Et ben’ tu as eu la totale ! je compatis sincèrement!
alors les choix vitaux, je connais, je te passe les autres choix plus ou moins vitaux que j'ai du faire
je crains, malheureusement, que nous parlions de choses très différentes.
Ce dont je parles c’est de que l’on appelle l’hygiénisme (il y en a des tas de formes) qui consiste essentiellement en règles de
prévention réelles, pas de mythes. Malheureusement celles-ci ont longtemps été considérées, par les systèmes en place, comme du charlatanisme, des conneries, considérant, par exemple, qu’il n ’y avait et ne pouvait y avoir de lien entre nutrition et cancer, jusqu’à ce que l’on s’intéresse (la science) à cet aspect et que l’on constate, que ce qui avait été rejeté avec mépris par ceux qui savaient, qui avaient la science à leur service et même la science infuse, avaient tort et que ces choix alimentaires avaient un énorme impact préventif sur diverses maladies dont les cancers.
mais comme toi par peur j'aurai pu tous les refuser,
Il y a longtemps que j’ai cessé d’avoir peur, mais peur du système dominant et dominateur qui utilise justement cette peur pour maintenir sous sa pression les moutons de PANURGE: oui ! Et là, moi aussi j’y ai été confronté
directement ! A chacun ses expériences.
j'ai longtemps bu du lait au lieu de prendre du mopral pour l'acidité gastrique, mais quand la douleur est trop forte, t'as beau boire un litre, un litre et demi tu avales le mopral, quand j'avais 4g d'hémoglobine, j'aurai du manger des clous pour faire augmenter mon taux de fer je l'aurai fait, je me suis injecté de l'EPO à grosse dose, quand manger une banane pouvait me tuer, j'ai avalé ma dose de résine polystyrène échangeuse d'ion chaque jour (car chaque aliment ingéré pouvait me tuer à petite dose), j'ai pris de la cortisone à dose maximale, je pouvais me taper sur un doigt avec un marteau sans ressentir la moindre douleur
Quelle horreur !
alors tes exemples de manger mieux pour aller mieux, ça me fait bien rire, j'aurai pu me faire des tisanes de queue de cerise, sans mes reins je n'aurai jamais pisser une goutte, 5 fruits et légumes par jour c'était la mort pour moi, j'ai fait un régime sans sel, sans sucre, sans gras, sans eau donc la nutrition j'en connais un rayon
Je ne voudrais pas te choquer, mais la nutrition officielle et la nutrition hygiéniste n’ont rien de comparable. Je me doute, dès lors que tu n’as pas eut de choix dans ce domaine ; comme la majeure partie de la population d’ailleurs.
tu es constipé, bois et marche quand boire te tue, ben tu prends un cachet, tu es fatigué mange des oranges, quand cela te tue tu prends un cachet de vitamine C,
tu penses bien que s'il y avait eu la moindre autre piste, j'aurai foncé, quand il te manque un organe, la bonne bouffe ne remplacera pas sa fonction
Malheureusement, et c’est là encore que la différence se fait sentir, cet hygiénisme ne fait pas de miracles, ne remplace pas la chirurgie, par exemple, son rôle est d’éviter d’en arriver là. Pourtant, sans vouloir être accusateur: quelles autres pistes as-tu exploré?
