Les conneries et idioties autour du Coronavirus (actes, paroles, décisions...)

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
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GuyGadebois
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Re: Les CONS du Coronavirus




par GuyGadebois » 20/07/20, 12:57

Pr Yonathan Freund, médecin-urgentiste à la Pitié-Salpêtrière (compile de Tweets 17/07/2020)
« C'est difficile de rester silencieux. Quand je vois le délire alarmiste qui envahit les médias et les réseaux sociaux, et qui fait fi de toute mesure. Des journalistes qui infantilisent, ceux qui veulent punir les français mal disciplinés. Alors on va debunker un peu. Ma position n'est pas imprudente. Je livre une analyse que j'espère circonstanciée et critique des données. Je rappelle que si mon hypothèse est contredite par les chiffres, alors on pourra agir et ce ne sera pas trop tard.

Le délire de certains spécialistes en rien sauf en plateau télé et en consultation privée, n'ayant jamais vu un patient COVID, qui nous apprennent que l'épidémie reprend : rien ne justifie ces discours. A part la peur. Voilà deux mois qu'il existe des arguments pour douter d'une seconde vague meurtrière et d’une reprise de l'épidémie. Les épidémiologistes chefs d'entreprise vendeurs de modèles nous prédisaient 80 000 morts à la levée du confinement même avec gestes barrières. RAS.

Il n'y a eu aucune reprise nulle part. Les évènements et comportements qu'on adorait critiquer (fête de la musique, manifestations etc.) n'ont causé aucune reprise. Il y a une circulation du virus. Il y a des nouveaux cas. Mais, et c'est le point central, toujours le même, à ce jour, il y a chaque jour, chaque semaine, de moins en moins de nouveaux cas hospitalisés ou en réanimation. Et ce partout (hors Guyanne). Alors bien sûr, on arrive à un niveau si bas que nous allons forcément voir des hausses. Quand on est tout en bas, ça ne peut qu'augmenter. Le virus n'est pas mort je le rappelle. Mais est-ce nécessaire de dire qu'on a un signal de reprise quand on passe de 1 à 3 par semaine ? On va arriver à un bruit de fond. En tout cas dans les régions déjà très touchées.

Le R est à 2 et quelques en Bretagne. Alerte ! Mais non. Il y a juste eu des clusters et des dépistages systématiques. Donc des cas. R (on l'a déjà dit) n'a aucun sens quand l'épidémie est au point mort, outre des clusters. Aucun sens. Sur toute la Bretagne, on est passé de 6 hospitalisations la semaine dernière à 8. Est-ce une explosion ? Soyons sérieux. Bien sûr qu'il y aura toutes les semaines des régions qui verront une augmentation des cas. On part de tellement bas. En Mayenne alerte rouge ? Quasi zéro hospitalisations. Zéro.

La décision d'imposer le port du maque est très difficile à comprendre. Pourquoi avoir pris cette décision au moment où tous les indicateurs sont au vert ? Quel est le plan ? Pour combien de temps ? Faut-il vraiment changer la société pour une durée indéterminée sans savoir si c'est nécessaire, et surtout sans savoir ce qui fera revenir en arrière ? Nous sommes nombreux à être d'accord : dans les régions fortement touchées, l'immunité est importante. Probablement suffisante, l'immunité n'est pas uniquement visible sur la sérologie. Il n'y a aucune reprise nulle part dans le monde là où l'épidémie a frappé violemment. Aucune.

Pourquoi cette décision du port du masque obligatoire ? Pour protéger les personnes vulnérables ? Mais les personnes vulnérables se protègent. Elles peuvent respecter strictement les mesures de distanciations et autres. En revanche, il faut se poser la question : veut-on totalement arrêter la circulation du virus ? Je pense que c'est illusoire. Ou alors j'espère que vous avez du temps devant vous. La solution de le laisser circuler tout en le contrôlant est probablement la bonne. Certains disent « pour protéger les personnes vulnérables, protégez-vous ». C'est peut-être faux. Pour protéger les personnes vulnérables, protégez LES, mais si vous êtes malades puis immunisés, vous les protégerez à vie. Attention, je ne dis pas qu’il faut disséminer le virus partout. Mais vouloir à tout prix arrêter sa diffusion, partout, est illusoire et pas forcément un bon calcul à long terme.

Il n'y a pas d'autre plan cohérent que de poursuivre les mesures de distanciations sans les renforcer, en pouvant assouplir selon l'évolution, et surveiller les vrais indicateurs (pas les appels à SOS médecin qui augmentent au début des vacances et face à l'alarmisme ambiant). Il y a une part d'incertitude dans cette maladie. Tout le monde est d'accord là-dessus. Mais pourquoi la prendre systématiquement sur le pire scénario possible ? Pourquoi une telle symbiose des médias, « experts » etc, alors que c'est incertain ? Ce n'est pas logique."

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GuyGadebois
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Re: Les CONS du Coronavirus




par GuyGadebois » 20/07/20, 13:04

On a bel et bien laissé crever les gens. Au Royaume Uni également:
(traduit)
Covid-19: «Le nombre stupéfiant» de décès supplémentaires dans la communauté n'est pas expliqué par covid-19

Seul un tiers des décès en excès observés dans la communauté en Angleterre et au Pays de Galles peuvent être expliqués par covid-19, de nouvelles données ont montré.

Les données de l'Office for National Statistics (ONS) 1, qui couvrent les décès dans les hôpitaux, les maisons de soins, les maisons privées, les hospices et ailleurs, montrent que 6035 personnes sont décédées des suites d'une infection suspectée ou confirmée au covid-19 en Angleterre et au Pays de Galles semaine se terminant le 1er mai 2020 (où les décès ont été enregistrés jusqu'au 9 mai), soit une baisse de 2202 par rapport à la semaine précédente.

Bien que le nombre de décès dans les maisons de soins ait baissé pour la deuxième semaine consécutive, plus de décès liés aux covid sont signalés dans les maisons de soins que dans les hôpitaux et diminuent plus lentement.

Cependant, David Spiegelhalter, président du Winton Center for Risk and Evidence Communication de l'Université de Cambridge, a déclaré que covid-19 n'expliquait pas le nombre élevé de décès survenant dans la communauté.

Lors d'une réunion d'information organisée par le Science Media Center le 12 mai, il a expliqué qu'au cours des cinq dernières semaines, les foyers de soins et d'autres milieux communautaires avaient dû faire face à un «fardeau énorme» de 30 000 décès de plus que ce à quoi on s'attendrait normalement, comme les patients ont été déplacés hors des hôpitaux qui prévoyaient une forte demande de lits.

Sur ces 30 000, seulement 10 000 ont eu covid-19 spécifié sur le certificat de décès. Alors que Spiegelhalter a reconnu que certains de ces «décès excessifs» pourraient être le résultat d'un sous-diagnostic, «le nombre énorme de décès supplémentaires inexpliqués dans les maisons et les maisons de soins est extraordinaire. Quand nous regardons en arrière. . . cette augmentation des décès supplémentaires non-covid en dehors de l'hôpital est quelque chose qui, je l'espère, recevra une attention très sérieuse.

Il a ajouté que bon nombre de ces décès concerneraient des personnes «qui auraient bien pu vivre plus longtemps si elles avaient réussi à se rendre à l'hôpital».
Des causes sous-jacentes

David Leon, professeur d'épidémiologie à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, a accepté. «Certains de ces décès ne se sont peut-être pas produits si les gens étaient allés à l'hôpital», a-t-il déclaré. «Combien n'est pas clair. Ce problème nécessite une attention urgente et des mesures doivent être prises pour garantir que ceux qui bénéficieraient d'un traitement hospitalier et de soins pour d'autres conditions puissent l'obtenir. »

Jason Oke, statisticien principal au Nuffield Department of Primary Care Health Sciences de l'Université d'Oxford, a également assisté à la réunion, qui a expliqué que des données équivalentes sur les décès excessifs en Écosse 2 étaient classées par cause sous-jacente de décès, y compris la démence. comme causes circulatoires, cancéreuses et respiratoires. Au cours de la première semaine qui a suivi le verrouillage, un pic de décès est survenu de toutes les causes, mais «nous avons maintenant un retour à la normale pour tous sauf la démence», a-t-il expliqué. Il a appelé l'ONS à rendre compte des décès supplémentaires de la même manière.

