Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par izentrop » 29/04/20, 02:58

GuyGadebois a écrit :
Et on parle de rouvrir les écoles le 11 Mai ?
aucun cas mortel n'a été recensé. Pas même en Angleterre contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment à la suite d'une interview du ministre de la Santé Matt Hancock.
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GuyGadebois
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par GuyGadebois » 29/04/20, 11:16

J'ai pas lu (ni écrit) qu'il y avait eu des cas mortels (c'est une chance), mais j'ai lu partout que c'était des cas sévères. Mais si d'après Izy il n'y a pas lieu de s'inquiéter, tout baigne.
https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-de ... 03636.html

Covid-19: des défaillances cardiaques recensées chez des enfants
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par Christophe » 29/04/20, 15:17

Il ne doit plus avoir de jeunes 'enfants...mais un infarctus à 12 ans c'est certainement rien du tout pour izy le barbare...
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par GuyGadebois » 29/04/20, 18:25

Christophe a écrit :Il ne doit plus avoir de jeunes 'enfants...mais un infarctus à 12 ans c'est certainement rien du tout pour izy le barbare...

Pour Izy et ABC, nous ne sommes que des chiffres, des numéros, des statistiques. Tous pareils, tous égaux devant la maladie, tous dans "la banque de donnée". Des névropathes (oui mais de Tanzanie). :mrgreen:
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par Christophe » 02/05/20, 18:21

De mieux en mieux... :shock: :shock: :shock: si c’est confirmé ? Heureusement cela reste léger voir anecdotique....???


Le Covid-19 à l'origine d'AVC chez les moins de 50 ans ?

Des cas d’AVC commenceraient à survenir chez des jeunes patients (30-50 ans) atteints du Covid-19. Un risque notamment rapporté dans les formes asymptomatiques de ce coronavirus


Le Covid-19 a le triste pouvoir d’atteindre plusieurs organes. Les poumons, les reins, le cœur, le système intestinal… et le cerveau.

Le symptôme neurologique le plus fréquemment rapporté est la perte de goût et de l’odorat.

Mais un autre phénomène commence à être rapporté par les neurologues : la possible corrélation entre une infection au Covid-19 et la survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Ainsi, le 22 avril, le Dr Benoît Guillon, neurologue responsable de l’unité neurovasculaire au CHU de Nantes, rapportait une légère hausse des cas d’AVC dans la population jeune, « sans cause déterminée, sans pouvoir confirmer de lien direct avec le Covid-19 », étant donné « le manque de recul sur cette incidence ».

Mais les lignes bougent vite dans le monde du Covid-19. Aujourd’hui, les cas restent certes peu fréquents en France. Mais par précaution, « l’alerte est donnée par les médecins neurologues vasculaires », décrit le Dr Guillon.

« Des patients jeunes positifs au Covid-19, sans facteur de risque*, semblent présenter des tableaux atypiques avec des thromboses, des occlusions artérielles relativement diffuses, assez inhabituelles. » Point important, « ces patients présentent dans certains cas peu voire pas de symptômes du Covid-19 ».

« Couper les chaînes de contamination »

Mais comment l’expliquer ? « Soit les patients asymptomatiques déclarent cet AVC alors que le Covid-19 a déjà bien évolué. Soit cette grave complication neurologique constitue une porte d’entrée dans la maladie », pour cette population jeune ne souffrant ni de toux, ni de céphalée, ni de gêne respiratoire.

Dans tous les cas, le risque d’AVC doit être pris en compte « pour dépister le coronavirus au plus tôt et pouvoir couper les chaînes de contamination ».

Des AVC à domicile

De l’autre côté de l’Atlantique, le Washington Post révélait, le 25 avril, ces mêmes accidents neurologiques à New-York chez des patients âgés de 30 à 50 ans.

Et le 28 avril, une étude, ou plutôt une étude de cas, publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM) étaye ce phénomène.

L’équipe du Dr Thomas J. Oxley** y décrit 5 cas d’AVC survenus entre le 23 mars et le 7 avril, à domicile, chez des jeunes respectivement âgés de 33, 37, 39, 44 et 49 ans***.

