Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2

Consommation et alimentation durables et responsables, trucs et astuces au quotidien pour réduire ses consommations d'énergie et d'eau, ses déchets...Mieux manger: préparations et recettes, trouver des aliments sains, de saison et locaux, informations sur la conservation alimentaire...
janic
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Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par janic » 30/04/11, 12:43

Ecologie: environnement et agriculture, viande et végétarisme, alimentation et CO2.

Topic divisé depuis: https://www.econologie.com/forums/energie-et ... 10728.html

Reprise des messages à double intérêt:

DEBUT AJOUTS PAR MODERATION

jlt22 a écrit :Avant de se battre pour réguler les énergies, il faudrait d'abord diminuer drastiquement notre consommation à savoir:
-devenir végétariens
(...)


janic a écrit :Avant de se battre pour réguler les énergies, il faudrait d'abord diminuer drastiquement notre consommation à savoir:
-devenir végétariens
La consommation de produits animaux est un des plus gros gaspillages écologique en France (et pire en Amérique). La population augmentant régulièrement, il est certain que continuer à consommer autant de produits carnés possera un problême aussi important que celui des énergies renouvelables. On ne peut pas continuer de courir vers un toujours plus d'un coté en se donnant bonne conscience d'avoir réduit sa consommation autre de quelques %.




janic a écrit :ce site est pas mal non plus: www.viande.info/ après on ne peut plus dire: "je ne savais pas!"


Obamot a écrit :+1 pour la viande!
Et jit22 a bien fait de ne pas dire «végétalien», car là c'est très compliqué à gérer, si on veut éviter les carrences alimentaires.
Par contre, la plus grosse difficulté dans l'alimentation est cultrurelle (pour ne pas dire cultuelle). Le problème des occidentaux c'est la fréquence... 1x par semaine (ou des petites quantités à chaque foi comme en Asie) serait bien suffisante. Et la santé de la population y gagnerait. Et puis il faudrait absolument développer la consommation de protéines végérales (tofu, etc)


FIN AJOUTS PAR MODERATION DEBUT DU DEBAT

Et jit22 a bien fait de ne pas dire «végétalien», car là c'est très compliqué à gérer, si on veut éviter les carrences alimentaires.


Encore une idée fausse largement répandue par les médias au service des lobbies de la viande.
Depuis 42 ans végétalien, 2 enfants végétaliens jusqu'à leur choix d'adultes, 6 petits enfants végétaliens sans problêmes de santé , ni carences sans compter mes proches végétaliens aussi depuis plus ou moins longtemps. Un seul impératif, manger bio et complet pour ne pas consommer une nourriture carencée, malade et empoisonnée.
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par Obamot » 30/04/11, 18:40

Ça, ce n'est pas très gentil de ta par Janic, et très improductif... Si tu veux, je peux aussi te donner d'autres retours d'expérience...

Ensuite je m'insurge totalement contre ce type d'approche complètement erronnée de type univoque et unilatérale, pour ne pas dire dogmatique, qui imposerait de dire:
— il FAUT manger TOUT bio.
— NE PAS manger de ceci ou de cela (en l'occurence de la viande).
— il FAUT boire 2 litres d'eau par jour.
— il FAUT manger de la viande pendant une semaine pour commencer à maigrir...
— il FAUT être végétalien plutôt que végétarien.
— il FAUT être végétarien plutôt que végétalien..

etc, et j'en passe et des meilleures...

Tout ça est archi-faux, c'est pas comme ça que l'on construit l'immunité de l'organisme

Combien de fois faudra-t-il répéter que parce que nous sommes tous différents: notre métabolisme ne fonctionne pas identiquement pareil pour toutes les peuplades à travers le monde... Et d'ailleurs un même métabolisme ne fonctionnera pas de façon identique en climat tropical que tempéré ou nordique... Et ceci en fonction de la "nourriture disponible et consommée sur place!" Il y a des milliers d'exemples, d'adaptation d'un organisme à un milieu donné en fonction de ses besoins! ...«écouter» son corps et son goût, renseigne...

Combien de fois faudra-t-il répéter que l'exercice physique autant que l'exposition solaire font aussi partie du «bol alimentaire».

Combien de fois faudra-t-il répéter que l'équilibre acide/base est au centre de toute bonne métabolisation des nutriments!