Juste un exemple vécu, de plus :
Un collègue arrive le matin au travail avec une sale tronche : teint cireux, yeux jaunes. Il sortait de chez le médecin qui, diagnostiquant un problème hépatique, lui recommandait de consulter un spécialiste. J'attendais donc la question rituelle qui ne tarda pas : « Qu'est-ce que je dois faire ? » Qui fut suivie de la réponse toute aussi rituelle : « Je n'en sais rien, je ne suis pas médecin » (Avec le recul ces préliminaires me font toujours sourire) « Oui mais toi, si ça t'arrivait, qu'est-ce que tu ferais ? » Et suite du rituel : « Ah bah ! Si ça m'arrivait, je modifierais mon système alimentaire, mais c'est déjà fait » « Ah ! Fais pas chier, qu'est-ce que tu ferais ?» (Comme s'il n'y avait pas de relation de cause à effet !) « Bon, en dehors de ça, moi je ferais... » Et 2 ou 3 jours plus tard, notre gaillard était frais comme un gardon : œil clair, teint rosé, la pêche quoi ! Mais entre temps il était allé voir le spécialiste qui lui avait recommandé l'ablation de la vésicule et rendez-vous était pris pour cette opération. Un peu inquiet et surtout se sentant mieux; il s'enquiert de mon avis qui est que : « Si tu as une vésicule, c'est qu'elle doit te servir à quelque chose et que la retirer ça va te faire un manque quelque part (C'est comme retirer une roue à sa voiture sous prétexte qu'elle est crevée, mais sans la remplacer), mais c'est TA vésicule, tu en fais ce que tu veux. »
Décision difficile à prendre mais, finalement, il décide de la faire retirer et de fait, après l'opération, il va toujours aussi bien : « Tu vois, me dit-il, c'était bien la vésicule » d’où ma réaction « Tout doux mon garçon attend encore un peu et nous en reparlerons! » Le temps passe et un beau matin notre gaillard arrive au travail : oeil jaune, teint cireux. Re-question rituelle « Mais qu'est-ce que j'ai? » Entraînant sa réponse inévitable «C'est ta vésicule » «Mais je n'en ai plus » « Alors ton spécialiste s'est planté et c'est toi qui l'as dans l'os » Il ne lui reste plus, jusqu'à la fin de ses jours, qu'à rouler sur trois roues et c'est pas facile !Ceci est extrait d’un de mes ouvrages que tu ne trouveras pas dans le commerce, évidemment ! et il n’est pas en vente non plus ! peut-être qu'aujourd'hui on peut greffer des roues de secours...pardon des vésicules!
tu vas me dire si tu avais bien mangé tu ne l'aurai peut-être pas perdu, moi aussi quand je n'ai pas mal à la tête je ne prends pas de paracétamol, pas comme toi je me vaccine contre la grippe car si je l'attrape je risque fortement de mourir, mais je mange du miel pour éviter les bronchites et ça marche, mais la bonne bouffe te fait sûrement vivre mieux, mais ne te garantit contre rien
Non seulement je le dis, mais je l’affirme ! Mais rappelle-toi bien que son action est largement
en amont afin d’éviter que de pareilles situations arrivent, même si fréquemment, il est possible d’intervenir en aval, mais SGDG.
un de mes cousins avait une maladie génétique, il a refusé le diagnostic, il a refusé d'écouter la médecine, il a cherché d'autres voies, il est mort à 49 ans en laissant 2 enfants, les voies que tu conseilles ne l'ont pas sauvées
Là encore il ne faut pas tomber dans la confusion. Nous (l’hygiénisme) n’est pas anti médecine car au contraire elle est pour TOUTES les médecines possibles et imaginables, qui soignent et qui guérissent, pas seulement la médecine officielle monopolistique, qui rejette tout ce qui n’entre pas dans ses critères, malheureusement limités de ce fait. Par ailleurs, ses toubibs auraient-ils pu lui garantir, en s'engageant sur documents certifiés, qu'il ne mourrait pas à 49 ans? pas un ne le fera, ni pour lui, ni pour toi d'ailleurs. Donc une autre anecdote, toujours du vécu:
On peut se dire que le consommateur LAMBDA, que nous sommes, se fiche complètement des querelles de ces messieurs et n'aspire qu'à en profiter, même si ce n'est pas officiellement reconnu. Erreur sur toute la ligne. Ce n'est pas si simple que ça. D'abord parce que le citoyen LAMBDA a confiance dans le système et dans les moyens mis à sa disposition, ce n'est que lorsque ceux ci s'avèrent inefficaces qu'il cherche ailleurs (souvent il n'en a pas le temps car il meure avant) comme le montre cette histoire :
A une autre époque de ma vie, j'ai vendu, en porte à porte, des revues et ouvrages sur la santé. Un jour je frappe à une porte : « Bonjour monsieur, je viens vous présenter tout ce qui touche à la santé ». Que n'avais-je pas dit là ? Heureusement qu'il n'avait pas un fusil entre les mains autrement je serais mort aujourd'hui. «Fichez-moi le camp, arrêtez de nous persécuter, vous nous avez fait assez de mal en tuant notre fille, du balai ou je vous casse la figure. » (Ce ne sont pas les mots exacts mais leur essence). J'ai immédiatement compris qu'il y avait confusion sur la personne et qu'il me prenait pour quelqu'un des services de santé. «Arrêtez monsieur, je ne fais pas partie des services de santé, je présente des ouvrages sur la santé par les plantes et les moyens naturels.» Le monsieur se radoucit en s'excusant de la confusion et il consentit, à ma demande, à m'expliquer ce qui avait provoqué sa colère.
