Biodiversité, la disparition des insectes

Les catastrophes humanitaires (dont les guerres et conflits liés aux ressources), naturelles, du climat et industrielles (sauf accident nucléaire ou pétrolier qui sont dans le forum énergies fossiles et nucléaire). Pollution de la mer et des océans.
Christophe
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par Christophe » 14/02/19, 12:40

Ahmed a écrit :Parmi les facteurs explicatifs de la disparition progressive des populations d'insectes, il faut citer la pollution lumineuse: ces petites bêtes n'ont pas eu le temps de s'adapter à l'éclairage nocturne qui les fait tourner en rond autour des lampadaires jusqu'à épuisement (il sont "paramétrés" pour se repérer au soleil). Les chauve-souris avaient bien repéré le manège...


Sauf que cela fait 200 ans qu'on utilise l’éclairage nocturne...et le phénomène de génocide des insectes semble beaucoup plus récent (20 ou 30 dernières années...).

D'accord il y a de plus en plus de pollution lumineuse...Mais les campagnes restent tout de même épargnée sur l'immense majorité de leur territoire!

Bref, je crois beaucoup plus à la responsabilité des ondes EM...qui elles sont partout et augmentent à vitesse V!
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par izentrop » 14/02/19, 14:30

Christophe a écrit :Bref, je crois beaucoup plus à la responsabilité des ondes EM...qui elles sont partout et augmentent à vitesse V!
Aucune preuve scientifique ne vient corroborer cela... Ah si :!: , la lumière en est une :mrgreen:
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par Christophe » 14/02/19, 14:51

Euh la publication de nature c'est du mou de veau??? :shock:
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par izentrop » 14/02/19, 22:11

Christophe a écrit :Euh la publication de nature c'est du mou de veau??? :shock:
Ils n'ont pas constaté de danger puisqu'ils ont travaillé sur des insectes virtuels et toutes les conclusion sont conditionnelles. On sent une tentative d'opposition à la 5G derrière tout ça. :mrgreen:
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par moinsdewatt » 15/02/19, 00:51

Christophe a écrit :
Maximus Leo a écrit :Lien vers l'article de Nature : https://www.nature.com/articles/s41598-018-22271-3

Si ça ne marche pas on peut faire une recherche avec le titre de l'article : "Exposure of Insects to Radio-Frequency Electromagnetic Fields from 2 to 120 GHz" (mars 2018).

Les insectes sont perturbés par les ondes électromagnétiques.


Hé bien voilà je pense qu'on a une partie d'explication sérieuse sur la disparition des insectes (plus que les pares brise qui ne sont que la conséquence!!)...Quelqu'un nous fait un résumé? :cheesy:

Je doute qu'un mass media parle de cette explication (aucun mot sur les ondes EM sur FranceCulture durant l'interview de 7 min d'un chercheur au CNRS, c'est dingue quand même!!! En quelques heures sur econologie on fait mieux qu'une interview FranceCulture et peut être des années de recherche au CNRS...Cela me désole!)... :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Hé oui, il y (encore une fois) bien trop d'intérêts en jeu :evil:


La seule chose qui est dite d'intéressant dans la conclusion est :
This could lead to changes in insect behaviour, physiology, and morphology over time due to an increase in body temperatures, from dielectric heating.

Cad que l'insecte chauffe un peu à cause de l'absorption d' onde électromagnétique.
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par izentrop » 15/02/19, 05:59