Répondant aux derniers chiffres, Jennifer Dixon, directrice générale du groupe de réflexion de la Health Foundation, a déclaré: «Les données d'aujourd'hui montrent que la lutte contre la pandémie de coronavirus dans les services sociaux a été tardive et inadéquate, et a mis en évidence des faiblesses importantes dans le système de soins sociaux. en raison de décennies de négligence et de manque de réforme. Covid-19 a finalement amplifié l'impact humain de décennies de sous-financement dans le secteur et de négligence politique. »

Au total, l'Angleterre et le Pays de Galles ont enregistré 34978 décès liés au covid-19 du 28 décembre 2019 au 9 mai de cette année. Plus de 22 600 décès sont survenus dans des hôpitaux et 7400 dans des maisons de soins.

https://translate.google.com/translate? ... /bmj.m1931
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Re: Les CONS du Coronavirus




par GuyGadebois » 20/07/20, 13:10

Le confinement, l'isolement a tué.
(Traduit)
Relations sociales et risque de mortalité: une revue méta-analytique
Abstract
Contexte
La qualité et la quantité des relations sociales des individus sont liées non seulement à la santé mentale mais aussi à la morbidité et à la mortalité.

Objectifs
Cette méta-analyse a été menée pour déterminer dans quelle mesure les relations sociales influencent le risque de mortalité, quels aspects des relations sociales sont les plus prédictifs et quels facteurs peuvent modérer le risque.

Extraction de données
Des données ont été extraites sur plusieurs caractéristiques des participants, y compris la cause de mortalité, l'état de santé initial et les problèmes de santé préexistants, ainsi que sur les caractéristiques de l'étude, y compris la durée du suivi et le type d'évaluation des relations sociales.

Résultats
Dans 148 études (308 849 participants), la taille moyenne pondérée des effets aléatoires était OR = 1,50 (IC à 95% 1,42 à 1,59), indiquant une probabilité de survie accrue de 50% pour les participants ayant des relations sociales plus solides. Cette constatation est demeurée constante selon l'âge, le sexe, l'état de santé initial, la cause du décès et la période de suivi. Des différences significatives ont été trouvées entre les types de mesures sociales évaluées ( p <0,001); l'association était la plus forte pour les mesures complexes d'intégration sociale (OR = 1,91; IC à 95% 1,63 à 2,23) et la plus faible pour les indicateurs binaires du statut résidentiel (vivre seul ou avec d'autres) (OR = 1,19; IC à 95% 0,99 à 1,44).

Conclusions
L'influence des relations sociales sur le risque de mortalité est comparable à des facteurs de risque bien établis de mortalité.

https://translate.google.com/translate? ... ed.1000316
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Re: Les CONS du Coronavirus




par Obamot » 20/07/20, 13:35

J’ai toujours dit, et écrit, depuis le début, que:
le confinement qui a mis l’économie en “stand by” ferait plus de victimes que le covid-19 lui-même.

Alors qu’il aurait suffit de se contenter de préserver les seniors et les personnes à risque...
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Re: Les CONS du Coronavirus




par GuyGadebois » 20/07/20, 13:55

Gouvernement Français: Criminel. Ordre des Médecins: Criminel.
DES INCAPABLES ont tué


Covid-19 : une défaite française

Avant la mise en place d’une commission d’enquête sur la crise du covid-19, l’Assemblée nationale avait lancé une mission d’information. Dans le rapport de cette mission, publié le 3 juin, se trouve l’une des clés pour comprendre les mauvais résultats de la France face au covid-19 : le désarmement de la médecine.

« Il y avait un homme aveugle de naissance
qui avait sous lui plusieurs apprentis aveugles comme lui.
Leur occupation était de composer les couleurs pour les peintres »
Jonathan Swift, Voyages de Gulliver


................

Pour la France, le syndicat de médecins MG France a évalué le nombre de morts à domicile (dont ne tient pas compte la statistique officielle) à 9 000 (en ligne : https://www.mgfrance.org/publication/in ... -des-infos).

................

Les soins primaires interdits ?

Le 14 mars, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) recommande aux médecins généralistes de n’utiliser que le paracétamol à l’exclusion de tout autre médicament. C’est la première fois dans notre histoire que l’on prescrit aux médecins… de ne pas prescrire.
Le même jour, dès son premier avis, le conseil scientifique, chargé d’éclairer le président de la République, a justifié la décision de fermeture des écoles et de confinement de la population, par l’affirmation « en l’absence de traitement et de vaccin »

Le 23 mars, le même conseil scientifique fait les recommandations suivantes aux médecins généralistes : « La détection et la prise en charge des patients atteints de COVID-19 doit se faire autant que possible en évitant la venue de ces patients en cabinet de consultation (…) Quand une consultation au cabinet est jugée indispensable par le médecin généraliste, elle se fera à des horaires dédiés pour éviter le contact avec d’autres patients non infectés, sera réalisée avec les matériels de protection nécessaires, et sera suivie des mesures de désinfection appropriées. Le transport des patients vers le cabinet et leur retour à domicile devra se faire de façon sécurisée. Si le médecin se rend au domicile du patient, les mêmes recommandations s’appliquent. » Rappelons qu’à l’époque, les matériels de protection (masques, gants, sur-blouses…) manquaient totalement et que rapprochées du prix de la consultation, ces recommandations paraissent bien difficilement praticables.

Le 25 mars, un décret du ministère de la Santé réserve la prescription des dérivés de la quinine aux établissements hospitaliers. Les médecins libéraux ne sont plus autorisés à la prescrire puis, le 26 mars, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a interdit aux pharmaciens de délivrer ces médicaments sauf dans le cas de certaines pathologies (VIH, lupus, polyarthrite rhumatoïde).

Le 27 mars, le conseil scientifique du Collège national des généralistes enseignants (CENG) a recommandé aux médecins généralistes de ne pas prescrire de dérivés de la quinine pour la prise en charge du covid-199. Il ajoutait que « cette prescription serait contraire à l’éthique médicale ». Cette formule a une portée pratique précise : tout médecin qui enfreint l’éthique de sa profession peut être suspendu immédiatement par le conseil de l’Ordre. Le même jour, le conseil national de l’Ordre des médecins a repris à son compte ces injonctions leur donnant en quelque sorte force de loi.

.............

Quelques médecins ont persisté à vouloir soigner et à traiter leurs patients, au moyen de la pharmacopée disponible, et non pas du seul paracétamol qui, de surcroît, n’est pas sans présenter d’effets pervers. Alors, le 23 avril, le conseil de l’Ordre s’est fait plus menaçant. Il a rappelé l’interdiction de toute tentative de traitement s’apparentant de fait à une expérimentation – puisque, à son avis, la maladie était nouvelle et sans traitement admis. Dès lors, tout soin devait obéir à une procédure lourde et complexe (déclaration à l’ANSM) et, en fait, vouée à l’échec s’agissant de médecins libéraux. Cela ne pouvait qu’achever de démunir les médecins de tout moyen face à une épidémie en progression forte et rapide.

Quelques-uns persistant encore, notamment en recourant à des antibiotiques pour combattre la maladie, le HCSP, suivant des préconisations de l’ANSM et de la direction générale de la Santé, a déconseillé alors le recours à ces médicaments. Dans le même temps, début juin, les ordres départementaux de médecins annonçaient qu’ils allaient convoquer sans délai, pour explication, les rares médecins qui n’avaient pas respecté ou ne respecteraient toujours pas ces « recommandations ».

...............

Des conséquences dramatiques


Alors que la France consacre 12 % de son revenu national à la santé, pour la première fois de l’histoire contemporaine, des centaines de milliers de personnes, assurées sociales, se sont vues refuser une rencontre avec un médecin, l’écoute et les soins auxquels ils avaient droit.
Outre le drame psychologique ressenti par ces personnes abandonnées à leur sort, les conséquences en termes de santé publique sont évidentes et dramatiques.
Le malade est resté « en circulation » au lieu d’être mis à l’écart, contrairement à toutes les recommandations et à la pratique médicale face aux épidémies.
Il a contaminé ses proches, les commerçants et leurs clients, lorsqu’il allait faire ses courses. S’il faisait partie des travailleurs « réquisitionnés », faute d’un arrêt de travail, il a répandu le virus dans le métro, le bus, parmi ses collègues de travail, etc. S’il était soignant ou personnel de service dans un hôpital ou un EPHAD, il a diffusé la maladie parmi les personnes à risque qu’il aurait fallu protéger. Ainsi, ce sont développées des « situations de superpropagation ».

...............

Cette perspective n’a rien de théorique. Après avoir longuement refusé de tester systématiquement les personnels soignants, il a bien fallu reconnaître que beaucoup avaient contracté la maladie : au 14 mai, un recensement partiel indiquait que plus de 65 800 professionnels de la santé et du secteur « médico-social » ont eu une forme symptomatique de la maladie qui a conduit à les tester positifs14. 75 % d’entre eux travaillaient en EHPAD. Les infirmier(ères) étaient les plus touché(es). Ces personnels n’ayant pas été mis à l’écart avant de présenter des symptômes sérieux (puisqu’ils ne pouvaient pas voir leurs généralistes pour un arrêt de travail), ils ont chacun contaminé plusieurs « personnes à risque ». Ainsi s’explique l’effroyable mortalité dans les EPHAD.

...............

Conclusions

L’épidémie de covid-19 n’a rien d’exceptionnelle contrairement à ce que les autorités et les médias n’ont cessé de répéter tout au long de la crise. La mortalité se situe entre le 9e et le 13e rang dans l’histoire sanitaire française des 70 dernières années. Quant aux « nouveaux » virus, depuis près de deux siècles, nos sociétés y ont été souvent confrontées et elles ont surmonté ces épidémies sans enfermer leurs citoyens, mettre à bas les libertés publiques ni ruiner le pays.

...............

En 2015, personne n’a songé à déclarer : « virus inconnu : tous aux abris ». Les écoles, les entreprises, les salles de spectacles, les restaurants sont restés ouverts. Pourtant, la surmortalité finale a été équivalente à celle qui se profile avec le covid-19… La diffusion du virus a été limitée grâce à des précautions de routine dans le secteur hospitalier et surtout grâce au « confinement » des malades chez eux jusqu’à ce qu’ils ne soient plus contagieux. Pendant ce temps, la vie culturelle, sociale et économique continuait et les libertés civiles et publiques étaient préservées. Ces malades ont accepté de rester « confinés » chez eux parce qu’ils avaient confiance dans leur médecin et qu’ils étaient convaincus qu’on les soignait correctement. Dans cet équilibre difficile entre la lutte contre l’épidémie, le respect des libertés individuelles et les nécessités de la vie collective, le « médecin de famille » a joué le rôle principal, de manière assez efficace parce qu’il était investi de la confiance des malades sinon de celle des autorités sanitaires et des pouvoirs publics.

Ce fragile équilibre a été rompu en 2020. Les autorités publiques se sont emparées du dossier et elles ont ouvertement déclaré que le covid-19 était une chose trop sérieuse pour laisser les médecins de ville s’en occuper. On les a bombardés de directives inapplicables puis on les a carrément mis sur la touche en les menaçant des plus graves sanctions s’ils persistaient à vouloir soigner.

Dans son discours du 17 mars 2020, le président de la République a utilisé plusieurs fois le mot « guerre ». Avec son état-major « scientifique » et les autorités de santé, croyant sans doute faire le bien, il a désarmé la première ligne de défense, laissé l’ennemi se répandre librement dans la population française et s’emparer des endroits stratégiques où il n’aurait jamais dû pénétrer.

Cette débâcle interroge aussi une organisation sanitaire très centralisée, le mépris des autorités publiques pour les médecins généralistes, le manque de confiance de l’Etat dans la société civile mais aussi le modèle économique de l’industrie pharmaceutique, dont l’existence dépend du remplacement rapide des médicaments existants par de nouveaux produits17. Pour toute une série de raisons – d’emploi mais aussi de prestige national – les gouvernements sont évidemment sensibles aux demandes et aux découvertes de cette industrie. Les médicaments anciens, malgré leur efficacité, sont peu rentables pour leurs fabricants puisqu’ils sont tombés dans le domaine public. Ils sont donc régulièrement remplacés, voire retirés du marché. Cela peut désarmer les médecins lorsque l’efficacité des nouveaux médicaments reste douteuse, sans parler du coût qui se trouve démultiplié pour la Sécurité sociale, les mutuelles et les patients.

Enfin et surtout, cette politique, outre qu’elle n’a pas évité une surmortalité importante, a engendré une régression démocratique – privilégiant pendant plusieurs semaines une société de surveillance et de punition18. – puis la crise économique la plus grave depuis les années 1930 et la Seconde guerre mondiale19. Le nombre de chômeurs est en train d’augmenter dramatiquement tandis que le déficit de la Sécurité sociale – et plus largement de l’Etat social – est devenu abyssal, comme jamais auparavant.

Lors de son troisième voyage, Gulliver découvre Balnibarbes, pays dirigé selon les préceptes d’une académie pléthorique et richement dotée. Pourtant, sous ce gouvernement « éclairé », le pays est pauvre et misérable car les recommandations de l’académie sont toujours absurdes, à l’opposé de la logique et de l’expérience. Du coup, les champs sont stériles, les maisons délabrées, l’était sanitaire déplorable, rien ne fonctionne. Face au covid-19, la France aurait-elle ressemblé à Balnibarbes ?



Dominique Andolfatto, professeur de science politique, Credespo, Université de Bourgogne Franche-Comté (Dominique.Andolfatto@u-bourgogne.fr)

Dominique Labbé, chercheur associé en science politique, Pacte-CNRS, Université de Grenoble-Alpes (dominique.labbe@umrpacte.fr)

https://www.revuepolitique.fr/covid-19- ... fn-13589-6
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Re: Les CONS du Coronavirus




par Macro » 20/07/20, 14:28

Obamot a écrit :J’ai toujours dit, et écrit, depuis le début, que:
le confinement qui a mis l’économie en “stand by” ferait plus de victimes que le covid-19 lui-même.

Alors qu’il aurait suffit de se contenter de préserver les seniors et les personnes à risque...


Ou plutot...Verser a dame nature son obole composée de seniors et de personnes fragiles....
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Re: Les CONS du Coronavirus




par Christophe » 20/07/20, 14:54

Macro a écrit :Verser a dame nature son obole composée de seniors et de personnes fragiles....


Du genre ça ?

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Re: Les CONS du Coronavirus




par Obamot » 20/07/20, 15:06

Macro a écrit :
Obamot a écrit :J’ai toujours dit, et écrit, depuis le début, que:
le confinement qui a mis l’économie en “stand by” ferait plus de victimes que le covid-19 lui-même.

Alors qu’il aurait suffit de se contenter de préserver les seniors et les personnes à risque...


Ou plutot...Verser a dame nature son obole composée de seniors et de personnes fragiles....


Ça c’est une autre question, d’ordre éthique qui est soulevée, celle de l’eugénisme et ou de “la sélection naturelle” (nous n’avons pas tous les mêmes chances au départ, quant à “l’arrivée” cette sélection n’est peut-être pas si “naturelle” que ça...?)

8A3ACA8E-A2A7-4E3D-9E96-3E65EB2E940F.jpeg
8A3ACA8E-A2A7-4E3D-9E96-3E65EB2E940F.jpeg (248.35 Kio) Consulté 1725 fois



...dans le domaine de l’alimentation l’inégalité des “chances” est encore pire, on a fait croire pendant des décennies que les circuit de la distribution étaient “sûrs” et ultra “contrôlés” ... C’est vrai jusqu’ã un certain point mais défini VULGAIREMENT et sur du très court terme. Ça se limite à la “sécurité d’approvisionnement”, à la “disponibilité” (accès, horaires d’ouverture, et durant les jours fériés), aux dates de péremption, à la propreté des étals, au contrôle (léger) des filières, et tout ce qui est de l’ordre de la grosse cavalerie (alors même que des produits qu’on peut qualifier de toxiques sur le long terme, sont en vente libre un peu partout...! Et que l’on ne sait plus trop ce qu’il y a dans nos assiettes...)
Dernière édition par Obamot le 20/07/20, 15:20, édité 1 fois.
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Re: Les CONS du Coronavirus




par Christophe » 20/07/20, 15:18

Euh source ? Pour quel pays ? Surmortalité du Covid ou de quoi ? C'est quoi l'unité monétaire ? Des francs français ? :shock: :shock: :shock:

Parce que le "zéro" (100%) est aux alentours des 5000 €...

Ce n'est pas la majorité des français qui gagne plus de 5000 €...d'ailleurs c'est quoi le salaire médian et moyen en France en 2020 ?

Du coup cela ne veut pas dire grand chose..
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Re: Les CONS du Coronavirus




par Obamot » 20/07/20, 15:47

J’ai aussi été surpris, et faut pas confondre espérance de vie et risque de mortalité!

Ici le tableau (France) pour “l’espérance de vie” relativement au revenu:
On retrouve la même courbe inversée.
L'échelle est l’âge, on y voit plus clair.

54FD3F25-37FB-4F7F-908C-E9250A295634.jpeg
54FD3F25-37FB-4F7F-908C-E9250A295634.jpeg (282.85 Kio) Consulté 1707 fois


Pour le tableau de mon post précédent, le risque de mortalité diminuerait de 80% grâce à un meilleur revenu, selon eux!
Source: Caritas https://en.wikipedia.org/wiki/Caritas_Internationalis et aussi:

ICi: https://www.vie-publique.fr/en-bref/198 ... de-revenus

ICi: https://www.clesdusocial.com/l-esperanc ... es-revenus

ICi: https://www.santelog.com/actualites/les ... de-revenus



Tu pourrais extrapoler pour n’importe quel pay en faisant varier les échelles de revenus et pourcentages, je parie que ça ne changerait pas grand chose dans l’esprit de la théorie!

J’ai pris ce tableau qui est juste indicatif, ça va jusqu’à l’extrême pauvreté où les gens meurent de faim (pas sur le graphique)
Surtout les enfanta, victimes collatérales du covid-19... Du coup les critères de Marco s’en trouvent renversés:

COVID19 : CONSÉQUENCES DÉSASTREUSES SUR 600 MILLIONS D'ENFANTS EN ASIE DU SUD

https://www.unicef.fr/article/covid19-c ... sie-du-sud

COVID-19 : 51 000 ENFANTS SUPPLÉMENTAIRES DE MOINS DE CINQ ANS POURRAIENT MOURIR AU MOYEN-ORIENT ET EN AFRIQUE DU NORD D'ICI À LA FIN DE 2020

https://www.unicef.fr/article/covid-19- ... yen-orient
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