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Demande renseignements pour electrozingage

Publié : 05/01/13, 21:35
par AXEAU
Bonjour,

je voudrai rénover quelques pièce qui étaient zinguées ( blanc et bichromatées). J'ai trouvé des méthodes à la portée d'un amateur à bas d'acide chlorydrique ou sulfurique mais je ne trouve pas comment faire une finition plus soignée et surtout bichromatée.
Je sais qu'il y a une méthode à base d'arsenic et une autre de substitution à l'arsenic mais est-ce qu'il est possible de se procurer ces produits.
c'est simplement pour le plaisir d'essayer sinon je m'adresserai à un professionnel.

jlg

Publié : 05/01/13, 22:15
par chatelot16
c'est la catastrophe : pour faire un travail de bonne qualité il faut des produit toxique impossible a acheter au detail

aucun pro ne peu donner de renseignement ... il ont tous peur d'avoir des probleme avec une administration qui veut tout interdire

la chromatation a failli etre completement interdite ... sauf que electrozingué sans chromatation ça ne vaut rien du tout

le seul truc faisable en amateur , c'est la galvanisation : en trempant dans du zinc en fusion : c'est le procédé le plus solide : ça fait une couche de zinc epaisse ... mais ça n'est pas bon pour le petites vis , car la couche de zinc bouche les filetage ... il faut repasser la filiere

cette galvanisation est utilisé pour la grosse visserie des pylone haute tension : c'est presque eternel et ne rouille jamais

autre remarque sur le vocabulaire bizare : on dit bien galvaniser pour mettre du zinc en trempant dans le zinc en fusion , et electrozingué pour la methode galvanique

Publié : 05/01/13, 22:58
par AXEAU
Merci chatelot 16, c'est bien ce qu'il me semblait sur la procuration de ce genre de produits.
Y a t-il tout de meme quelque chose qui améliorerai la tenue du dépot de chlorure ou de sulfure de zinc ?

jlg

Publié : 05/01/13, 23:40
par chatelot16
aucune solution avec chlorure ou sulfate de zinc

les solution c'est plutot avec cyanure et un tas de secret de fabrication que je ne connais même pas

tu a parlé d'arsenic mais je ne vois pas le rapport ... l'arsenic est un corps simple qui n'a rien d'utile avec le zinc

le cyanure ce n'est que de l'azote ... une facon d'eviter les acide trop fort genre chlorydrique ou sulfurique

Publié : 06/01/13, 10:34
par Obamot
Et le sablage?

Là faut juste le pistolet "qui va bien" et le compresseur.


[Edit] J'ai trouvé ça
Image

Ils y parlent de tout à propos de la «PROTECTION DE L'ACIER CONTRE LA CORROSION».

Publié : 06/01/13, 10:46
par Flytox
Pour le cyanure, cyanurisation , oublie de suite. Les produits sont si dangereux que c'est très règlementé, autorisations , accès règlementé aux produits et à l'atelier etc... en plus c'est très sale et c'est surtout pas une installation pour particuliers... :mrgreen:

http://www.a3ts.org/index.php/actualite ... truration/

Carbonitruration

DEFINITION DU TRAITEMENT
Principe : enrichissement superficiel en carbone (entre 0,7 et 0,9% en masse) et azote (entre 0,15 et 0,3% en masse) par diffusion dans le domaine austénitique (825 à 900°C) suivi d’une trempe et d’un éventuel revenu, afin d’obtenir une dureté superficielle élevée (58 à 62 HRC) selon un gradient décroissant sur une profondeur donnée.

Les profondeurs réalisables sont comprises entre 0,05 et 0,6 mm, au delà de 0,6mm l’apport d’azote n’a plus d’intérêt.

