Pour ou contre la TVA sociale ?

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
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jlt22
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Pour ou contre la TVA sociale ?




par jlt22 » 08/11/10, 14:01

La tva sociale commence à faire débat chez nos politiques.
Elle aurait pour but de lutter contre les délocalisations et de sauver notre système social.

Wilkipédia nous explique ce qu'est la TVA sociale:

http://fr.wikipedia.org/wiki/TVA_sociale

Il y a le pour et le contre par 2 économistes sur le site du Monde:

http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html

Le POUR:

"Le principe de la TVA sociale consiste à transférer des charges patronales supportées par les salaires vers une autre source de fiscalité : la CSG ou la TVA, à budget constant. Il ne s'agit pas d'augmenter la TVA pour payer de nouvelles dépenses de l'Etat ou pour compenser les baisses d'impôts décidées par le gouvernement mais de financer la protection sociale collective.

La TVA sociale est bénéfique si et seulement si elle est appliquée dans un contexte très précis. Pour cela, il convient au préalable de distinguer la protection sociale individuelle de la protection sociale collective (politique de la famille et de la santé).
La protection sociale individuelle dépend des revenus de l'individu. Plus vous gagnez d'argent, plus votre retraite, vos prestations chômage, et vos indemnités maladies, sont importantes. Il est justifié que ce type de protection soit financé par des cotisations sociales sur les salaires, et tel est le cas depuis 1945.

La protection sociale collective dépend, elle, de la citoyenneté. Vous résidez sur le territoire français quels que soient vos revenus, vos soins vous sont remboursés à taux fixe, idem pour les allocations famililales. Dans ce cas, il est inconcevable que ce type de prestation soit uniquement financé par des charges salariales. Il faut jouer sur les impôts que tous les résidents paient : la TVA.
La politique familiale coûte entre 23 et 25 milliards d'euros par an. Or une augmentation de 2,4 % de la TVA (de 19,6 à 22 %) rapporterait 23 milliards d'euros. Voilà pourquoi je pense que la TVA "sociale" est la solution pour financer la politique familiale.

Au sein des partisans de la TVA sociale il est important de distinguer les minimalistes (la TVA à 22 %) des maximalistes, comme le sénateur Jean Arthuis, qui vont jusqu'à proposer une TVA à 28 %. Je suis minimaliste car si l'on augmente trop la TVA, je pense que les Français iront acheter leur voiture dans un pays voisin.

Pour le moment, la cotisation assurance-famille payée par l'employeur est de 5,8 %, l'idée est de la supprimer et de la remplacer par la TVA "sociale". Le coût du travail et donc le coût de production hors taxe baisseraient de 2,4 %. Le prix final TVA incluse ne changerait pas : c'est la structure des coûts de production qui varierait. La TVA sociale serait indolore pour le consommateur. Les entreprises profiteraient alors de la baisse des coûts de production pour répercuter cette baisse sur les prix hors taxe et essayer de gagner des marchés, c'est le principe de la concurrence. C'est ce qu'a fait l'Allemagne qui a connu depuis une faible inflation additionnelle (0,3) après avoir augmenté la TVA de 3 points de pourcentage.

Il est évident que cette baisse du coût du travail serait minime et incapable de modifier les différences de coûts entre la France et la Chine mais les entreprises chinoises paieraient l'augmentation de TVA, ce qui rendrait les importations plus coûteuses. Mais nous améliorerions ainsi la compétitivité du travail français par rapport à nos partenaires de la zone euro. La TVA sociale est une arme anti-délocalisation."

Christian Saint-Etienne, du Conseil d'analyse économique du Premier ministre et membre du Cercle des économistes

Propos recueillis par Anne-Gaëlle Rico


Le CONTRE:

La question fondamentale en matière de fiscalité est : qui paie ? En raison du poids des impôts proportionnels (TVA, CSG…), le système fiscal français est déjà des plus injustes. La TVA représente aujourd'hui 51 % des recettes fiscales contre 17 % pour l'impôt sur le revenu. Les pauvres la paient au premier centime d'euro dépensé pour leur pain quotidien. Les 10 % des ménages les plus pauvres concèdent 8 % de leur revenu au paiement de la TVA. Les 10 % des ménages les plus riches ne lui consacrent que 3 % de leur revenu. La hausse de la TVA rendra l'impôt encore plus injuste en reportant sur les pauvres une part croissante du financement du budget.
Malgré la baisse des charges prévue, ni les grandes entreprises, sommées par leurs actionnaires de maximiser leurs marges, ni les PME, étranglées par leurs donneuses d'ordre, ne vont baisser leurs prix. Demander à un restaurateur s'il baissera ses prix si on lui accordait la baisse de TVA qu'il demande de 19,6 % à 5,5 %, il vous répondra non. Croyez-vous qu'il les baissera si on l'augmente à 22 ou 25 % ?

