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Dupontel : réflexions cyniques sur la vie matérialiste et l'argent

Publié : 27/03/09, 13:17
par Christophe
Extrait d'un monologue de Dupontel plein de cynisme (fidèle à lui même) de "Deux jours à tuer", un de ses derniers films :



C'est franchement brutal mais il a pas 100% tord...sur le fond...

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 10575.html

Re: Reflexions cyniques sur la vie matérialiste et l'argent

Publié : 27/03/09, 15:53
par Cuicui
Christophe a écrit :C'est franchement brutal mais il a pas 100% tord...sur le fond...


Euh, tu peux préciser ? Dupontel fait la leçon aux autres. C'est plus facile que de balayer devant sa porte.

Publié : 27/03/09, 15:59
par Christophe
Justement il balaye devant sa porte, lis le résumé du film...

Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?


Je n'ai pas encore vu le film, que la bande annonce...Elle est là: http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 10575.html

Il condamne l'"hypervalorisation" de l'argent dans nos sociétés et l'hypermatérialisme...et en cela il n'a pas entièrement tord.

L'exemple de la voiture est tellement parfait pour montrer cela: plus t'en a uns grosse et puissante, plus tu es au haut de "l'échelle sociale"...

Il faudrait peut être commencer par rédéfinir ces valeurs d'échelle sociale...ca fait partie de l'éconologie politique...

Publié : 27/03/09, 16:24
par Cuicui
Christophe a écrit :Il condamne l'"hypervalorisation" de l'argent dans nos sociétés et l'hypermatérialisme...et en cela il n'a pas entièrement tord.

Si ces valeurs lui déplaisent (à juste titre), rien ne l'empêche de cesser de les pratiquer. Quel est l'intérêt de faire la leçon aux autres ?

Publié : 27/03/09, 17:24
par Christophe
Image

C'est un FILM Cuicui...

Apparement tu connais pas trop Dupontel...là il est très "soft"...c'est assez spécial généralement...

Publié : 27/03/09, 19:04
par Cuicui
Christophe a écrit :Image
C'est un FILM Cuicui...

Je peux avoir une opinion vis-à-vis d'une attitude, même s'il s'agit d'un rôle de composition.
De même, une attitude saine de la part des convives aurait été de se lever et de prendre courtoisement congé, en laissant cet ayatollah parler aux chaises vides.
Le scénariste se croyait-il original en imaginant ces rôles de névrosés ? Ma foi, s'il y en a qui aiment çà...

Publié : 27/03/09, 19:07
par Christophe
Et l'Ayatollah Dau'Lhar ? T'en penses quoi? :cheesy:

Publié : 27/03/09, 19:22
par Cuicui
Christophe a écrit :Et l'Ayatollah Dau'Lhar ? T'en penses quoi? :cheesy:

Le dollar en lui-même n'est pas un ayatollah. Tout dépend de l'usage que nous en faisons. Rappelons que l'avidité, la cupidité, les comportement d'amassage ne sont pas des signe de bonne santé mentale.

Publié : 27/03/09, 22:00
par Ahmed
Cuicui a dit:
Rappelons que l'avidité, la cupidité, les comportements d'amassage ne sont pas des signes de bonne santé mentale.

Rappelons également que ce sont aussi les fondements de notre économie...

Je m'étonne que certains stigmatisent le comportement des banquiers ou autres financiers, aimablement qualifiés pour l'occasion de "banksters", alors qu'ils n'ont fait que profiter d'une opportunité qui s'offrait à eux. Tout autre corporation dans les mêmes circonstances aurait agit semblablement (du moins si elle a le moindre souci de cohérence).

Faut-il le répéter? L'économie n'est pas morale ni immorale, elle est amorale. L'économie n'est pas au service de l'homme, mais au service de l'économie, ce qui implique évidemment que l'homme soit au service de l'économie.

Publié : 27/03/09, 22:32
par Cuicui
Ahmed a écrit :Tout autre corporation dans les mêmes circonstances aurait agit semblablement (du moins si elle a le moindre souci de cohérence

et l'absence de morale que tu cites).
C'est à cause de cette absence de morale (qui ne caractérise heureusement pas tous les êtres humains) que des règles, des limites et des gendarmes pour les faire respecter s'avèrent nécessaires pour cadrer les névrosés qui dirigent économie et politique.