Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe

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fl78960
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par fl78960 » 14/07/19, 07:28

être chafoin a écrit :Génial ! Où en sont les pdt et les choux ?



J'ai retrouvé le choux de Bruxelles par hasard sous une feuille de fougère.

Les pommes de terre ont l'air d'être là, mais il va me falloir dégager le terrain avant de me prononcer.

En tout cas aucun signe de manque d'eau ni chez les tomates ni chez les cucurbitacées.

Je mettrai en ligne des photos plus tard.
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fl78960
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par fl78960 » 14/07/19, 07:49

Je suis en train de dégager mes planches, et je me demande en même temps si ce n'est pas une immense bêtise... est-ce que cette jungle ne protège-t-elle pas mes cultures d'une déshydratation sous le soleil ? Est ce cette végétation ne protège elle pas mes légumes de la prédation de concurrents plus présents que moi ?

Bon d'un autre côté, si je ne fais rien, à ce rythme je n'arriverai pas à faire la différence entre mes cultures et les adventices :mrgreen:
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par Moindreffor » 14/07/19, 10:18

fl78960 a écrit :Je suis en train de dégager mes planches, et je me demande en même temps si ce n'est pas une immense bêtise... est-ce que cette jungle ne protège-t-elle pas mes cultures d'une déshydratation sous le soleil ? Est ce cette végétation ne protège elle pas mes légumes de la prédation de concurrents plus présents que moi ?

Bon d'un autre côté, si je ne fais rien, à ce rythme je n'arriverai pas à faire la différence entre mes cultures et les adventices :mrgreen:

vu la croissance de ce que tu fauche, tu ne fais en fait qu'un rafraîchissement, donc tu redonnes de l'air si on peut dire à tes planches, bon surtout de la lumière, et ce que tu fauche va fertiliser le sol et le protéger aussi

donc non je ne pense pas que ce soit une bêtise, sans cette fauche , tes planche seraient peut être surpassée et tes légumes couverts de végétation et donc étouffés (privés de lumière)
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par fl78960 » 14/07/19, 11:02

Moindreffor a écrit :
fl78960 a écrit :Je suis en train de dégager mes planches, et je me demande en même temps si ce n'est pas une immense bêtise... est-ce que cette jungle ne protège-t-elle pas mes cultures d'une déshydratation sous le soleil ? Est ce cette végétation ne protège elle pas mes légumes de la prédation de concurrents plus présents que moi ?

Bon d'un autre côté, si je ne fais rien, à ce rythme je n'arriverai pas à faire la différence entre mes cultures et les adventices :mrgreen:

vu la croissance de ce que tu fauche, tu ne fais en fait qu'un rafraîchissement, donc tu redonnes de l'air si on peut dire à tes planches, bon surtout de la lumière, et ce que tu fauche va fertiliser le sol et le protéger aussi

donc non je ne pense pas que ce soit une bêtise, sans cette fauche , tes planche seraient peut être surpassée et tes légumes couverts de végétation et donc étouffés (privés de lumière)


Je suis d'accord, j'ai dégagé

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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par Moindreffor » 14/07/19, 12:18

je trouve que pour une présence aussi épisodique et pour un début, ce n'est vraiment pas mal du tout

une zone bien dégagée en fin de saison et couverte d'une bonne couche de foin devrait te permettre d'avoir en début de saison une zone sans trop d'adventices dans laquelle tu pourras mettre tes tomates et éventuellement quelques salades ou légumes plus ordinaires en rechargeant bien avant la mise en place

car à part matter les adventices en cultivant sous foin (ou autre couvert) tu n'as pas grand chose à faire
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par Did67 » 14/07/19, 17:40

C'est une question d'arbitrages : laisser faire condamne tes légumes, même si ce n'est pas à 100 % la première année. Ils n'ont guère de place (ou trop de fragilités) dans un système vivant... Qui immanquablement, finira en "forêt climacique" (la forêt naturelle en équilibre avec le climat et le sol là où tu es) ne l'absence d'intervention humaine.

Un "potager" - espace où tu produis des légumes est forcément anthropisé : l'homme y met sa main. Comme l'est une prairie naturelle - qui n'a rien de naturelle, mais est le résultat de la fauche par l'homme ou pas les animaux domestiques.

Il existe bien sûr, en matière d'anthropisation, toute une gradation entre 0 (la forêt climacique dans laquelle il te faudra parcourir des centaines d'ha pour cueillir de quoi survivre - et encore, uniquement les bonnes années) et 100 - un système hydroponique avec éclairage artificiel où tu maîtrises intégralement tout.

Si tes adventices font de l'ombrage à tes légumes, c'est au prix de leur avoir piqué au préalable une partie de l'eau. Si la saison est correcte, et l'eau suffisante, cette différence peut ne pas trop se ressentir. Si elle est sèche, ce seront les adventices qui gagnent !

