La nature nous tue

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
Avatar de l’utilisateur
Exnihiloest
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 5365
Inscription : 21/04/15, 17:57
x 660

Re: La nature nous tue




par Exnihiloest » 04/01/19, 21:11

janic a écrit :Sinon ta posture est effectivement et uniquement idéologique et tu ne peux donc reprocher à autrui ce que tu fais toi même.

La société est pour moi le résultat collectif des comportements individuels. Les comportements individuels n'ont pas à être imposés au nom d'une idéologie quelle qu'elle soit, toujours élaborée à partir de plans tirés sur la comète sans que personne ne puisse jamais s'y retrouver, personne n'ayant les mêmes aspirations. Ca a donné les dictatures de droite comme de gauche, ainsi que les théocraties religieuses, et l'écologisme y est apparentée.

Ma posture est pragmatique, je n'ai aucun besoin d'idéologie, je n'en prone aucune, raison pour laquelle je propose seulement le règlement des problèmes au cas par cas, contrairement à toi dont la posture n'est qu'idéologique, avec des "grands principes" généraux et stupidement sclérosants, comme le principe de précaution à outrance, brandi à chaque instant, un principe de lâcheté comme je l'ai dit et pour les raisons déjà exprimées.
0 x
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 19224
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3491

Re: La nature nous tue




par janic » 05/01/19, 11:43

Messagepar Exnihiloest » 04/01/19, 22:11

janic a écrit :Sinon ta posture est effectivement et uniquement idéologique et tu ne peux donc reprocher à autrui ce que tu fais toi même.

La société est pour moi le résultat collectif des comportements individuels

Tu ne te rends toujours pas compte que ton argumentation se retourne systématiquement contre toi, te faisant juge et jugé en même temps. On va voir ça :
Donc oui une société est bel et bien le résultat des comportements individuels, on est d’accord, donc un bon point pour toi, mais ensuite ça se gâte :
Les comportements individuels n'ont pas à être imposés au nom d'une idéologie quelle qu'elle soit,

Effectivement, des comportements individuels n’ont pas à être imposés à une collectivité, mais la démocratie, la vraie, consiste à prendre en compte ces individualités exprimées par des groupements ou associations de défense de victimes, par exemple.
par exemple, le tabac: l'individu a-t-il le droit d'enfumer son environnement comme sa famille, les collègues et autres individus, comportement individuel s'il en est, et pourtant il a fallut une loi contraignante pour empêcher qu'il en soit ainsi, d'autres interdisent de cracher par terre, de ramasser les crottes du chien ou de mettre ses déchets dans des poubelles . Donc peut-on imposer de ce fait à un individu de subir les contraintes de la collectivité ? Eh bien non, quoi que tu en penses ! C'est pourquoi même si on découvrait au tabac des vertus cachées (on en trouve pour justifier de picoler) je ne fumerais, ni ne picolerais pour me plier à cette collectivité. Cela s'appelle le droit de conscience (de ce qui est bien ou mal à ses propres yeux) garanti par nos lois.
toujours élaborée à partir de plans tirés sur la comète sans que personne ne puisse jamais s'y retrouver, personne n'ayant les mêmes aspirations.

Le "toujours" me semble excessif, comme d’habitude. Tu vis en république qui n’a pu exister que par une remise en cause de systèmes institués ne prenant justement pas en compte tous ces comportements individuels, ce qui a donné la révolution qui n’était que du désordre dans un monde ordonné, et c’est celui là dont tu es héritier et qui te donne la possibilité (à moi aussi) de t’exprimer « librement ».
Ca a donné les dictatures de droite comme de gauche, ainsi que les théocraties religieuses, et l'écologisme y est apparentée.

Donc notre démocratie (elle ainsi qu’elle se définie elle-même) n’est que le résultat de cette libération des systèmes dominants établis, mais tu conteste donc que l’on puisse remettre en cause le nouvel ordre comme s‘il était meilleur que ce qui l’avait précédé. Mais sur quelles bases ? Un totalitarisme remplaçant un autre totalitarisme n’a jamais été et ne sera jamais mieux que ce qui l’a précédé.
Ma posture est pragmatique,
Alors tu as une vision du pragmatisme plutôt édulcorée et comme je suis un pragmatique.....! :D
je n'ai aucun besoin d'idéologie, je n'en prone aucune,
et pourtant tout ton discours est basé sur celle-ci, ce qui est grave c’est que tu ne t’en rends même pas compte comme d’autres te l’ont déjà signalé
raison pour laquelle je propose seulement le règlement des problèmes au cas par cas,
Nous sommes tous dans ce cas là, tu n’es pas une exception
contrairement à toi dont la posture n'est qu'idéologique, avec des "grands principes" généraux et stupidement sclérosants, comme le principe de précaution à outrance, brandi à chaque instant, un principe de lâcheté comme je l'ai dit et pour les raisons déjà exprimées.
L’hôpital qui se moque de la charité. Ton point de vue n’engage évidemment que toi et tu as le droit de l’exprimer. Pour autant il n’est qu’un point de vue, comment dis-tu ? ah oui, individuel et non collectif, à première vue. Quant à considérer comme stupide des principes généraux, ce sont souvent ces principes qui ont construit nos sociétés.
Maintenant soit précis de quels principes est-il question, ne reste pas dans des généralités « stupidement sclérosantes" (sic).
Maintenant, peut-être ne t’en es-tu pas rendu compte, je ne suis pas l’inventeur du principe de précaution et c’est parce qu’aucune précaution n’avait été reconnue comme importante que la loi l’a intégré dans ses codes.
En France, la loi Barnier de 1995, codifiée dans code de l'environnement, précise dans une seconde formulation, que « l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable »1. Ainsi, la France a ajouté à la définition de Rio les notions de réaction proportionnée et de coût économiquement acceptable.
Quant à l’outrance ou la lâcheté, c’est aux responsables indépendants, par tribunaux interposés, d’en établir la validité ou non, car tu n'es toujours pas la référence sur le sujet.
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir vers « Santé et prévention. Pollutions, causes et effets des risques environnementaux »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 141 invités