Combien de fois faudra-t-il répéter qu'une fois que cet équilibre est établi, avec la pratique on s'apperçoit qu'instaurer une digestion par fermentation => et bien plus profitable et l'essentiel pour l'organisme, quel que soit le régime alimentaire, que baeucoup d'aures choses futiles, comme le choix dogmatique du type de protéine ingérée!!!! (fermentation VS putréfaction)

Ensuite, un bol alimentaire non carrencé est UN MIX de différentes choses et non pas UNE EXCLUSION d'aliments, qui a toujours des conséquences mal contrôlées en fonction des sujets auprès de qui c'est destiné... PARCE QUE L'ESSENTIEL DANS TOUT ÇA, IMMÉDIATEMENT APRÈS UNE CERTAINE SAGESSE, C'EST LA NOTION DE PLAISIR !!!


Donc d'abord merci de m'apparenter au lobby de la viande, de tels propos n'ont aucun sens, vu le combat que je mène en matière de prévention depuis plus de vingt ans.... Ensuite «la viande» n'est qu'une partie ridicule du processus de nutrition qui est loin de concerner l'essentiel, et enfin il vaut mieux arrêter de focaliser sur quoi que ce soit.

D'ailleurs tu n'es pas même capable de défendre valablement ton point de vue quelque peu lacunaire (voir les autres fils dans lesquels tu es intervenus sur le sujet, et ton site rempli de fautes). Et ce n'est pas en te gaussant d'avoir écrit un livre tout aussi incomplet que tu vas nous impressionner (en tout cas pas bibi).

On avait déjà parlé de tout ça dans un autre fil, et tes connaissances en matière de nutrition sont assez parcelaires, j'avais noté plein d'erreurs dans tes propos, il faut bien le reconnaître.

Mais reprenons: dès lors que tu es invité ailleurs, comment fais-tu pour t'assurer que tout est «bio»...?

D'ailleurs tu ne peux même pas le garantir toi-même puisque les labélisés «bio» ne sont contrôlés que sur leur «bonne foi» et la présentation de leur comptabilité/factures... A moins de cultiver le «bio» soi-même...

Ensuite le repas de midi, souvent pris à la sauvette à la caf de l'entreprise ou au resto... quand c'est pas un sandwich dans la voiture.... Est-ce que tout ça est «bio», est-ce que l'air qu'on respire en milieu urbain est «bio» ou chargé d'effluves chimiques, du trafic, des avion, des chauffages, de l'industrie et de toutes les activités humaines? Sans compter les micros particules en suspensions dans l'air avec les POP's... Auxquels il faut rajouter tous les récipients de nourriture et autres bouteilles en plastiques comportant du bisphénol, parabène et autres perturbateurs endocriniens, comme le bore dans l'eau potable... voir les tissus de nos vêtements en matirères synthétiques, directement en contact avec la peau...

Donc oui, c'est bien ce que je dis, c'est possible mais «c'est compliqué» ...

Donc, si tu manges tout «bio», ça ne fera pas grande différence, et c'est pas donné! (Bien que j'encourage vivement à le faire... pour ceux qui ont les moyens...)

Pour ceux qui ont un choix économique à faire => vu le prix du bio. Il faut savoir qu'il vaut mieux manger non carencé et «non bio» que l'inverse...

J'arrête là pour l'instant... Parce que sinon, je sens «qu'on va réécrire tout le forum» :mrgreen:
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par janic » 01/05/11, 11:18

Obamot bonjour
Wouoohhh, quelle « diatribe ».
... Si tu veux, je peux aussi te donner d'autres retours d'expérience...
Je suis toujours preneur. Je ne vais pas tout reprendre puisque je suis d’accord avec toi pour l’essentiel. L’alimentation est Un des facteurs de santé parmi d’autres, mais reste un des facteurs importants. Après cela dépend du niveau auquel on place la barre et chacun la place où il veut. Par contre peux-tu affirmer que la nourriture industrielle que tu trouves dans les rayons alimentaires, n’est ni carencée, ni malade, ni empoisonnée?
Ensuite je situais la viande sur le plan de son impact écologique non négligeable et accessoirement sur le plan santé.
tu n'es pas même capable de défendre valablement ton point de vue quelque peu lacunaire (voir les autres fils dans lesquels tu es intervenus sur le sujet, et ton site rempli de fautes).
On apprend tous les jours, donc combles mes lacunes et signales-moi quelles sont ces fautes, je suis encore et toujours preneur.

dès lors que tu es invité ailleurs, comment fais-tu pour t'assurer que tout est «bio»...?
Bonne question ! Il y a une différence fondamentale entre consommer exceptionnellement un produit ne correspondant pas à ses critères habituels et le faire chaque jour. Je ne suis pas sectaire (au sens péjoratif de ce terme), mais je m’efforce d’être conséquent avec mes choix, tout comme j’espère que les autres en font autant.
D'ailleurs tu ne peux même pas le garantir toi-même puisque les labélisés «bio» ne sont contrôlés que sur leur «bonne foi» et la présentation de leur comptabilité/factures... A moins de cultiver le «bio» soi-même...