Les baisses de cotisations sociales qui se sont déployées depuis 1993 n'ont aucunement enrayé la "vie chère". Avec une telle mesure, les prix augmenteront et provoqueront une détérioration du pouvoir d'achat des ménages, ce qui cassera la consommation, actuellement le seul moteur de la croissance. La hausse de la TVA allemande a déjà relancé l'inflation de 0,5 point au premier trimestre et risque de freiner la consommation intérieure. En apparence, la stratégie allemande est gagnante sur le terrain commercial parce que les industries d'outre-Rhin sont spécialisées sur des créneaux "hors coût" qui leur garantissaient déjà des débouchés mondiaux. La réforme fiscale permet surtout aux actionnaires allemands de bénéficier de dividendes en hausse…

La BCE, dont l'œil est rivé sur l'indice des prix, risquerait de relever une fois de plus ses taux d'intérêt. La croissance ralentie amenuiserait les recettes fiscales, déjà entamées par les baisses d'impôts directs. Les déficits se creuseraient, justifiant de nouvelles restrictions budgétaires en matière de redistribution. Un cercle vicieux s'instaurerait et les inégalités se creuseraient.
Si tous les pays européens s'engageaient dans cette stratégie de "désinflation compétitive", le jeu serait à somme nulle. Aucun gain de parts de marché de part et d'autre, mais un marasme économique généralisé qui condamnerait une fois de plus le projet européen auprès des peuples. Des effets positifs sur l'emploi ? On estime à 200 000 le nombre de créations nettes d'emplois occasionné par ces politiques de baisse de cotisations salariales depuis une quinzaine d'années, chiffre qui reste très limité.

Liêm Hoang-Ngoc, maître de conférences à Paris I et chercheur au centre Panthéon-Sorbonne Economie, rattaché au CNRS
Propos recueillis par Anne-Gaëlle Rico


Un rapport complet (316 pages) sur la TVA sociale:

https://www.econologie.info/share/partag ... k87kte.pdf

Sommaire du rapport:

INTRODUCTION

DE L’OPPORTUNITE A COURT TERME D’UNE MESURE EN FAVEUR DE LA COMPETITIVITE

1 LES CONDITIONS D’UNE MISE EN OEUVRE REUSSIE
2 LE MANQUE DE COMPETITIVITE DE L’ECONOMIE FRANÇAISE JUSTIFIE-T-IL UNE DEVALUATION ?

LA TVA SOCIALE DU POINT DE VUE DE LA LOGIQUE DE FINANCEMENT : L’ARBITRAGE ENTRE LOGIQUE ASSURANTIELLE ET LOGIQUE DE SOLIDARITE NATIONALE

1 LES TENDANCES A L’ŒUVRE : ELARGISSEMENT DE L’ASSIETTE ET FISCALISATION
2 LES PRINCIPES STRUCTURANTS : DEPENSES UNIVERSELLES ET RISQUES INDIVIDUALISABLES
3 UNE LARGE GAMME D’OPTIONS CONCERNANT LES MODALITES DE FINANCEMENT

LE CHOIX DE LA TVA DU POINT DE VUE DE L’ARBITRAGE EQUITE / OPTIMALITE FISCALE

1 QUEL TYPE D’EQUITE ENTEND-ON PROMOUVOIR ?
2 LA TVA PRISE ISOLEMENT : UN IMPOT ANTI-REDISTRIBUTIF ?
3 ABORDER GLOBALEMENT LA REDISTRIBUTIVITE DU SYSTEME FISCALO-SOCIAL

LE CHOIX DE LA TVA SOCIALE DU POINT DE VUE DE L’EFFICACITE ET DE LA COHERENCE INSTITUTIONNELLE : QUELLE FISCALITE POUR QUELLE REGULATION DU MARCHE DU TRAVAIL ?

1 LA TVA SOCIALE, COMME SOUS-ELEMENT DE LA FLEXI-SECURITE : TVA SOCIALE, DELOCALISATIONS ET SECURITE SOCIALE PROFESSIONNELLE
2 LES PME ET L’ENTREPRENEURIAT AU CŒUR DE LA PROBLEMATIQUE

LA TVA SOCIALE AU REGARD DES ENJEUX DE LA GOUVERNANCE DU SYSTEME DE PROTECTION SOCIALE

1 QUELLES CONSEQUENCES SUR LES RESPONSABILITES INSTITUTIONNELLES ET LES LEVIERS DE FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE
2 QUELS EFFETS SUR LES CIRCUITS DE FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE ET LES COUTS DE GESTION ?
3 QUELLE PERTINENCE EN MATIERE DE RESPONSABILITE DES USAGERS ET DE MAITRISE DES DEPENSES ?