Tous étaient positifs au Covid-19. L’un d’entre eux est décédé, un est en réhabilitation, deux sont toujours hospitalisés et seule la patiente de 33 ans est aujourd’hui capable de parler.

Cette dernière souffrait d’épisodes de toux, de maux de tête et des frissons la semaine précédant son hospitalisation.

Selon le chercheur, « les patients Covid-19 déclarant un AVC étaient en moyenne plus jeunes de 15 ans comparés aux AVC diagnostiqués chez les malades hors Covid-19 ».

Enfin, « le nombre d’admissions de jeunes aux urgences pour des troubles de la coagulation sanguine cérébrale a doublé en 3 semaines à l’Hôpital du Mont Sinaï (New York) », complète le Dr Mocco, participant aussi au travail publié dans le NEJM. Et ce « malgré un recul des prises en charge aux urgences ».

Sur le plan physiologique, quelle origine peut-on prêter à ces complications ? « Le Covid-19 pourrait favoriser la formation de caillots sanguins. » Dispose-t-on de données sur le risque d’AVC lié aux autres formes de coronavirus ?

Oui, « en 2004 à Singapour, le SARS-CoV-1 provoquait des AVC », décrit le Dr Oxley. « En 2012, au Moyen-Orient, durant l’épidémie de MERS-CoV, des tableaux d’atteintes cérébrales étaient décrits, avec le même aspect que ceux rapportés pour le Covid-19 », explique le Dr Guillon du CHU de Nantes.

Et après ?

Concernant le Covid-19, « d’autres études doivent être menées », appuie le Dr Oxley.

A ce jour, « il me semble trop précoce de considérer que ces AVC chez les jeunes, qui surviennent encore très rarement, sont liés au Covid-19 », s’exprime le Dr Caroline Arquizan, responsable de l’unité neurovasculaire du CHU de Montpellier.

« L’étude publiée dans le NEJM ne comprend que 5 cas d’AVC, ce n’est pas représentatif. » Le risque est-il qu’aujourd’hui on mette tout sur le dos du Covid-19 ? « Il est possible que certaines publications aillent trop vite en effet. »

« Nous avons observé une baisse des AVC pendant les mois de mars et début avril. Et aujourd’hui on parle d’une augmentation des AVC chez les jeunes sans que cela ne soit probant. »

Pour éclaircir les choses, « nous allons lancer une étude nationale comparant les taux d’admissions pour AVC d’une part et des accidents cardiovasculaires d’autres part, entre les chiffres de la phase épidémique du Covid-19 et ceux de l’année passée à la même période ».

Les données (incidence, type d’AVC et d’infarctus du myocarde, âge, accès aux traitements…) seront recueillies dans les 13 régions de France, au sein des unités neurovasculaires et des unités de soins intensifs cardiologiques.



https://www.estrepublicain.fr/magazine- ... -de-50-ans
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par Obamot » 27/06/20, 23:30

Ça fait depuis le début de l’année que j’ai des petits symptômes bénins qui se répètent, disparaissent puis réapparaissent de façon impromptue... J’ai une très bonne immunité que je surveille depuis des années (biocheck, etc) fait du vélo, mange bio etc..
Je fréquente les milieux médicaux et je n’ai jamais constaté quelque chose de la sorte. J’ignore même si j’ai été en contact avec ce SARS, j’ai jamais eu la nécessité de me faire tester... Je n’ai jamais la grippe (depuis au moins 20 ans). Et je ne suis pas le seul, rien de scientifique, juste mon ressenti physiologique qui me donne l’impression que “quelque chose d’inhabituel circule”.

Donc j’ai le sentiment que ce truc est vicelard et va encore durer un moment, et que c’est pas le moment de baisser les bras question prévention.

Il peut avec certitude, mettre le bazar dans nis métabolismes à de nombreux échelons, le spectre de point faibles est assez large (et réuni dans la “comorbidité”, terme assez pratique pour ne pas trop se mouiller....)

Faudrait faire la liste de nos points faibles par rapport au SARS-cov-2, mais elle est assez longue.
Dernière édition par Obamot le 27/06/20, 23:35, édité 1 fois.
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par GuyGadebois » 27/06/20, 23:35

Obamot a écrit :Faudrait faire la liste de nos points faibles par rapport au SARS-cov-2, mais elle est assez longue.

Faudrait surtout que tu te fasses dépister vu que "plus tôt on le dépiste, plus vite on en guérit", si je puis me permettre.
Dernière édition par GuyGadebois le 27/06/20, 23:36, édité 1 fois.
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par Obamot » 27/06/20, 23:36

GuyGadebois a écrit :
Obamot a écrit :Faudrait faire la liste de nos points faibles par rapport au SARS-cov-2, mais elle est assez longue.

Faudrait surtout que tu te fasses dépister, si je puis me permettre.


Oui, ok, je vais le faire, merci. Mais les igG donc.
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Re: Covid-19, les effets médicaux non respiratoires...




par Christophe » 15/07/20, 17:03

De plus en plus mieux:
COVID-19 : les autopsies révèlent des caillots sanguins dans « presque tous les organes »

Une nouvelle étude menée sur des autopsies effectuées sur des patients décédés de la COVID-19, causée par le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2), a révélé que la maladie provoquait la formation de caillots sanguins dans « presque tous les organes » du corps. Les autopsies effectuées sur les personnes décédées aident les médecins à comprendre comment la maladie affecte le corps.

Des études effectuées sur des autopsies de patients atteints de COVID-19 ont démontré que des caillots sanguins, dus à la maladie, sont présents non seulement dans les poumons, mais également dans « presque tous les organes », a déclaré Amy Rapkiewicz, une pathologiste de l’Université de New York et présidente du département de pathologie du NYU Langone Medical Center. Cette dernière a également qualifié de « dramatiques » les nouvelles découvertes, que son équipe a publiées le mois dernier dans le EClinicalMedicine du Lancet Journal.

Lorsque le virus a été découvert pour la première fois, les médecins pensaient que la COVID-19 était une maladie respiratoire similaire à la pneumonie virale, mais ils ont depuis appris que le virus pouvait (notamment) provoquer des caillots sanguins. Ceux-ci peuvent à leur tour entraîner des problèmes plus graves tels que des accidents vasculaires cérébraux, de l’insuffisance rénale, une inflammation cardiaque et des complications du système immunitaire.

À noter que des caillots sanguins excessifs peuvent se former dans les gros vaisseaux sanguins, ainsi que dans les poumons, le cœur, le cerveau et la peau. Cependant, cette nouvelle étude met en lumière le fait que ces caillots peuvent également affecter les petits vaisseaux sanguins. « C’est une découverte dramatique, car même si nous nous y attendions en ce qui concerne les poumons, nous en avons également trouvé dans presque tous les organes que nous avons examinés au cours de notre étude d’autopsie », a déclaré Rapkiewicz.

L’étude des autopsies a également démontré l’apparition remarquable de grandes cellules de moelle osseuse appelées mégacaryocytes (il s’agit littéralement d’une cellule géante, d’environ 50 à 100 µm de diamètre). À savoir que ces cellules « ne circulent généralement pas à l’extérieur des os et des poumons », a déclaré Rapkiewicz. « Nous les avons trouvées dans le cœur et les reins, le foie et d’autres organes. Dans le cœur, notamment, les mégacaryocytes produisent les plaquettes, intimement impliquées dans la coagulation du sang », a ajouté Rapkiewicz.

Quant à la suite, les chercheurs souhaitent poursuivre leurs recherches afin de déterminer le lien entre les grandes cellules de la moelle osseuse et la coagulation des petits vaisseaux sanguins. Selon Rapkiewicz, l’une des « opportunités, s’il y en a une », est que les pathologistes ont la possibilité d’examiner les organes des nombreuses victimes de COVID-19, et d’enquêter sur ces processus pathologiques en cours. Rapkiewicz a également noté que cette opportunité n’était pas vraiment disponible avec le H1N1 ou l’épidémie de SRAS de 2003.


https://trustmyscience.com/covid-19-aut ... nes-corps/
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