pedrodelavega a écrit :yves35 a écrit :comme sur ce forum (c'est la même racine que le mot "foire" en Français) il y a des gens futés , on aura tous noté que l'étude du lancet a été rétractée rapidement et qu'on attends toujours la rétractation de la première étude publiée par D.R. sur 26 personnes dont 1 décédé sorti de l'étude dans une publication dont il est euh... très proche " New Microbes and New Infections,"
La publication des travaux de l'IHU de Marseille sur l'hydroxychloroquine fait émerger la notion de revue scientifique auto-promotionnelle
https://www.apmnews.com/depeche/0/35481 ... tionnelle#yves
Histoire sensiblement similaire:
R Horton aussi connaissait Wakefield.....
Le lancet a mis 10 ans pour rétracter son étude frauduleuse sur le vaccin ROR
Faut dire aussi que le président lui-même est venu soutenir la farce, rendant sa résolution plus délicate.
A ce propos, le comité d’éthique du CNRS accuse Didier Raoult
https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/0 ... ier-raoultIl en aura fallu du temps quand même avant que ça arrive
L’avis du COMETS ne soumet pas de devinettes et ne tourne pas autour du pot. Et des noms, soigneusement choisis puisqu’il s’agit de ceux de Didier Raoult que l’on ne présente plus, l’ancien ministre de la santé Philippe Douste-Blazy et le professeur en santé publique Christian Perronne....
Face à l’urgence de trouver des solutions thérapeutiques à la COVID-19, des acteurs de la recherche et du monde médical ont soutenu que l’intuition ou le « bon sens », médical seraient suffisants pour décider de l’efficacité et de la sécurité d’un traitement. Ils ont déclaré être les tenants d’une « éthique du traitement » qui serait opposée à une « éthique de la recherche ». Ce discours a servi la promotion, par Didier Raoult et son équipe de l’IHU de Marseille, du traitement de la COVID-19 par un antipaludéen connu de longue date, l’hydroxychloroquine (HCQ). Largement ouvert au public, dans des conditions peu respectueuses des règles de déontologie médicale, le traitement a fait l’objet d’un emballement médiatique et politique alors même que son efficacité sur la COVID-19 ne reposait que sur une étude clinique contestable. Les dérives qui ont accompagné la publication de cette étude dans la revue International Journal of Antimicrobial Agents ont alerté la communauté scientifique. Elles sont édifiantes : accepté 24 heures après sa soumission, l’article a eu, dès sa parution, un énorme impact international ; il a été critiqué sur sa méthodologie (élimination de cas, biais statistiques, absence de preuves robustes,) et suscité des commentaires sur le processus de validation par les pairs, l’un des signataires, Jean-Marc Rolain, étant aussi l’éditeur en chef de cette revue. Face à la pression de la communauté scientifique, l’article a été ré-évalué postérieurement à sa publication. L’expertise, rendue publique par la revue, a recommandé le retrait de l’article, ce qui n’a pas été fait, son éditeur en chef l’ayant seulement « ouvert à la discussion ». On ne peut que déplorer une décision qui remet en cause le jugement par les pairs et va à l’encontre des critiques unanimes de ces derniers.
Près de 40 % des articles publiés dans l’International Journal of Antimicrobial Agents depuis sa création en 2013 ont été co-signés par son éditeur en chef, Jean-Marc Rolain, et un, voire plusieurs, membres de l’IHU de Marseille dont Didier Raoult. De tels conflits d’intérêt jettent la suspicion sur la validité de leurs travauxet sont d’autant plus critiquables que cette autopromotion contribue à l’avancement de carrière des auteurs et au financement de leur recherche, tous deux conditionnés par le nombre de leurs publications.
L’article de D. Raoult et son équipe oblige à un questionnement sur la responsabilité des auteurs face à l’énorme impact de leurs résultats en termes de soins. On peut s’inquiéter de ce que cette étude si peu probante ait pu susciter une telle adhésion du public. Il a été impossible par la suite d’en corriger les effets. Comme nous le discutons plus loin, cette situation rassemble beaucoup des ingrédients de ce qui s’apparente au « populisme scientifique ».
Les controverses autour de l’efficacité de l’HCQ ont conduit plusieurs équipes à conduire de nouvelles études. A la suite de la publication de l’une d’entre elles qui ne confirmait pas l’efficacité clinique de l’HCQ,ses auteurs ont subi une violente campagne de cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux, allant jusqu’à des menaces de mort. Cette situation a aussi été vécue par trois médecins-cheffes qui en ont fait état dans une tribune de la revue The Lancet. Ces comportements, exacerbés par les nouveaux médiateurs de l’information que sont internet et les réseaux sociaux, sont totalement inadmissibles et nous les dénonçons avec la plus grande vigueur...
Quel gachis...
GuyGadeboisLeRetour a écrit :c'était facile de vérifier un minimum sa validité.
Même moi, le lendemain j'ai éventé le truc... c'était VRAIMENT facile.
Guitou sachait mieux que les chercheurs