LA TVA SOCIALE DU POINT DE VUE DE L’EFFICACITE ECONOMIQUE : QUELS ENJEUX EN TERMES DE COMPETITIVITE ET D’EMPLOI ?

1 L’IMPORTANCE DU COIN FISCALO-SOCIAL EN FRANCE ET SON IMPACT SUR L’EMPLOI
2 LE PROFIL DE LA BAISSE DES COTISATIONS SOCIALE ET LE DILEMME ENTRE COMPETITIVITE ET EMPLOI
3 LES ENSEIGNEMENTS DES REFORMES FISCALES DANOISE ET ALLEMANDE : L’IMPORTANCE DU CONTEXTE CONJONCTUREL

LA TVA SOCIALE : QUELS EFFETS ECONOMIQUES D’APRES LES MODELES ?

1 LES PRINCIPAUX MECANISMES ECONOMIQUES EN JEU
2 LES RESULTATS DES SIMULATIONS MACRO-ECONOMIQUES

CONTRIBUTIONS

G. CETTE ET COE-REXECODE

ANNEXES
Annexe 1
Les études sur la TVA sociale : synthèse rétrospective des études empiriques
Louis-Paul Pelé (COE)

Annexe 2
La « TVA sociale » au Danemark et en Allemagne
Bertille Delaveau (CAS)

Annexe 3
Évaluation macroéconomique de la TVA sociale
DGTPE

Annexe 4
Évaluation macroéconomique de la TVA sociale
Éric Heyer, Mathieu Plane, Xavier Timbeau (sous la direction de la Jean-Paul Fitoussi – OFCE)

Annexe 5
Évaluation macroéconomique de la TVA sociale
Modèle NEMESIS (ERASME) – sous la direction de Paul Zagamé
(Paris 1, CAS)

Annexe 6
Enjeux redistributifs de la mise en place d’une TVA sociale
DGTPE


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Philippe Schutt
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par Philippe Schutt » 14/11/10, 23:58

Baisse des cotisations sociales depuis 1993 ?? Uniquement sur la part salariale, qui n'a pas d'effet sur les prix de vente. Alors dire que les prix auraient dû baisser est de l'intox.

Le système français est des plus injustes ?? C'est pour ça que les riches s'expatrient en masse. Les pauvres consomment des produits de 1ere nécessité taxés à 5,5%, les riches des produits à 19,6%.

Quelle est la couleur politique du sieur Liêm Hoang-Ngoc ? Ou bien travaille-t-il pour la Chine ? Un maitre de conférence ne devrait pas présenter des chiffres tronqués. Toute son étude en est suspecte, et de plus sans valeur.
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bernardd
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par bernardd » 15/11/10, 07:53

Ce passage :
Malgré la baisse des charges prévue, ni les grandes entreprises, sommées par leurs actionnaires de maximiser leurs marges, ni les PME, étranglées par leurs donneuses d'ordre, ne vont baisser leurs prix.


me montre que ce type n'a RIEN compris à la TVA sociale. Le but de la TVA sociale, c'est que le salaire net augmente et soit égal au salaire brut.

Non seulement la gestion des salaires devient transparente et les entreprises gagnent une fortune seulement sur ce point.

Mais le gain en pouvoir d'achat des salariés est plus important que la hausse de TVA, puisque la base de la TVA sur l'ensemble des consommations est plus large que les seuls salaires humains.

En particulier tous les services sans emploi humain sont taxés comme les autres consommations, favorisant à nouveau les emplois humains.

Et en plus les entreprises locales gagnent en compétitivité ur le marché intérieur (moins de charges + les produits importés payent la TVA) et à l'exportation (moins de charges, la TVA n'étant pas payée à l'export).
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par elephant » 15/11/10, 08:54

Bien sûr, nous sommes bridés par l'Organisation Internationale du Commerce et toutes les politiques antiprotectionnistes, mais effectivement si l'on pouvait réparer les dégâts de la délocalisation par ce biais.
Il y a 20 ans, la Belgique atteignait déjà le taux record de 33 % de TVA sur tous les produits de luxe ( audiovisuel, véhicules ), mais a été obligée de faire machine arrière.
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par Philippe Schutt » 15/11/10, 09:11

bernardd a écrit : Le but de la TVA sociale, c'est que le salaire net augmente et soit égal au salaire brut.

Non seulement la gestion des salaires devient transparente et les entreprises gagnent une fortune seulement sur ce point.