C’est le problème inhérent à tout ! Qu’est-ce qui garanti que la viande que tu achètes est sans hormones, sans OGM ou sans pesticides ou autres critères dits de qualité? En théorie les organismes de contrôle certifiés par l’Etat et les services de contrôle des fraudes sont payés pour ça.
Donc, si tu manges tout «bio», ça ne fera pas grande différence, et c'est pas donné! (Bien que j'encourage vivement à le faire... pour ceux qui ont les moyens...)

Encore une image d’Epinal largement médiatisée. Manger bio n’est pas une question de moyens (la plus grosse partie des revenus passe dans des dépenses de matériels (ordis, bagnoles et autres gadgets de notre société de consommation) au détriment des besoins de base .
Donc c’est une question de choix plutôt que de moyens. Par ailleurs les consommateurs de bio (à part quelques bobos parisiens) sont rarement aisés et font partie des couches populaires.

Pour ceux qui ont un choix économique à faire => vu le prix du bio. Il faut savoir qu'il vaut mieux manger non carencé et «non bio» que l'inverse...

Il y a un contre sens dans ta phrase qui sous entendrait que "l'inverse" signifierait bio et donc carencé? Par contre, le problème serait de trouver une nourriture non carencée non bio, vu les modes de culture actuels.
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par sen-no-sen » 01/05/11, 13:27

janic a écrit :
Pour ceux qui ont un choix économique à faire => vu le prix du bio. Il faut savoir qu'il vaut mieux manger non carencé et «non bio» que l'inverse...

Il y a un contre sens dans ta phrase qui sous entendrait que "l'inverse" signifierait bio et donc carencé? Par contre, le problème serait de trouver une nourriture non carencée non bio, vu les modes de culture actuels.


Ce qu'a voulu dire Obamot, ce qu'il est plus important de privilégier la qualité nutritive que la qualité du produit en terme de bio /non Bio.
Exemple avec l'huile de palme bio...bio peut être mais pour ce qui est des qualités nutritive et leurs impacts sur la santé on repassera...

Et dans la même optique ça n'est pas parce que c'est bio, commerce équitable ou autres que c'est vertueux!
Je reprend l'exemple de l'huile de palme bio, commerce équitable,planté sur des terrains issus...de la déforestation de forêt primaire....
Avouez que pour s'y retrouver c'est dure!
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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par Obamot » 01/05/11, 15:49

Exactement et excellent, et puisque tu abordes la question indiscociable des "priorités", je souhaterais éventuellement jeter quelques modestes pistes, sous différents angles, et critères y relatifs. Et d'abord au plan global:

janic a écrit :
... Si tu veux, je peux aussi te donner d'autres retours d'expérience...
Je suis toujours preneur. Je ne vais pas tout reprendre puisque je suis d’accord avec toi pour l’essentiel.


Alleluia ! :mrgreen:

Voyons le plan d'ensemble: Pour la Chine, l'Inde et toute autre région culturellement très différente au plan de tout ce qui est agro-alimentaire voire le choix du modèle de sociét. Je me rallie complètement à l'idée de Christophe, qui dit: «qu'il ne faut pas utiliser le prétexte d'un besoin de développement ailleurs pour ne pas remettre en cause nos propres modes et paradigme de consommation» et arrêter également d'en déduire «que tout le monde voudrait forcément imiter notre modèle» inapproprié...

Ce qu'ils font est une chose, mais balayons donc devant nos portes sans nous détourner de nos propres responsabilités...

Parce qu'il n'y a rien à faire, mais les «choix locaux», dépendent de nous dans la politique des transports, de l'énergie, et vont aussi influencer le secteur primaire agro-alimentaire, jusqu'aux stratégies industrielles puisque tous les secteurs ne peuvent s'implanter et se développer sans l'accord des communes... (Ça c'est dans un monde idéal de politiques responsables^^ mais il faut recommencer par là...) Faire donc ce qu'il faut ici et maintenant aura un impact sur le climat ici ailleurs et demain => c'est donc bien par là, qu'il est le plus efficace de commencer.

