Lacunes des programmes de l'Éducation Nationale et limites des nouvelles méthodes éducatives narcissiques

Débats philosophiques et de sociétés.
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Re: Les lacunes des programmes de l'Éducation Nationale




par Christophe » 15/10/20, 09:35

Une affiche sur la réussite et le travail qui devrait être postée dans toutes les salle de classe...AMHA...

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Re: Les lacunes des programmes de l'Éducation Nationale




par Christophe » 15/10/20, 19:49

C'est pas faux...mais cela se discute (parce que certains points sont quand même acquis ou du moins tentés d'être acquis à l'école républicaine...)

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Re: Les lacunes des programmes de l'Éducation Nationale




par Christophe » 03/11/20, 13:51

On savait déjà que l'Histoire, donc l'Histoire enseignée, était écrite par les vainqueurs...ce qui est nouveau là, c'est la censure littéraire...littérature française de surcroit !...

Où va la France là ?



Jean Jaurès aux instituteurs et institutrices, le texte intégral non transformé !

Contexte : Les enseignants ont eu l'étonnante surprise de découvrir que le ministère leur avait envoyé une version très raccourcie de la lettre de Jean Jaurès aux enseignants. 3 paragraphes se sont envolés.

Le texte lu aux élèves hier était en fait une version courte, expurgée des passages où Jaurès défend l’autonomie de l’enseignant et critique le recours excessif aux évaluations. Pour le gouvernement, c'est un choix de confort. La lettre tient pourtant sur 2 pages A4, ce qui n'est pas particulièrement long. Pour d'autre, ces passages n'étaient pas en adéquation avec la politique du gouvernement. Le passage "la fierté unie à la tendresse" est également remplacé par "la fermeté unie à la tendresse" ce qui est une erreur grossière.
Certains diront que c'est une polémique inutile. Et pourtant, on touche à des fondements. Il s'agit là d'un hommage à Samuel Paty sur le thème du respect de la liberté d’expression. Et ce respect passe aussi par la citation non transformée de la parole des auteurs. Pour le gouvernement, ce choix de coupe est voué à facilité la compréhension pour les élèves. Totalement contradictoire avec le sens même de l'éducation. On élève l'intelligence et on fait reculer l'obscurantisme en confrontant les élèves à des textes souvent difficiles dont ils peuvent peu à peu comprendre les rouages sémantiques et débloquer des mécaniques mentales complexes, et ainsi grandir. En coupant dans le gras, on fait le choix du marketing : aller au plus simple pour toucher sa cible commerciale. Comme le disait précisément Jaurès lui même, « sacrifier la réalité à l’apparence ». Et c'est malheureusement un grand symptôme de notre époque troublée : tout repose dans les apparences.

Voici donc le texte intégral retranscrit mot pour mot par Jérôme Pellissier :

Aux instituteurs et institutrices

Jean Jaurès. La Dépêche – 15 janvier 1888

« Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire et à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de toutes nos misères : l’égoïsme aux formes multiples; quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse. Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l’instinct, et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c’est par lui que nous triompherons du mal, de l’obscurité et de la mort.

Eh quoi ! Tout cela à des enfants ! Oui, tout cela, si vous ne voulez pas fabriquer simplement des machines à épeler. Je sais bien quelles sont les difficultés de la tâche. Vous gardez vos écoliers peu d’années et ils ne sont point toujours assidus, surtout à la campagne. Ils oublient l’été le peu qu’ils ont appris l’hiver. Ils font souvent, au sortir de l’école, des rechutes profondes d’ignorance et de paresse d’esprit, et je plaindrais ceux d’entre vous qui ont pour l’éducation des enfants du peuple une grande ambition, si cette grande ambition ne supposait un grand courage. J’entends dire, il est vrai : A quoi bon exiger tant de l’école ? Est-ce que la vie elle-même n’est pas une grande institutrice ? Est-ce que, par exemple, au contact d’une démocratie ardente, l’enfant devenu adulte ne comprendra point de lui-même les idées de travail, d’égalité, de justice, de dignité humaine qui sont la démocratie elle-même ? Je le veux bien, quoiqu’il y ait encore dans notre société, qu’on dit agitée, bien des épaisseurs dormantes où croupissent les esprits. Mais autre chose est de faire, tout d’abord, amitié avec la démocratie par l’intelligence ou par la passion. La vie peut mêler, dans l’âme de l’homme, à l’idée de justice tardivement éveillée une saveur amère d’orgueil blessé ou de misère subite, un ressentiment et une souffrance. Pourquoi ne pas offrir la justice à des cœurs tout neufs ? Il faut que toutes nos idées soient comme imprégnées d’enfance, c’est-à-dire de générosité pure et de sérénité.