Mais le gain en pouvoir d'achat des salariés est plus important que la hausse de TVA, puisque la base de la TVA sur l'ensemble des consommations est plus large que les seuls salaires humains.

En particulier tous les services sans emploi humain sont taxés comme les autres consommations, favorisant à nouveau les emplois humains.

Et en plus les entreprises locales gagnent en compétitivité ur le marché intérieur (moins de charges + les produits importés payent la TVA) et à l'exportation (moins de charges, la TVA n'étant pas payée à l'export).


La différence entre le brut et le net est la part salariale, et n'est au final pas à la charge de l'employeur. Donc les entreprises ne gagnent rien si le brut ne baisse pas, seuls les revenus et les prix augmentent, ça s'appelle de l'inflation.
Si on veut favoriser les entreprises, il faut agir sur la part patronale aussi.

L'état n'a étudié que la tva sociale pour financer partiellement la sécu (car, de tête, en Europe le T% est limité à 25%-à vérifier-). Cela crée un calcul supplémentaire avec tous les frais qui en découlent, tant pour l'état que pour les entreprises. De plus, il n'est pas très défendable de faire payer la retraite ou les alloc familiales aux importations.
Par contre, personne n'a parlé du pôle-emploi, qui aurait pu être financé en totalité par un tel mécanisme. Moralement défendable, techniquement plus simple. Sans doute trop pour nos grosses têtes.
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par bernardd » 15/11/10, 09:52

Philippe Schutt a écrit :La différence entre le brut et le net est la part salariale, et n'est au final pas à la charge de l'employeur. Donc les entreprises ne gagnent rien si le brut ne baisse pas, seuls les revenus et les prix augmentent, ça s'appelle de l'inflation.
Si on veut favoriser les entreprises, il faut agir sur la part patronale aussi.


Bien sûr, je n'ai pas été assez clair : le salaire net doit être égal au salaire brut pour tous. Par salaire net, je voulais dire le salaire payé par l'employeur.

Et j'indiquais un gain en gestion des fiches de paye, qui doit arriver au plus simple : salaire payé = salaire brut. Rien d'autre, l'employeur n'est pas responsable de la politique sociale du pays.

Il y aura hausse des prix, mais hausse supérieure du revenu des salariés, et augmentation de la compétitivité des entreprises.

Mais attention : inflation n'est pas seulement hausse des prix. La plus grosse part de l'inflation, c'est l'inflation monétaire.

Et le financement d'un revenu minimal pour chacun passe aussi par la gestion égalitaire de la monnaie et de la création monétaire, pour neutraliser l'effet de l'inflation monétaire.

Philippe Schutt a écrit :L'état n'a étudié que la tva sociale pour financer partiellement la sécu (car, de tête, en Europe le T% est limité à 25%-à vérifier-). Cela crée un calcul supplémentaire avec tous les frais qui en découlent, tant pour l'état que pour les entreprises.


Ce n'était pas une tva sociale, c'était un détournement de vocabulaire, stratégie politique habituelle.

Philippe Schutt a écrit :De plus, il n'est pas très défendable de faire payer la retraite ou les alloc familiales aux importations.


Il n'est surtout pas acceptable de faire payer la politique sociale d'un pays par les pays étrangers, ce qui est le cas actuel où les exportations payent des charges sociales.

Les charges sociales, c'est assurer un niveau de vie minimal et suffisant pour vivre, à tous. Quoi de plus naturel que d'indexer ce niveau de vie minimal sur le niveau de vie réel, c'est à dire la consommation, qui est la base de la TVA ?

Les importation participent à la consommation, il est normal qu'elles participent à la répartition du niveau de vie minimum.

Philippe Schutt a écrit :Par contre, personne n'a parlé du pôle-emploi, qui aurait pu être financé en totalité par un tel mécanisme. Moralement défendable, techniquement plus simple. Sans doute trop pour nos grosses têtes.


sparadrap sur une jambe de bois. Toutes ces usines à gaz consomment plus de monnaie que les prestations qu'elle fournissent, en créant en outre un sentiment d'exclusion et de culpabilité.

Le plus simple et le plus efficace, c'est de créer un revenu de base pour tous, alimenté par :
- création monétaire répartie,
- tva sociale complète (salaire brut payé).

Avec un système supplémentaire d'assurance pour les accidents de la vie à coût extraordinaire.

Et il y a un dernier volet essentiel : le capital humain doit être évalué monétairement dans le capital des entreprises. Si je suis salarié, je lui apporte le capital humain construit pendant de nombreuses années. L'entreprise possède d'ailleirs l'exclusivité de mes inventions éventuelles. Ce capital apporté à l'entreprise a une valeur, comme les autres immobilisations, et donne lieu à des actions sur l'entreprise.

