janic a écrit : ca ne veut rien dire car sur quels critères seront déterminés les enseignements en question, Le catholicisme qui réunissait les meilleurs cerveaux dans ses systèmes " éducatifs" élitistes en a montré les résultats et dangers par le conditionnement que cela engendre.
Je n'ai pas parler d'enseignement hyper spécialisé mais de qualité d’enseignement nuance.
Je ne parle pas non plus d’enseignement hyper spécialisé, mais d’enseignement tout court et les universités catholiques (suivies par les mêmes en version laïques, c'est-à-dire en opposition à ses prédécesseurs) n’utilisaient que des spécialistes en conditionnement, signe de qualité vérifiée dans ses résultats.
Chaque enseignement dans le cadre d’un système scolaire, universitaire encore plus, dépend évidemment de l’enseignant lui-même, mais aussi et
surtout de ce qui sera enseigné, et là il n’est pas bon de sortir des sentiers battus parce que le conformisme, bien ou mal enseigné, reste du conformisme rattaché non seulement à la connaissance du moment, mais aussi et surtout à l’acceptation ou le refus de ce qui est enseigné (par un corps spécialisé ou tout simplement par son environnement proche tel les parents.) comme des dogmes.
Il existe depuis maintenant quelque années une tendance vers la privatisation de l'enseignement qui tends à augmenter les inégalités.
Peu importe le cadre public ou privé quand le discours reste le même.
Nous avons eu maints débats sur l’évolution qui représente l’exemple même de ce cadre, aujourd’hui imposé comme par réaction à un autre cadre aussi imposé précédemment. Or si la démarche est la même, qualité ou pas, le résultat sera aussi le même : conditionnement, point de vue unique, totalitarisme de la pensée le plus tôt possible sur des esprits malléables, impossibilité ou interdiction d’avis différents soumis à exclusion de principe.
En médecine, en science, en environnement, en religion, etc…
Mêmes débats que nous avons eu (et qui dure avec Izentrop qui ne lâche pas le morceau signe de conviction et de persévérance) sur le miracle vaccinal se substituant aux miracles religieux, mais
sur les mêmes bases à savoir le salut des corps, suivant celui des âmes, par un geste symbolique où le crucifix est remplacé par la seringue, au nom de la toute puissante science en tous points comparable au nom de la toute puissance divine précédente On ne fait pas des chiens avec des chats.
Pour ceux qui en ont les moyens ils est possibles d'avoir accès des écoles qui formes très bien leurs élèves,il n'y est pas question de conditionnement puisqu'il s'agit de programmes scolaires classiques.
Comme tu le soulignes »
programmes scolaires classiques » de quel classique d’ailleurs, décidé par qui, avec quel objectif préalable (qui n’est plus simplement de lire, écrire, compter et dire bonjour au maitre.) mais de préparer ces esprits à s’adapter au système…classique en place : La médecine classique, l’agriculture classique, et bien entendu l’enseignement classique, etc… qui ne sont que récents et donc justement non classiques, c’est ça le conditionnement en question !
Lorsque l'on parle plusieurs langues à la fin de sa scolarité .
la belle affaire, déjà que maitriser sa propre langue, avec ses nombreuses nuances cela demande toute un vie, alors celle des autres!
et qu'on affiche une moyenne de 18/20 on a un plus de facilité pour intégrer une université ou une formation professionnelle avec un débouché
Encore une caractéristique de la faiblesse du système lui-même, comme l’esprit de compétition avec les bonnes notes (ou ce qui en tient lieu) valorisant les « meilleurs » et reléguant le reste (les podiums sont réservés aux 3 premiers et le reste n’est toujours bon qu’à les valoriser.)
Malheureusement ,et je parle en connaissance de cause, il existe beaucoup de zone en France ou l'enseignement devient difficile et ou l'échec scolaire devient la règle.
Ce n’est pas l’échec scolaire qui est la règle, c’est vouloir faire entrer dans un moule des enfants qui ne sont pas faits pour y entrer et qui donc sont considérés comme de la balayure, alors que l’échec tient au système lui-même qui devrait, au contraire, soutenir les moins » méritants » (sic) pour leur faire comprendre qu’il n’existe pas de meilleur ou de pire, mais que chacun a sa place dans ce vaste monde en fonction de ses dons et aspirations, qui sont elles à valoriser, même si elles sortent du moule.
Or favoriser la réflexion personnelle, hors des systèmes retenus, n'ont jamais produits que des révolutions qui ont toujours été la crainte majeure des systèmes en place justement. Or être enseigné, de façon restreinte et spécialisée dans certains domaines, ne fait qu'engendrer une foule d'ignorants dans d'autres et cela empêche (à quelques rares exceptions) une analyse globale hors du système imposé.
Tu va bien trop loin,je parle simplement d'avoir un tirage vers le haut de l'enseignement,savoir compter,lire connaitre une ou deux langues étrangères,maitriser une profession,rien de plus!
On ne va jamais assez loin, c’est la courte vue qui est dramatique. L’histoire n’est qu’une constante répétition, «
ce qui est à toujours été et sera encore »et le passé, avec ses échecs répétitifs ne sert guère pour en tirer les leçons pour le présent et surtout pour le futur des individus.
Car justement ce n’est plus le savoir lire, écrire, compter qui est en place actuellement (cela ne demande que peu de temps) mais la compétition à la réussite (que veut dire ce mot pour la majorité de nos concitoyens, sinon accéder aux postes les plus rétribués réservés à une élite bien sélectionnée en fonction des besoins économiques en cours (et pas, plus du tout, à épanouir celui qui veut savoir) indépendamment du sens même de la responsabilité de ceux-ci. Et le reste, tout juste bon à balayer les caniveaux avec la consolation de ne plus être un balayeur, mais un technicien de surface, toujours aussi mal considéré et mal payé de surcroit.
Mais en même temps, nous sommes, tous dans ce système qui nous arrange par bien des aspects, que nous critiquons par principe, mais que nous aurions beaucoup de peine à changer individuellement (sauf ponctuellement) comme collectivement. alors on fait avec, faite de pouvoir ou vouloir faire mieux!
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré