être chafoin a écrit :Oui peut-être dans un cas comme les vôtres où vous arrosez aux besoins.
Bon au final c'est un peu ce que je fais sans outils : coupe des feuilles par poignées à la main mais à mon avis c'est pas le mieux ici. Je ne me vois pas passer à quatre pattes aux ciseaux sur les lignes de 15m, déjà que je ne le fais pas plié à l'arraché. Le pb c'est aussi qu'elles vont loin en hauteur et en distance (bordure). Mais encore une fois pour toi je pense qu'elles restent bloquées par les planches des châssis (quand j'avais des planches bois en bordure des parcelles elles ne passaient pas dessus ou peu).
La potentille, si tu la laisses vivre va devenir années après années plus puissante et comme je le disais elle peut arriver à des racines très grandes qui descendront en profondeur et puiseront l'eau (et +) du sol par le bas... Si tu peux arroser ou en saison/climat humide, c'est peut-être bon. Sinon, selon moi, les plants que tu installes en surface seront fortement concurrencés comme, à une autre échelle, mes plantations en proximité de la vigne restent le plus souvent chétifs.
Mais je suis et je suivrai ces expérimentations de près. C'est bien d'avoir un autre point de vue, d'un autre potager !
Alors en fait au début on a l'impression que c'est un travail de Titan mais ce n'est pas le cas.
Il n'y a que la PREMIÈRE coupe qui est un peu plus rébarbative.
Les autres c'est de l'entretien.
Justement je pense qu'il ne faut pas arracher mais juste couper la feuille
Que la potentille aille loin en distance ma foi cela m'arrange.
Dans le jardin d'agrément elle fait un remarquable couvre sol.
Quant à sa hauteur bof c'est pas un glaieul non plus
Par contre je ne connais pas la profondeur des racines de potentille dans le sous sol.
Pour la concurrence c'est comme je disais à Didier, trouvons les études qui prouvent que la potentille ou autres viennent voler toute l'eau de nos légumes (pour paraphraser Coluche
)
Si tu pousses à l'absurde si c'était vraiment le cas comme on l'imagine la potentille (par exemple) serait la seule à survivre dans le milieu naturel : or elles sont des dizaines à se partager l'eau et chacune s'en tire bien.
Mais on pourrait le formuler à l'inverse : combien nos légumes viennent voler d'eau aux adventices qui étaient là avant elles?
Et encore faudrait-il être sur et certain qu'il s'agit bien d'un «vol».
Et que nos légumes et les adventices ne peuvent pas collaborer ou se rendre des services «dans notre dos».
J'ai par exemple pas mal d'adventices grignottées...
Qui sait si ces adventices n'avaient pas existées si ce ne sont pas mes légumes qui auraient été grignottés?
Ou qui sait si ces adventices (matière vivante) n'ont pas fourni le gîte et le couvert à des prédateurs de prédateurs de mes légumes.
Les prédateurs des prédateurs de mes légumes qui, sur un couvert inerte, n'auraient pas trouvé de quoi bouffer et seraient allés chasser ailleurs, laissant ainsi les prédateurs de mes légumes sans... prédateurs (ça c'est du Devos
)
Si tu observes bien la nature le facteur primordial c'est l'accès à la lumière.
À partir du moment où tes adventices ne privent pas tes légumes de lumière ma foi
Mais à partir du moment où tes légumes privent tes adventices de lumière (ce que je constate pour les courgettes notamment) eh ben les adventices font la gueule.
Ce qui m'emmerde un peu d'ailleurs car du coup je n'ai plus trop de couvert sous les courgettes ou les plants de tomate un peu serrés.
Autre facteur que je suis en train d'étudier avec le liseron et les petits pois c'est leur propension (chacun avec des méthodes différentes) à me tuteurer gratos mes tomates...
Mais l'observation est en cours.... on verra un peu plus tard si c'est probant ou pas.
À vrai dire le liseron a du mal à émerger sous les tomates : dommage car bien géré (un peu comme de la vigne vierge) tu le fais aller où TOI TU VEUX... pour le bénéfice du maintien de TES légumes...
Pour les petits pois qui ont été semés avec le bon timing en revanche ça parait assez sympa