Quand je suis embauché, le capital de l'entreprise augmente. Et si je pars, le capital de l'entreprise diminue. J'estime ce capital à 250000€ par personne actuellement, en moyenne.
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par Philippe Schutt » 17/11/10, 22:03

bernardd a écrit :Et j'indiquais un gain en gestion des fiches de paye, qui doit arriver au plus simple : salaire payé = salaire brut. Rien d'autre, l'employeur n'est pas responsable de la politique sociale du pays.

wow ! Pas un syndicaliste qui acceptera ça. Il va falloir passer par un régime ultra-totalitaire :cheesy:
bernardd a écrit :Il y aura hausse des prix, mais hausse supérieure du revenu des salariés, et augmentation de la compétitivité des entreprises.

Mais attention : inflation n'est pas seulement hausse des prix. La plus grosse part de l'inflation, c'est l'inflation monétaire.

Si on n'entre pas dans une spirale de hausses, pourquoi pas. L'inflation monétaire ne sert qu'à éviter la déflation, que tous les économistes craignent comme la peste, car du fait des rigidités sociales en place ils ne savent pas la maîtriser.
bernardd a écrit :
Philippe Schutt a écrit :L'état n'a étudié que la tva sociale pour financer partiellement la sécu (car, de tête, en Europe le T% est limité à 25%-à vérifier-). Cela crée un calcul supplémentaire avec tous les frais qui en découlent, tant pour l'état que pour les entreprises.


Ce n'était pas une tva sociale, c'était un détournement de vocabulaire, stratégie politique habituelle.

Tu peux développer ?
bernardd a écrit :Il n'est surtout pas acceptable de faire payer la politique sociale d'un pays par les pays étrangers, ce qui est le cas actuel où les exportations payent des charges sociales.

Les pays étrangers n'achètent que s'ils le veulent. ils ont la liberté d'acheter ailleurs. La valeur est crée par un travail français et une partie de cette valeur est détournée. Le client étranger ne paie pas plus cher. il paie au prix du marché.
bernardd a écrit :Les charges sociales, c'est assurer un niveau de vie minimal et suffisant pour vivre, à tous.

Pas d'accord. le "tous" n'a qu'à bosser. Et on ne parle pas du financement, ni de l'immigration sauvage pour profiter du système.
bernardd a écrit :Les importation participent à la consommation, il est normal qu'elles participent à la répartition du niveau de vie minimum.

Philippe Schutt a écrit :Par contre, personne n'a parlé du pôle-emploi, qui aurait pu être financé en totalité par un tel mécanisme. Moralement défendable, techniquement plus simple. Sans doute trop pour nos grosses têtes.


sparadrap sur une jambe de bois. Toutes ces usines à gaz consomment plus de monnaie que les prestations qu'elle fournissent, en créant en outre un sentiment d'exclusion et de culpabilité.

Le plus simple et le plus efficace, c'est de créer un revenu de base pour tous, alimenté par :
- création monétaire répartie,
- tva sociale complète (salaire brut payé).

Avec un système supplémentaire d'assurance pour les accidents de la vie à coût extraordinaire.

A ne vouloir que des extrêmes, on est sûr que ce ne sera jamais appliqué. Se limiter à un organisme comme pôle-emploi a l'avantage de rester dans les limites de tva de l'union européenne.
bernardd a écrit :Et il y a un dernier volet essentiel : le capital humain doit être évalué monétairement dans le capital des entreprises. Si je suis salarié, je lui apporte le capital humain construit pendant de nombreuses années. L'entreprise possède d'ailleirs l'exclusivité de mes inventions éventuelles. Ce capital apporté à l'entreprise a une valeur, comme les autres immobilisations, et donne lieu à des actions sur l'entreprise.

Quand je suis embauché, le capital de l'entreprise augmente. Et si je pars, le capital de l'entreprise diminue. J'estime ce capital à 250000€ par personne actuellement, en moyenne.

on peut toujours rèver. le capital humain ne vaut rien sauf compétences particulières et rares. Sinon, l'offre est bien trop vaste. Enfin sur-évaluer l'humain par rapport au reste de la planète est une cause majeure du pillage des ressources naturelles et de leur gaspillage.
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par bernardd » 17/11/10, 22:51

Philippe Schutt a écrit :L'inflation monétaire ne sert qu'à éviter la déflation, que tous les économistes craignent comme la peste, car du fait des rigidités sociales en place ils ne savent pas la maîtriser.


L'inflation monétaire, ie la création monétaire, a 2 rôles nécessaires et importants, à condition que la monnaie créée soit distribuée équitablement sur les citoyens pour compenser l'inflation, ie la perte de valeur, ou la dilution, de chaque unité de monnaie par rapport à la masse totale.

