Comparatif CO2 et énergie: pompe à chaleur, gaz et cpcu

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yannko
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par yannko » 07/08/09, 09:36

Je me permets de rappeler aussi une chose assez souvent oubliée :!: , l'extraction d'uranium fait appel, dans certains cas, à de l'acide sulfurique et à des composés chimiques injectés de façon phénoménale dans les sous-sols terrestres :| .
C'est par exemple le cas en Europe Centrale et de l'Est, où des régions entières sont condamnées, non seulement par les résidus radioactifs, mais surtout par la dévastation des sols, et en particulier des nappes phréatiques :frown: .
Ces facteurs n'est malheureusement pas souvent pris en compte de la même façon dans les calculs, je pense qu'il serait judicieux de les incorporer, mais de quelle façon :?:

Pour info:

Wikipedia a écrit :
Impact environnemental d'une mine d'uranium

L'uranium est un élément faiblement radioactif, qui ne présente pas de danger pour l'environnement s'il reste dans son état naturel. Cependant, après le démantèlement d'une mine d'uranium, il reste plus de 80% des radioisotopes dans les collines de déblais. Le vent diffuse des particules radioactives dans toutes les directions. L'eau ruisselante est contaminée et s'infiltre dans les nappes phréatiques ou les ruisseaux.

Une mine d'uranium en exploitation produit de nombreux déchets :

* des rejets atmosphériques : le radon et les poussières radioactives. L'un des rejets les plus dangereux d'une mine d'uranium est le radon, un gaz rare invisible et inodore qui se propage depuis les installations de conditionnement et les collines de déblais ou les réservoirs de déchets liquides. Le radon entraîne un risque de cancer du poumon.
* des rejets liquides : l'eau d'exhaure créée par les forages et le ruissèlement à l'intérieur de la mine. L'eau peut être pompée et traitée avant rejet.
* des déchets solides : les boues et les précipités en provenance du traitement des effluents liquides.
* des stériles : les roches extraites qui ne contiennent que très peu d'uranium et qui, par conséquent ne sont pas traitées. La quantité des stériles de mines d'uranium atteint des centaines de millions de tonnes. Si les stériles ne sont pas bien couverts et situés, ils rejettent du radon et des poussières radioactives dans l'air et par infiltration d'eau de pluie des matières toxiques et radioactives passent dans les eaux souterraines et superficielles.
* des minerais pauvres : les minerais dont la teneur en uranium se situe entre 0,03 et 0,8 % environ. Ils ne sont pas toujours traités. Les stocks posent les mêmes problèmes que les stériles, aggravés par la teneur supérieure en uranium.

Ces déchets exposent l'environnement à la radioactivité de l'uranium, qui peut entraîner une contamination radioactive des humains, de la faune et de la flore. De plus, certains déchets ont non seulement un danger lié à la radioactivité mais aussi un risque lié à la toxicité des produits chimiques conventionnels tels que l'acide sulfurique et les métaux lourds, utilisés pour le traitement du minerai d'uranium. Enfin, il faut aussi considérer les nuisances de la mine dues à :

* la surface totale de terrain occupé par la mine, qui est plus élevée pour l'uranium que pour l'exploitation d'autres minerais.
* l'impact social pour les indigènes résidant sur le site d'exploitation (exemples aux USA, Canada, Afrique, Australie, Tibet (cf Sun Xiaodi)…).

La CRIIRAD a mené en décembre 2003 une inspection indépendante à Arlit (Niger) où se trouvent des mines d'uranium exploitées par l'industrie nucléaire française (Cogéma-Areva). De nombreuses irrégularités ont été pointées dans le rapport final, bien que l'inspection ait été perturbée par la confiscation du matériel et diverses obstructions de la part des autorités nigériennes et de la Cogéma. [10]

Selon l'Institut écologique d'Autriche[11], l'exploitation des mines d'uranium et les opérations de traitement du combustible usé sont les étapes du cycle du combustible nucléaire qui contribuent le plus aux doses radiatives dues à l'énergie nucléaire[12] (en tenant compte d'un fonctionnement normal et de « petits » incidents, c'est-à-dire en excluant les essais nucléaires et les accidents graves tels que la catastrophe de Tchernobyl).
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Christophe
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par Christophe » 07/08/09, 13:21

Merci pour ces "précisions".

Je rappele également l'existance d'un Piece à Conviction qui avait fait "polémique" il y a quelques mois: Nucléaire: la France contaminée à l'Uranium?

A voir ici en stream: http://programmes.france3.fr/pieces-a-c ... 247-fr.php
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par Capt_Maloche » 07/08/09, 13:35

Autant j'aurais tendance à être pour le Nuke concernant la densité énergétique procurée par le minerai, Autant je ne peux admettre les methodes d'extraction qui nous mettent en péril et pour longtemps, suffit de voir les mines ouvertes au Niger ...

