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Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
Bruno Le Maire : le bilan du ministre de l'Economie, après 7 ans passés à Bercy
L’heure est aux cartons pour Bruno Le Maire. Après sept années passées à Bercy, le ministre de l’Économie s’apprête à faire ses adieux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son départ est remarqué : le ministre a récemment annoncé un nouveau dérapage des finances publiques.
«La semaine prochaine, on aura un gouvernement». Michel Barnier, le tout nouveau Premier ministre, l’a assuré mercredi 11 septembre : la nomination des futurs ministres n’est plus qu’une question de jours. A Bercy, Bruno Le Maire, en poste depuis 7 ans, devrait donc bientôt faire ses adieux à la fonction de ministre de l’Economie. Après un record de longévité à la tête des finances de la France, le ministre laisse derrière lui ce que certains appellent un «dérapage».
Après avoir atteint 5,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2023, le déficit public devrait continuer d’augmenter pour passer à 5,6% du PIB cette année si rien n'est fait. Pourtant, l’Union européenne a déjà tiré la sonnette d’alarme. Elle a lancé une procédure de déficit excessif contre la France. En effet, les pays membres de l’UE doivent s’assurer que leur déficit public annuel ne surpasse pas 3% de leur PIB et que leur dette publique reste inférieure à 60% du PIB.
À lire aussi : Sur le départ, Bruno Le Maire assure qu’il n’a pas «gaspillé l’argent public» en tant que ministre
Sept années marquées par une baisse des recettes fiscales
Pour justifier ce dérapage des finances publiques - le déficit devait retomber à 5,1% en 2024 pour revenir à 3% en 2027 - Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, le ministre délégué aux comptes publics, évoquent d’une part l'«augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités territoriales». Cette charge pèserait à elle seule pour «16 milliards d’euros» dans les comptes 2024. En cause également selon les ministres, des rentrées d’argent plus faibles qu’anticipé : «Les recettes de TVA, d'impôt sur le revenu et d'impôt sur les sociétés pourraient être moins élevées que prévu», écrivent-ils dans une note adressée le 2 septembre aux parlementaires membres de la commission des finances à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Raul Sampognaro, économiste au département analyse et prévision de l’OFCE (Office français des conjonctures économiques), le souligne : «Depuis 7 ans, on observe des baisses d'impôts assez importantes.» Clément Carbonnier, économiste et professeur à l’Université Paris 8, précise que cela inclut notamment une baisse de «l’impôt sur les sociétés, de l'impôt sur la fortune immobilière ou encore le retour de la "flat tax" créée par Nicolas Sarkozy». Pour autant, la baisse des recettes de l’Etat ne s'explique pas simplement par la diminution de l’imposition.
«En 2021 et 2022, les recettes de l’Etat ont beaucoup augmenté et ce, de façon assez surprenante, poussée par la croissance. Tout l’enjeu était donc de savoir à quel moment elles allaient se normaliser. Depuis 2023, elles reviennent à un niveau plus habituel, laissant entrevoir le résultat de la politique de diminution des impôts menée par Bercy ces dernières années», explique Raul Sampognaro. Bruno Le Maire et Thomas Cazenave le précisent d’ailleurs dans leur dernière note : la croissance de la France, tirée notamment par le commerce extérieur, se révèle, cette année, «moins favorable aux recettes fiscales» que ce qui avait été prévu.
Plus généralement, Clément Carbonnier met en lumière la «théorie du ruissellement» qui, selon l’économiste, guiderait les choix effectués ces dernières années par le ministre de l’Economie. «C’est l’idée selon laquelle la baisse des impôts de ceux qui financent l’économie, les propriétaires du capital et les entreprises (en bref, les plus riches, ndlr), permet d’engendrer un boost de la croissance», explique l’expert. Le 9 septembre, lors de la dernière commission des finances à l’Assemblée nationale, Eric Coquerel, président de la commission des finances, a accusé Bruno Le Maire de faire des «cadeaux fiscaux» aux 500 plus grosses fortunes françaises. Leur part de patrimoine aurait doublé entre 2017 et 2023, sans impact en matière d’emploi ou d’investissement.
A cela, le ministre de l’Economie répond : «Je considère qu’il faut d’abord produire la richesse avant de la redistribuer.» Pour Clément Carbonnier, cette théorie ne tient pas. Selon lui, «pour produire de la richesse, il faut des investissements privés, mais surtout publics». C’est grâce à l’argent investi par l’Etat dans la «formation de la main-d’œuvre, la santé, les infrastructures, les transports, l’innovation» que les entreprises créent ensuite de la richesse.
Des crises qui se sont enchaînées depuis l'arrivée de Bruno Le Maire
En parallèle, les sept années de Bruno Le Maire à Bercy ont été marquées par plusieurs crises, comme celle du Covid, des prix de l'électricité, de la Nouvelle-Calédonie ou encore des Gilets jaunes. Toutes, parce qu’elles ont nécessité la mise en place de dispositifs spécifiques, le déblocage de sommes d’argent ou encore parce qu’elles ont généré des baisses d'impôts, ont eu un impact sur la dette publique. Cette dernière a augmenté de 900 milliards d’euros depuis 2017, date de l'arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, jusqu’à la fin de l’année 2023, rappelle Raul Sampognaro. «Sur ce total, presque un tiers, donc environ 300 milliards d’euros, résulte des décisions de politique publique comme les baisses d'impôts. Le reste, soit environ 600 milliards d’euros, est imputable aux différentes crises qui se sont succédé», explique l’économiste membre de l’OFCE.