Ces 2 rôles, ce sont :

- d'apporter autant de pouvoir monétaire aux nouveaux nés qu'aux humains plus anciens, afin que le système monétaire soit équitable dans le temps,

- de rendre inintéressant le stockage de monnaie, en favorisant sont utilisation à financer des projets.

Depuis peu, on peut même calculer que la création monétaire doit théoriquement se situer entre 5 et 8%, pour avoir un système monétaire équitable.

cf Théorie Relative de la Monnaie 1.0

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Ce n'était pas une tva sociale, c'était un détournement de vocabulaire, stratégie politique habituelle.

Tu peux développer ?


Le gouvernement a baissé uniquement la part patronale des charges sociales, et a appelé cela la TVA sociale : c'est juste un détournement sémantique.

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Il n'est surtout pas acceptable de faire payer la politique sociale d'un pays par les pays étrangers, ce qui est le cas actuel où les exportations payent des charges sociales.

Les pays étrangers n'achètent que s'ils le veulent. ils ont la liberté d'acheter ailleurs. La valeur est crée par un travail français et une partie de cette valeur est détournée. Le client étranger ne paie pas plus cher. il paie au prix du marché.


Raison de plus pour ne pas inclure les charges sociales dans le prix : ce n'est pas aux étrangers de payer la politique sociale des français, la politique sociale est un choix interne au pays.

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Les charges sociales, c'est assurer un niveau de vie minimal et suffisant pour vivre, à tous.

Pas d'accord. le "tous" n'a qu'à bosser. Et on ne parle pas du financement, ni de l'immigration sauvage pour profiter du système.


Justement, la sécurité sociale et la retraite, ce sont bien pour laisser vivre ceux qui ne peuvent pas travailler, non ?

Et le chomage, c'est bien pour laisser vivre ceux qui n'ont plus de travail, aussi ? Car si le travail de 30% de la population active suffit à nourrir, loger et soigner 100% de la population, on fait comment ?

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Le plus simple et le plus efficace, c'est de créer un revenu de base pour tous, alimenté par :
- création monétaire répartie,
- tva sociale complète (salaire brut payé).

Avec un système supplémentaire d'assurance pour les accidents de la vie à coût extraordinaire.

A ne vouloir que des extrêmes, on est sûr que ce ne sera jamais appliqué. Se limiter à un organisme comme pôle-emploi a l'avantage de rester dans les limites de tva de l'union européenne.


Pourquoi extrême ? C'est surtout la simplicité : aujourd'hui, les organismes "sociaux" semblent consommer plus que les aides qu'ils redistribuent... Autant faire simple et donner un revenu minimal à chacun, au moins l'égalité est respectée et personne ne se sent lésé.

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Et il y a un dernier volet essentiel : le capital humain doit être évalué monétairement dans le capital des entreprises. Si je suis salarié, je lui apporte le capital humain construit pendant de nombreuses années. L'entreprise possède d'ailleirs l'exclusivité de mes inventions éventuelles. Ce capital apporté à l'entreprise a une valeur, comme les autres immobilisations, et donne lieu à des actions sur l'entreprise.

Quand je suis embauché, le capital de l'entreprise augmente. Et si je pars, le capital de l'entreprise diminue. J'estime ce capital à 250000€ par personne actuellement, en moyenne.

on peut toujours rèver. le capital humain ne vaut rien sauf compétences particulières et rares. Sinon, l'offre est bien trop vaste. Enfin sur-évaluer l'humain par rapport au reste de la planète est une cause majeure du pillage des ressources naturelles et de leur gaspillage.


Si tu te fait écraser demain, ta famille va bien recevoir une indemnisation de l'assurance de ton meurtrier ? Et bien c'est ta valeur monétaire. Si tu est salarié d'une entreprise, tu met cette valeur à disposition de l'entreprise, qui "l'immobilise". Il est donc juste que tu reçoives en contrepartie une "part sociale" de l'entreprise, avec les droits afférents : dividendes et droit de vote.

C'est justement parce que les richesses naturelles ne sont pas valorisées à leur juste prix qu'elles se font piller. Elles sont largement non évaluées ou sous-évaluées : si le Niger faisait payer son uranium le prix que ce trésor vaut, l'électricité nucléaire en France serait à son juste prix et ne serait pas gaspillée pour du chauffage.
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par Philippe Schutt » 17/11/10, 23:38

bernardd a écrit :L'inflation monétaire, ie la création monétaire, a 2 rôles nécessaires et importants, à condition que la monnaie créée soit distribuée équitablement sur les citoyens pour compenser l'inflation, ie la perte de valeur, ou la dilution, de chaque unité de monnaie par rapport à la masse totale.