Et vive la Z machine !!!

https://www.econologie.com/forums/tout-savoi ... 9-220.html

https://www.econologie.com/forums/projet-pet ... 48-10.html

https://www.econologie.com/forums/z-machine- ... 7-130.html
Dernière édition par Capt_Maloche le 07/08/09, 16:33, édité 1 fois.
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par Bucheron » 07/08/09, 16:10

Marrant qu'on ne voit pas notre ami pb sur ce post... :mrgreen:
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par floflo87 » 10/08/09, 15:54

Je n'avais pas eu le temps de revenir voir ce sujet depuis un moment, j'ai été surpris d'avoir tant de lecture! :lol:

Je crois que de toute manière on ne sera jamais d'accord sur les chiffres de base. Personnelement je ferais toujours plus confiance aux "organismes" type ADEME, qu'aux divers articles publiés dans les journaux (qui ont besoin de sensationnel pour se vendre...). Certes, l'ADEME et les autres ne sont pas à l'abri du lobbyisme des entreprises, et en particulier d'EDF, mais leur chiffres sont sans doute plus fiable que ceux que l'on peut trouver dans les journaux. De plus, je ne doute pas que GDF et TOTAL ne s'y connaissent pas non plus en lobbies :frown: :evil:

Par conséquent, je trouve que la valeur de 500g/kWh est beaucoup trop importante. Qu'elle soit un peu au dessus des 180g peut-être, mais à ce point là non!

Pour montrer que dans la bataille des chiffres ont peu aussi aller dans l'autre sens:

Selon une étude menée par l’ADEME, le seuil minimal de « COP moyen annuel » qui permet des
économies d'énergie primaire est de 2,03. Une valeur en deçà de laquelle une PAC ne présente plus
d'intérêt énergétique par rapport à une solution de chauffage à combustibles fossiles.


Avec le lien où je l'ai trouvé: http://www.solagro.org/site/im_user/278pac.pdf
A vous de juger.


ATTENTION aussi à ne pas tout mélanger. L'électricité française rejette du CO2 et produit des déchets radioactifs. Mais le nucléaire ne rejette que très peu de CO2 : de mémoire 5g/kWh.

En revanche il est certain que les déchets nucléaires, posent pb. C'est le dilemme CO2/déchets radioactifs, personnellement je me dis qu'en faisant attention (le problème est sans doute là), il vaut mieux quelques kilos de déchets radioactifs surveillés, que plusieurs tonnes de CO2 "en liberté" dans l'atmosphère...

Enfin, le problème du coup des installations est très important, mais je préfère dépenser un peu plus au départ et polluer moins par la suite, à condition bien sure que cela reste "raisonnable".

Pour moi, EN BREF:
- PAC sur sol >> chaudière
- PAC sur air >= chaudière (dépend pas mal de la région et de l'utilisation)


EDIT: Je viens de lire un truc intéressant, je le rajoute à la volé:
Précision : La prise en compte du cycle de vie ne modifie pas cette évaluation.
Le bilan CO2 complet d’une production énergétique suppose que l’on comptabilise aussi les rejets
intervenant avant et après la phase d’exploitation. Les analyses « cycle de vie » de la production
nucléaire prennent ainsi en compte la construction des installations et toutes les opérations du cycle
du combustible : exploitation minière, enrichissement de l’uranium, retraitement, stockage des
déchets, transports etc…Le résultat renvoie à 6 grammes de CO2 pour un kWh nucléaire produit. Ce
bilan est trop faible pour modifier, même marginalement, l’évaluation globale indiquée ci-dessus. A
titre de comparaison, les analyses « cycle de vie » pour les autres énergies non carbonées donnent les
résultats suivants (en gramme CO2/kWh) : hydroélectricité : 4 ; énergie éolienne : de 3 à 22 ; solaire
photovoltaïque : de 60 à 150. (Sources : ADEME, EDF, Jancovici).

http://www.sfen.org/fr/themes/grenelle.pdf

Ici on est clairement dans du pro nucléaire (cf source) qui nous donne donc 6g/kWh pour la partie cycle de vie. C'est donc sans doute à majorer, mais ça reste faible.
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par Capt_Maloche » 10/08/09, 16:43

Un revenant ! :D

La vérité est entre les deux chiffres, mais 6g c'est carémment de l'intox

Quand le Parc de production sera 70% nucléaire et 30% de renouvelable, alors, oui, les taux pourront baisser... un peu
je demande toujours à connaitre les énergies en jeu pour l'extraction, le rafinage, le transport et surtout l'enrichissement d'1KG de matière première fiscible au regard de l'energie utile extraite.

Selon une étude menée par l’ADEME, le seuil minimal de « COP moyen annuel » qui permet des économies d'énergie primaire est de 2,03. Une valeur en deçà de laquelle une PAC ne présente plus d'intérêt énergétique par rapport à une solution de chauffage à combustibles fossiles.

ben avec une rendement de 2.58 sur énergie Primaire, je ne vois pas comment on peut faire des économies d'énergie sur un COP de 2...

