Imprimante 3D [débat général: intérêts, technologies]

Forum dédié à l'impression 3D: technologies d'impression 3D (fdm, lcd, sla...), hardware, software, slicers, réglages, utilisation, base de données, échange de modèles, trucs et astuces, optimisation, échanges d'expériences...
Christophe
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par Christophe » 12/11/13, 12:27

Le CERN se met à l'impression 3D: http://home.web.cern.ch/about/updates/2 ... ion-centre

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Christophe
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par Christophe » 23/11/13, 12:50

Aujourd'hui à La Vilette: http://www.cite-sciences.fr/fr/conferen ... 025081414/

Un particulier produit lui-même la coque de son portable ou sa lampe de chevet. Un professionnel fabrique vite et à peu de frais un prototype d’outil ou la maquette d’une maison. Un industriel crée des composants d’avion en une seule pièce et en utilisant moins de matière. Tout cela est possible grâce à l’impression tridimensionnelle (3D), une technique inventée il y a trente ans et en passe d’entrer dans nos foyers. Une révolution ?

Cette journée de tables rondes, ateliers, démonstrations, projections, s’adresse au grand public, aux étudiants, à la société civile et aux professionnels qui s’interrogent sur les promesses et les risques associés au développement de l’impression 3D.


Le 23 novembre 2013, la Cité des Sciences organise son premier Forum de la Villette autour des enjeux liés à l'impression 3D. Au programme : différentes tables rondes et ateliers pour explorer le champ des possibles.


http://storify.com/agenceondine/fv3d-pr ... ression-3d

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Flytox
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par Flytox » 23/11/13, 21:59

Une précision, l'état de surface obtenu par fusion laser sur la poudre de métal est aussi relativement grossier. Sur la photo ce n'est pas que l'effet de la pixelisation de l'image qui donne cet aspect granité.

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Donc la pièce ne sera pas systématiquement finie en sortant de la machine et il faudra souvent usiner pour obtenir la rugosité adaptée ou une cote précise dans telle ou telle zone bien définie. Par contre métallurgiquement les qualités de certain alliages que l'on voit passer dans le labo sont bien respectées.

Le prix de cette pièce réalisée en électro érosion ou par bombardement électronique cela doit être copieux ! :mrgreen:
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par Christophe » 09/12/13, 11:12

L'imprimante OpenSource K8200 est disponible sur la boutique: https://www.econologie.com/shop/impriman ... p-511.html

Le stock est assez limité, l'approvisionnement assez long chez le fournisseur, donc pour ceux que cela intéresse d'en avoir une sous le sapin, ne trainez pas trop...

Pour les membres habitués des forums, la réduction des 10% est valable + franco de port = le meilleur prix du net pour cette imprimante 3D (gros concurrents compris...).
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par Christophe » 24/02/14, 11:30

Les bio matériaux pour les imprimantes 3D:

Les imprimantes 3D signifient-elles la fin de la production de masse et des déchets ? Oui, mais à condition qu'on les nourrisse autrement qu'avec du plastique dérivé de pétrole… Les inventeurs planchent déjà. Revue d'idées.

L’imprimante 3D, ça sent le futur à plein nez. Depuis qu’en 2009, l’une des techniques de l’impression 3D – la modélisation par dépôt de filaments fondus (1) – est tombée dans le domaine public et que des communautés de sympathiques bricoleurs s’en sont emparées, ces machines, pourtant utilisées depuis une bonne dizaine d’années par l’industrie, concentrent tous les regards. Puisqu’elles pourront fabriquer des pièces à la demande, elles signeront la fin de la production de masse, lit-on déjà. Mais aussi du gaspi à outrance. Certes… Sauf que pour le moment, outre les machines industrielles qui se nourrissent parfois de sable ou de résine mais servent essentiellement à mettre au point des prototypes, les machines destinées à fabriquer des produits grands publics carburent globalement aux plastiques… dérivés de pétrole.

« Les machines à prototypages rapides (comprenez les imprimantes 3D, ndlr) fonctionnent surtout avec des filaments de type ABS. C’est le plastique qui compose la plupart des objets industriels produits par l’industrie comme les Légo », explique Bertier Luyt, fondateur du Fabshop. Autre matière couramment utilisée : le PLA, un dérivé d’amidon de maïs. Mieux que l’ABS puisqu’il n’utilise pas de dérivé du pétrole et est – à terme – biodégradable. Sauf que le PLA se compose d’un maïs très souvent américain et issu d’une agriculture intensive à base de tracteurs, d’engrais, de pesticides. Pis, « 90% du maïs américain est OGM », souligne Bertier Luyt. Enfin, ces cultures de maïs destinées à la fabrication du plastique risquent de faire concurrence à la consommation alimentaire, comme aujourd’hui les agrocarburants.

Pour le moment, pas trop d’inquiétude. Les tonnages engrangés par ces machines sont une goutte d’eau dans un océan de plastique. Mais demain ? Pour que le futur soit plus durable, des industriels planchent déjà sur de nouvelles options. Car si sur les machines « on a très peu de progrès à attendre, à part la fabrication d’une machine plus grande, qui fonctionne plus vite, le vrai enjeu réside dans la multiplicité des matériaux et la création d’une machine qui sera multimatériaux. Si vous voulez un jour avoir du 3D chez vous, il faut que ça serve à quelque chose », souligne Bertier Luyt. « Les matériaux et leur mise en œuvre, c’est la clé de tout, souligne Alain Bernard, directeur de recherche à l’Ecole centrale de Nantes et membre de l’Association française de prototypage rapide (AFPR). Si vous maîtrisez le matériau, vous êtes le roi. »

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Un plastique biodégradable à base de céréales :

Les déchets produits par les imprimantes 3D, c’est le combat de la start-up toulousaine eMotion Tech. Avec une autre société du Sud-ouest, Vegeplast, – à l’origine notamment du matériau intégré dans les capsules biodégradables compatibles avec les machines Nespresso – elle planche sur un nouveau consommable pour les imprimantes 3D.

Avantage : Le Vege3D ? Un consommable 100% végétal et biodégradable, assurent les partenaires. En clair, il suffira de le glisser dans votre compost une fois l’objet décrété en fin de vie. Un peu comme le PLA, sauf que si celui-ci vient très souvent des Etats-Unis, le VGA est « produit localement et destiné à une consommation locale », assure Guilhem Peres, cofondateur d’eMotion Tech.

Inconvénient : Les céréales – nous n’en saurons pas plus, le secret reste bien gardé – qui composent le consommable de Vegeplast risquent-elles de faire de la concurrence à nos assiettes ? « Nous sommes dans des volumes tellement dérisoires qu’il n’y a pas de souci », assure Guilhem Peres. Mais demain ?

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Un matériau fait d’algues :

L’idée est née de la rencontre entre Bertier Luyt de Fabshop et Rémy Lucas de la société quimperoise Algopack. Si l’expertise du premier porte sur l’imprimante 3D, le second développe depuis 2010 un matériau à partir d’algues brunes récoltées en mer et qui ressemble fortement à du plastique. Pour en faire une ressource utilisable par les machines 3D, l’homme a développé un autre produit surnommé Seaweed Filament (SWF), un savant mélange d’algues et d’un liant plastique.

L’avantage : Les algues, on en trouve naturellement. Mieux, pour pousser, elles n’ont besoin ni d’engrais, ni de pesticides et ne consomment pas de terres arables. Enfin, elles peuvent venir de tout près, contrairement aux autres matériaux de type ABS ou PLA. Pour ceux-là, « nos volumes de matériau ne sont pas assez importants pour remplir des containeurs susceptibles de traverser l’Atlantique en 4 semaines. Tout se fait par avion », souligne Bertier Luyt.

Enfin, pour le fondateur de Fabshop, le SWF a de fortes qualités techniques : « C’est un bioplastique qui a une densité inférieure. Les pièces sont moins lourdes à volume égal. Il a aussi un toucher très proche du liège, plus chaud que les autres plastiques. Et, il permet une très bonne lecture des détails, notamment pour les sculptures et les objets complexes. »
L’inconvénient :
« Nous savons bien que par rapport à la consommation mondiale de plastique, notre impact sera bien modeste. C’est une petite pierre, mais c’est avec les petites pierres qu’on fait les grandes murailles », souligne Bertier Luyt.

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Des déchets recyclés

On en est encore au balbutiement, mais les « makers » s’y essaient. En janvier, un étudiant américain a présenté la Filabot, une machine qui transforme les déchets plastiques du quotidien (bouteilles, emballages…) en matière susceptible d’intégrer les machines 3D. Quelques mois plus tard, c’est la Filamaker qui débarque sur le circuit. Une machine open-source capable de broyer des objets déjà conçus par imprimante 3D et de les transformer en filaments neufs.

L’avantage : Il paraît évident. Réutiliser les matériaux déjà façonnés, c’est en finir avec la notion même de déchets dans le circuit. Recycler les plastiques de la vie de tous les jours en consommables, c’est redonner une fonction à des matériaux en surplus. Mieux, ce procédé pourrait permettre aux utilisateurs d’avoir accès à des matériaux à bas coûts. Intéressant, quand on sait que le prix du filament s’échelonne entre 40 et 50 dollars (entre 29 et 36 euros) le kilo.
L’inconvénient :
« Le principal écueil de la réutilisation des plastiques domestiques pour les imprimantes 3D c’est qu’il faut bien les trier pour obtenir un plastique homogène. Car les plastiques ont des points de fusion différent, une viscosité différente. On ne peut pas les mélanger et les mettre dans l’imprimante comme ça », souligne Alain Bernard. Enfin, le recyclage à domicile – comme l’impression – risque de poser des problèmes de santé. L’été dernier, des chercheurs de l’Institut de technologie de l’Illinois à Chicago ont évalué les particules ultrafines liées à l’impression 3D. Et recommandé la prudence.

(1) Depuis le 28 janvier, une autre technique dite du « frittage laser » et qui utilise un laser pour solidifier la matière est tombée à son tour dans le domaine public. Elle avait été brevetée dans les années 1990 par la société DTM.


http://www.terraeco.net/Algues-cereales ... 53871.html
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par Christophe » 07/03/14, 10:38

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par fidele castor » 13/03/14, 12:00

Bonjour,
J'ai parcouru toutes les pages de cet article sans avoir su trouver une information essentielle pour moi.
Quels types de formats 3D de fichier sont lus par ces imprimantes ?
J'espère que l'on peut leur faire ingurgiter de l'IGES ou du SAT, STL, DXF3D ou quelque chose dans ce genre là afin de les rendre compatibles avec les logiciels CAO 3D du commerce.
Sinon pas d'intérêt si on doit seulement sortir des exemples tout prêts trouvés sur le net.
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par Christophe » 13/03/14, 13:45

Celle ci https://www.econologie.com/shop/impriman ... p-511.html utilise Repetier http://www.repetier.com/ qui utilise des format GCode dont le .STL natif et .OBJ...

Après il y a plein de convertisseurs gratuits.

Par défaut sur http://www.thingiverse.com/ c'est du .STL dans la grande majorité des cas, donc utilisable directement par Repetier...
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Re: Imprimante 3D




par JLB29P » 26/03/14, 14:24

"...ce que l'on peut faire avec une imprimante 3D ... c'est pas grand chose de bien intéressant..."


Un exemple: j'ai eu à mettre dans un boitier électronique 3 piles 9V; hors, si on trouve dans le commerce des compartiments pour 1 ou 2 piles, je n'en ai pas trouvé pour 3 piles.

Comme il m'en fallait 10, ça ne valait pas la peine de faire une fabrication spéciale (trop onéreux) même en tôles pliées.

Je m'en suis sorti en réalisant un assemblage de petits circuits imprimés (variante de Légo)

La prochaine fois que j'aurai un problème de ce genre à résoudre, ce sera à l'aide d'une imprimante 3D !
Idem pour un boitier plastique de dimensions non standards !
Même les faces avant et arrière avec leurs perçages et marquages (sauf s'il faut du métal pour la rigidité ou le blindage).
Le marquage pourra être réalisé en relief et en couleurs !
Je ne serai plus dépendant des produits industrialisés et des délais d'approvisionnement + usinage + sérigraphie !!!

Ceci n'est qu'un exemple appliqué à une réalisation artisanale de petite série.
Pour des articles de décoration, il y a certainement de très nombreuses autres applications; tout ce qui ne justifie pas la réalisation de moules pour la série, ou pour faire des tests avant fabrication en série afin d'avoir un rendu assez fidèle de l'aspect du produit définitif; des variantes de forme et de couleur...
Également les maquettes pour architectes ou pour les fans de petits trains...
Vous pouvez aussi développer vos propres jeux. Il vous manque des pièces pour les dames, les échecs ou les petits chevaux, faites les vôtres avec la trombine du président ou de votre belle-mère...
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Avoir des ambitions assez grandes pour ne pas les perdre de vue en les poursuivant.
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par Christophe » 26/03/14, 14:53

Tout à fait...et une imprimante 3D peut aussi faire ...des moules d'objets à faire en plus grande série! Évidement, comme c'est du plastique, on est limité en basse température...

Voir ce retour d'expérience par un autre membre: https://www.econologie.com/forums/post271612.html#271612
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