Ces 2 rôles, ce sont :

- d'apporter autant de pouvoir monétaire aux nouveaux nés qu'aux humains plus anciens, afin que le système monétaire soit équitable dans le temps,

- de rendre inintéressant le stockage de monnaie, en favorisant sont utilisation à financer des projets.

ça c'est le rôle que tu voudrais qu'elle ait

bernardd a écrit :Depuis peu, on peut même calculer que la création monétaire doit théoriquement se situer entre 5 et 8%, pour avoir un système monétaire équitable.

cf Théorie Relative de la Monnaie 1.0

C'est une théorie parmi d'autres. Rien ne prouve qu'elle est juste. Pour l'instant, créer annuellement 5 à 8% de masse monétaire est inflationniste.
bernardd a écrit :Le gouvernement a baissé uniquement la part patronale des charges sociales, et a appelé cela la TVA sociale : c'est juste un détournement sémantique.

Si les entreprises doivent gagner en compétitivité, la part patronale doit baisser.
bernardd a écrit :
Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Il n'est surtout pas acceptable de faire payer la politique sociale d'un pays par les pays étrangers, ce qui est le cas actuel où les exportations payent des charges sociales.

Les pays étrangers n'achètent que s'ils le veulent. ils ont la liberté d'acheter ailleurs. La valeur est crée par un travail français et une partie de cette valeur est détournée. Le client étranger ne paie pas plus cher. il paie au prix du marché.


Raison de plus pour ne pas inclure les charges sociales dans le prix : ce n'est pas aux étrangers de payer la politique sociale des français, la politique sociale est un choix interne au pays.
Bizarre, je viens de t'expliquer qu'ils ne la paient pas, et tu réponds "raison de plus", suivi de la répétition de ton opinion. Dialogue de sourds ?
bernardd a écrit : la sécurité sociale et la retraite, ce sont bien pour laisser vivre ceux qui ne peuvent pas travailler, non ?

Et le chomage, c'est bien pour laisser vivre ceux qui n'ont plus de travail, aussi ? Car si le travail de 30% de la population active suffit à nourrir, loger et soigner 100% de la population, on fait comment ?

Je ne suis pas d'accord de faire l'amalgame de la sécu (assurance maladie) et la retraite ou les allocations familiales. D'un coté c'est une assurance, comme pour le chômage, de l'autre c'est un prélèvement pour redistribution dans l'objectif de payer des promesses politiques.
100% de la population travaille 30% du temps. ça c'est équitable. Mais si je veux travailler plus ? et quid de la concurrence étrangère ?

bernardd a écrit :Pourquoi extrême ? C'est surtout la simplicité : aujourd'hui, les organismes "sociaux" semblent consommer plus que les aides qu'ils redistribuent... Autant faire simple et donner un revenu minimal à chacun, au moins l'égalité est respectée et personne ne se sent lésé.

Les extrèmes sont souvent très simples en effet. égalité oui, injustice aussi au profit des paresseux, de la contrebande et du travail clandestin. Et bien sûr il faudrait quitter l'Europe.
bernardd a écrit :Si tu te fait écraser demain, ta famille va bien recevoir une indemnisation de l'assurance de ton meurtrier ? Et bien c'est ta valeur monétaire.

c'est ta valeur pour la famille, pas celle pour l'entreprise, qui n'est pas indemnisée, sauf à avoir souscrit une assurance sur ta tête. Alors oui, tu aurais une valeur pour elle. D'ailleurs les cours de bourse bougent quand les dirigeants changent.
bernardd a écrit :Si tu est salarié d'une entreprise, tu met cette valeur à disposition de l'entreprise, qui "l'immobilise". Il est donc juste que tu reçoives en contrepartie une "part sociale" de l'entreprise, avec les droits afférents : dividendes et droit de vote.

Tu reçois un salaire pour cela.
bernardd a écrit :C'est justement parce que les richesses naturelles ne sont pas valorisées à leur juste prix qu'elles se font piller. Elles sont largement non évaluées ou sous-évaluées : si le Niger faisait payer son uranium le prix que ce trésor vaut, l'électricité nucléaire en France serait à son juste prix et ne serait pas gaspillée pour du chauffage.

Exactement, et en augmentant les salaires tu amplifie encore le phénomène.
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par bernardd » 18/11/10, 00:53

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Depuis peu, on peut même calculer que la création monétaire doit théoriquement se situer entre 5 et 8%, pour avoir un système monétaire équitable.

cf Théorie Relative de la Monnaie 1.0

C'est une théorie parmi d'autres. Rien ne prouve qu'elle est juste.


