Mon potager du Moindre effort
Publié : 22/06/18, 21:27
Salut, moi c’est Moindreffor,
Voici ma petite histoire, j’ai toujours jardiné, avec mon père, ma grand-mère, de façon plus ou moins assidue. Disons que j’ai toujours gratté la terre, jusqu’au jour où, paf la grosse tuile qui me tombe sur la tête, la maladie. Plus question pour moi de pouvoir bêcher…
Me voilà donc à 25 ans prendre mon indépendance, dans une maison sans potager, juste une petite pelouse car impossible pour moi de vivre sans verdure. Je squate alors le potager d’une de mes vieilles tantes, je fais bêcher, mais ce n’est pas top, j’arrête assez vite. J’ai ensuite fait bâtir ma maison, sur un terrain pas trop grand, et je me suis réservé un petit bout de potager.
2 planches de 2m sur 8 avec une petite allée au milieu. Là aussi je dépendais de quelqu’un pour retourner la terre, une terre en partie faite du remblais de la construction de ma maison, donc pas Top…, J’y plantais des trucs faciles, pommes, de terre, échalotes, oignons, courgettes, potiron, tomates, un peu de salade, quelques semis de radis, haricots…
la réussite n’était pas toujours là, surtout pour les tomates, la bouillie bordelaise ça marche, mais il ne faut pas louper un traitement, si le mildiou s’installe ce n’est pas curatif
Bref très vite de 2 je suis passé à une planche, et je me suis limité à pommes de terre, haricots, courgettes et quelques tomates.
Bref j’étais sur le point d’abandonner complètement, et puis au hasard d’une conversation entre collègues, le mot permaculture tombe, késako ? De retour à la maison, je demande à mon ami Google, et je tombe sur des mecs aux longs cheveux qui parlent de jardinage, dans des espèces de friches, au milieu de jungles où on peut voir quelques légumes plutôt ridicules en train d’essayer de pousser. Je zappe, une vidéo, puis une autre, qu’est-ce qu’il y a comme mecs aux cheveux longs qui font des vidéos, puis je tombe sur un titre qui m’interpelle « le potager du paresseux », pile le truc pour moi qui ne peut plus faire grand-chose, je découvre le fil, je commence à lire et je me retrouve un peu dans l’histoire de Didier, comme lui je ne peux plus travailler la terre…
Très vite je me dis c’est pour moi, je vais tenter le truc, on est début juillet, le jardin est bêché, quelques pommes de terre, mais presque encore vide, je cherche du foin, j’en trouve facilement, en petites bottes, pile ce qu’il me faut, et voilà l’aventure commence…
On me donne des pieds de tomates, j’achète les derniers plants de potimarron, concombre, de courgette et de chou que je trouve, bref je débute mi-juillet, sans aucune conviction, mais l’idée me plaît, je tente, je ne me pose même pas la question de savoir si ça va marcher ou pas, Didier me donne la possibilité de refaire du jardin en toute autonomie, donc je fonce, si ça marche chez lui, ça marchera chez moi
en parallèle je me lance dans la lecture des 500 pages de l’époque...
il n’y a de cela qu’un an.
bon c’est bon pour aujourd’hui, la suite un autre jour
Voici ma petite histoire, j’ai toujours jardiné, avec mon père, ma grand-mère, de façon plus ou moins assidue. Disons que j’ai toujours gratté la terre, jusqu’au jour où, paf la grosse tuile qui me tombe sur la tête, la maladie. Plus question pour moi de pouvoir bêcher…
Me voilà donc à 25 ans prendre mon indépendance, dans une maison sans potager, juste une petite pelouse car impossible pour moi de vivre sans verdure. Je squate alors le potager d’une de mes vieilles tantes, je fais bêcher, mais ce n’est pas top, j’arrête assez vite. J’ai ensuite fait bâtir ma maison, sur un terrain pas trop grand, et je me suis réservé un petit bout de potager.
2 planches de 2m sur 8 avec une petite allée au milieu. Là aussi je dépendais de quelqu’un pour retourner la terre, une terre en partie faite du remblais de la construction de ma maison, donc pas Top…, J’y plantais des trucs faciles, pommes, de terre, échalotes, oignons, courgettes, potiron, tomates, un peu de salade, quelques semis de radis, haricots…
la réussite n’était pas toujours là, surtout pour les tomates, la bouillie bordelaise ça marche, mais il ne faut pas louper un traitement, si le mildiou s’installe ce n’est pas curatif
Bref très vite de 2 je suis passé à une planche, et je me suis limité à pommes de terre, haricots, courgettes et quelques tomates.
Bref j’étais sur le point d’abandonner complètement, et puis au hasard d’une conversation entre collègues, le mot permaculture tombe, késako ? De retour à la maison, je demande à mon ami Google, et je tombe sur des mecs aux longs cheveux qui parlent de jardinage, dans des espèces de friches, au milieu de jungles où on peut voir quelques légumes plutôt ridicules en train d’essayer de pousser. Je zappe, une vidéo, puis une autre, qu’est-ce qu’il y a comme mecs aux cheveux longs qui font des vidéos, puis je tombe sur un titre qui m’interpelle « le potager du paresseux », pile le truc pour moi qui ne peut plus faire grand-chose, je découvre le fil, je commence à lire et je me retrouve un peu dans l’histoire de Didier, comme lui je ne peux plus travailler la terre…
Très vite je me dis c’est pour moi, je vais tenter le truc, on est début juillet, le jardin est bêché, quelques pommes de terre, mais presque encore vide, je cherche du foin, j’en trouve facilement, en petites bottes, pile ce qu’il me faut, et voilà l’aventure commence…
On me donne des pieds de tomates, j’achète les derniers plants de potimarron, concombre, de courgette et de chou que je trouve, bref je débute mi-juillet, sans aucune conviction, mais l’idée me plaît, je tente, je ne me pose même pas la question de savoir si ça va marcher ou pas, Didier me donne la possibilité de refaire du jardin en toute autonomie, donc je fonce, si ça marche chez lui, ça marchera chez moi
en parallèle je me lance dans la lecture des 500 pages de l’époque...
il n’y a de cela qu’un an.
bon c’est bon pour aujourd’hui, la suite un autre jour