moinsdewatt a écrit : l'insecte chauffe un peu à cause de l'absorption d' onde électromagnétique.
Pour cela il faudrait une puissance de l'ordre du four à micro-onde, proche de l'antenne, ce qui n'est pas le cas avec les puissance utilisées en radiocommunication. Et encore, celle du micro-onde est directionnelle... Faut être dans le faisceau concentré et de plus, la fréquence est choisie pour son action maximale sur les molécules d'eau.
Plus précisément :
Les insectes présentent un maximum de puissance absorbée par radiofréquence à des longueurs d’onde comparables à la taille de leur corps. Ils montrent une augmentation générale de la puissance absorbée des fréquences radioélectriques au-dessus de 6 GHz (jusqu’aux fréquences où les longueurs d’onde sont comparables à la taille de leur corps), ce qui indique que si les densités de puissance utilisées ne diminuent pas, mais si l’on passe (en partie) à des fréquences plus élevées, l’absorption chez les insectes étudiés augmentera également. Un décalage de 10% de la densité de puissance incidente vers des fréquences supérieures à 6 GHz entraînerait une augmentation de la puissance absorbée comprise entre 3 et 370%. Cela pourrait entraîner des changements dans le comportement, la physiologie et la morphologie des insectes au fil du temps, en raison de l'augmentation de la température corporelle due au chauffage diélectrique. Les insectes étudiés dont la taille est inférieure à 1 cm présentent un pic d'absorption aux fréquences supérieures à 6 GHz, qui ne sont pas souvent utilisés pour les télécommunications, mais devraient être utilisés dans la prochaine génération de systèmes de télécommunication sans fil.
"Avec des si on mettrait Paris en bouteille" comme disait souvent ma mère. Je rappelle qu'ils ont fait leur étude sur des insectes reconstitués en 3 D et comptent sur des études ultérieurs pour des essais en réel... Avis aux mécènes. :mrgreen:
On cherche la petite bête, alors qu'on a sous les yeux la véritable grosse bête qui détruit son environnement. 8)
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par Christophe » 15/02/19, 14:09

Mouais mouais...t'en as pas (un peu) marre de quasi systématiquement défendre le profit (des multinationales) à la place de la vie? :shock: :shock: :shock:

La même info version France Inter: https://www.franceinter.fr/sciences/les ... e-le-pense mais toujours pas d'explication claire sur l'accélération ces 20 dernières années (les pesticides étaient plus dangereux, car plus dosé et moins contrôlé, dans les années 60-70...je ne suis donc pas d'accord avec cette, seule, explication!)

Les insectes disparaissent, et c'est plus grave qu'on ne le pense

C'est le bilan de plusieurs études combinées qui annoncent l'extinction des insectes d'ici quelques dizaines d'années. Une véritable catastrophe annoncée pour l'ensemble de la biodiversité.

À en croire les auteurs de cette synthèse de 73 études publiée dans la revue Biological Conservation, nous assistons même "au plus massif épisode d'extinction" depuis la disparition des dinosaures. Aujourd'hui, environ un tiers des espèces d'insectes sont menacées d'extinction "et chaque année environ 1 % supplémentaire s'ajoute à la liste", ont calculé Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys, des universités de Sydney et du Queensland. En clair, "dans 50 ans il n'en restera que la moitié et dans 100 ans il n'y en aura plus".

Les insectes, mal-aimés mais nécessaires

Les petites bêtes, qui forment les deux tiers des espèces terrestres, disparaissent à un rythme soutenu. "La proportion d'espèces d'insectes en déclin (41 %) est deux fois plus élevée que celle des vertébrés", indiquent les chercheurs. C'est certain, on s'émeut plus facilement du sort des grands animaux que des bestioles ailées ou aux pattes velues qui piquent et qui grattent. Et pourtant, elles sont "d'une importance vitale pour les écosystèmes planétaires", insistent les scientifiques qui s'attendent à une véritable catastrophe.

Près de la moitié des espèces d'insectes, essentiels aux écosystèmes comme aux économies, sont en déclin rapide dans le monde entier, alerte une étude qui met en garde contre un "effondrement catastrophique" des milieux naturels http://u.afp.com/J3GF par @CathHours #AFP

Parmi les plus affectés, on trouve les papillons et les mites de la famille des lépidoptères, les abeilles, les guêpes, les fourmis et frelons, de celle des hyménoptères... Les scarabées, et les coccinelles font aussi partie des plus menacés, ainsi que les perles, aussi appelés mouches de pierre. Les insectes aquatiques comme les libellules ne sont pas épargnés.

On pourrait se réjouir de ne plus avoir à nettoyer son pare-brise sur les routes de campagne, ou de manger plus tranquillement en extérieur, sans craindre une attaque d'abeilles voraces. Mais avec l'effondrement des insectes, c'est toute la biodiversité qui menacée. Si un bourdonnement ne nous manquera certainement pas, qu'en est-il du chant des oiseaux ? Selon une étude parue fin 2017 et basée sur des captures réalisées en Allemagne, l'Europe aurait perdu environ 76 % de ses insectes en moins de 30 ans, contribuant à faire disparaître plus de 400 millions d'oiseaux. Oiseaux, mais aussi hérissons, lézards, amphibiens (comme les grenouilles), poissons... tous se nourrissent d'insectes. Par ailleurs, les plantes sont directement menacées par la disparition d'insectes pollinisateurs qui en facilitent la reproduction. Or, selon Greenpeace, 75 % de la production mondiale de nourriture dépend de ces abeilles et autres bourdons.

L'agriculture intensive pointée du doigt

Le recul des insectes remonte au début du XXe siècle, mais il s'est accéléré dans les années 1950-60 pour atteindre "des proportions alarmantes" ces 20 dernières années. Urbanisation, déforestation, conversion agricole... Les insectes perdent leur habitat, chassés par l'intensification des pratiques agricoles, et surtout le recours massif aux pesticides et aux engrais de synthèse. Sánchez-Bayo pointe notamment les nouvelles classes d'insecticides, comme les néonicotinoïdes, interdits en France depuis 2018 (sauf dérogations), et le fipronil qui persistent dans l'environnement : "Ils stérilisent le sol, tuant tous les vers", explique-t-il. À cela s'ajoutent les agents pathogènes (virus, parasites), face auxquels certaines espèces deviendraient moins résistantes, les espèces invasives et le changement climatique, surtout dans les régions tropicales pour l'instant.

Malgré un certain optimisme affiché face à la disparition des insectes, le vice-président du Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) pense qu'"il faut le plus vite possible changer de braquet". "Je ne sais pas si, dans ces conditions, on peut se réjouir du pragmatisme du président de la République sur le glyphosate", note François Letourneux sur France Info. "Parce que la disparition des insectes, c'est évidemment les pesticides, les insecticides et aussi les herbicides qui détruisent les milieux dans lesquels ils vivent."


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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par Christophe » 15/02/19, 14:17

izentrop a écrit :.. Faut être dans le faisceau concentré et de plus, la fréquence est choisie pour son action maximale sur les molécules d'eau.


Faudrait arrêter de restreindre le risque électromagnétique au seul effet thermique!! Il y a un effet cellulaire / neurologique également!! Si une abeille peut percevoir les ondes du genre Wifi ou GSM comment veux-tu qu'elle ne soit pas perturbée? Rien à voir avec un effet thermique donc!

Pour les hommes: pourquoi les pays du Nord ont des normes bien plus sévères que dans le Sud??

La Belgique avait publié un guide très bien fait: https://www.econologie.com/telechargeme ... mes-sante/
Jamais vu d'équivalent (aussi bien fait) en France, les lobbies sont certainement moins puissants dans les petits pays! Ah ah ah! :mrgreen:
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par izentrop » 15/02/19, 14:33

Christophe a écrit :Mouais mouais...t'en as pas (un peu) marre de quasi systématiquement défendre le profit (des multinationales) à la place de la vie? :shock: :shock: :shock:

La réalité est bien plus compliquée que ça
et surtout le recours massif aux pesticides et aux engrais de synthèse.
est complètement faux et paradoxal. Les éco-terroristes ont tout fait pour interdire les OGM dans nos pays soit disant civilisés ... et pourtant c'est un moyen efficace de réduire les pesticides les plus nocifs que sont les insecticides. Au Bangladessh ça sauve des vies.

La baisse de biodiversité en France est surtout due aux remembrements successifs, qui ont fait disparaître haies et corridors, puis la réduction de l'élevage et des prairies. Il y a aussi la mécanisation à outrance. Fauchages systématiques ne laissant que peut de place à la survie des insectes. L'éclairage urbain cité par Ahmed n'y est pas étranger non plus.

Un article un peu plus réaliste https://www.echosciences-hauts-de-franc ... ironnement
Image

Effets thermiques aux fréquences inférieurs aux UV. Au dessus, on entre dans les rayonnement ionisants, autrement plus délétères.
Si tu ne peut pas comprendre ça ... :cry:
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Re: Biodiversité, la disparition des insectes




par Christophe » 15/02/19, 14:50

Je comprends je crois...Je parle des effets des ondes EM sur le vivant...

Exemple: il a été montré que la lumière bleue des led et surtout des écrans avaient tendance a exciter le cerveau (voire abimer les rétines fragiles...)

Est-ce un effet thermique? Non...
Est-ce un effet ionisant? Non...
Est-ce un effet neurologique? Oui...


ps: ok pour le remembrement mais cela n'explique pas l'accélération des 20 dernières années puisque l'essentiel du remembrement a été fait lors de la mécanisation de l'agriculture donc bien avant l'an 2000....
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