Tout nouveau sur le forum mais moins à cultiver en me servant de foin
Publié : 23/08/17, 00:07
bonjour à tous et à toutes,
je me prénomme cédric et je paille mon tout petit jardin avec du foin que je ramasse d'une prairie à orchidées avoisinante. Je n'utilise pas de balle de foin mais du vrac qui demande plus de manutention mais qui offre les mêmes avantages si on en met suffisamment.
peu de choses à dire pour le moment...si ce n'est heureux d'être parmi vous pour en apprendre toujours davantage.
quelques photos du jardin où je suis vraiment en intervention minimaliste :
une butte de culture coplantée de saules de part et d'autre et dont l'idée de départ était de procurer de l'ombrage en même temps que de profiter du paillis de feuilles mortes (sur place) l'hiver venu. Les vertus du saule n' s'arrêtant pas aux deux décrites...
l'inconvénient est que le saule est très gourmand en eau et en année atypique (et sèche), il puise l'eau au dépend des légumes et de la décomposition de la butte.
des buttes latérales qui devaient se nourrir par gravité de la décomposition de la butte centrale. Comme cette dernière est trop sèche, les buttes latérales, si elles sont alimentées le sont sur un cycle de renouvellement des matières plus long que celui des cultures légumières classiques.
un essai (pas en phenoculture) de cultiver des buissons à baies de goji entre une double rangée de saules dont le pied principal est taillé à une 20aine de centimètres de haut puis laissé à recéper jusqu'à 2 mètres de haut.
résultat mitigé toujours à cause du manque de pluie. Pas de fruits, des buissons moribonds mais une chose attendue et qui semble se vérifier, les pousses de l'année (des buissons de goji) utilisent les repousses de saules comme tuteur et pointent donc vers l'extérieur de part et d'autre de la double rangée de saules. Dans cet essai, le saule a bien joué son rôle de brise-vent et produira assez de bois de l'année pour fabriquer du BRF qui sera réinjecté au pied des goji.
enfin, pour ceux qui veulent cultiver seulement quelques pieds de tomates, voici un petit système qui fonctionne très bien, surtout en année sèche.
une butte en arrondi tuteurée avec quelques branches de saules entrecroisées, quelques pieds de tomates (4 ou 5) et d'autres légumes de bon voisinage. J'ai personnellement mis de panais et de la salade.
la butte est surmontée d'un tuyau en PVC, percé de multiples trous à son extrémité inférieure. Le tuyau enfoncé de quelques 20 cm dans la butte et rempli sur ces 20 cm de tourbe.
ainsi équipé, j'arrose dans le tuyau jusqu'à ce que le niveau d'eau arrive au sommet et c'est tout. Donc pas d'eau sur les légumes et une diffusion qui parait assez efficace dans la mini butte.
les avantages observés sont que les merles ne viennent pas triturer dans cette butte, que j'économise énormément d'eau par rapport à un arrosage classique et que les tomates ne présentent pas de signe de maladies cryptogamiques. L'inconvénient est que les campagnols adorent cette fraicheur souterraine...De fait adjoindre des plantes répulsives (si ça existe) parait nécessaire.
Je terminerais en disant que j'applique aussi la phenoculture au jardin d'agrément et les résultats me vont bien également.
orchidées et fougères.
les fougères sont des classiques de jardinerie. Elles souffrent vraiment de l'été caniculaire en gironde. Les orchidées sont des masdevallia d’Amérique du sud (pour les connaisseurs). Le foin en paillage épais donne vraiment d'excellents résultats sur la survivance de ces plantes connues pour leur faible résistance aux fortes températures combinées à un air sec.
Ce dernier point sur le jardin d'agrément est peut-être inapproprié par rapport aux cultures légumières couramment présentées, auquel cas un rappel à l'ordre et je supprimerai cette partie du message.
je me prénomme cédric et je paille mon tout petit jardin avec du foin que je ramasse d'une prairie à orchidées avoisinante. Je n'utilise pas de balle de foin mais du vrac qui demande plus de manutention mais qui offre les mêmes avantages si on en met suffisamment.
peu de choses à dire pour le moment...si ce n'est heureux d'être parmi vous pour en apprendre toujours davantage.
quelques photos du jardin où je suis vraiment en intervention minimaliste :
une butte de culture coplantée de saules de part et d'autre et dont l'idée de départ était de procurer de l'ombrage en même temps que de profiter du paillis de feuilles mortes (sur place) l'hiver venu. Les vertus du saule n' s'arrêtant pas aux deux décrites...
l'inconvénient est que le saule est très gourmand en eau et en année atypique (et sèche), il puise l'eau au dépend des légumes et de la décomposition de la butte.
des buttes latérales qui devaient se nourrir par gravité de la décomposition de la butte centrale. Comme cette dernière est trop sèche, les buttes latérales, si elles sont alimentées le sont sur un cycle de renouvellement des matières plus long que celui des cultures légumières classiques.
un essai (pas en phenoculture) de cultiver des buissons à baies de goji entre une double rangée de saules dont le pied principal est taillé à une 20aine de centimètres de haut puis laissé à recéper jusqu'à 2 mètres de haut.
résultat mitigé toujours à cause du manque de pluie. Pas de fruits, des buissons moribonds mais une chose attendue et qui semble se vérifier, les pousses de l'année (des buissons de goji) utilisent les repousses de saules comme tuteur et pointent donc vers l'extérieur de part et d'autre de la double rangée de saules. Dans cet essai, le saule a bien joué son rôle de brise-vent et produira assez de bois de l'année pour fabriquer du BRF qui sera réinjecté au pied des goji.
enfin, pour ceux qui veulent cultiver seulement quelques pieds de tomates, voici un petit système qui fonctionne très bien, surtout en année sèche.
une butte en arrondi tuteurée avec quelques branches de saules entrecroisées, quelques pieds de tomates (4 ou 5) et d'autres légumes de bon voisinage. J'ai personnellement mis de panais et de la salade.
la butte est surmontée d'un tuyau en PVC, percé de multiples trous à son extrémité inférieure. Le tuyau enfoncé de quelques 20 cm dans la butte et rempli sur ces 20 cm de tourbe.
ainsi équipé, j'arrose dans le tuyau jusqu'à ce que le niveau d'eau arrive au sommet et c'est tout. Donc pas d'eau sur les légumes et une diffusion qui parait assez efficace dans la mini butte.
les avantages observés sont que les merles ne viennent pas triturer dans cette butte, que j'économise énormément d'eau par rapport à un arrosage classique et que les tomates ne présentent pas de signe de maladies cryptogamiques. L'inconvénient est que les campagnols adorent cette fraicheur souterraine...De fait adjoindre des plantes répulsives (si ça existe) parait nécessaire.
Je terminerais en disant que j'applique aussi la phenoculture au jardin d'agrément et les résultats me vont bien également.
orchidées et fougères.
les fougères sont des classiques de jardinerie. Elles souffrent vraiment de l'été caniculaire en gironde. Les orchidées sont des masdevallia d’Amérique du sud (pour les connaisseurs). Le foin en paillage épais donne vraiment d'excellents résultats sur la survivance de ces plantes connues pour leur faible résistance aux fortes températures combinées à un air sec.
Ce dernier point sur le jardin d'agrément est peut-être inapproprié par rapport aux cultures légumières couramment présentées, auquel cas un rappel à l'ordre et je supprimerai cette partie du message.