L'augmentation de la dette publique entraîne la hausse de la charge de la dette : chaque année, l’Etat doit dépenser un peu plus pour rembourser les intérêts à ses créanciers. Les crises successives ont donc fortement impacté l’équilibre budgétaire de la France. De plus, Raul Sampognaro, dans une note publiée à l’OFCE avec ses collègues Mathieu Plane et Xavier Ragot (le 24 mai 2024), estime que le déficit public se creuse de 40 milliards d’euros chaque année en raison de mesures imprévues et non financées dans la trajectoire budgétaire initiale de 2017, soit l’équivalent de 1,4 point de PIB.
L’économiste souligne la modération des «marchés financiers qui ne se désintéressent pas des titres de la dette française» malgré les annonces de dérapage. «Quelque part, c’est une chance. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut continuer de creuser le déficit. Mais cela donne un peu de latitude au futur ministre pour ne pas tuer le peu de croissance que l’on pourrait avoir et essayer d'être raisonnable par rapport aux trois défis importants et interdépendants cités plus tôt», résume l’économiste. Bruno Le Maire reste positif pour son successeur. Pour lui, le retour à un déficit public de 3 % du PIB en 2027 est «tout à fait à notre portée». «C’est uniquement une question de choix politiques», a ajouté le ministre lors de sa dernière audition à la commission des finances de l’Assemblée nationale le 9 septembre.
A Bercy, l’heure est donc au rétablissement des finances publiques, «le défi le plus urgent, le défi le plus difficile, le défi le plus politique», selon Bruno Le Maire. Le ministre recommande 30 milliards d’économies dès 2025 et 100 milliards d’euros supplémentaires d’ici 2028 pour respecter la règle européenne (déficit public de maximum 3 % du PIB), à raison d’une réduction de 0,7 point de PIB par an du déficit public. «On est dans un moment où il faut changer les choses, soit côté dépenses, soit côté recettes, pour équilibrer le budget», résume Clément Carbonnier. Mais attention, «trois grands défis» se dressent devant le prochain ministre de l’Economie, estime l’expert, avec tout d’abord «le déséquilibre du budget», mais aussi «un ralentissement de la croissance assez net ainsi que des problématiques liées au pouvoir d’achat, aux conditions de vie et de travail des Français». Tout l’enjeu est donc de «réussir à résoudre ces trois problèmes de fond sans pour autant tomber dans la récession avec des mesures drastiques d'austérité».
https://www.capital.fr/economie-politiq ... cy-1502166
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
Du pain sur la planche ...
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
Touati fait la chronique des conneries Macronistes, qui n'ont fait qu'exacerber les travers de 45 ans de politique atlantomondialiste par des oligarques qui ont brisé sans scrupules un à un tous les piliers soutenant notre pays.
On parle maintenant de mise sous tutelle et de pillage des épargnants directement sur leur compte.
Ne parlons même pas du chaos de la vie quotidienne entre insécurité et services publics exsangues.
Avachissement de la population par une mentalité cafeuse et une fragmentation à la fois ethniques et de classes, qui se traduit maintenant dans les élections par 3 blocs en équilibre rendant le pays ingouvernable de l'intérieur.
Chapeau les artistes...
On parle maintenant de mise sous tutelle et de pillage des épargnants directement sur leur compte.
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
il mérite “d’enseigner” à Fleury-Mérogis en tant que détenu…Remundo a écrit :Nono très autosatisfait de son action...
7 ans à foutre la France en l'air, c'est une fierté...
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
que nenni Obamot,
Nono a déjà sa bonne grosse retraite de ministre, je n'ose même pas imaginer ce qu'il va toucher pour 7 ans de "bons et loyaux services" au bénéfice (ou déficit surtout) de l'Etat Français.
Nono a déjà sa bonne grosse retraite de ministre, je n'ose même pas imaginer ce qu'il va toucher pour 7 ans de "bons et loyaux services" au bénéfice (ou déficit surtout) de l'Etat Français.
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
NDA revient notamment sur le très autosatisfait Nono, mais dans des analyses plus vastes et approfondies.
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
Remundo a écrit :que nenni Obamot,
Nono a déjà sa bonne grosse retraite de ministre, je n'ose même pas imaginer ce qu'il va toucher pour 7 ans de "bons et loyaux services" au bénéfice (ou déficit surtout) de l'Etat Français.
…je m’disais aussi…!
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Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
... Ils en auront mis du temps... Mais ayé...
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
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Re: Politique française : quel avenir pour Macron (et la France) et pourquoi ?
le RN devrait se joindre...
Mais le RN est devenu bien gentillet, la soupe est bonne au Parlement...
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