Et c'est aussi au prix de les avoir privé d'une partie de lumière, qu'en terre nue ou sous couvert mort (foin, paille) ou encore sous couvert vivant bas, au ras du sol, ils auraient pu capter - c'est donc autant de biomasse-légume que tu n'auras pas !!! Sauf à manger les adventices comme légumes bien entendu !

En revanche, les éléments minéraux que tes adventices auront "emprunté" ne sont pas perdus. Au contraire, ils sont "mobilisés" et sous une forme plus assimilable. A condition de laisser les adventices se décomposer sur place bien sûr. Et là, il y aura un gain.

Il y a aussi un gain en matière d'énergie lumineuse captée par tout le système : sous ton couvert d’adventice, il n'y a probablement guère de rayons de lumière qui n'aient été convertis en biomasse. Et qui va donc "nourrir" ton système et les organismes qui s'y trouvent !

Voilà, c'est autour de ces déterminants qu'il convient de placer ton curseur là où cela te satisfait !
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par Moindreffor » 14/07/19, 20:33

Did67 a écrit :C'est une question d'arbitrages : laisser faire condamne tes légumes, même si ce n'est pas à 100 % la première année. Ils n'ont guère de place (ou trop de fragilités) dans un système vivant... Qui immanquablement, finira en "forêt climacique" (la forêt naturelle en équilibre avec le climat et le sol là où tu es) ne l'absence d'intervention humaine.

Un "potager" - espace où tu produis des légumes est forcément anthropisé : l'homme y met sa main. Comme l'est une prairie naturelle - qui n'a rien de naturelle, mais est le résultat de la fauche par l'homme ou pas les animaux domestiques.

Il existe bien sûr, en matière d'anthropisation, toute une gradation entre 0 (la forêt climacique dans laquelle il te faudra parcourir des centaines d'ha pour cueillir de quoi survivre - et encore, uniquement les bonnes années) et 100 - un système hydroponique avec éclairage artificiel où tu maîtrises intégralement tout.

Si tes adventices font de l'ombrage à tes légumes, c'est au prix de leur avoir piqué au préalable une partie de l'eau. Si la saison est correcte, et l'eau suffisante, cette différence peut ne pas trop se ressentir. Si elle est sèche, ce seront les adventices qui gagnent !

Et c'est aussi au prix de les avoir privé d'une partie de lumière, qu'en terre nue ou sous couvert mort (foin, paille) ou encore sous couvert vivant bas, au ras du sol, ils auraient pu capter - c'est donc autant de biomasse-légume que tu n'auras pas !!! Sauf à manger les adventices comme légumes bien entendu !

En revanche, les éléments minéraux que tes adventices auront "emprunté" ne sont pas perdus. Au contraire, ils sont "mobilisés" et sous une forme plus assimilable. A condition de laisser les adventices se décomposer sur place bien sûr. Et là, il y aura un gain.

Il y a aussi un gain en matière d'énergie lumineuse captée par tout le système : sous ton couvert d’adventice, il n'y a probablement guère de rayons de lumière qui n'aient été convertis en biomasse. Et qui va donc "nourrir" ton système et les organismes qui s'y trouvent !

Voilà, c'est autour de ces déterminants qu'il convient de placer ton curseur là où cela te satisfait !

dans un espace comme le sien, je pense que seuls les haricots et pois à rame doivent pouvoir surpasser les adventices, ma mère à ouvert un espace pour faire des travaux, sol mis à nu, mais les travaux n'ont pas eu lieu, elle n'a rien touché, les adventices se sont installées et ont pris de la hauteur, environ entre 1.2 m et 2 m pour les plus grandes, donc avec une telle hauteur le choix est vite fait :mrgreen:
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par Adrien (ex-nico239) » 15/07/19, 13:16

fl78960 a écrit :Je suis d'accord, j'ai dégagé

20190714_100559.jpg


Comme le dit parfaitement Didier c'est un arbitrage à faire et tu es le seul maître après Dieu. :mrgreen:

Préférant un couvert vivant à un couvert mort je pencherais pour une gestion sur mesure du couvert en fonction de sa taille (hauteur).

Il me semble que tu peux laisser tout ce qui est en dessous mais à priori faire un sort à tout ce qui pourrait recouvrir et donc priver de lumière.

Et après voir ce qui peut protéger en couvrant sans desservir : c'est plus subtil.

Des fougères bien gérées (sans doute un poil éclaircies) pourraient-elle protéger des salades ou des radis en été ou des carottes de l'ardeur du soleil : qui sait?
Je n'ai pas de fougères ici mais pourquoi ne pas tester?

