janic a écrit :En effet si la courbe d'énergie vient à chuter, par manque, l'explosion démographique ne se ralentie pas de la même façon (voire augmente encore plus). La solution possible se trouve dans un changement de politique agricole plus tournée vers un circuit alimentaire direct, du végétal au consommateur, plutôt que de passer par son intermédiaire animal et les dépenses énergétiques en deviennent alors bien moindres.
Il y a peut de risque d'avoir une chute par "manque" à proprement parlé.
Les ENR jouent un rôle de stabilisateur dans la diminution des ressources fossiles,essentiellement pétrolière,tel est le véritable enjeux du "développement durable"
Il existe encore des réserves colossale de charbon,et si il manque du pétrole,qu'a cela ne tienne on exploitera du gaz (notamment de schiste),du méthane issu de la fonte du permafrost et du thorium pour faire fonctionner des centrales nucléaire de génération 4(qui attendent patiemment dans l'ombre le feu vert politique),le tout saupoudré d'ENR.
Seul un conflit de grande envergure ,par exemple au moyen orient,ou une catastrophe naturelle pourrait entrainer un crise de l'énergie comme ce fut le cas en 1973 et 1979.
Pour la démographie de nos régions, la stérilité augmente de plus en plus et peut devenir un régulateur inattendu.
Effectivement,mais l'immigration de masse vient corriger cette petite déconvenue...
Faudrait quant même pas avoir un manque de main d’œuvre corvéable!
C’est moins évident pour d’autres régions « en voie développement » (sic) où la démographie explose comme l’Afrique,
Le cas du continent Africain est effectivement très préoccupant (entres autres!) car la seule façon d'enrayer l'explosion de la démographie serait d'augmenter le niveau d'éducation,ce qui historiquement signifie industrialiser* ses pays.
Hors dans un premier temps cette mesure n'aurait pas de réelle effet sur la limitation du nombre de naissances en raison d'une certaine inertie(comme ce fut le cas dans les pays européen).
Il faudrait dans un tel scénario au moins 30 ans pour constater une diminution du taux de natalité véritablement significatif,le problème c'est que dans un tel cas l'industrialisation ainsi généré ne ferait qu'accroitre l'écocide...
*A moins de créer une nouvelle forme de développement,que nous sommes nous mêmes incapable de réaliser chez nous...
Ne rêvons pas de lendemain qui chante,l'échéance est désormais dépassé ,il va falloir se préparer au pire...
Ce qui est triste c'est de constater d'une part un optimisme béat sans fondement,et de l'autre un pessimisme suicidaire,mais ou sont les réalistes?