plus grand, j'ai eu un bateau à voiles.... :D

blague à part, il faut qu'ils trouvent et ils auront les budgets de développement s'ils ne veulent pas devoir fermer boutique: leur chance, c'est qu'ils ne doivent pas développer des engins à 15000 euros.
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éléphant: suprême éconologue honoraire..... pcq je suis trop frileux, pas assez riche et trop paresseux pour économiser vraiment le CO2 ! http://www.caroloo.be
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par ^___^ » 08/06/07, 13:25

Il y a les avions solaires qui sont en cours de recherche et développement : http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... _2734.php4

Il est dit que lors de son utilisation il n'y a aucune émission de gaz à effet de serre. Cependant plusieurs problème se posent : peu autonome, en absence de soleil mieux vaut ne pas tenter le vol, l'appareil est énorme et ne peut contenir que très peu de personnes (toujours le problème du stockage).
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jean63
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par jean63 » 22/08/07, 10:58

L'avion est une belle invention MAIS elle a engendré beaucoup de nuisances : SONORES aux abords des aéroports, transports de virus ou bactéries, moustiques etc....qui diffusent les maladies à vitesse V dans le monde, afflux de touristes dans des zones superbes qui ont été dénaturées par des parc à touristes, etc........quand au CO2 n'en parlons pas.
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par MBenoit » 22/08/07, 17:52

L'autre jour je suis tombé sur une brochure qui expliquait quelques attitudes simples pour réduire son impact sur l'environnement. Entre autre, il était expliqué qu'il valait mieux changer ma vieille méchante voiture qui consomme trop et qui fume noir (une 1.2L ss aucune option électrique mme pas les vitres) pour acheter une gentille voiture flambante neuve haut de gamme (probablement un 4x4 3.0L TD puisque c la mode) avec clim, ordi, dvd et je sais pas trop quoi. Et je me suis fait la réflexion : y'a pas que l'utilisation d'un véhicule qui pollue. Faut compter sa fabrication ( tel équipement fabriqué en chine avec des matières première venant de russie, assemblé en australie et monté dans une chaine francaise pour une voiture vendue aux states), la fabrication de ses pièces de rechanges (sur les voitures modernes les 3/4 des réparations c'est des déchets électroniques), les pièces usées qu'il faut traiter (jeter ou recyclage) et enfin quand ce véhicule arrive en fin de vie.
Ca s'applique à l'aviation aussi : même si on arrivait à faire voler des avions solaires, ce ne serait pas sans impact sur la planète. Le silicium utilisé pour fabriquer un panneau solaire demande des très hautes températures, sa fabrication est polluante, sans compter les grandes distances qu'il parcoure.
Puis sans pétrole... tout est à base de pétrole. Même le nucléaire. Essayer de faire tourner une centrale nucléaire sans pétrole pour la construire, pour fabriquer les équipements, pour transporter le combustible, pour emmener les employés matin&soir...
Selon moi y'a qu'une seule solution pour le futur: réfléchir sur la cohérence de l'ensemble. Pourquoi avons nous besoin d'avion : tourisme, affaire, fret. (qqun voit d'autres utilisations?)

Solutions :
- on peut survivre sans aller visiter le bout du monde (la preuve vivante : moi)
- as t on besoin de gens qui font 5h d'avion pour une réunion et rentrent dans la soirée ? (le téléphone ca date pas de 1870 ?? puis en + maintenant y'a internet, bon ok ca use aussi du courant et du matériel polluant mais ca a quand meme moins d'impact que des trajets en avion)
- on doit rationaliser les flux de marchandises: pas besoin d'aller faire fabriquer des fringues (par exemple) en chine, en france on est capable de le faire. ca évite de faire des longues distances, que ce soit en bateau ou avion
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jean63
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par jean63 » 22/08/07, 18:22

Et je me suis fait la réflexion : y'a pas que l'utilisation d'un véhicule qui pollue. Faut compter sa fabrication ( tel équipement fabriqué en chine avec des matières première venant de russie, assemblé en australie et monté dans une chaine francaise pour une voiture vendue aux states), la fabrication de ses pièces de rechanges (sur les voitures modernes les 3/4 des réparations c'est des déchets électroniques), les pièces usées qu'il faut traiter (jeter ou recyclage) et enfin quand ce véhicule arrive en fin de vie.

........ plus d'accord avec toi tu ne vas pas trouver !! je roule avec une R25 GPLisée de 1989 / 307 000 km ; je pars en vacances en 504 essence 1981 (265 000 km) qui vient de passer au contrôle ce matin valide au 1er passage. J'ai poussé des 104 à 350000 kms en changeant de moteur (récup casse).

Mais le système veut qu'il faut CONSOMMER pour avoir cette CROISSANCE qui fait vivre le système, enrichir les + riches et appauvrir les + pauvres..... voilà, voilà.......je crois qu'il y a un bouquin sur le sujet à acheter quelque part dans econologie, j'ai vu ça ce matin.

LA SOLUTION risque de s'imposer d'elle même lorsque la NATURE va se fâcher très GRAVE !!! :evil: :evil:
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Christophe
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par Christophe » 22/08/07, 18:25

jean63 a écrit :Mais le système veut qu'il faut CONSOMMER pour avoir cette CROISSANCE qui fait vivre le système, enrichir les + riches et appauvrir les + pauvres..... voilà, voilà.......je crois qu'il y a un bouquin sur le sujet à acheter quelque part dans econologie, j'ai vu ça ce matin.


Ceci: https://www.econologie.com/forums/les-10-plu ... t3091.html

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