D'une fausse abondance à une vraie austérité
Publié : 14/07/16, 13:00
Ce sujet en version "forum" est l'homologue de l'article qui vient d'être publié sur la page d'accueil du site, (https://www.econologie.com/economie-pros ... austerite/) il a pour vocation de développer certains points par rapport à des questionnements particuliers ou à d'autres remarques des membres.
Ce texte se conçoit comme une partie d'une suite (du moins j'espère!) d'articles visant à vulgariser certains aspects assez complexes de la critique politico-économique. C'est assez ambitieux, j'en suis conscient, d'autant que je voudrais éviter, autant que possible, de sombrer dans le schématisme outrancier: nous ne sommes pas à la TV!
La tâche est ardue, car Orwell s'est montré visionnaire en concevant le concept de "novlangue", une langue qui inverse systématiquement le sens des mots. C'est dans ce renversement sémantique que se trouve la source du confusionnisme actuel et c'est dans son dévoilement que se situe toute possibilité de compréhension.
Dans cette optique, on comprendra mieux que tous les appels en faveur d'un "capitalisme éthique ou équitable" relèvent d'un idéalisme généreux mais complétement contreproductif: non seulement il oriente les esprits vers un non-sens absolu, mais il contribue à consolider involontairement ce qu'il dénonce, en suggérant qu'un système pourrait fonctionner à l'inverse de sa logique. Je pense que ce dernier point fera l'objet d'un prochain article...
Ce texte se conçoit comme une partie d'une suite (du moins j'espère!) d'articles visant à vulgariser certains aspects assez complexes de la critique politico-économique. C'est assez ambitieux, j'en suis conscient, d'autant que je voudrais éviter, autant que possible, de sombrer dans le schématisme outrancier: nous ne sommes pas à la TV!
La tâche est ardue, car Orwell s'est montré visionnaire en concevant le concept de "novlangue", une langue qui inverse systématiquement le sens des mots. C'est dans ce renversement sémantique que se trouve la source du confusionnisme actuel et c'est dans son dévoilement que se situe toute possibilité de compréhension.
Dans cette optique, on comprendra mieux que tous les appels en faveur d'un "capitalisme éthique ou équitable" relèvent d'un idéalisme généreux mais complétement contreproductif: non seulement il oriente les esprits vers un non-sens absolu, mais il contribue à consolider involontairement ce qu'il dénonce, en suggérant qu'un système pourrait fonctionner à l'inverse de sa logique. Je pense que ce dernier point fera l'objet d'un prochain article...
