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TWR un petit réacteur nucléaire de nouvelle génération

Publié : 24/03/10, 14:44
par Aumicron
Un petit réacteur nucléaire de nouvelle génération (entre 10 et 100 mégawatts), capable de fonctionner 100 ans sans être rechargé en combustible.. Pas mal?

Et en plus, Bill Gates s'intéresse à ce projet avec un rapprochement avec Toshiba :

http://www.tdg.ch/actu/economie/toshiba ... 2010-03-23

Un premier pas vers un nucléaire plus soft?

Publié : 24/03/10, 15:30
par dedeleco
Des inconvénients


Des inconvénients

Le concept du TWR remonte à soixante ans et les physiciens du monde l’ont réactivé dans les années 1990. En 2000, le Forum Generation IV, un groupe d’experts internationaux, ne l’avait cependant pas jugé assez prometteur, explique Bernard Bonin, directeur scientifique adjoint du CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Le physicien de Saclay reconnaît l’intérêt du réacteur mais en souligne les inconvénients. Pour fonctionner des décennies, le TWR aura besoin de grosses quantités de combustible et devra être une installation très chère. Autre souci, la sûreté : les matériaux sauront-ils résister à une irradiation de longue durée ? Bernard Bonin «persiste et signe» dans son scepticisme à l’égard du TWR. Toutefois, le soutien annoncé hier du constructeur japonais de réacteurs Toshiba à Bill Gates est, admet-il, une vraie surprise.

Nodé-Langlois, Fabrice



http://marches.lefigaro.fr/news/societe ... =139828090



Il faut instaurer une taxe sur la pollution réelle en particulier nucléaire (et pas que le CO2 de Sarkozy) permettant d'assurer le nettoyage nucléaire futur par nos petits enfants sur des siècles et donc coùt faramineux, vu la durée et les catastrophes futures !!

Le nucléaire doit être infaillible à perpétuité, humainement impossible, et donc nous aurons un autre Tchernobyl
[/quote]

Publié : 24/03/10, 17:32
par Remundo
C'est un petit surgénérateur...

Un outil fabuleux pour produire du Pu 239 à partir de U238 tout en produisant de l'électricité.

Sur le plan militaire, les excès de Pu239 sont isolables aisément pour obtenir du Pu pur à 99%. Ce type de réacteur permet la prolifération de la bombe A au Plutonium. Il ne faut que 10 à 15 kg de Pu 239 pour faire une ogive.

Sur le plan civil, énormément de déchets dans les produits de fissions, à peu près les mêmes qu'avec la fission U235. Dont les plus fameux, les HAVL (haute activité vie longue)

Sinon du point de vue énergétique, pour être trivial, ça torche du GWh tant qu'on en veut. C'est quasiment inépuisable avec les milliers de tonnes de U238 appauvri qui trainent un peu partout...

La France a arrêté son programme de surgénération avec Super Phénix.

@+

Publié : 24/03/10, 20:35
par sen-no-sen
Espérons que le dite centrale ne sera pas exploité sous windows :lol:

La mode des petites unités nucléaire de production d'énergie est un sérieux risque pour l'avenir,les Russes on développés également des petites centrales de production, elles seront très vulnérable et le risque de dissémination est énorme.
Il faut vraiment être irresponsable pour lancer se type de projet!

Publié : 24/03/10, 23:40
par Christophe
Remundo a écrit :La France a arrêté son programme de surgénération avec Super Phénix.


Quelqu'un en connait les causes?

Economique? Technologique? Politique? Géopolitique?

Sinon des petits réacteurs nucléaires ("conventionnels") sont utilisés depuis 40 ans dans la propulsion maritime (sous marins pour commencer et gros navire de surface...)

Exemple: http://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Akoula
qui utilise un http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9act ... %D0%9A-650

Par contre je ne saisis pas la différence entre les chiffres : 47 600 cv d'une part et 190 MWT de l'autre à 35% de rendement on a presque le double en cv...

Publié : 25/03/10, 02:22
par dedeleco
réponse basique :
Avez vous vu bruler dans l'eau un petit bout de sodium de moins de un gramme ????
5000 tonnes de sodium liquide sur de l'eau donne quoi???
L'horreur absolue, et j'ai été plus tranquille après son arrêt net et clair !!!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Surg%C3%A9n%C3%A9ration
Le réacteur Superphénix a coûté pour sa construction, selon un rapport de la Cour des comptes datant de 1997, 60 milliards de francs soit 9,1 milliards d'euros. Le chiffre d'affaire de la revente de l'électricité, estimé à 1,4 milliards d'euros pour le fonctionnement de 1986 à 1996, aurait permis de ramener ce coût à 7,7 milliards d’euros (hors démantèlement).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix

La centrale contient cinq tonnes de plutonium et 5 000 tonnes de sodium liquide, qui s'enflamme spontanément au contact de l'air, et explose au contact de l'eau en produisant de l'hydrogène, lui-même extrêmement réactif. Par ailleurs, on ne sait toujours pas éteindre un feu de plus de quelques centaines de kilogrammes de sodium.

Dès 1976, un ingénieur d'EDF - J.P. Pharabod - déclare dans Science et Vie (n°703, avril 1976) qu'« il n'est pas déraisonnable de penser qu'un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d'un million de personnes », ce qui déclencha une vive polémique en France sur la sécurité de Superphénix.

Le 8 décembre 1990, une partie du toit de la salle des turbines s'est écroulée à cause de la neige, nécessitant de reconstruire la superstructure de la moitié du bâtiment. Le réacteur était arrêté ce jour-là. Le bâtiment de l'alternateur et le réacteur sont séparés, il n'aurait donc pas pu y avoir de conséquences graves.

Une des problématiques pour la sécurité est l'augmentation de la viscosité du fluide caloporteur (le sodium liquide) en cas de pollution mal maîtrisée.



Arrêt [modifier]

À l'arrivée de la gauche plurielle, les Verts ont réclamé l'arrêt et le démantèlement de Superphénix. La Commission de la production et des échanges de l'Assemblée nationale a constaté en avril 1997 que « l'arrêt immédiat du réacteur est, en tout état de cause, plus coûteux que la poursuite de l'activité même grevée d'un faible taux de disponibilité de l'infrastructure ». En outre, le rapport du Sénat conclut, sur bilan de la Cour des comptes, qu'« au total, compte tenu des hypothèses d'EDF, retarder l'arrêt de l'exploitation de la centrale jusqu'à la fin de la convention entre les partenaires dans NERSA, soit fin 2000, aurait probablement été globalement neutre sur le plan financier. »

Extraits du rapport du Sénat établi en 1998 :

« Le coût de construction et de fonctionnement de Superphénix a dépassé les estimations initiales. Dans son rapport de janvier 1997, la Cour des Comptes l'a évalué à 60 milliards de francs répartis entre les partenaires du consortium européen NERSA43(*) à concurrence de 51% pour EDF, 33% pour l'électricien italien Enel et 16% pour le consortium SBK, qui regroupe les électriciens allemands RWE, néerlandais SEP et belge Electrabel. En réalité, compte tenu de la valeur de l'électricité fournie au réseau par le réacteur, les dépenses s'élèveraient, selon elle, à 40,5 milliards de francs[4]. »

En 1997, Lionel Jospin, premier ministre de la République française, annonce : « Superphénix sera abandonné ». Lionel Jospin ayant pris sa décision, un arrêté ministériel du 30 décembre 1998 a conduit à son arrêt définitif. Les raisons invoquées, influencées par la pression de l'opinion publique, était que le faible prix de l'uranium ne justifiait plus les investissements dans cette technologie.



http://en.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix
Power production was halted in December 1996 for maintenance. However, following a court case led by opponents of the reactor, on February 28, 1997 the Conseil d'État (Supreme State Administrative Court) ruled that a 1994 decree, authorizing the restart of Superphénix, was invalid. In June 1997, one of the first actions of Lionel Jospin on becoming Prime Minister was to announce the closure of the plant "because of its excessive costs". Jospin's government included Green ministers; pro-nuclear critics have argued that Jospin's decision was motivated by political motives (i.e., to please his Green political allies) rather than rational considerations. However, the reactor did not produce electricity most of the time in its last ten years because of malfunctions[4] (in fact it was consuming substantial power to maintain sodium above melting temperature).

Publié : 25/03/10, 04:20
par Christophe
dedeleco a écrit :réponse basique :
Avez vous vu bruler dans l'eau un petit bout de sodium de moins de un gramme ????
5000 tonnes de sodium liquide sur de l'eau donne quoi???
L'horreur absolue, et j'ai été plus tranquille après son arrêt net et clair !!!


Merci pour la réponse, mais moi je serais plus tranquille quand tu arrêteras de CRIER merci...

Publié : 25/03/10, 11:50
par Napo le nain
dedeleco a écrit :Il faut instaurer une taxe sur la pollution réelle en particulier nucléaire (et pas que le CO2 de Sarkozy)


quelle taxation du Co2 ? :?

Publié : 25/03/10, 15:46
par dedeleco
Selon la télé, Sarkozy demande à l'échelle Européenne la taxation du CO2, suite aux élections !!!

Publié : 25/03/10, 16:01
par dedeleco
Pour Christophe, sans crier, il serait utile et agréable d'avoir une taille de lettre intermédiaire entre normal et grand pour éviter de crier trop, mais néanmoins attirer l'attention sur un fait crucial, sans crier, mais visible facilement.
Une taxe sur toutes les pollutions, et les coûts réels et futurs pour indemniser et assurer, les catastrophes futures, comme l'amiante, Tchernobyl, les tremblements de terre, inondations, à l'échelle mondiale, est fondamentale et à défendre fortement !!!
C'est le vrai coût ??

Je n'ai pas essayé très grand, ça remplit tout le serveur ?????