par Christophe » 04/05/21, 17:53
Un article sur le sujet qui illustre parfaitement mes propos ci dessus !
« Mon cerveau est en train de pourrir » : quand faire rire sur TikTok mène au surmenage
Des TikTokeurs qui amusent la galerie, il en existe à la pelle. Parfois, certains d’entre eux annoncent d’un jour à l’autre qu’ils vont faire une pause ou même carrément supprimer l’app. On s’est demandé ce qui les poussait à dire stop à TikTok.
Plus de 280 000 abonnés, des vidéos drôles postées tous les jours ou presque, pour râler sur l’actualité, déjeuner en partageant ses états d’âme ou lâcher quelques pas de danse… Thomas avait l’air de s’amuser sur TikTok autant qu’il amusait ses fans. Pourtant, au mois de mars, presque un an après son arrivée, il annonce à travers plusieurs vidéos qu’il a besoin de prendre du recul sur cette application.
Les créateurs de contenus humoristiques sur TikTok rencontrent un franc succès. Ils sont là pour réagir dans l’immédiat avec cynisme à chaque actualité ou pour offrir des pastilles vidéos de quelques dizaines de secondes pour se moquer des petits riens du quotidien. Une fois qu’ils ont percé, certains se mettent une certaine pression pour tenter de maintenir en hausse un nombre de vues, de likes et d’abonnés. Pour continuer à percer l’algorithme de TikTok, il faut produire beaucoup en quantité et en qualité. Une exigence pas toujours facile quand il s’agit d’écrire des sketchs et penser à des blagues à longueur de journée.
Thomas, le responsable de magasin de déco devenu TikTokeur par la force des confinements, a vécu la mécanique TikTok comme un « cercle vicieux ». Il était persuadé de se lancer dans la création de vidéos sans se mettre la pression, « juste pour rire ». Mais quelques mois plus tard, il a réalisé que la hausse de sa courbe de popularité lui importait de plus en plus. « Parfois je réfléchissais pendant plusieurs heures en me demandant : ‘Qu’est-ce que je pourrais dire ? Il faut absolument que je sorte une vidéo’ », se souvient-il, interrogé par Numerama.
(...)
Prendre du recul pour ne pas sombrer
Caroline Cuny conseille de « replacer les choses dans une certaine perspective » : « je suis responsable du contenu que je produis, mais je ne suis pas responsable de ce que les autres en font, qu’ils partagent ou non, que l’algorithme relaie ou non, ça n’est pas de mon propre fait ». Inutile de ruminer sur quelques vidéos qui ne rencontrent pas le même succès que les autres et plutôt rester concentré sur « le moment présent ». Plus facile à dire qu’à faire ?
Antoine applique ces conseils à la lettre. Il s’est vite rendu compte qu’être inspiré pour du contenu tous les jours allait être impossible pour lui. « Pour moi, si on fait des vidéos d’humour c’est pour faire marrer les gens, ce n’est pas pour gagner en abonnés », déclare-t-il, interrogé par Numerama. Pour se préserver, il choisit de ne pas regarder les commentaires sous ses vidéos et de se concentrer sur les messages positifs qu’il reçoit. « J’essaie toujours de garder en tête que c’est moi qui utilise TikTok et pas l’inverse ». Mais sa popularité augmentant au fur et à mesure, il sait qu’il n’est pas à l’abri de sombrer : « Le jour où je vois que faire 50 likes, ça m’affecte, je me poserai des questions et j’arrêterai peut-être de faire des vidéos ».
Grâce à son entourage, Tomy, le serveur du Sud Ouest, est parvenu à prendre du recul et à se reprendre en main. Il décide alors de ne pas abandonner l’aventure TikTok. Désormais, il s’impose un rythme de publication journalier en se préparant davantage : « J’ai des semaines d’avance sur l’écriture de mes vidéos ». Mais cela ne l’empêche pas de penser à TikTok quand il va dormir et dès qu’il se réveille.
Pourquoi que TikTok ? Ah parce que c'est le grand méchant chinois ? Snapshit et Instagroom c'est des "gentils" peut être ?
0 x