Voici en deux mots et demi son histoire.
Sa petite fille était atteinte d'une leucémie. Après maints traitements, elle leur fut rendue afin de passer ses derniers instants au sein de sa famille ; c'est dire la gravité de son état. Comme tous les parents ceux-ci ne se résolurent pas à accepter l'inéluctable et battirent du tambour pour éviter cette issue fatale. On leur donna le nom d'une naturopathe (vous savez les charlatans !) qui, vu l'état de l'enfant, ne promit pas de résultat, mais seulement de faire de son mieux. Et contre toute attente, la santé de l'enfant s'améliora doucement. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Les services sociaux vinrent visiter la famille pour s'enquérir de la santé de l'enfant (ou pour présenter leurs condoléances ?). Constatant l'amélioration de son état, ils voulurent recommencer le traitement et les parents durent laisser leur enfant à ceux qui, précédemment, s'en étaient débarrassés. Retraitement, rechute, re-retour vers le foyer familial. Retour vers la naturopathe qui réitère ses réserves: Re-amélioration de l'état de l'enfant. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais il est des coupes qu'il faut boire jusqu'à la lie. De nouveau revisite des services sociaux qui constatant l'amélioration de l'enfant reprirent leurs oeuvres, là où ils les avaient interrompues, malgré les protestations des parents. L’enfant n’a pas pu supporter cette troisième agression et en est morte . Toujours extrait du même ouvrage et j'en ai d'autres du même genre, à foison (enfin juste quelques dizaines personnelles ou proches)
Eh, oui quelques fois ça marche, quelques fois ça ne marche pas. J'ai eut une sœur, puis un gendre atteints de leucémie aussi qui sont tout aussi morts,... d'avoir (cause officielle du décès) cessé de respirer.
pour moi tu es dangereux, car au lieu de conseiller à tes amis de faire tel ou tel régime, tu aurai du leur conseiller un "bon" médecin et celui-ci après vérification qu'il ne souffrait de rien d'autre, leur aurait probablement proposé le même régime, est-ce que tu as déjà imaginé que si la personne à qui tu as prodigué tes conseils souffrait de quelque chose de plus grave, qu'elle n'aille pas voir de médecin et qu'elle en meurt, tu dis quoi à sa famille
Encore cette même confusion, largement diffusée et répandue par les aficionados de la médecine allopathique qui considère, encore une fois, que tout ce qui n’est pas elle c’est du charlatanisme.
Je reprécise donc, afin que cela soit bien compris et assimilé.
Personne et surtout pas moi, déconseille toutes les consultations possibles et imaginables. Classique d’abord, le médecin du coin, moins classique comme le médecin homéopathe, encore moins classique avec les autres médecines parallèles qui ont aussi leur mot à dire et c’est à l’individu concerné de prendre en conscience et avec une multitude de solutions possibles de faire son choix, puis de l’assumer. Consulte les statistiques officielles et constate la multitude de mauvais choix se traduisant par des morts en pagaille dont les fameux cancers qui sont revenus en tête de peloton,
grâce à cette médecine que tu défends et encense.
1) pas ma faute, elle n'a pas du tout bien faire
2) ah, zut je me suis trompé, désolé
3) ah ces cons de médecins ils auraient du la sauver, tous des menteurs
4) Trouves d’autres possibilités évidemment !
5) j'aurai du l'orienter vers un vrai médecin, et ne pas jouer à l'apprenti sorcier
tout a fait! sauf que tu prends le problème à l’envers. Je ne connais pas, depuis 5 décennies, d’individus ayant commencé directement avec des méthodes parallèles (tu es pardonnable de l’ignorer comme beaucoup dont le crane a été bourré de ce genre d’aneries) c’est au contraire l’inverse. Comme leur situation, après maints essais thérapeutiques et leurs échecs successifs, ne s’améliore pas, voire s’aggrave, certains (et ils sont peu nombreux) tentent autre chose de moins officiel. Peut-on reprocher à quiconque de vouloir aller mieux ?
j'ai mis ma vie en jeu, pour moi, pour les autres, j'ai fait confiance en la médecine et je suis maintenant heureux en famille, j'aurai pu être sceptique comme toi et mort, et là on n'est pas dans la fiction dans le peu probable on est dans la vraie vie
Personne ne te reproche tes choix et donc fais de même pour autrui. Et tant mieux pour toi si ta situation s’est de fait améliorée, mais ce n’est pas le cas de tous, il faut en tenir compte aussi. Dans la même situation que toi, avant, j'ai probablement fait de même! Mais les 150.000 morts du cancer chaque année en France qui ont aussi fait confiance et malgré cela sont morts, il ne faut pas seulement regarder le coté pile des choses, mais aussi leur coté face, beaucoup moins réjouissant et malgré tout tant mieux pour les 150.000 qui s’en sortent(à 5 ans seulement).
même si tu crois dur comme fer que ton alimentation, ta façon de vivre, tes choix te valent une meilleure santé, quelque soit la confiance limité que tu as dans notre médecine, fait ce choix pour toi, mais pour personne d'autres,
Tiens donc cela faisait longtemps qu’on ne me l’avait pas sorti.
Je suppose, si tu as des enfants, que TES choix impliquent que tu les imposes à ceux-ci: non? (sinon il y a quelques chose qui clocherait entre tes dires et tes faire) où est la différence entre toi et moi ? Tu es si certain que ça que ce sont les bons et même les seuls ?
tu es responsable de ta vie, sinon tu t'attribues des compétences qui peuvent être lourdes de conséquences en es-tu conscient, comme on le dit parfois, "il va falloir un mort pour que ça change"
cela s’appelle un chantage à l’affectif et je ne pourrais dénombrer le nombre de discours de ce genre que j’ai entendu (venant de personnes qui en ignoraient tout, évidemment !)donc tu es persuadé que ton expérience est la seule voie possible confrontée à la multitude de situations pathologiques qui gangrènent notre société. C’est beau la foi ! Ou la crédulité!
Malheureusement la situation sanitaire de notre monde dit civilisé n’est pas aussi simple et réductible à
un seul système médical et c’est cette situation
monopolistique qui en aggrave la réalité.
Ouvres-toi plutôt à ce monde parallèle qui t’offre une multitude d’autres solutions auxquelles tu n’aurais même pas pu penser sans la chape de plomb qui est imposée par un totalitarisme non dénué de gros, très gros intérêts.
Pour l’anecdote toujours extrait de mon ouvrage , il y a de cela de nombreuses années déjà :
« Certains croient encore à ce que disait Hippocrate le père de la médecine : « Premièrement, ne pas nuire ». Il ne faut pas que le remède soit pire que le mal
Cela ne veut pas dire non plus que TOUS les illégaux sont bons et que TOUS les légaux sont mauvais ; loin s'en faut, mais rappelez-vous de l'histoire de Rika Zaraï (Pour ceux d’entre-vous qui ont quelques années au compteur de leur vie) qui défia publiquement le corps médical à la télévision. Celui-ci se défila lâchement en méprisant l'offre faite par celle-ci de démontrer soit que les traitements naturels étaient efficaces, soit qu'ils étaient de la fumisterie. C'était pourtant l'occasion rêvée de descendre en flèche tous ces charlatans amateurs de tisanes et d’eau dans la bassine. Conséquence : Subitement elle disparut des affiches des grandes villes et n'apparut plus à la télévision comme par hasard ; mais juste par hasard bien sûr ! »On peut se dire qu’il ne s‘agissait ici que d’une artiste sans compétences, (pourtant facile à ridiculiser) mais lorsqu’il s’agit de véritables scientifiques reconnus et respectés, l’attitude est la même. Un comité d’honneur avait été proposé à ce même corps médical (les mêmes officiels qui étaient et sont encore mis en place par l’industrie pharmaceutique, ce que n’importe quel historien de sciences et de la politique reconnait aisément, mais notre monde fonctionne ainsi) de prendre des malades de la polio, même en stade avancé, pas encore définitif, et de les soigner avec un remède courant en pharmacie, mais utilisé à d’autres usages, et de vérifier si oui ou non ce remède soignait, guérissait ces malades (et la polio ce n’est pas un rhume des foins). Mais ce même corps médical,( ceux en haut de l'échelle, pas le toubib du coin, que tu défends à cors et à cris,) a refusé la confrontation sous le prétexte (OFFICIEL) que cela empêcherait la diffusion d’un nouveau vaccin (qui s’est révélé aussi inefficace que les précédents) et pendant ce temps là d’autres malades atteints ont continué d’être paralysés et handicapés à vie. Mais on en fait pas d’omelettes sans casser des œufs, n’est-ce pas ? L’important n’est-il pas de protéger le système plutôt que les malades !
