Doris a écrit :Tu parles des bulbilles provenants de l'inflorescence ? Si c'est ça, je les mets au moment de la plantation de mes aulx, c'est à dire idéalement chez moi en janvier. Inutile de se précipiter, en première année ce n'est que pour la consommation en vert et la récolte du gros cayeux unique, qui te donneras une tête l'année suivante.
Il y en a "au bout" de ces fausses-inflorescences, mais parfois aussi au milieu de la tige. J'en ai eu pas mal de ce second type cette année. Je me demande si ce n'est pas une "deuxième croissance". Le nombre de gousses ayant été déterminé très tôt, le pied se trouve avec de la biomasse qu'il ne sait pas où fourguer ??? Pure supputation de ma part...
Oui, je les planterai au printemps tôt (sortie d'hiver), pour faire des bulbes uniques, à consommer ou replanter pour faire des têtes divisées...
[Se rappeler que l'ail se multiplie végétativement et qu'il y a un risque de "dégénérescence" qui est en fait le développement de maladies (viroses) ou de parasites (nématodes, qui survivent sur les têtes / gousses dans les "racines"). Petit à petit, les rendements baissent (c'est variable selon les variétés, certaines ayant des tolérances). Les "bulbilles" dont nous parlons permettent de "régénérer" une variété, en sachant que la reproduction végétative conserve strictement le patrimoine génétique, qui n'est donc pas en cause lors de cette "dégénérescence" ! Il faut juste un peu d'organisation pour savoir, dans les gousses qu'on utilise pour la reproduction, qui est qui - donc qui est de 1ère génération, 2ème, 3ème, etc... Cela parait évident, mais chaque année, quand je vais planter, je ne sais plus car je n'étiquette pas les "cageots" dans lesquels je conserve mon ail. Le plus simple est de séparer ses "semences" dès après la récolte, et d'étiqueter. Je connais les solutions, mais allez savoir pourquoi je ne fais pas ce que je dis !]