CARACTÉRISATION :

Teneurs en carbone et azote superficielles
Dureté superficielle (HRC, HRA, HV)
Profondeur conventionnelle de couche dure Ec ou Dc (sauf spécification particulière NFA04-204)
Exigences de microstructure
Taux de contraintes résiduelles

APPLICATIONS :

Usure
Renforcement à la fatigue

DIFFÉRENTS PROCÉDÉS :

Liquide ou en bains de sels souvent appelé cyanuration : emploi de sels à base de chlorures alcalins (NaCl, KCl) additionnés d’une quantité de cyanures élevée (NaCN), environ 20%. La cinétique est rapide, le contrôle du taux de cyanure permet de maîtriser le potentiel carbone et azote. La trempe est faite directement à l’huile ou aux sels (après « rinçage » dans des sels neutres)
Sous atmosphère contrôlée ou gazeuse: l’atmosphère est du type endothermique obtenue :
- Par craquage d’un alcane dans un générateur avec addition de méthane ou propane pour maintenir le potentiel carbone,
- Par injection d’un mélange méthanol – azote directement dans le four avec addition de méthane ou propane pour maintenir le potentiel carbone,
L’azote est apporté par injection de gaz ammoniac directement dans le four. La composition type de l’atmosphère est 20 à 25% CO, 20 à 40% N2, 40 à 55% H2 (CO2, O2, H2O traces). Le taux d’ammoniac injecté est de l’ordre de 1 à 5% du volume total de gaz (les plus faibles valeurs conviennent aux aciers alliés). Le potentiel carbone de l’atmosphère est mesuré et piloté par des analyses des gaz %CO, CO2, H2O, O2). La cinétique est assez rapide grâce à l’optimisation du cycle.
La trempe est faite directement le plus souvent à l’huile. L’azote mis en solution dans la couche carbonitrurée augmente fortement la trempabilité ce qui permet des trempes douces à l’huile chaude (80 à 160°C ou au bain de sel 150 à 180¨C) limitant ainsi les déformations (jusqu’à 950°C). L’application la plus importante est celle des engrenages de boîte de vitesses d’automobiles.
Dans le cas d’une trempe au gaz, il est possible de moduler la vitesse de refroidissement pour se rapprocher des conditions de refroidissement étagé.
En lit fluidisé : la fluidisation est faite par un gaz équivalent aux atmosphères gazeuses. La cinétique est rapide mais l’emploi n’est pas très aisé.
Sous basse pression : après chauffage dans un four sous vide, on établit une pression séquentielle de l’ordre de 5 à 20mbar par injection d’un hydrocarbure, propane, éthylène ou acétylène, les séquences de carburation sont suivies de séquences de diffusion sous vide. Des séquences d’apport d’ammoniac sont combinées avec celles de l’apport de gaz carburant.La cinétique est très rapide. Le procédé autorise des températures de cémentation élevées accélérant la cinétique. Les avantages principaux sont l’absence d’oxydation superficielle et une bonne pénétration dans les fins orifices. Ce procédé est souvent associé à une trempe gaz. (5 à 20 bar d’azote). Le pilotage repose sur un modèle de réaction gaz métal supposant une saturation en carbone de la surface durant les phases de carburation et diffusion.Ce procédé est en développement.Dans le cas d’une trempe au gaz, il est possible de moduler la vitesse de refroidissement pour se rapprocher des conditions de refroidissement étagé.

Publié : 06/01/13, 18:25
par AXEAU
Bonjour,

j'avais à l'esprit un produit trés dangereux mais je me suis trompé, c'est bien du cyanure et du chrome.
J'ai lu, mais je ne sais pas si c'est le cas sur toutes les lignes de traite ment, que les cuves cyanurées étaient installées au dessus de cuves contenant de l'eau de javel pour que le produit soit neutralisé instantanément en cas de fuite.
Pour le décapage sablage je suis équipé, j'ai la sableuse, la cabine et différents abrasifs.
Je vais donc préparer mes pièces et les donner à un pro pour les zinguer.

jlg

Publié : 06/01/13, 19:35
par chatelot16
très bonne methode ! le cyanure n'est pas un produit radio actif a interdire ... il suffit de bien le detruire pour eviter de le rejeter n'importe ou

c'est a peu prés la même chose pour le chrome ... il faudrait que tout le monde connaisse les bonne methode de travail pour eviter les pollution

helas aujourd'hui on prefere tout interdire que de diffuser les bonne information ... donc les entreprise qui restent en france font payer de plus en plus cher ... et les chinois font bien plus simplement sans frais