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Date limite de consommation, un gâchis alimentaire de plus?

Publié : 28/03/13, 13:34
par Christophe
Voici un article pour initier un débat que j'ai en tête depuis un moment:
les dates limites de consommation ou préemption ne sont-elles pas responsables d'une grande partie du gâchis alimentaire...pour rien puisque la plupart des aliments sont encore bons à consommer des jours, voir des semaines après cette date?

Certaines personnes sont très strictes (parano?) la dessus, et vont jusqu'à ne plus rien manger la veille de la date...moi cela ne me gène pas et j'ai récemment, pour "voir", mangé un yaourt périmé de plus de 2 mois 1/2 ! :)

J'en suis pas mort ni même malade!

Évidement ce yaourt était resté fermé et au frais (perdu au fond du frigo en fait et il était juste un peu plus crémeux qu'un frais).

Attention à ne pas confondre chaîne du froid et date limite de consommation: un aliment dont la date est encore ok qui a été "au chaud" peut être très dangereux!

Aussi il faut être assez stricte sur certains aliments (autant sur la date que la chaine du froid): poissons et viandes car là cela peut être mortel ! Me rappelle un jour avoir mangé des harengs à la crème périmés de seulement 2 ou 3 jours (et déjà ouverts) et me suis pas sentis bien du tout après...était ce la crème ou les harengs aucune idée...

Ca tombe bien je ne manque quasi plus de viande...

Voici l'article: http://www.ledauphine.com/vaucluse/2013 ... -consommer par contre j'ai un doute sur la légalité de leur affaire...ne vendre que du périmé ne doit pas beaucoup plaire à la DASS...et pourquoi une supérette ne serait pas soumise au même lois que la grande distribution?

Nous sommes nombreux, en ouvrant nos placards, à nous apercevoir que la date inscrite sur un paquet de biscuits, d’une boîte de conserve ou d’une bouteille de soda est passée. Alors dans le doute, on jette. Or, si le principe de précaution est louable pour certains produits comme la viande ou les laitages, il faut savoir que d’autres, dits “secs”, peuvent être consommés jusqu’à 10 ans après la date indiquée sur l’emballage !

De 50 à 70 % moins cher qu’en grande surface

C’est le message que veulent faire passer Amandine Salvador et Jean-Marc Terragno. Ces Carpentrassiens ouvrent mercredi 27 mars un “déstockage alimentaire”, comprenez une enseigne qui revend à prix cassés ces produits dont la date est dépassée, mais qui sont tout à fait consommables. « Le premier mois, je pense qu’il va falloir qu’on explique bien aux clients que non, ils ne tomberont pas malades s’ils boivent un soda de 2011 ou s’ils mangent une conserve de 2010. Ces produits ne sont pas périmés », explique la jeune femme.

Une fois les idées reçues cassées, il y a fort à parier que le concept trouve rapidement sa place. Car les produits vendus seront de -50 à -70 % moins chers qu’en grande surface. « Les grandes surfaces ne peuvent pas vendre des produits dont la date limite est dépassée. Souvent, elles font le tri avant que l’échéance n’arrive. Elles reversent ces produits aux associations telles que la Croix-Rouge, le Secours catholique, etc. Ensuite, lorsque la date est dépassée, nous rachetons ces produits à ces associations. »

Mais cette enseigne de déstockage alimentaire n’est pas pour autant un magasin social. « C’est ouvert à tout le monde. Il n’y a pas de quota, pas d’inscription. On viendra chez nous comme on va dans n’importe quelle grande surface », précise le couple.

Bientôt des fruits et des légumes

Dans les rayons d’Amandine et Jean-Marc, des produits dont la date est dépassée, mais pas que. « On vend aussi des produits qui ont été bannis des grandes surfaces à cause d’une erreur d’étiquetage, d’une palette défectueuse. Par exemple, si des madeleines sont un peu écrasées, les grandes surfaces ne les vendront pas. Nous, oui. »

Si mercredi les produits proposés seront essentiellement des produits d’entretien, de la droguerie, des bouteilles de jus de fruits, de sodas, de bières, de vin, et des conserves en tout genre, des viennoiseries et des surgelés, Jean-Marc Terragno proposera aussi, dans quelques mois des fruits et des légumes. « De producteurs locaux », précisent-ils.

“Destock Prim” ouvre mercredi 27 mars, au 1 899 chemin de Saint-Gens, à Carpentras. Ouvert du lundi au samedi de 9 à 12 heures et de 14 à 19 heures, et le dimanche de 9 à 12 h 30.

Publié : 28/03/13, 13:46
par Christophe
Pour la petite histoire...

En arrivant en Belgique en 2005, j'avais vite remarqué les coins de rayons "discounté" (50% généralement, 30% dans les hard discount) car la date de péremption était proche (jour même ou lendemain).

Cela n'existait pas en France à l'époque mais c'est arrivé depuis...crise oblige?

C'est une bonne méthode pour limiter le gâchis et rester dans la légalité des lois sanitaires, mais cela doit nécessiter un sacré personnel pour browsé les rayons tous les jours...

Publié : 28/03/13, 14:20
par Gaston
Christophe a écrit :C'est une bonne méthode pour limiter le gâchis et rester dans la légalité des lois sanitaires, mais cela doit nécessiter un sacré personnel pour browsé les rayons tous les jours...
De toute façon, il faut passer dans les rayons pour retirer les produits expirés...
Les retirer un jour plus tôt pour les amener en tête de rayon ne demande pas beaucoup d'effort supplémentaire.
Et tous les soirs, on jette le contenu du bac en tête de rayon sans tri supplémentaire.

Publié : 28/03/13, 14:21
par Did67
Ne pas confondre DLUO et DLC !

DLC : en principe, on ne devrait pas consommer au-delà ; la vente est interdite (c'est les promos - 50% la veille avec mention "DLC courte") ; ceci dit, une marge est toujours inclue et donc à moduler ; selon le produit, je mange encore le lendemain / surlendemain ou même plusieurs jours après... Aucune association, aucun resto "charitable" ne prendrait le risque de distribuer ou servir !

DLUO : ce n'est qu'une question de "qualité", goût, etc... Les produits peuvent toujours être vendus ; la consommation est sans danger... Les boutiques de produits dont la DLUO est dépassée, j'ne ai entendu parler il y a 1 an ou 2 déjà...

Il s'agit ici visiblement de DLUO vu les produits cités : sodas, conserves ! [à noter que les sardines se bonifient !]

[c'était ma contribution du jour au combat : "ah quand les médias arrêteront de faire su sensationnalisme" ou "Ah si un jour les médias étaient précis !"]

Publié : 28/03/13, 14:43
par Christophe
Oui il y a 2 dates possibles....

DLUO = date limite d'utilisation optimale (pour ceux qui sont pas sur)

Seulement, rarement les 2 dates sont mises sur les produits...

Et la DLUO est souvent assimilée à une DLC par le consommateur non averti (c'est à dire la grande majorité)

Publié : 28/03/13, 16:43
par Did67
Christophe a écrit :Oui il y a 2 dates possibles....

DLUO = date limite d'utilisation optimale (pour ceux qui sont pas sur)

Seulement, rarement les 2 dates sont mises sur les produits...


Ben, c'est l'une des deux, selon la nature du produit (produits secs, conserves, etc ce sont des DLUO ; produits frais, périssables, ce sont des DLC !)

Souvent c'est la formulation (en France du moins) : "à consommer de préférence avant le..." C'est une DLUO. C'est le "best before..."

Pour la DLC, c'est quelque chose comme : Date limite ou Avant le... Ou juste une date (yaourts)...

Faut que je regarde de nouveau !

Publié : 28/03/13, 17:03
par Christophe
Oui la même distinction que dans l'article et dans mon intro...

Le soucis c'est que la grande majorité des consommateurs assimile la DLUO à une DLC...

En fait pour bien faire, faudrait bien mettre les 2...sur ceux qui ont une DLUO...

Publié : 28/03/13, 18:36
par Did67
Christophe a écrit : faudrait bien mettre les 2...sur ceux qui ont une DLUO...


Décidément, je ne te comprends pas :

- s'il s'agit d'une DLUO, cela veut dire que cela se conserve "quasi indéfiniment" (il n'y jamais de danger, tu peux manger les graines trouvé dans une pyramide d'égypte !) mais que au-delà de telle date, cela perd un peu ses qualités : "goût", richesse en tel nutriment, couleur, etc... au point qu'un jour cela finira par être "dégueulasse" (u goût ou à la vue), mais pas "immangeable"... Donc pas de DLC possible.

Ex une bière ne canette : elle aura perdu son gaz, etc... Mais si cela te goute, tu peux la boire ! Ex un vin, il sera madérisé, etc... mais buvable sans risque pour ta santé (enfin, hors alcoolisme)...

- s'il s'agit d'une DLC, cela veut dire que au-delà de telle date, le produit peut devenir dangereux, toxique, etc ; mais alors la DLUO n'a pas de sens ; il a bon "goût" jusqu'à la DLC, voire au-delà, mais à partir de la DLC il risque de ne plus être très comestible... (risque, avec une énorme marge, c'est pour ça qu'on a tous manger des produits ayant dépassé la DLC sans avoir tous fini aux urgences - mais certains, si !)

Publié : 28/03/13, 18:38
par Did67
Christophe a écrit :
Le soucis c'est que la grande majorité des consommateurs assimile la DLUO à une DLC......


En effet, j'ai mis du temps à faire à ma famille manger des yaourts ou des rollmops qui avaient dépassé la date !

A noter, c'est d eplus en plus enseigné à l'école, mais comme les élèves écoutent rarement, ils continueront de se "faire avoir" ! "Zavez ka ékouté 1 peu !

Publié : 28/03/13, 19:07
par marcel
Petite précisions concernant la DLUO selon la réglementation de la DGCCRF :

Mentions obligatoires
« À consommer de préférence
avant le… » suivie du jour
et du mois
Durabilité du produit Inférieure à 3 mois

« À consommer de préférence
avant fin… » suivie du mois et
de l’année
Durabilité du produit Comprise entre 3 et 18 mois

« À consommer de préférence
avant fin » suivie de l’année
Durabilité du produit Supérieure à 18 mois


Donc, il n'y a pas que les dates à observer mais aussi les termes environnants.
Et puis après, il reste aussi votre odorat et votre vue qui
permettent aussi de juger d'un état comestible ou non...