Le soucis est que de nombreux vendeurs de PAC installent des PAC dites "Haute T°" en remplacement d'une chaudière sur des convecteurs calculés pour des régimes d'eau 90/70°C, sans expliquer que les COP annuels seront inférieur à 2 dans ce cas particulier.

La PAC c'est bien, à condition de la dimensionner pour assurer le chauffage en basse T° (45°C) jusqu'à 0°C -5°C extérieur et de compléter l'installation par un autre système de chauffage, par exemple un insert ou une chaudière au bois
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par floflo87 » 10/08/09, 21:57

Capt_Maloche a écrit :
Selon une étude menée par l’ADEME, le seuil minimal de « COP moyen annuel » qui permet des économies d'énergie primaire est de 2,03. Une valeur en deçà de laquelle une PAC ne présente plus d'intérêt énergétique par rapport à une solution de chauffage à combustibles fossiles.

ben avec une rendement de 2.58 sur énergie Primaire, je ne vois pas comment on peut faire des économies d'énergie sur un COP de 2...


Je suis d'accord, je vois pas non plus. C'est surtout pour illustrer que pour des gens qui y connaissent pas grand chose, les chiffres peuvent facilement être manipuler, dans un sens comme dans l'autre!
ça c'est trop optimiste mais je trouve les tiens trop pessimistes
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par Capt_Maloche » 10/08/09, 22:04

En effet, mais pas tant que cela, c'est surtout pour appuyer là où ça fait mal

à savoir que pour l'instant :
Notre électricité en France, mais surtout partout ailleurs dans le monde, est loin d'être aussi propre que l'on veut bien le dire

et pour les PAC, il faut attendre que les énergies augmentent pour que le bilan d'exploitation sur 10 ans soit rentable
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par yannko » 11/08/09, 08:28

floflo87 a écrit :Personnelement je ferais toujours plus confiance aux "organismes" type ADEME, qu'aux divers articles publiés dans les journaux (qui ont besoin de sensationnel pour se vendre...). Certes, l'ADEME et les autres ne sont pas à l'abri du lobbyisme des entreprises, et en particulier d'EDF, mais leur chiffres sont sans doute plus fiable que ceux que l'on peut trouver dans les journaux. De plus, je ne doute pas que GDF et TOTAL ne s'y connaissent pas non plus en lobbies :frown: :evil:

Par conséquent, je trouve que la valeur de 500g/kWh est beaucoup trop importante. Qu'elle soit un peu au dessus des 180g peut-être, mais à ce point là non!


Pour ma part, je ne fais jamais confiance à un lobby ou à des chiffres officiels, ne serait-ce que pour leur crédibilité :frown: ...
Si on s'en tient à ce que nous disent les organismes officiels, on a déjà pu voir quelles en sont les conséquences, bien loin de la vérité en général :| .
Comme l'a dit Captain, le coût en énergie de la transformation d'un kilogramme de minerai d'uranium en énergie utile est énorme. Il suffirait de faire une estimation, il faut partir à la pêche aux données, si on arrive à en trouver.
Quelques infos qui peuvent peut-être compléter un peu ces questions:

http://books.google.com/books?id=XRKzJLp65m8C&pg=PA281&lpg=PA281&dq=co%C3%BBt+%C3%A9nerg%C3%A9tique+de+l%27enrichissement+de+l%27uranium&source=bl&ots=VJihbnwM2F&sig=8xDjApApR-HusbB2L_HiPfJbcjI&hl=fr&ei=Rw6BSpt7l4f8Bu3MnbML&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1#v=onepage&q=&f=false

Personnellement, au final, je crois bien davantage aux 500 g de CO2 / kWh qu'au 200.
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par Capt_Maloche » 15/09/09, 10:47

La solution immédiate alternative pour le porte monnaie et le CO2 est la suivante:

Installer en point central de l'habitation un "Split System", soit une "PAC air/air de type inverter (vitesses du compresseur et ventilateurs variables) de puissance moyenne afin d'assurer un COP performant

c'est ce que je vais faire cette semaine avec ce produit (garanti 2ans et 3ans pour le compresseur) au tarif imparable de 559€ , soit environs le prix 1000L de fioul domestique
voir: www.bricoman.fr/Recherche.aspx

Image

Froid : 3,5 kw, chaud : 4,3 kw. avec kit de raccordement complet.

Ce produit devrait me faire économiser la moitié de ma facture de fioul (consommation électrique déduite), soit environs 1300L de fioul ou encore 1/10ème du prix d'une PAC de même puissance.

Retour sur investissement : 1an :D

Nota important : ne jamais prendre la plus grosse puissance d'un modèle de clim réversible, car les échangeurs sont la pluspart du temps sous-dimensionnés et le COP réduit, et toujours prendre un modèle de type inverter au R410A

Pour l'exemple, la différence de puissance entre le mode Chaud et le mode Froid doit être d'au moins 1/4 de la puissance en froid, soit ici 4,3 - 3,5=0,8 KW (cela représente la puissance rejetée par la compression du fluide)
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