Comment donnerez-vous à l’école primaire l’éducation si haute que j’ai indiquée ? Il y a deux moyens. Il faut d’abord que vous appreniez aux enfants à lire avec une facilité absolue, de telle sorte qu’ils ne puissent plus oublier de la vie et que, dans n’importe quel livre, leur œil ne s’arrête à aucun obstacle. Savoir lire vraiment sans hésitation, comme nous lisons vous et moi, c’est la clef de tout. Est-ce savoir lire que de déchiffrer péniblement un article de journal, comme les érudits déchiffrent un grimoire ? J’ai vu, l’autre jour, un directeur très intelligent d’une école de Belleville, qui me disait : « Ce n’est pas seulement à la campagne qu’on ne sait lire qu’à peu près, c’est-à-dire point du tout ; à Paris même, j’en ai qui quittent l’école sans que je puisse affirmer qu’ils savent lire. » Vous ne devez pas lâcher vos écoliers, vous ne devez pas, si je puis dire, les appliquer à autre chose tant qu’ils ne seront point par la lecture aisée en relation familière avec la pensée humaine.

Qu’importent vraiment à côté de cela quelques fautes d’orthographe de plus ou de moins, ou quelques erreurs de système métrique ? Ce sont des vétilles dont vos programmes, qui manquent absolument de proportion, font l’essentiel. J’en veux mortellement à ce certificat d’études primaires qui exagère encore ce vice secret des programmes. Quel système déplorable nous avons en France avec ces examens à tous les degrés qui suppriment l’initiative du maître et aussi la bonne foi de l’enseignement, en sacrifiant la réalité à l’apparence ! Mon inspection serait bientôt faite dans une école. Je ferais lire les écoliers, et c’est là-dessus seulement que je jugerais le maître.

Sachant bien lire, l’écolier, qui est très curieux, aurait bien vite, avec sept ou huit livres choisis, une idée, très générale il est vrai, mais très haute de l’histoire de l’espèce humaine, de la structure du monde, de l’histoire propre de la terre dans le monde, du rôle propre de la France dans l’humanité. Le maître doit intervenir pour aider ce premier travail de l’esprit ; il n’est pas nécessaire qu’il dise beaucoup, qu’il fasse de longues leçons ; il suffit que tous les détails qu’il leur donnera concourent nettement à un tableau d’ensemble.

De ce que l’on sait de l’homme primitif à l’homme d’aujourd’hui, quelle prodigieuse transformation ! et comme il est aisé à l’instituteur, en quelques traits, de faire sentir à l’enfant l’œuvre des siècles, de lui faire mesurer l’effort inouï de la pensée humaine !

Seulement, pour cela, il faut que le maître lui-même soit tout pénétré de ce qu’il enseigne. Il ne faut pas qu’il récite le soir ce qu’il a appris le matin ; il faut, par exemple, qu’il se soit fait en silence une idée claire du ciel, du mouvement des astres ; il faut qu’il se soit émerveillé tout bas de l’esprit humain, qui, trompé par les yeux, a pris tout d’abord le ciel pour une voûte solide et basse, puis a deviné l’infini de l’espace et a suivi dans cet infini la route précise des planètes et des soleils ; alors, et alors seulement, lorsque, par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d’une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants, à la première occasion, la lumière et l’émotion de son esprit. Ah ! sans doute, avec la fatigue écrasante de l’école, il vous est mal aisé de vous ressaisir; mais il suffit d’une demi-heure par jour pour maintenir la pensée à sa hauteur et pour ne pas verser dans l’ornière du métier. Vous serez plus que payés de votre peine, car vous sentirez la vie de l’intelligence s’éveiller autour de vous. Il ne faut pas croire que ce soit proportionner l’enseignement aux enfants que de le rapetisser.

Les enfants ont une curiosité illimitée, et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde. Il y a un fait que les philosophes expliquent différemment suivant les systèmes, mais qui est indéniable : « Les enfants ont en eux des germes, des commencements d’idée. » Voyez avec quelle facilité ils distinguent le bien du mal, touchant ainsi aux deux pôles du monde ; leur âme recèle des trésors à fleur de terre : il suffit de gratter un peu pour les mettre à jour. Il ne faut donc pas craindre de leur parler avec sérieux, simplicité et grandeur. Je dis donc aux maîtres pour me résumer, lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs.

Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et ce jour-là bien des choses changeront. »
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Re: Les lacunes des programmes de l'Éducation Nationale




par Christophe » 07/11/20, 15:24

Nouveau cas de censure à l'éducation nationale :

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Re: Les lacunes des programmes de l'Éducation Nationale




par Christophe » 21/01/21, 17:21

Voilà où on est rendu avec les nouvelles méthodes d'enseignement qui ont sapé les valeurs de l'éducation institutionnelle en plus des nouvelles méthodes d'éducation de "maman connasse, j'ai tous les droits, et papa soumis, ferme ta gueule"...

