Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
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GuyGadebois
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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par GuyGadebois » 27/07/19, 18:47

janic a écrit :.
Mais tu n’as pas répondu : à partir de quel âge (biologiquement et scientifiquement) un enfant peut-il boire des boissons alcoolisées ?
et la convivialité justifie-t-elle un si grand nombre de victimes?

Scientifiquement je n'en sais rien, mais à mon avis, il conviendrait d'attendre la fin de l'élagage synaptique (de l'adolescence), comme pour tout autre produit psychoactif perturbant ce phénomène.
C'est à chacun de réguler sa consommation, d'éviter les abus, d'être responsable et de ne pas faire n'importe quoi.
Hallucinant:
https://soifdailleurs.com/blog/cantine-b53.html
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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par janic » 27/07/19, 20:04

janic a écrit :.
Mais tu n’as pas répondu : à partir de quel âge (biologiquement et scientifiquement) un enfant peut-il boire des boissons alcoolisées ?
et la convivialité justifie-t-elle un si grand nombre de victimes?
Scientifiquement je n'en sais rien, mais à mon avis, il conviendrait d'attendre la fin de l'élagage synaptique (de l'adolescence), comme pour tout autre produit psychoactif perturbant ce phénomène.
C'est là que se fait la différence entre la subjectivité et l’objectivité « scientifique ». Aussi faible que soit la dose, elle provoque des dérèglements au niveau psychique et physiologique chez l’adulte, aussi, en attaquant la gaine de myéline reliant les neurones et donc où l’information, telle dans des fils électriques non isolés court circuite( d’où les manifestations de la désinhibisation, de l’ivresse, du délirium). Il n’y a donc pas d’âge minimal propice à sa consommation.
C'est à chacun de réguler sa consommation, d'éviter les abus, d'être responsable et de ne pas faire n'importe quoi.
Ca c’est juste une vue de l’esprit qui fait encore recette auprès de ses consommateurs car les niveaux de consommation relève de la subjectivité du consommateur, de même pour la notion d'abus (pour certains pays l'abus commence au dessus de 0) quant à la notion de responsabilité, toute aussi subjective, puisqu'aucun Etat n'est en mesure de définir à partir de quelle dose une responsabilité peut être imputée en cas d'accident, par exemple. Or si chacun doit décider de ces paramètres, on n'est pas sortis de l'auberge!

PS:je n'ai jamais vu d'alcool en cantine en 1956 sauf sur les tables des instituteurs. Par contre Coca Cola faisait de la distribution gratuite de son produit aux portes des écoles et ça a marché du tonnerre, ce dont on n'a commencé à en mesurer les inconvénients que tardivement...comme d'habitude.
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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par GuyGadebois » 27/07/19, 20:14

janic a écrit :
janic a écrit :.
Mais tu n’as pas répondu : à partir de quel âge (biologiquement et scientifiquement) un enfant peut-il boire des boissons alcoolisées ?
et la convivialité justifie-t-elle un si grand nombre de victimes?
Scientifiquement je n'en sais rien, mais à mon avis, il conviendrait d'attendre la fin de l'élagage synaptique (de l'adolescence), comme pour tout autre produit psychoactif perturbant ce phénomène.
C'est là que se fait la différence entre la subjectivité et l’objectivité « scientifique ». Aussi faible que soit la dose, elle provoque des dérèglements au niveau psychique et physiologique chez l’adulte, aussi, en attaquant la gaine de myéline reliant les neurones et donc où l’information, telle dans des fils électriques non isolés court circuite( d’où les manifestations de la désinhibisation, de l’ivresse, du délirium). Il n’y a donc pas d’âge minimal propice à sa consommation.
C'est à chacun de réguler sa consommation, d'éviter les abus, d'être responsable et de ne pas faire n'importe quoi.
Ca c’est juste une vue de l’esprit qui fait encore recette auprès de ses consommateurs car les niveaux de consommation relève de la subjectivité du consommateur, de même pour la notion d'abus (pour certains pays l'abus commence au dessus de 0) quant à la notion de responsabilité, toute aussi subjective, puisqu'aucun Etat n'est en mesure de définir à partir de quelle dose une responsabilité peut être imputée en cas d'accident, par exemple. Or si chacun doit décider de ces paramètres, on n'est pas sortis de l'auberge!

"Je vous ai compris", tu es contre. Moi pour, d'ailleurs je suis en train de boire une bonne bière Allemande bio, non pasteurisée, non filtrée, pleine de bonne levure (miam) en apéritif avec ma femme, tout en préparant des pizzas (100% d'ingrédients bio), et j'y retourne. Ensuite, vin rosé, bien sûr, été oblige!
Ps: Je me fous totalement des effets que pourraient avoir l'alcool sur ma santé. J'ai 58 ans, je ne souffre de rien (mis à part de mes genoux mis à mal par 45 ans de ski intense) et ne sacrifierai pas mon plaisir sur l'autel du principe de précaution.
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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par janic » 27/07/19, 20:38

"Je vous ai compris", tu es contre.
Je suis surtout le témoin des dégats causés autour de moi, des très proches , pas des hypothétiques témoins inconnus au loin.
Moi pour, d'ailleurs je suis en train de boire une bonne bière Allemande bio en appéritif avec ma femme, tout en préparant des pizzas (100% d'ingrédients bio), et j'y retourne.
Le bio ne justifie pas le reste. Si tu devais te tirer une balle « bio » dans le crâne, je suppose que sa qualification de bon pour la santé n’y changerait rien
Ps: Je me fous totalement des effets que pourraient avoir l'alcool sur ma santé.
Je te comprends d’autant mieux qu’étant beaucoup, beaucoup plus jeune, je disais la même chose, comme les copains. Et ensuite j’ai vu tous ces gens si surs d’eux tomber comme des mouches, par l’alcool principalement, ajouté à tout le reste !
J'ai 58 ans, je ne souffre de rien (mis à part de mes genoux mis à mal par 45 ans de ski intense) et ne sacrifierai pas mon plaisir sur l'autel du principe de précaution.
Mais sur certains sujets sensibles, comme les sujets sur lesquels tu interviens, (à juste raison d’ailleurs) le principe de précaution te devient alors important car sinon qu’importe le nucléaire, les engrais et traitements chimiques, etc…ce qui donnerait raison à ceux qui n’y voient pas de problèmes particuliers et qui souhaitent qu’on ne les « dérange » pas sur ces points là.
Or je ne fais pas la critique des consommateurs de ce poison, mais sur le poison lui même.
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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par GuyGadebois » 27/07/19, 20:40

Je risque pas de tomber comme une mouche, vu que je contrôle parfaitement ma consommation. Un exemple: à chaque fois que je suis allé en Inde, je n'ai pas bu une goutte et ça ne m'a jamais manqué.
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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par janic » 28/07/19, 08:26

Je risque pas de tomber comme une mouche,
C'est ce que l'on peut te souhaiter de meilleur, mais c'est ce que disaient aussi ceux qui finissent, un jour, par tomber et qui se retrouvent aux AA. [*]Pas tous heureusement ou malheureusement !? Va discuter avec eux ou un addictologue qui se trouvent journellement confrontés aux forts en discours rassurants et qui s'y retrouvent parfois
vu que je contrôle parfaitement ma consommation.
C'est aussi ce que disent les fumeurs et tous les petits consommateurs de drogues, quelles qu'elles soient d'ailleurs!
Un exemple: à chaque fois que je suis allé en Inde, je n'ai pas bu une goutte et ça ne m'a jamais manqué.
Ca c'est un excellent exemple de ce qu'il faut faire pour vérifier une quelconque dépendance.
Sauf que! Sauf que les addictions légères ne se révèlent souvent que dans un contexte particulier: problème familiaux, professionnels, consommation sociale et festive, etc... et qui se trouvent être des réponses (illusoires) à des stress et qui passent avec celui-ci.
Il se trouve que j’ai co-animé des séances de désaccoutumance tabagique qui partaient de 3 cigarettes à 3 paquets (voire plus) par jour. Et bizarrement c’étaient les tous petits fumeurs qui avaient du mal à s’en débarrasser alors que de gros fumeurs abandonnaient le tabac dès la première séance. La biologie du vivant physiologique ou psychologique est quelque chose de complexe.

[*] pour l'anecdote. Je participais, une fois, à une réunion d'associations avec affichage en gros caractères de mises en garde, ici contre le tabac, là contre l'alcool, plus loin contre d'autres drogues et de façon amusante (sic) chaque stand avait le même dessin mais chez l'un cela remettait en cause tel produit et sur le même dessin c'était l'autre. J'en faisais donc remarquer la particularité aux personnes sur le stand contre l'alcool et qui fumaient comme des cheminées. Leur réponse fut: "on ne va pas se priver de tout, tout de même!" et c'est bien là que se trouve la clé de tous ces comportements: la notion de privation qui conduit à substituer à un produit nocif un autre produit nocif, la plupart du temps sans que les personnes en aient vraiment conscience.
Et une fois de plus je ne condamne pas!
J'ai, moi aussi, été un jeune con fumant et buvant pour faire comme les copains et pourtant autour de moi, l'alcool comme le tabac faisaient leurs ravages, mais il y a comme un voile, culturel, qui nous obstrue la vue et les sens et dont nous nous servons pour nous auto-justifier dans nos comportements. A cette époque pas de contrôles d'alcoolémie au volant et l'on pouvait conduire bourrés puisque les tribunaux excusaient tous les accidents mortels sous le prétexte que le conducteur était sous l'alcool et le meurtrier se retrouvait blanc comme neige à sa sortie. Evidemment les juges et les flics étant eux mêmes des consommateurs de ce divin breuvage.
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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par Christophe » 05/08/19, 17:00

1980, les enfants et le Pastis...je vous laisse deviner où c'était :cheesy:

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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par Christophe » 12/08/19, 18:12

Ah ah ah:



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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par Christophe » 12/08/19, 18:22

D’après le numéro de téléphone à 6 chiffres, cette "pub" date d'entre 1963 et 1985 (c'est plus récent que je pensais: c'est sans doute durant les années 60) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_ ... _en_France
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Re: Alcool et mortalité: 50 000 morts par an en France




par GuyGadebois » 12/08/19, 18:22

J'ai adoré le "reconnue d'utilité publique"!!!
Créée en 1926, reconnue d'utilité publique en 1930!!!

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Dernière édition par GuyGadebois le 12/08/19, 18:26, édité 1 fois.
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