Donc particulièrement sur le plan de la santé/alimentation: et de l'influence de nos choix sur le climat... On peut citer des grands classiques, comme celui de laisser tomber la bagnole, pour aller à pied, choisir la bicylette ou les transports en commun, à chaque fois que c'est possible... Et là, la Chine, l'Inde et bien d'autres sont plutôt bien placés...

Voyons la suite au plan local...
Dernière édition par Obamot le 01/05/11, 16:02, édité 1 fois.
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par Obamot » 01/05/11, 16:00

Pour l'agro-industrio-alimentaire c'est beaucoup plus compliqué!

Et s'agissant du climat, n'oublions pas le plus grand scandale: celui des bio-carburants, qui rognent sur les parties cultivables, au détriment de l'agriculture, même si on prétend que la jachère peut servir à fabriquer du carburant. Ce n'est pas vrai, puisqu'elle procède de l'épuisement des sols, et que lorsqu'on rend un champ au développement anarchique voulu par la nature, c'est (par exemple) pour laisser l'azote se refixer dans les sols, et non-pas pour en extraire la substance nécessaire à la régénération... Non sens total. Ensuite la culture des bio-carburants signifie la continuation du mode de transport/consommation actuel, alors que le but est de cherché à en sortir (sans pour autant sortir d'un dogme pour rentrer dans un autre...)

janic a écrit :L’alimentation est Un des facteurs de santé parmi d’autres, mais reste un des facteurs importants. Après cela dépend du niveau auquel on place la barre et chacun la place où il [color=blue]veut[/color].

Excuses-moi, ce n'est pas par esprit de contradiction, c'est surtout que ce point est très intéressant sur le plan psychologique. Ainsi, étant donné que parfois la "décision" du choix du type de nourriture échappe pour plusieurs raisons aux personnes concernées: c'est hélas trop souvent «chacun la place où il peut».

Alors qu'effectivement tu as raison: la responsabilité devrait dépendre clairement de la volonté personnelle! (ou dans les questions politiques qui fixent les règles du jeu au plan civil... le choix de l'électorat, toujours dans un monde «idéal»...)

Comme dans les communes, il est difficile de renouer avec des bonnes pratiques – victimes qu'elles sont, de sollicitations de toutes sortes issues du monde des affaires pour les détourner de leur vocation première, alors qu'elles se devraient avant tout de sauvegarder l'intérêt général => les familles sont aussi victimes de ces sollicitations, il est extrêmement difficile de changer/rétablir de «bonnes» habitudes alimentaires, et d'ailleurs les parents influencés par leurs enfants, eux-mêmes influencés tour-à-tour par la pub, s'opposent difficilement à la consommation de déjeuners sucrés, puis sodas, barres chocolatées à toute heure, chips etc... Et c'est l'engrenage! (Quant aux hamburgers «bio» entre deux tranches de pain aux céréales transgéniques... mais là encore on doit être d'accord). On en vient au point suivant...:

janic a écrit :Par contre peux-tu affirmer que la nourriture industrielle que tu trouves dans les rayons alimentaires, n’est ni carencée, ni malade, ni empoisonnée?


C'est là où j'ai un peu du mal à te suivre! Tu dis d'abord que chacun place la «barre [relativement] là ou il veut», mais tu introduit cette question sur les «carrences éventuelles» des rayons alimentaires?

Je ne sais pas si je me suis mal fait comprendre dans l'autre fil et ici, mais c'est les individus, qui sont carrencés (ou non), et non «les étals»... A ma connaissance, personne nous oblige à nous contenter de «l'offre» in situ, si elle ne correspond pas à notre demande (bien qu'ici le législateur soit très laxiste, pour ne pas dire criminel d'autoriser des produits nocifs à la vente, voire mortels à la longue sans précaution...)

Les communes non-plus, ne sont pas obligées d'accepter tous les traquenards que le secteur privé, place devant elles...

C'est tout le problème de la pub qui cherche à influencer des choix «dans ce que la grande distrib/l'industrie leur propose» (d'où l'obligation qu'ils ont, d'ajouter la mention: «mangez cinq fruits et légumes par jours»). Tout comme il conviendrait de rappeler à certains élus communaux, qu'ils sont là pour sauvegarder l'intérêt général...