Tout ceci colle très bien avec la dictature des minorités...et l'interdiction de toute forme de violence physique envers les enfants...


Elle va être belle la génération des post ado dans 10 ans !!

" C'est à la fois une génération d'élèves et une génération de parents qui considèrent que leurs droits individuels prévalent sur l'intérêt général. On glorifie les identités particulières au détriment du bien commun. Cet individualisme fait le jeu de deux courants : d'une part, le modèle ultralibéral, avec le culte de l'argent ; d'autre part, le communautarisme, selon lequel on serait déterminé par une identité de naissance à préserver absolument.

Dès la 6e, les élèves se lèvent en plein cours, tutoient et interrompent l'enseignant… C'est la preuve que quelque chose n'est pas cadré. Je vois dans cette génération deux rejets, deux crises : une crise de l'autorité et une crise de la culture. Or, la culture est fondamentale car elle est génératrice d'intégration. Et je ne parle pas là que des enfants d'immigrés, car un enfant est un nouveau venu dans la société, et le rôle de l'école est de lui apprendre la vie en collectivité. Mais elle est aujourd'hui délégitimée. Il ne faut pas s'étonner, par conséquent, que l'élève conteste, n'obéisse pas, voire dise qu'il est son propre maître.

Cette génération est le résultat d'un très long phénomène, mais l'école en particulier a perdu le sens de sa mission. Avec ce principe prétendument progressiste selon lequel il faut se mettre à la portée des enfants, on a maintenu un grand nombre d'élèves derrière un fossé devenu quasiment infranchissable. Privés d'un accès exigeant à la langue, ils ne sont plus en capacité d'avoir une conversation avec quelqu'un qui vient d'un autre milieu. L'école a perdu sa capacité intégratrice.

L'explosion des réseaux sociaux a accentué la domination du « je » tout-puissant, qui pense primer sur le « nous ». Dans les années 2000 déjà, on sentait chez les élèves un certain non-consentement de l'autorité. Cela s'est exacerbé depuis cinq ou six ans.

Quand vous mettez votre « je » en avant, quand la seule chose qui compte est la satisfaction de vos désirs et de vos envies, cela crée un rapport avec les autres extrêmement violent. L'autre devient un objet. D'où le harcèlement, le sexisme, et ces petits caïds qui font leur loi…

Beaucoup ont intégré que l'école serait ce lieu de la violence institutionnelle, qui nierait l'identité et l'épanouissement de leurs enfants. Mais c'est normal ! L'école n'est pas le lieu d'épanouissement de l'enfant, c'est le lieu d'instruction de l'élève et futur citoyen. Aujourd'hui, beaucoup de parents ne prennent plus l'école au sérieux parce qu'elle-même a accepté que son idéal soit galvaudé."


Et j'ajoute un avis perso (que je le disais à la Directrice de mon fils en primaire) : "on ne peut pas construire une société de l'ultra respect d'autrui (aucune violence, même minime n'est toléré dans son école...à mon époque y avait une baston toute les 2 recrés...) tout en défendant l'individualisme et la politique du "moi j'ai droit", c'est tout à fait incompatible...la bonne méthode est le compromis !"... (pas sur qu'elle ait aimé ! m'enfou !)
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Re: Les lacunes des programmes de l'Éducation Nationale




par Christophe » 21/01/21, 17:23

L'interview :

Par Propos recueillis par Christel Brigaudeau

Elle parle comme elle marche : vite. Même avec le rhume, Barbara Lefebvre est habitée par son propos. Cette prof d'histoire-géographie en région parisienne, en poste auprès d'élèves en situation de handicap, est devenue l'une des figures des débats sur l'école. Elle est classée dans le camp des conservateurs depuis sa participation il y a quinze ans à l'ouvrage collectif « les Territoires perdus de la République » sur la montée des communautarismes. « Génération : J'ai le droit » est son quatrième livre.

La génération « J'ai le droit », c'est quoi ?

Barbara Lefebvre. C'est à la fois une génération d'élèves et une génération de parents qui considèrent que leurs droits individuels prévalent sur l'intérêt général. On glorifie les identités particulières au détriment du bien commun. Cet individualisme fait le jeu de deux courants : d'une part, le modèle ultralibéral, avec le culte de l'argent ; d'autre part, le communautarisme, selon lequel on serait déterminé par une identité de naissance à préserver absolument.

En tant que prof depuis vingt ans, avez-vous observé les comportements de cette génération « J'ai le droit » ?

Oui. Dès la 6e, les élèves se lèvent en plein cours, tutoient et interrompent l'enseignant… C'est la preuve que quelque chose n'est pas cadré. Je vois dans cette génération deux rejets, deux crises : une crise de l'autorité et une crise de la culture. Or, la culture est fondamentale car elle est génératrice d'intégration. Et je ne parle pas là que des enfants d'immigrés, car un enfant est un nouveau venu dans la société, et le rôle de l'école est de lui apprendre la vie en collectivité. Mais elle est aujourd'hui délégitimée. Il ne faut pas s'étonner, par conséquent, que l'élève conteste, n'obéisse pas, voire dise qu'il est son propre maître.

Pour vous, l'école serait donc responsable ?

Cette génération est le résultat d'un très long phénomène, mais l'école en particulier a perdu le sens de sa mission. Avec ce principe prétendument progressiste selon lequel il faut se mettre à la portée des enfants, on a maintenu un grand nombre d'élèves derrière un fossé devenu quasiment infranchissable. Privés d'un accès exigeant à la langue, ils ne sont plus en capacité d'avoir une conversation avec quelqu'un qui vient d'un autre milieu. L'école a perdu sa capacité intégratrice.

C'est nouveau ?

L'explosion des réseaux sociaux a accentué la domination du « je » tout-puissant, qui pense primer sur le « nous ». Dans les années 2000 déjà, on sentait chez les élèves un certain non-consentement de l'autorité. Cela s'est exacerbé depuis cinq ou six ans.

Cet individualisme ne peut-il pas avoir de bons côtés ?

Quand vous mettez votre « je » en avant, quand la seule chose qui compte est la satisfaction de vos désirs et de vos envies, cela crée un rapport avec les autres extrêmement violent. L'autre devient un objet. D'où le harcèlement, le sexisme, et ces petits caïds qui font leur loi…

Vous incluez les parents…

Beaucoup ont intégré que l'école serait ce lieu de la violence institutionnelle, qui nierait l'identité et l'épanouissement de leurs enfants. Mais c'est normal ! L'école n'est pas le lieu d'épanouissement de l'enfant, c'est le lieu d'instruction de l'élève et futur citoyen. Aujourd'hui, beaucoup de parents ne prennent plus l'école au sérieux parce qu'elle-même a accepté que son idéal soit galvaudé.


https://www.leparisien.fr/societe/gener ... 502952.php
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Re: Les lacunes des programmes de l'Éducation Nationale




par Christophe » 02/02/21, 11:54

Tous surtrucmuche, hypertruc ou hypomachin...

Hé oui, faut bien trouver des excuses à la faillite des nouvelles méthodes éducatives biaisées du 21ieme siècle établies par quelques psy voulant révolutionner la société et se croyant doués et largement suivi par la majorité des "nouveaux parents" qui croient faire du bien à leur gamin...alors que c'est tout l'inverse... :mrgreen:



https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... 15565.html

"L'attrait pour les tests de QI va de pair avec les dérives de l'éducation bienveillante"

Pour la psychologue Caroline Goldman, vouloir mesurer le quotient intellectuel de son enfant ne se justifie pas toujours. N'en déplaise à certains parents.

Recourir à un bilan psychométrique - plus communément appelé "test de QI" - pour faire évaluer l'intelligence de son enfant : l'idée taraude de plus en plus de parents d'élèves, y compris lorsque leur enfant rencontre des difficultés à l'école. Ce phénomène touche essentiellement les classes favorisées. Caroline Goldman, docteur en psychologie et psychologue pour enfants, auteure du livre "Etablir les limites éducatives. Evaluation, diagnostic, action thérapeutique" (Dunod, 2019), dénonce le narcissisme exacerbé de certains parents qui préfèrent se murer dans le déni plutôt que d'affronter d'autres éventuels diagnostics jugés moins valorisants.

(...)
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Re: Lacunes des programmes de l'Éducation Nationale et limites des nouvelles méthodes éducatives narcissiques




par GuyGadeboisLeRetour » 02/02/21, 12:03

Et dès que le môme est un peu trop "vif" au goût de ses cons de parents, hop, de la Ritaline !
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Christophe
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Re: Lacunes des programmes de l'Éducation Nationale et limites des nouvelles méthodes éducatives narcissiques




par Christophe » 02/02/21, 12:07

C'est ça...et surtout aucune remise en cause des parents...ou de ces nouvelles méthodes "narcissiques" (je viens de changer le titre du sujet...)

Bande de nazes...
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Macro
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Re: Lacunes des programmes de l'Éducation Nationale et limites des nouvelles méthodes éducatives narcissiques




par Macro » 02/02/21, 13:34

Alors que les baffes et les coups de pieds au cul ca marche pas si mal que ca :cheesy: :cheesy: :cheesy:
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La seule chose qui soit sure dans l'avenir. C'est qu'il y a peut de chance qu'il soit conforme a nos prévisions...

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