François Roddier, thermodynamique et société

Débats philosophiques et de sociétés.
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chatelot16
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par chatelot16 » 05/04/14, 17:30

un gouvernement mondial serait utile si il etait capable d'avoir les bonne solution pour tout le monde ... helas qui connais les bonne solution ?

donc il vaut mieux continuer a laisser chaque pays faire ce qu'il peut et simplement constater qui reussi et qui se trompe

le probleme actuel est plutot que certain pays peuvent se tromper longtemps et faire le malheur de leur pays dans des frontiere trop stable

a d'autre epoque il y avait une meilleure selection naturelle des dirrigant : un etat qui reussissait s'agrandissait ... un etat mal gouverné disparaissait
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Ahmed
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par Ahmed » 05/04/14, 21:46

Chatelot: la science fonctionne à partir de chiffres, cependant les chiffres n'expliquent que ce qui ressort de leur domaine...
donc il vaut mieux continuer a laisser chaque pays faire ce qu'il peut et simplement constater qui réussit et qui se trompe

Sauf que ce qui réussit à l'un entraîne des conséquences sur les autres...

Sen-no-sen:
Le Marxisme est une idéologie avant tout, donc attention!

C'est aussi un corpus économique...
Tout dépend ce que l'on entend par science?

Je parle de la définition stricto sensu, non la science comme équivalent général de "connaissance".
Les éventuelles erreurs d’interprétations ... Au fait, quels exemples?
J'avais cité son interprétation de la création de L'URSS comme idée différente, alors qu'il s'agit d'une modernisation de rattrapage; il y en a d'autres, notamment dans le domaine économique...
C'est là, toute la différence entre la vision politique (5-10 ans!) et la vision scientifique(plusieurs milliers-millions d'années!)
Bien entendu, sauf que nous disposons de fort peu de temps pour définir la possibilité d'une survie...
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par chatelot16 » 05/04/14, 22:01

Ahmed a écrit :Chatelot: la science fonctionne à partir de chiffres, cependant les chiffres n'expliquent que ce qui ressort de leur domaine...
donc il vaut mieux continuer a laisser chaque pays faire ce qu'il peut et simplement constater qui réussit et qui se trompe

Sauf que ce qui réussit à l'un entraîne des conséquences sur les autres...


au moins ceux qui se trompe peuvent suivre ceux qui reussissent !

avec un gouvernement mondial qui se trompe on serait tous dans la même m....

actuellement on va dans la m.... en france ... quand on voudra en sortir il suffira de copier sur ceux qui reussissent
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par sen-no-sen » 05/04/14, 23:05

Ahmed a écrit :Je parle de la définition stricto sensu, non la science comme équivalent général de "connaissance".


La science (des scientifiques) n'est basée que sur les connaissances du moment...normal me diras tu!
Hors,compte tenu de notre incapacité à prédire l'avenir,il ne nous est guère possible de fixer la limite de nos connaissances.
A.Einstein disait:"Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible."
Il est possible qu'une "TOE" (theory of everything) vois le jour dans le courant du siècle ,pour autant, une théorie du tout ne se sera pas synonyme d'une théorie de tout!
Il est assez clair que nos compétences intellectuelles --aussi puissantes soit elles-- ne nous permettront pas de tout expliquer.
Néanmoins, abstraction faites des questions existentielles, je pense que nous pouvons d’ors et déjà répondre à la plupart des interrogations liées à notre société.



J'avais cité son interprétation de la création de L'URSS comme idée différente, alors qu'il s'agit d'une modernisation de rattrapage; il y en a d'autres, notamment dans le domaine économique...


Les causes profondes de la chute de l'empire soviétique sont nombreuses!
En vrac: limitation de la liberté d'expression et donc des échanges entre les individus,limitant de fait la créativité et l'adaptation, sabotage de l'occident via les réseaux nord Américain,course à l'armement exponentielle au delà du raisonnable,Tchernobyl,prix du pétrole etc...
Roddier n'est pas historien,il a donc limiter sont analyse à quelques points,pour autant sa vue globale est juste:avec l'effondrement du bloc soviétique l'URSS c'est scindé en plusieurs domaines d'Ising!
Il en sera de même avec l'UE!