Lis le document et on en reparle ? Une démonstration mathématique simple est vraie ou fausse.

Philippe Schutt a écrit : Pour l'instant, créer annuellement 5 à 8% de masse monétaire est inflationniste.


Oui, mais c'est déjà la situation actuelle de la zone euro depuis 1997, tu peux vérifier sur les données de la BCE : donc pas de changement sur le taux.

L'important serait de changer qui reçoit la monnaie créée chaque année... Car aujourd'hui le revenu de base existe... mais seulement pour les banques !

Philippe Schutt a écrit :Si les entreprises doivent gagner en compétitivité, la part patronale doit baisser.


Mais c'est exactement ce que j'ai écrit : où es le problème ? Les charges sociales doivent disparaitre totalement sur les salaires.

Philippe Schutt a écrit :Bizarre, je viens de t'expliquer qu'ils ne la paient pas, et tu réponds "raison de plus", suivi de la répétition de ton opinion. Dialogue de sourds ?


Je n'ai pas compris, désolé, où as-tu écrit qu'ils ne la paient pas ? Ils ne la paieront vraiment pas quand il n'y aura plus de charges sociales sur les salaires, remplacée par une TVA. Mais aujourd'hui, tout acheteur étranger de nos exportations paye les charges sociales versées sur les salaires correspondants.

Philippe Schutt a écrit :Je ne suis pas d'accord de faire l'amalgame de la sécu (assurance maladie) et la retraite ou les allocations familiales. D'un coté c'est une assurance, comme pour le chômage, de l'autre c'est un prélèvement pour redistribution dans l'objectif de payer des promesses politiques.


Sauf dans le cas des accidents de la vie, comme des maladies chères pour lesquelles il faut un mécanisme d'assurance, tout le reste est seulement la garantie d'un revenu minimum suffisant pour vivre.

Philippe Schutt a écrit :100% de la population travaille 30% du temps. ça c'est équitable. Mais si je veux travailler plus ?


Où es le problème ? tu peux faire ce que tu veux, je ne comprend pas ?

Philippe Schutt a écrit : et quid de la concurrence étrangère ?


Justement, prélever sur la TVA permet de rééquilibrer la concurrence étrangère, c'est un des gros avantages.

Philippe Schutt a écrit :Les extrèmes sont souvent très simples en effet. égalité oui, injustice aussi au profit des paresseux, de la contrebande et du travail clandestin. Et bien sûr il faudrait quitter l'Europe.


Désolé, je ne comprend pas en quoi ce serait extrème, peux-tu expliquer ? Que vient faire contrebande et travail clandestin ? et en quoi il faut quitter l'europe ? J'ai l'impression d'avoir raté une étape de ton raisonnement.

Quand aux paresseux, ils sont plus le résultat d'une maladie que d'une volonté.

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Si tu te fait écraser demain, ta famille va bien recevoir une indemnisation de l'assurance de ton meurtrier ? Et bien c'est ta valeur monétaire.

c'est ta valeur pour la famille, pas celle pour l'entreprise, qui n'est pas indemnisée, sauf à avoir souscrit une assurance sur ta tête. Alors oui, tu aurais une valeur pour elle. D'ailleurs les cours de bourse bougent quand les dirigeants changent.


Tu mettais en doute le fait qu'une personne quelconque ait une valeur monétaire : je te montre que c'est bien le cas.

Si un salarié disparait, la société perd une partie de son capital.

Et si c'est valable pour un salarié dirigeant, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas valable pour chaque humain, c'est tout de même la devise de la république : égalité.

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :Si tu est salarié d'une entreprise, tu met cette valeur à disposition de l'entreprise, qui "l'immobilise". Il est donc juste que tu reçoives en contrepartie une "part sociale" de l'entreprise, avec les droits afférents : dividendes et droit de vote.

Tu reçois un salaire pour cela.


Mais un salaire n'a rien à voir avec une part sociale. Si tu fais un apport en nature à une société en création, sous la forme d'une machine outil, tu as des parts en action, et l'entreprise paiera ses frais d'exploitation : son salaire.

Un salaire est additif, un dividende est multiplicatif.

Philippe Schutt a écrit :
bernardd a écrit :C'est justement parce que les richesses naturelles ne sont pas valorisées à leur juste prix qu'elles se font piller. Elles sont largement non évaluées ou sous-évaluées : si le Niger faisait payer son uranium le prix que ce trésor vaut, l'électricité nucléaire en France serait à son juste prix et ne serait pas gaspillée pour du chauffage.

Exactement, et en augmentant les salaires tu amplifie encore le phénomène.


Désolé, je ne vois pas le lien entre augmentation des salaires et le pillage des ressources naturelles.
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A bientôt !

 


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