Ce qui de toutes façons est dommage c'est de devoir bosser pour couper ce qui ... POUSSE TOUT SEUL...
À partir de là en faire le minimum et tirer parti de ce qui pousse tout seul est une voie à explorer.
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par Moindreffor » 15/07/19, 13:29

nico239 a écrit :
fl78960 a écrit :Je suis d'accord, j'ai dégagé

20190714_100559.jpg


Comme le dit parfaitement Didier c'est un arbitrage à faire et tu es le seul maître après Dieu. :mrgreen:

Préférant un couvert vivant à un couvert mort je pencherais pour une gestion sur mesure du couvert en fonction de sa taille (hauteur).

Il me semble que tu peux laisser tout ce qui est en dessous mais à priori faire un sort à tout ce qui pourrait recouvrir et donc priver de lumière.

Et après voir ce qui peut protéger en couvrant sans desservir : c'est plus subtil.

Des fougères bien gérées (sans doute un poil éclaircies) pourraient-elle protéger des salades ou des radis en été ou des carottes de l'ardeur du soleil : qui sait?
Je n'ai pas de fougères ici mais pourquoi ne pas tester?

Ce qui de toutes façons est dommage c'est de devoir bosser pour couper ce qui ... POUSSE TOUT SEUL...
À partir de là en faire le minimum et tirer parti de ce qui pousse tout seul est une voie à explorer.

quand on est sur place je dis pas, mais quand c'est épisodique, l'essais qui risque de se terminer en échec, ne pourra pas être renouvelé dans la saison, donc du quitte ou double, tu laisses pousser ça marche tant mieux, sinon ben plus rien si tout est étouffé
moi je jouerai la prudence, cette année, j'ai voulu la jouer borderline ben c'est raté, j'aurai du jouer le classique de chez classique, foin en octobre novembre et recouche en février-mars, du coup manque de MO et donc manque d'eau
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Re: Le chemin laborieux vers mon hamac : un superbe roncier dans la Sarthe




par fl78960 » 15/07/19, 15:36

Merci à vous tous pour vos commentaires.

Après un bon travail sur le terrain ce week-end et une soirée à jouer du tire-tique (8 ou 9 pour moins de 24h sur place) j'en suis au constat suivant :

1/ Les tiques : je commence par là parce que c'est un sujet sensible surtout chez nous où madame souffre de la maladie de Lyme. Si je ne peux pas baisser la "pression" des tiques, mon épouse ne viendra jamais, et n'autorisera pas nos enfants à venir jouer sur place, et moi ça m'amuse moyennement d'y aller seul et encore moins de me faire épouiller à chaque visite.
Pour baisser la présence -du moins sur mon corps- des tiques, je dois 1/ limiter les herbes hautes 2/ limiter les hôtes naturels des tiques, les campagnols semblent pulluler sur le terrain. Dans un premier temps. Je vais donc m'astreindre à faucher / tondre pour pouvoir circuler facilement.

2/ observation du "terrain" :
Cette première année (qui n'est pas finie, mais on se prépare déjà à l'automne) aura été consacrée à la rénovation de la maisonnette (presque vivable !) Mais le défaut de fauchage a permis à na végétation de prendre le dessus dans la clairière.

Je n'ai pas pris de le temps pour observer le terrain, mais maintenant que j'en ai un aperçu sur une petite année je "vois" certaines choses, en parties liées à l'orientation et l'exposition au soleil.

Petite photo aérienne d'ensemble

Au milieu de la clairière, une épave de voiture qui est maintenant partie.

vue aérienne.JPG
vue aérienne.JPG (89.83 Kio) Consulté 3744 fois


la même avec un zonage peinturé à la truelle informatique et une grosse flèche rouge indiquant le Nord.

vue aérienne-zonage.JPG
vue aérienne-zonage.JPG (96.28 Kio) Consulté 3744 fois


légende :
bleu ciel : zone d'activité devant le cabanon (cadre rouge rempli de couleur orange).
jaune / jaune orangé : zone de culture actuelle, en bas la zone jaune c'est zone de culture principale : la bande patate et la bande courges
en violet : deux zones actuellement squattées par des fougères et/ou des ronces (donc des mûres : plein plein plein plein plein !)
en rouge : probablement le futur potager.
la limite Nord du terrain, le long de la route, c'est essentiellement des châtaigniers, mais aussi du chêne, du frêne).

La zone bleue c'est la zone devant le cabanon avec le barbecue, où nous avons évidemment plus circulé, bricolé et piétiné, la repousse est faible.

Les zones jaunes et violettes sont "protégées" au sud par une haute haie (de thuyas, je déteste ces trucs et en plus ils sont tellement haut que j'en ai le vertige ...) plutôt à l'ombre et profitant bien aux ronces et aussi aux fougères. Nota, les thuyas sont chez moi, donc je pourrai un jour leur faire un sort (en me mettant d'accord avec le voisin) ... mais de toutes façons c'est pour "plus tard" !

Dans la zone rouge, la pression des fougères et des ronces et nettement plus faible, alors que à part quelques passages humains (qu'on peut compter sur les doigts de la main) on n'y a rien fait.

Je pense que la zone rouge sera la prochaine zone de culture pour l'an prochain : il me reste un rouleau de foin stratégiquement (le fruit du plus pur hasard) positionné aux croisement des 4 zones (bref il est posé au milieu du champ 8) ) donc il sera facile à aller dérouler là-bas. Cette zone est mieux ensoleillée toute l'après-midi.

3/ Fauchage et couverture du sol.
L'équipement "jardinage" actuel est extrêmement rudimentaire : une vieille tondeuse qui cale à la simple vue des hautes herbes, une faux toute neuve, une fourche à foin ainsi que, en annexe : un transplantoir, un sécateur, une scie à branches, un coupe branches et enfin une réserve malheureusement limité d'huile de coude.

Nous avons prévu d'ici cet automne de faucher une bonne partie de la surface de clairière et d'investir dans une tondeuse pour maîtriser la végétation qui n'attend pas nos passages épisodiques pour repousser.

Ce week-end, j'ai commencé à vouloir faire des petits tas de "foins" avec mes fauches mais le temps et la fatigue ont eu raison de cette idée. Je me dis que de toutes façons, le bon endroit pour nourrir le sol c'est bien là où je viens de couper.

4/ bilan des cultures actuelles :
tout a été fait en deux dates :
20 avril déroulage du foin, semis pommes de terre, repiquage de cucurbitacées (1 seule courgette a survecu) , choux de bruxelles (vivant) et tomates (trop tôt => disparues)
20 mai repiquage tomates (3 pieds dont 2 se protent bien, cucurbitacées (toutes OK), artichauds (très très jeunes, mais disparus) + arrosage.

Les pommes de terre sont sur une bande de foin qui est trop près de la haie : manque de lumière + fougères = re-manque de lumière : les tiges filent comme des semis de salade au fond d'une cave humide. J'ai sorti du foin un pied : à part 2 ou 3 tiges et la tubercule "mère" aucune pdt en formation. On laisse comme ça et on verra bien fin août.

sur la photo ci-dessous on voit les 2 bandes principales : au premier plan la avec les courges et courgettes, séparée de la bande des pommes de terre par une bande "fougères couchées" (la fourche est plantée dedans) et au fond à droite la haie devancée de fougères, au fond au milieu la suite du "terrain" (ne vous fiez à rien elle font largement plus de 2 mètres).

2019-07-14 08.48.02.jpg


zoom sur la bande des pommes de terre (photo prise un peu avant la précédente : les fougères occupent l'espace, avec un peu de ronce et aussi du ... liseron qui grimpe partout). Les tiges font environ 70 cm, mais très peu de feuillage.

2019-07-14 08.30.10.jpg


photos des 2 pieds de tomates

2019-07-14 06.37.45.jpg


2019-07-14 06.37.58.jpg


Les courges sont magnifiques !

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2019-07-14 06.38.39.jpg



Au niveau de l'entretien, si on fait abstraction de la jungle qui pousse trop du fait de notre absence sur site, les bandes de foins on bien protégé mes plants et le "nettoyage" est assez facile : quelques ronces ont traversé mais s'arrachent super facilement, les fougères qui traversent le foin sont peu nombreuses et aucune graminées. Ma seule inquiétude c'est le liseron que je soupçonne de photosynthétiser tranquille en profitant de mon travail d'éclaircissement de fougères.

Au sujet de l'eau : aucun arrosage ! Je ne fais aucun concours de non-arrosage, mais ça me laisse rêveur.

5/ la faune locale.
J'ai déjà parlé des campagnols, mais pas de traces formelles d'attaques (mais peu de production pour le moment).
il y a une "piste" tracée dans hautes herbes où un animal doit passer pour traverser le terrain : chat ? renard ? autre ? je ne sais pas.
J'ai trouvé à côté d'une branche de potimarron une crotte ... trop gros pour un chat, petit chien ? renard ? j'en sais rien.
2019-07-14 10.05.42.jpg

(si vous avez une idée, ça m'intéresse !)

6/ les fruitiers
Les deux cerisiers sont beaucoup trop haut, ce sera pour les oiseaux, je vais laisser pousser quelques rejetons (y'en a partout !) pour notr consommation.
Les poiriers semblent n'avoir rien donné du tout :(
les abricots ne sont pas super gros, et en tout cas pas mûrs, je ne sais pas si on pourra en profiter
2019-07-14 10.03.26.jpg

les pommiers et le noyer sont bien chargés, mais ça c'est pour plus tard
2019-07-13 19.05.37.jpg

les ronces ont pleines de mûres, j'en ai mal au ventre d'avance :mrgreen:

Bon voilà ça suffit, faut que je me mette au boulot :cry:
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