D'ailleurs les récentes poussées d'orgueil "Poutinienne" confirme sa théorie:lorsque que l'économie redémarre,les domaines d'Ising tendent à fusionner en un plus gros...

Il est important de ne pas prendre la théorie au "pied" de la lettre,certaines clées de compréhension sont subtiles!
Ex:qu'est qui a poussé certaine femmes chinoise a se bander les pieds jusqu'au handicap pendant plus de mille ans?
Et quel rapport avec la Thermo?

Concernant le marxisme:une grande partie de cette idéologie est tourné autour de la fameuse "lutte des classes",hors celle ci est une variante humaine de la pyramide de dominance animale,elle même conséquence des lois de la thermodynamique,tout se recoupe!
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par sen-no-sen » 08/04/14, 17:18

Un (excellent) billet de François Roddier:


- La grande illusion.

On sait qu’une structure dissipative s’effondre lorsque l’information qu’elle mémorise n’est plus adaptée à son environnement. Cela implique qu’une société humaine s’effondre lorsque sa perception du monde, donc la politique de ses dirigeants, est devenue obsolète. C’est ainsi (voir billet précédent) que nos élites cherchent à corriger les effets du libéralisme par plus de libéralisme ou les effets de la croissance par plus de croissance.

L’Homme semble avoir la tête tournée par ses prouesses scientifiques et techniques. Puisque nous avons été capable d’aller sur la lune, alors tout nous est possible. Il n’y a pas de limites au progrès. Si nos réserves de pétrole diminuent et le climat se réchauffe, alors de nouveaux progrès permettrons de résoudre ces problèmes. Là encore, on nous propose de résoudre les problèmes dus à des progrès trop rapides, par des progrès encore plus rapides.

Un parangon de ce mode de pensée est l’américain Ray Kurzweil. Spécialiste d’intelligence artificielle, Kurzweil pense que les ordinateurs seront bientôt capables de supplanter l’intelligence humaine. L’humanité franchira alors ce qu’il appelle une “singularité” (1). Allons-nous être dirigés par des ordinateurs?

Kurzweil pense que les progrès techniques permettront de prolonger indéfiniment la durée de la vie humaine (2). À aucun moment il ne lui vient à l’idée que notre civilisation peut s’effondrer. La nécessité pour les gènes humains de s’adapter à un monde qui évolue de plus en plus vite, devrait au contraire entraîner une diminution de la durée de vie humaine. De fait, l’espérance de vie aurait déjà commencé à décroître aux États-Unis (3).

Qu’ils soient de droite ou de gauche, la plupart de nos hommes politiques pensent comme Kurzweil. Ainsi Jean-Luc Mélenchon aurait déclaré à la radio: « Demain nous vaincrons la mort » (4). Devant une telle misconception de la réalité, on ne s’étonne plus que les politiques qu’ils proposent soient irréalistes.

Ce mois-ci, le Monde Diplomatique publie un article de Jacques Testart (5) sur la procréation médicalement assistée. Selon Testart, cette technique fait resurgir le spectre de l’eugénisme: « Elle pourrait conduire insensiblement à un monde biopolitique créé par l’engendrement en laboratoire d’individus programmés, dont Aldous Huxley a imaginé une version dans Le Meilleur des Mondes, en 1931 ». Faut-il s’en inquiéter?

Les individus génétiquement programmés au laboratoire sont soumis comme les autres à la sélection naturelle. C’est elle qui décide en dernière instance. S’ils ne sont pas adaptés à leur environnement, les gènes sélectionnés par l’Homme seront éliminés par la sélection naturelle. Parce qu’elle diminuera la variabilité génétique, toute tentative d’eugénisme entraînera une baisse de la population mondiale, un effet plutôt salutaire lorsque les ressources diminuent.

Tous ces exemples montrent que ce n’est pas l’Homme qui commande. L’évolution obéit à des lois auxquelles l’Homme est soumis. On sait aujourd’hui que la sélection naturelle agit sur les gènes. Elle sélectionne ceux qui maximisent la dissipation d’énergie. Elle a pour cette raison sélectionné les premiers gènes capables de produire un cerveau reptilien. Pour dissiper encore mieux l’énergie, les cerveaux reptiliens se sont fait seconder par un cerveau limbique ou affectif. Celui-ci s’est entouré ensuite d’un cerveau rationnel appelé neocortex. Aujourd’hui le neocortex de l’Homme se fait seconder par un cerveau exosomatique encore plus puissant, constitué d’ordinateurs.

Cela ne produira pas plus de singularité que lorsque l’Homme s’est mis à dissiper l’énergie de façon majoritairement exosomatique, à l’aide des machines. Aussi puissant qu’ils soient, nos ordinateurs continueront à obéir à notre cerveau rationnel. Lui-même obéit à notre cerveau affectif. Cherchant à maximiser notre bien-être, ce dernier obéit à notre cerveau reptilien qui lui-même obéit à nos gènes. Enfin ces derniers obéissent aux lois de la chimie c’est-à-dire, in fine, de la thermodynamique.

Ainsi l’Homme n’est pas maître de son destin. Il n’en a que l’illusion. Pour les raisons que j’ai décrites, les sociétés humaines suivent les lois de la thermodynamique. Nos dirigeants y sont soumis. Mis à la tête d’un pays par une population dont les idées sont devenues complètement irréalistes, ils ne peuvent qu’entraîner la société vers son effondrement.

(1) Ray Kurzweil, The Singularity is Near, Penguin Books (2005).
(2) Ray Kurzweil, Terry Grossman, Fantastic Voyage: Live Long Enough to Live for Ever, Rodale (2013).
(3) Voir: notre-planète.info.
(4) Des paroles et des actes, France 2, 12 janvier 2012. Cité par Vincent Cheynet, Décroissance ou décadence, Le pas de coté, 2014.
(5) Biologiste français, Jacques Testart a permis la naissance du premier “bébé éprouvette” en France en 1982.


http://francois-roddier.fr/?p=72

Les passages que j'ai surligné en gras sont particulièrement évocateurs de l'idéologie qui en marche dans le monde:la vision Luciférienne....
Plutôt que de renoncer à un mode de vie en disharmonie,la réponse du système ne réside que par un accroissement des problèmes!
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par Ahmed » 12/04/14, 21:25

C'est effectivement un texte intéressant qui montre la grande souplesse de cette théorie , même si, comme d'habitude subsiste cette contradiction partielle de négation de la liberté, négation qui autorise cependant la perception de cette aliénation...

Pour autant, cette critique, jusqu'à preuve du contraire, reste formelle et immanente, tout en revendiquant une volonté émancipatrice, ce qui constitue une ambiguïté certaine, voire une contradiction.

Comment ne pas s'étonner qu'il en soit ainsi dans un modèle mécaniste, dans lequel et en dépit de l'étendue de son objet, l'espace est étriqué lorsqu'il s'agit d'expliquer finement le fonctionnement et l'évolution de notre société ?

C'est une contradiction assez répandue dans différentes sciences sociales qui veulent décrire les idées comme autant d'objets déterminés : elles sont impuissantes à expliquer le sujet qui décrit ces mécanismes, puisqu'il les transcende nécessairement sans généralement vouloir l'avouer.
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par sen-no-sen » 12/04/14, 21:41

Ahmed a écrit :C'est effectivement un texte intéressant qui montre la grande souplesse de cette théorie , même si, comme d'habitude subsiste cette contradiction partielle denégation de la liberté , négation qui autorise cependant la perception de cette aliénation...


A propos de négation de liberté,connais tu les travaux de Philippe Guillemant?
Je te conseille de regarder une de ses vidéos,celle ci par exemple:

http://www.youtube.com/watch?v=4KFlyh6hDnU

Il aborde la question du transhumanisme,du libre arbitre et du temps...
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par janic » 13/04/14, 13:52

excellente cette video et il n'y a presque rien à redire (tout y est question de langage utilisé). On y perçoit l'influence orientaliste dans la terminologie même.
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par sen-no-sen » 26/04/14, 00:05

L’occident au bord du gouffre?
Dans son blog, le « Saker » (1) parle d’empire Anglo-sioniste pour désigner la culture à la fois sioniste et anglo-saxonne de la grande majorité des dirigeants occidentaux actuels. Il établit un intéressant parallèle entre l’Union soviétique au moment de son effondrement et cet empire Anglo-sioniste d’aujourd’hui. Il se demande si ce dernier ne va pas s’effondrer lui aussi sous l’effet de la la crise Ukrainienne.

Pour répondre à cette question, il s’interroge sur la cause profonde de l’effondrement soviétique. Après en avoir donné un bon nombre de raisons très valables, il sélectionne comme cause fondamentale le désaccord entre les faits observés et le discours des dirigeants c’est-à-dire leur hypocrisie. Michael Gorbachev parlait en effet du manque de transparence ou « glasnost » des dirigeants soviétiques. On retrouve, pour le moins, un manque de transparence similaire dans le discours des dirigeants occidentaux actuels.

Nous avons vu que l’effondrement des sociétés s’explique par les lois de la thermodynamique et celles de la biologie qui en découlent. De même qu’une espèce animale ou végétale s’éteint lorsque ses gènes ne sont plus adaptés à l’environnement, de même une société s’effondre lorsque sa culture n’est plus adaptée. Par culture il faut entendre ses croyances, principalement celles de ses dirigeants.

Dans mon billet 57, je donne l’explication thermodynamique de l’effondrement soviétique. Elle est de nature économique. La bureaucratie communiste n’a pas pu s’adapter à l’évolution de plus en plus rapide des technologies et à la dissipation croissante de l’énergie qui en a résulté en occident.

Les sociétés humaines s’adaptent à une évolution de plus en plus rapide en favorisant la compétition plutôt que la coopération. La sélection naturelle favorise alors les éléments les plus adaptables, un processus appelé sélection r en biologie. C’est parce que la culture libérale favorise la compétition au lieu de la coopération que l’empire Anglo-sioniste ne s’est pas encore effondré. Elle n’a fait cependant que reculer la date de son effondrement pour en accroître l’ampleur, créant une crise écologique sans précédent à l’échelle planétaire.

Le processus de coopération a été étudié en théorie des jeux sous le nom de dilemme du prisonnier itéré (2). C’est un processus lent d’échanges d’information créant progressivement de la confiance entre les individus, avec apparition d’une culture commune, c’est-à-dire de croyances partagées. Par contraste, la compétition crée de la méfiance en limitant les échanges d’information. Elle exacerbe l’individualisme.

Comme l’observe très bien le « Saker », lorsqu’une société est au bord de l’effondrement, les croyances de ses individus deviennent disconnectées de la réalité. Les discours ne sont plus en rapport avec les faits. L’hypocrisie domine. L’empire Anglo-sioniste touche certainement à sa fin.

(1) http://vineyardsaker.blogspot.fr/2014/0 ... ually.html

(2) Robert Axelrod, The evolution of cooperation, Basic Books (1984)


http://www.francois-roddier.fr/

Une analyse courageuse de notre ami F.Roddier sur "L'empire" anglo-sioniste.
Le terme "Atlanto-sioniste" me parait plus juste,non?
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par chatelot16 » 26/04/14, 18:35

dans tout ce baratin je ne vois aucun calcul serieux de thermodynamique

je ne vois qu'un detournement du vocabulaire de la thermodynamique , dans le genre des autre parajenesaisquoi qui utilisent du vocabulaire scientifique pour faire de la parascience
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