On peut se dire que le consommateur LAMBDA, que nous sommes, se fiche complètement des querelles de ces messieurs et n'aspire qu'à en profiter, même si ce n'est pas officiellement reconnu. Erreur sur toute la ligne. Ce n'est pas si simple que ça. D'abord parce que le citoyen LAMBDA a confiance dans le système et dans les moyens mis à sa disposition, ce n'est que lorsque ceux ci s'avèrent inefficaces qu'il cherche ailleurs (souvent il n'en a pas le temps car il meure avant) comme le montre cette histoire :
A une autre époque de ma vie, j'ai vendu, en porte à porte, des revues et ouvrages sur la santé. Un jour je frappe à une porte (ça se passait à Coulanges les Nevers) : « Bonjour monsieur, je viens vous présenter tout ce qui touche à la santé ». Que n'avais-je pas dit là ? Heureusement qu'il n'avait pas un fusil entre les mains autrement je serais mort aujourd'hui. «Fichez-moi le camp, arrêtez de nous persécuter, vous nous avez fait assez de mal en tuant notre fille, du balai ou je vous casse la figure. » (Ce ne sont pas les mots exacts mais leur essence). J'ai immédiatement compris qu'il y avait confusion sur la personne et qu'il me prenait pour quelqu'un des services de santé. «Arrêtez monsieur, je ne fais pas partie des services de santé, je présente des ouvrages sur la santé par les plantes et les moyens naturels.» Le monsieur se radoucit en s'excusant de la confusion et il consentit, à ma demande, à m'expliquer ce qui avait provoqué sa colère.
Voici en deux mots et demi son histoire.
Sa petite fille était atteinte d'une leucémie. Après maints traitements, elle leur fut rendue afin de passer ses derniers instants au sein de sa famille ; c'est dire la gravité de son état. Comme tous les parents ceux-ci ne se résolurent pas à accepter l'inéluctable et battirent du tambour pour éviter cette issue fatale. On leur donna le nom d'une naturopathe (vous savez les charlatans !) qui, vu l'état de l'enfant, ne promit pas de résultat, mais seulement de faire de son mieux. Et contre toute attente, la santé de l'enfant s'améliora doucement. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Les services sociaux vinrent visiter la famille pour s'enquérir de la santé de l'enfant (ou pour présenter leurs condoléances ?). Constatant l'amélioration de son état, ils voulurent recommencer le traitement et les parents durent laisser leur enfant à ceux qui, précédemment, s'en étaient débarrassés. Retraitement, rechute, re-retour vers le foyer familial. Retour vers la naturopathe qui réitère ses réserves: Re-amélioration de l'état de l'enfant. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais il est des coupes qu'il faut boire jusqu'à la lie. De nouveau revisite des services sociaux qui constatant l'amélioration de l'enfant reprirent leurs oeuvres, là où ils les avaient interrompues, malgré les protestations des parents. L’enfant n’a pas pu supporter cette troisième agression et en est morte .
Et pour en finir deux autres anecdotes, une ancienne, l'autre d'actualité.
Il y a de cela quelques décennies, un naturopathe Maurice Messegué faisait la une des journaux pour exercice illégal de la médecine et ce n'était pas la première fois. Face à ses opposants, de l'ordre des médecins, il faisait défiler à la barre des centaines de malades laissés pour compte par la médecine officielle et qu'il avait guéri, (venant des quatre coins du monde ;bon le monde n'a pas 4 coins pour autant) mettant en avant que si ces messieurs avaient bien fait leur boulot, il n'aurait pas eut besoin de le faire à leur place, ce qui amusait le public et plus discrètement les juges (dont certains de leurs collègues étaient passés par ses mains). il a été condamné symboliquement bien entendu et il lui a été demandé d'inscrire sur ses remèdes: "cela ne doit pas empêcher de consulter votre médecin" d'autant plus dérisoire qu'ils ne venaient le consulter qu'après l'avoir fait, mais l'hypocrisie est une denrée largement répandue ici bas.
l'autre anecdote récente concerne le PR Joyeux. Condamné par l'ordre des médecins, pour des motifs futiles comme d'habitude, le conseil de l'ordre à fait marché arrière parce qu'il avait réuni plus d'un million de signatures soutenant ce Pr et l'ordre des médecins n'aime pas les publicités de ce genre et ont préféré baisser pavillon (je voulais dire leur froc) .
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré