CO et CO2, plus lourds ou légers que l'air? Mise au point

Le réchauffement et les changements climatiques: cause, conséquences, analyses...Débat sur le CO2 et autres gaz à effet de serre.
dedeleco
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par dedeleco » 22/11/11, 13:48

Cas scientifique basique de thermodynamique qui se calcule l'équilibre de concentration d'équilibre avec l'effet de la pesanteur !!!! (voir cours osmotique et autres )
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lejustemilieu
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par lejustemilieu » 22/11/11, 13:58

basique

Ha bon...
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L'homme est par nature un animal politique (Aristote)
dedeleco
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par dedeleco » 22/11/11, 14:31

Cours de base simple (Boltzmann en exp(Energie/kT)) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lange_homog%C3%A8ne

En présence d'un champ de pesanteur et si la hauteur du système considéré est importante, on peut avoir une stratification : la concentration en gaz le plus dense est plus importante en bas (gaz dit « lourd »), et la concentration en gaz le moins dense est plus importante en haut (gaz dit « léger »).


Aidez à développer wikipedia !!!
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Christophe
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par Christophe » 22/11/11, 16:31

Bon lien wiki dede mais...pas c'est toujours pas clair car...

Le mélange n'est pas toujours spontané ou être pratiquement retardé par des différences de température, la pesanteur et autre effet physique : en l'absence d'agitation, un gaz peut s'accumuler au niveau du sol ou au contraire dans des anfractuosités situées plus en hauteur ; les polluants gazeux ne se diffusent que lentement parfois dans l'atmosphère...

En présence d'un champ de pesanteur et si la hauteur du système considéré est importante, on peut avoir une stratification : la concentration en gaz le plus dense est plus importante en bas (gaz dit « lourd »), et la concentration en gaz le moins dense est plus importante en haut (gaz dit « léger »).

Cet effet ne peut se constater qu'avec des différences d'altitude de plusieurs centaines de mètres.
En effet, l'énergie cinétique des molécules de gaz (3·k·T, où k est la constante de Boltzmann et T est la température absolue) est très supérieure à l'énergie potentielle de gravité (mi·g·z, où mi est la masse d'une molécule, g est l'accélération de la gravité et z est l'altitude). La concentration de gaz i Ci(z) suit une loi de Maxwell-Boltzmann


...voudrait dire que le problème de la concentration du CO2 dans les caves n'existerait pas ? Pourtant il existe bel et bien non? Et hop retour à la case départ sans toucher les 20 000 Frs ! :cheesy:
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par chatelot16 » 22/11/11, 17:14

apres etre melangé le CO2 ne peut pas se stratifier tout seul dans une cave de quelque mettre de haut

il n'y a une couche de CO2 au fond que si il a été produit au fond par une pouriture ou une fermentation , est que le debit de CO2 produit est superieur a sa vitesse de melange avec l'air

le CO2 pourrait se separer de l'air dans une colonne de quelques km de haut parfaitement imobile ... difficile a trouver

la separation de gaz de densité differente peu aussi se faire avec centrifugeuse ... il y a quelque chose comme ca pour faire de l'uranium enrichi
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par chatelot16 » 22/11/11, 17:24

Did67 a écrit :L'hélium dans l'air finira pas se diluer, diluer... Mais y'en a ! A ce que je sache, c'est un gaz rare, contenu dans l'air, qu'on produit par distalliation de l'air liquide... Enfin peut-être des séparations en phase gazeuse aujourd'hui...


l'helium est vraiment le gaz le plus rare dans l'atmosphere : concentration telement faible qu'aucune production d'helium par distilation n'est possible

l'helium est produit par des decomposition radio active au centre de la terre , et se fait pieger dans les gisement de methane : tout l'helium industriel est extrait du methane

tout l'helium qui sort de terre n'importe ou monte et quite l'atmoshere terrestre : c'est pour cela que la proportion d'helium reste aussi faible
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Christophe
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par Christophe » 22/11/11, 17:53

J'ai retrouvé les échanges (2008) avec un certain François T. dont j'ai parlé plus haut... extraits...

Attention c'est un "agité" (Jancovici avait pris la peine de lui répondre en arguant la même chose que nous ci dessus: les turbulences)


La piéce ci--jointe résume la conduite de ces TP, pour bien comprendre et interpréter les propriétés physiques du gaz carbonique. On peut s'en inspirer pour étudier, l'ozone, le chlore, le fréon et le méthane.


Pièce jointe: Image

Cher Monsieur,
Les vieux livres de chimie comportaient souvent une page de lecture technologique. Celle que je vous joins rejoint ma propre expérience dans l'extraction mécanique des nappes de CO2 des cuveries de fermentation, où il fallait "pomper" le gaz, car, souffler dessus, même très fort, ne suffisait pas. Allez donc expliquer cela aux soixanthuitards attardés et incultes du G.I.E.C.

cordialement, avec mes encouragements dans votre lutte contre les hérésies pseudo-scientifiques.


J'ai vu des gens essayer, avec le vent de puissantes souffleries, de chasser le CO2 des caves vinicoles. Il est trop lourd pour s'envoler sans retomber très vite. J'ai calculé combien les fermentations en produisaient, et j'ai installé des aspirateurs centrifuges à faible débit mais bonne dépression. Avec des puissances minimes le problème était résolu. Les gaz lourds, au delà d'une faible solubilité dans l'air, ne peuvent pas monter au ciel, et "décantent" comme le montre l'expérience de la bougie à demi allumée. Encore une fois, seule l'expérience peut conforter l'hypothèse. J'aime mieux en discuter avec vous qu'avec des théoriciens du genre Jancovici.(Ci-joint une petite page de lecture d'avant guerre, dèjà envoyée avec d'autres expériences simples à faire)

Cordialités



Pièce jointe: https://www.econologie.info/share/partag ... JRVMcn.pdf

J'ai ajouté un extrait très didactique à mon article sur la "lévitation magique des gaz lourds". Je vous adresse le tout en "piéce jointe"
Je précise que les scientologues sont des adeptes scientifiques littéraires de la scientologie qui n'est pas obligatoirement à prétention religieuse
Cordialement



Pièce jointe :

LA LEVITATION DES GAZ LOURDS

La lévitation, en général, est un phénomène fantastique qui permet de s'affranchir de la pesanteur. C'est une spécialité indienne comme la planche à clous du fakir. L'Europe, elle aussi, possède ce génie du merveilleux hérité de ses origines ethniques indo-européennes. Les sciences divinatoires ont longtemps était rassemblées dans la science de l'astrologie, première discipline divinatoire, reposant sur une poétique relation entre la position des astres et l'avenir inéluctable. La tentation était grande de donner un vernis scientifique à ces sciences divinatoires pratiquées par nos modernes astrologues qualifiés de météorologues ou de climatologues. De mauvais esprits ont été jusqu'à trouver une rime riche d'une seule syllabe pour qualifier ces fantastiques disciplines.
Pour justifier cette lévitation, indépendante de la densité, on fait appel aux courants de convexion, aux jet-streams en altitude, et aux courants d'air un peu plus bas. Il parait parfaitement admissible que des gaz, quatre fois plus lourds que l'air, lévitent jusque dans les zones stratosphériques, voire, dans les espaces interstellaires.

Combien pésent les gaz concernés générateurs d''effets de serre

On peut en faire un inventaire des plus légers aux plus lourds:

L'HYDROGÈNE est le plus léger, soit densité par rapport à l'air de : 0,07
le méthane : 0,55
L’oxyde de carbone CO : 0,966

Là on arrive aux conditions idéales de mélange et de lévitation

Le monoxyde d'azote NO : 1,036
Le dioxyde d'azote NO2 : 1,588
Le gaz carbonique CO2 : 1,52
L’ozone O3 : 1,66
Le gaz sulfureux SO2 : 2,21
Le chlore Cl : 2,45
Le fréon CCl2F2 : 4,42

Que les plus légers montent au ciel cela se comprend. C'est d'ailleurs avec eux qu'on gonfle les ballons de baudruche, et les ballons-sondes des météorologues et autres astrologues. Mais, que deviennent-ils au ciel? Depuis que la terre en produit, l'atmosphère devrait en être enveloppée. La nature fait bien les choses, car, les plus légers sont de puissants réducteurs. Tellement sensibles qu'ils s'oxydent au contact de l'air pour se transformer en gaz lourds qui retourneront au sol. On ne risque donc pas de les voir exploser dans la haute atmosphère qu'ils n'auront pas le temps d'atteindre.
Alors? Les plus lourds, comment vont-ils monter pour suspendre une couche d'ozone, plus ou moins trouée, attaquée par les "encore plus lourds" que sont le chlore et le fréon de nos frigos et nos bombes aérosols?
REPONSE de nos "scientifiques" : par la convexion et les courants d'air, pour les uns, par les turbulences, le mouvement brownien et la dilution pour les autres. Ils n'ont pas osé dire "par lévitation", mais cela revient au même, en plus savant.

EXPLICATION : elle est résumée dans une pensée militaire popularisée par les médias: "chercher à comprendre c'est commencer à désobéir". Opposer ce négationnisme à la pensée médiatique officielle est scandaleux: c'est la négation de la poésie. Vous n'avez pas honte! Hommes de peu de foi.

Contester cette lévitation est aussi "politiquement" incorrect que de nier le miracle de la pompe à chaleur.
Tous nos hommes politiques, fantastiques monuments d'inculture scientifique et technique, chantent la même chanson, "sûrs d'eux et dominateurs", cuirassés dans la belle ignorance qu'ils partagent avec les plus diplômés de leur électorat.
Ne vont-ils pas jusqu'à pleurer sur la disparition des coraux du Pacifique rongés par l'acide carbonique dont ils sont pourtant constitués? Ne voient-ils pas ces îles coralliennes submergées par la montée des eaux dilatées et soulevées par la fusion des glaçons de l'océan arctique? Dommage que, par ailleurs, apparaissent des îles nouvelles à l'occasion d'éruptions volcaniques sous-marines. Ce sont peut-être là ces fameuses exceptions qui confirment la règle.
Alors, notre Président de la République, trouve la parade, la solution ultime, le remède à tous les maux: une taxe à la consommation : "Merci on a déjà donné"

Cela ne fait rien. Continuez, votez pour eux...Amen.


Extrait du livre KRIEG GROSS MALHEUR



En règle générale, la qualité de nos enseignants était indiscutable. J’aimais particulièrement un ancien combattant de la guerre de 14/18. Il avait été fortement gazé et, malgré ses souffrances permanentes, il travaillait avec une rigueur militaire acquise comme Capitaine de réserve, dans les tranchées de Verdun. Il fut même humilié par les gaz de combat. Pour satisfaire un besoin naturel, il s’était installé dans un trou d’obus rempli de chlore, dont la densité assurait la concentration au fond du cratère. Toute sa panoplie génitrice y avait disparu. Son épouse, qui enseignait dans ma classe précédente était une « luronne », jeune encore, avec un grand appétit pour les choses du sexe. Elle avait donc un bon prétexte pour collectionner les aventures amoureuses. Beaucoup plus tard, un médecin qui avait dû goûter à ses charmes, a raconté à mon grand frère qu’à la suite d’une agape passionnée, à une mauvaise période, elle eut peur de l’éventualité d’une maternité. Alors, elle se lava copieusement et profondément avec de l’eau de javel pure. N’importe lequel de ses petits élèves, auxquels elle enseignait les « Leçons de choses », lui aurait déconseillé d’agir ainsi en lui précisant que le surdosage n’était pas nécessaire. Après de gros rinçages, les choses rentrèrent dans l'ordre, car le chlore de l’eau de javel était moins concentré, que celui du trou d’obus qui la privait d’amours légitimes.
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par chatelot16 » 22/11/11, 18:48

j'ai souvent observé le niveau de CO2 dans un seau ou il y a une fermetation pour faire de l'alcool

dans le genre , je met la main dans le seau avec un briquet a gaz alumé , quand je descend la main en dessous du niveau de CO2 la flamme ne descend pas : le gaz sort du briquet monte et ne brule que quand il arrive au dessus du niveau

je n'ai jamais pu reproduire ce phenomene avec du CO2 d'une bouteille : l'arrivé du CO2 dans le seau est toujours trop brutale et y melange de l'air , et il n'y a jamais ce niveau precis visible avec la flamme de briquet

la fermentation est le cas rare ou la production de CO2 est tres douce sans aucun melange avec l'air
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par dedeleco » 22/11/11, 19:06

Les turbulences sont très difficiles à éviter car on bouge trop vite en quelques secondes et donc on a un mélange partiel grossier qui se finit par diffusion mutuelle des molécules D=20mm2/t de mémoire pour l'air (l'helium plus léger diffuse bien plus vite).
Si parfaitement calme, la diffusion seule assure le mélange 4,5mm en 1s 4,5cm en 100s 45cm en 10000s et 4,5m en 1 millions de secondes soit 11 jours, ce qui reste assez rapide et si la source de CO2 est lente, constante, sans turbulence, il reste au raz du sol le temps de diffuser ailleurs sur un mètre environ en une demi journée grossièrement .
Cela permet d'être asphyxié par ce gaz CO2 et H2S aussi, dégagé dans un égout par exemple avec des accidents bien réels malheureusement !!
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par chatelot16 » 22/11/11, 20:18

si le CO2 restait au fond du seau ou ca fermente comme de l'eau , le niveau monterait jusqu'a ce que ca deborde

mais non ca se melange ! le niveau ou je voit la flamme se decoller du briquet et simplement le niveau ou il n'y a plus assez d'oxygene pour que le butane brule : ce n'est pas parce que la flamme bute sur un niveau precis que la separation air CO2 est parfaite
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