Cette fois tu as raison et il reste moins de 12 ans pour agir afin d'éviter de dépasser les 1.5 ° d'après le GIEC
http://www.lefigaro.fr/sciences/2017/05 ... annees.php
Une étude récente précise
Les chercheurs ont découvert qu'un changement global vers un régime «flexitarien» était nécessaire pour maintenir le changement climatique même en dessous de 2 ° C, sans parler de 1,5 ° C. Ce régime flexitarien signifie que le citoyen du monde moyen doit consommer 75% moins de bœuf, 90% moins de porc et la moitié du nombre d'œufs, tout en triplant la consommation de haricots et de légumineuses et en quadruplant les noix et les graines. Cela réduirait de moitié les émissions provenant du bétail et une meilleure gestion du fumier permettrait de nouvelles réductions.
https://www.theguardian.com/environment ... aM3tWcT2OA
En Français
https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... 39344.html
J’ai toujours raison ou, plus exactement, ceux qui depuis des décennies (voir des millénaires) jettent des cris d’alarme sur ce qui attend l’humanité (pour ce qui concerne son action sur l’environnement) et qui ne se limite pas au réchauffement climatique bien entendu. Eux avaient et continuent d’avoir raison, même et surtout, dès qu’ils sont combattus pour leurs idées et discours dérangeant pour les systèmes en place.
Pour l’article, ce n’est plus un « régime » flexitarien qui serait nécessaire, mais une interruption complète de la consommation de produits animaux. En effet le flexitarisme pouvait s’entendre, pour les pays nantis, tant que les pays en voie de développement n’aspiraient pas encore à adopter le mode alimentaire des nantis en question. Depuis les choses ont changé et ces pays en question veulent vivre selon le modèle occidental avec ses critères souvent inadaptés à ces pays là. Donc même en réduisant « notre » consommation animale, cela ne représenterait qu’une goutte d’eau dans l’océan de cette explosion démographique et de l’industrialisation de tous ces peuples.
L’autre erreur de l’article de l’express c’est ceci :
Quatre fois plus de graines
Pour éviter la catastrophe, l'étude conseille d'adopter un régime recentré sur le végétal, et notamment les plantes. L'humain moyen devra baisser sa consommation de viande de boeuf de 75%, de viande de porc de 90%, et diviser sa consommation d'oeufs par deux, rapporte le Guardian. A la place, il devra consommer trois fois plus de légumineuses et quatre fois plus de noix et de graines. Des exigences plus sévères dans les pays riches. Britanniques et Européens devront en effet réduire le boeuf de 90% et le lait de 60%.Il s’agit là d’un point de vue technocratique, mathématique, totalement en dehors de la réalité et venant, comme d’habitude de non pratiquants.
La surconsommation des « protéines » animales est cause de nombreuses pathologies qui disparaissent dès la réduction de celles-ci. Or remplacer des sources animales en excès par d’autres végétales dans le même excès ne peut donner que le même résultat : de nombreuses pathologies de surcharges à la clé ! Certes sur le plan du réchauffement climatiques l'impact est bien moindre, mais notre problème réel, c'est celui de la survie de l'humain, pas seulement des autres animaux et végétaux. Et là c'est aussi mal parti que le reste!