Car à ma connaissance, personne n'attends les consommateurs (les élus...) à la kalach pour les obliger à faire tel ou tel choix, ou les empêcher d'aller chez l'épicier du coin pour trouver une huile de première pression un peu plus cher mais tellement meilleure... (idem pour les achats au marché, etc)

janic a écrit :Ensuite je situais la viande sur le plan de son impact écologique non négligeable et accessoirement sur le plan santé

Alors là oui, mais si il y a prise de conscience, puis modification des habitudes de façon conssentie, la baisse de la consommation de viande sera une conséquence, mais c'est encore tellement loin... (les élus, et les énergies renouvelables, etc)
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par Obamot » 01/05/11, 16:06

Janic a écrit :signales-moi quelles sont ces fautes


Faux VS juste? Et surtout pour qui? (Dieu est au paradis VS le ‘diable’ est dans le détail^^)
C'est à nous, et à nous seul qu'il appartient de comprendre ce qui est bon pour soi (ou non), alors la notion de «faute» et de «pardon ...de la nature», sont des notions toutes relatives (par exemple chez nous à la culture judéo-chrétienne, qui raisonne souvent de façon binaire => bien VS mal... blanc VS noir, victime VS coupable...) Un «modèle théorique» est souvent assez mal foutu parce qu'il introduit potentiellement des dogmes (pour les politiques, c'est souvent celui «du peuple pas assez mature pour comprendre» (d'où le requiem annoncé de la Société civile, plusieurs fois ...). Deux autres paradigmes qui s'opposent, sont ceux de la nourriture industrielle mais tellement hygiéniste VS ...le retour aux sources du «bio» pas bio mais tellement déculpabilisant... Je suis du même avis que Dedelco, il ne faut pas voir "le bien" VS "le mal" partout... Mais quand ce dernier est là: il faut s'en occuper...^^

Personne ne peut exclure d'avoir commis des erreurs, le libre choix est d'être en mesure de les corriger... Ce que j'aimerais dire c'est qu'il ne faudrait pas inverser les PRIORITÉS, au moins en règle générale (les élus s'y connaissent pour ça...). Et petit à petit, «regagner son indépendance» à gérer son bol alimentaire soi-même et avec plaisir. Ce qui signifie «apprendre à savoir fixer les priorités». Si on tombe malade, le «plaisir» nous échappe, et il alors temps de s'interroger sur ce qui a cloché et pourquoi ce que l'on mange, ne nous a pas donné suffisemment de forces pour «garder le contrôle!» Mais rien n'est simple...

Le plaisir chez les élus: il faut souvent toute une carrière politique pour changer une ampoule :mrgreen: (là s'arrête le parallèle, j'ai tout dit...)

janic a écrit :
dès lors que tu es invité ailleurs, comment fais-tu pour t'assurer que tout est «bio»...?
Bonne question ! Il y a une différence fondamentale entre consommer exceptionnellement un produit ne correspondant pas à ses critères habituels et le faire chaque jour. Je ne suis pas sectaire (au sens péjoratif de ce terme), mais je m’efforce d’être conséquent avec mes choix, tout comme j’espère que les autres en font autant.

Rien à dire. (Finalement on est d'accord que c'est de l'ordre de «la volonté personnelle». ;-)

janic a écrit :
D'ailleurs tu ne peux même pas le garantir toi-même puisque les labélisés «bio» ne sont contrôlés que sur leur «bonne foi» et la présentation de leur comptabilité/factures... A moins de cultiver le «bio» soi-même...

C’est le problème inhérent à tout ! Qu’est-ce qui garanti que la viande que tu achètes est sans hormones, sans OGM ou sans pesticides ou autres critères dits de qualité? En théorie les organismes de contrôle certifiés par l’Etat et les services de contrôle des fraudes sont payés pour ça.

Rien à dire. (On est d'accord qu'ils ne font pas leur boulot => scandale!)

janic a écrit :
Donc, si tu manges tout «bio», ça ne fera pas grande différence, et c'est pas donné! (Bien que j'encourage vivement à le faire... pour ceux qui ont les moyens...)

Encore une image d’Epinal largement médiatisée. Manger bio n’est pas une question de moyens (la plus grosse partie des revenus passe dans des dépenses de matériels (ordis, bagnoles et autres gadgets de notre société de consommation) au détriment des besoins de base .
Donc c’est une question de choix plutôt que de moyens. Par ailleurs les consommateurs de bio (à part quelques bobos parisiens) sont rarement aisés et font partie des couches populaires.

Encore d'accord. Oui absolument, de choix, et plus précisément de priorités... Mais manger «bio» n'est pas une nécessité absolue dans la hiérarchie.

Et de qui parle-t-on au juste, en Europe? Où de quelques privilégiés en Europe? Si l'on souge au salaire moyen au Portugal ou en Grèce. Même si je le suis, ceux qui mettent le feu aux banlieues en France, ne doivent pas forcément être de cet avis non-plus...

janic a écrit :
Pour ceux qui ont un choix économique à faire => vu le prix du bio. Il faut savoir qu'il vaut mieux manger non carencé et «non bio» que l'inverse...

Il y a un contre sens dans ta phrase qui sous entendrait que "l'inverse" signifierait bio et donc carencé?

Non, justement il n'y a pas de contre-sens :mrgreen: comme l'a remarqué Sen-no-Sen...
1) si tu manges «bio» mais ne place pas les bonnes priorités, tu vas te retrouver avec du «bio carrencé» par opposition à un bol alimentaire non carrencé mais pas bio. Et là le label «bio» ne présage pas de la qualité nutritionnelle du produit labellisé.
2) le non-carrencé-pas-bio est préférable à du «bio carrencé», parce que le fait de ne rien manquer permettra de donner au corps, les nutriments lui permettant d'éliminer les toxines/toxiques, éventuellement présents dans le «non-bio» (mais pour les fruits et légumes de saison, les pesticides chûtent souvent par nature => l'abondance fait qu'il y en aurait moins besoin => pour le hors saison en culture forcée c'est très considérable).
3) alors que celui qui mange «bio» pour manger «bio», sans un juste équilibre, développera aussi sûrement des allergies, voire un cancer, que n'importe quel consommateur lambda téléguidé par la pub...
4) mais évidemment que parmi tous ceux qui mangent «bio», il y en a qui savent fixer les priorités correctes. Ça demande quelque humilité, car il y a toujours moyen de progresser ...ou de régresser...
5) on peut aussi fixer des priorités mixtes d'aliments de saison «non bio» + d'aliments prioritaires de haute qualité et «bio» pour mettre toutes les chances de son côté avec un petit budget. Il ne faut par exemple jamais rechigner sur la qualité des huiles, quel que soit son budget: c'est vital! D'ailleurs les aliments «bio» de saison, seront de toute façon moins cher, en raison d'une plus grande abondance sur le marché...

C'était ma façon de corriger le syllogisme qui voudrait induire que manger «bio» c'est forcément mieux! => Ça dépend «comment», «où» et «pour qui»...

janic a écrit :Par contre, le problème serait de trouver une nourriture non carencée non bio, vu les modes de culture actuels.

«vu les modes de culture actuels», hum, l'utilisation de produits destinés à augmenter les rendements ne compromet pas les qualités nutritionnelles, ni n'augmente les carrences: elle provoque un surcroît de mollecules à filtrer/éliminer par l'organisme qui peut en principe le faire convenablement dès lors qu'il n'est pas carrencé, c'est pas pareil. Carrences ou non: c'est nous qui fixons ça par nos "priorités", individuelles, conssenties!

Par contre, quelqu'un d'affaibli et de malade, aura tout intérêt à être très sélectif dans ses choix alimentaires, il peut en aller de sa survie! C'est pourquoi il faut aller vers des solutions de culture «tout biologique» => MAIS PAR DES RÈGLEMENTS SANITAIRES DRASTIQUES ET L'INTERDICTION DE LA VENTE DES PRODUITS NOCIFS UNE FOIS LES SOLUTIONS TROUVÉES. Il en va de lutte contre l'épuisement des sols, de la protection des consommateurs «non spécialistes» et aux revenus modestes ET C'EST DU RÔLE DES ORGANISMES SANITAIRES DE PROTÉGER LES CITOYENS...

Là encore, les lois concernant «l'empoisonnement» des populations existent, mais sont rarement appliquées (qu'aux cas extrême avec effets immédiatement perceptible, mais pas sur les impacts à long terme... avec effets sournois et croisés...)
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par janic » 01/05/11, 17:53

Obamot
Janic a écrit:
signales-moi quelles sont ces fautes

Faux VS juste? Et surtout pour qui? (Dieu est au paradis VS le ‘diable’ est dans le détail^^)
C'est à nous, et à nous seul qu'il appartient de comprendre ce qui est bon pour soi (ou non), alors la notion de «faute» et de «pardon ...de la nature», sont des notions toutes relatives (par exemple chez nous à la culture judéo-chrétienne, qui raisonne souvent de façon binaire => bien VS mal... blanc VS noir, victime VS coupable...) Un «modèle théorique» est souvent assez mal foutu parce qu'il introduit potentiellement des dogmes (pour les politiques, c'est souvent celui «du peuple pas assez mature pour comprendre» (d'où le requiem annoncé de la Société civile, plusieurs fois. Je suis du même avis que Dedelco, il ne faut pas voir "le bien" VS "le mal" partout

Je ne vais pas tout reprendre, on ne s’en sortirait pas, d’autant que sur de nombreux points (mais pas tous) je suis d’accord. Je m’arrête juste sur le point fautes. Je n’ai pas saisi le sens de ta réponse (ci-dessus) comme : (Dieu est au paradis VS le ‘diable’ est dans le détail^^) ou « (par exemple chez nous à la culture judéo-chrétienne, qui raisonne souvent de façon binaire => bien VS mal... blanc VS noir, victime VS coupable...)
N’ayant pas cette culture, je ne suis pas à même de donner un avis.
Deux autres paradigmes qui s'opposent, sont ceux de la nourriture industrielle mais tellement hygiéniste VS ...le retour aux sources du «bio» pas bio mais tellement déculpabilisant..

Que veux-tu dire par là ?« tellement hygièniste et bio pas bio ? »
... Mais quand ce dernier est là: il faut s'en occuper...^^
J’ai appris qu’il valait mieux prévenir que guérir. Faut-il attendre une catastrophe pour prendre des dispositions ?
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par Obamot » 01/05/11, 20:25

— Désolé, je respecte TA culture que je ne connais pas non plus, mais qu'importe! Puisque de toute évidence un raisonnement binaire c'est quelque chose comme ça:

janic a écrit :Encore une idée fausse largement répandue par les médias au service des lobbies de la viande.


On peut donc être d'une culture, mais très fortement imprégné par une autre... Comme un chrétien vivant dans un pays à majorité musulmanne ou boudhiste à près de 90%... le gars ne sera plus vraiment uniquement «chrétien»..

En même temps tout est «bio», et rien ne l'est => de ce qui est des cultures maraîchères (au sens originel des espèces...) L'homme a depuis longtemps TOUT transformé, ce qui fait que ce que l'on retrouve dans les potagers "d'aujourd'hui" est déjà une orientation voulue par l'homme, au plan des saveurs, des couleurs etc... ...alors «bio» qu'est-ce que ça veut dire si ce n'est une catégorisation binaire? VS ce qui ne le serait pas!!! Encore un raisonnement binaire !!!

Aucun autre commentaire sur les deux dernières citations que tu reprends hors contexte, qu'il conviendrait de recentrer comme suit.

Dès lors qu'on ne peux pas valider ça comme correct sur le plan sémantique (tout en comprenant là où tu veux en venir, mais sans être convaincu que c'était bien le sens présumé qui était le bon ...OUCH!), autant que d'une certaine manière on peux y voire une pointe de dogmatisme (et une approche, à quelque part binaire, puisque tu considères relativement «faux» ce qui ne relève pas de tes propres pratiques ...) il faudrait revoir un certain nombre de choses, mais ce n'est pas à moi d'en juger, je constate que si erreur il y a (pour mettre tout le monde à l'aise) elles ne viennent pas forcément d'idées fausses, mais de confusions, d'erreur/s dans les priorité/s voire de résistance au changement ou de restrictions qui n'ont pas forcément lieu d'être:

janic a écrit :Un seul impératif, manger bio et complet pour ne pas consommer une nourriture carencée, malade et empoisonnée.

Ce n'est pas la «nourriture qui est carencée» , mais nous, qui de part nos choix, feront que NOUS seront carrencés si on omet de consommer tel/les ou tel/les: vitamines, catalyseurs oligo-éléments etc... donc: confusion évidente! (Ce n'est pas une question d'être d'accord ou pas Janic!!!)

Ensuite, une nourriture tout à fait «bio» peut être tout à fait toxique «naturellement» ou non, tout dépend des circonstances et du type d'aliment. Donc encore confusion!

Pour le reste, je ne compte convertir personne d'abandonner la consommation de produits carnés, si cela est consommé de façon correcte et modérée (tout en onvrant la porte à toutes les alternatives sans en exclure aucune...)

A titre exemplatif (comme tous mes autres posts ...je donnais juste quelques pistes): je ne me permet pas de dire que tu es dans l'erreur! Je dis que ton bol alimentaire te convient et qu'apparement il convient très bien au reste de la/ta famille!!! Et c'est bien là l'essentiel, donc n'en change pas (ou fait comme il te plaira).

Il me semble que tout a été dit. Plus d'autre commentaire à prévoir, apparement. :lol:
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par janic » 02/05/11, 09:25

obamot bonjour
janic a écrit:
Un seul impératif, manger bio et complet pour ne pas consommer une nourriture carencée, malade et empoisonnée.

Ce n'est pas la «nourriture qui est carencée» , mais nous, qui de part nos choix, feront que NOUS seront carrencés si on omet de consommer tel/les ou tel/les: vitamines, catalyseurs oligo-éléments etc... donc: confusion évidente! (Ce n'est pas une question d'être d'accord ou pas Janic!!!)

Je précise alors ma pensée : la culture intensive induit une faiblesse chez la plante (comme l’animal en élevage industriel) qui se traduit par des maladies plus ou moins camouflées par les produits dits phytosanitaires toxiques pour la plante et l'animal autant que pour le futur consommateur. Donc carencé en ce sens que le produit final serait « mort » avant d’être récolté, tout comme les animaux d’élevage industriel maintenus en survie par maints artifices. Or, tu le soulignes par ailleurs, si l’humain est malade par des carences, il me semble logique de considérer qu’il en est de même pour les végétaux et les animaux malades aussi.

Ensuite, une nourriture tout à fait «bio» peut être tout à fait toxique «naturellement» ou non, tout dépend des circonstances et du type d'aliment. Donc encore confusion!

L’appelation bio ne signifie pas non toxique, comme le café, l’ alcool et autres produits inadaptés à la consommation humaine, mais seulement ne pas utiliser les produits dits chimiques du commerce en les remplaçant par des produits non nuisibles à la culture et à la consommation finale. Je pensais que cette nuance était largement assimilée depuis le temps qu’il en est question.

Pour le reste, je ne compte convertir personne d'abandonner la consommation de produits carnés, si cela est consommé de façon correcte et modérée (tout en onvrant la porte à toutes les alternatives sans en exclure aucune...).
Moi non plus cela fait longtemps que je ne cherches plus à convertir personne, ni dans ce domaine , ni dans d’autres. Mais lorsque le sujet est évoqué, je donnes aussi mon avis, qui n’est qu’un avis. Ce site est sensible aux divers aspect de l’écologie et celui-ci en est un que tu considères (à tort ou à raison comme non prioritaire) mais chacun place ses priorités là où sa sensibilité personnelle le porte! Donc, abandonner la viande n’est pas seulement une question diététique, c’est aussi avoir un regard humaniste de compassion sur le sort de tous ces êtres vivants avec lesquels les humains entretiennent souvent des relations affectives. Combien iraient jusqu’à accomplir l’acte final de tuer pour se nourrir ? (bien entendu nombre de personnes n’en sont pas gênées, ni sensibles)

A titre exemplatif (comme tous mes autres posts ...je donnais juste quelques pistes): je ne me permet pas de dire que tu es dans l'erreur! Je dis que ton bol alimentaire te convient et qu'apparement il convient très bien au reste de la/ta famille!!! Et c'est bien là l'essentiel, donc n'en change pas (ou fait comme il te plaira).
Je l’entendais bien ainsi, je n’avais réagis que parce que tu affirmais que le végétalisme était compliqué à gérer

Citation:
Et jit22 a bien fait de ne pas dire «végétalien», car là c'est très compliqué à gérer, si on veut éviter les carrences alimentaires.

Etant concerné et surtout parlant par expérience VECUE et non purement abstraite, j’affirmais que ce n’est pas le cas. C’est au contraire très facile et non pourvoyeur de carences à partir de quelques éléments très simples. Par contre je comprends très bien que cela puisse ne pas intéresser d’autres personnes (ce que je respecte) mais ne je ne peux pas laisser passer une affirmation inexacte et surtout jamais vérifiée.
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