Pasteur ne fera pas mieux avec son vaccin antirabique qui, statistiquement, verra s'augmenter le nombre de victimes vaccinées en France.
"Au 31 octobre 1886, 2490 personnes ont subi le traitement préventif de Pasteur, avec 17 échecs"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rage_(maladie)#cite_note-:21-128
Eh, oui! cela montre que W est mal informé sur le plan médical. Les vaccins,
quels qu'ils soient sont préventifs donc lorsque les personnes concernées ne sont pas encore malades. Ëtre mordu par un animal n’implique pas que celui-ci ait eut la rage (voir ci dessous ton site)et donc , sauf analyse biologique, quasi inexistantes
à cette époque et à des prix que la plupart des gens n’auraient pas pu payer, quelques signes apparents suffisaient pour craindre rage . ce qui fut le cas de Meister très probablement, d’où les doutes puisque le chien en question avait mordu d’autres personnes qui n’ont eut aucun symptôme.
Même chose donc pour tous les vaccins où il est impossible de savoir si les gens ont échappé à telle maladie grâce au vaccin ou s’ils ne l’auraient pas eut de toute façon. C’est comme arroser préventivement sa maison au cas où il y aurait un incendie futur.
On se dirait qu’il est fou, mais pas pour des vaccins !
Pour les 17 échecs, c'était la moyenne annuelle de décès en France et pays voisins avant et après Pasteur, avec même une augmentation qui faisait dire aux sceptiques "
Pasteur ne soigne pas la rage, il la donne"
https://www.persee.fr/docAsPDF/pharm_00 ... 0000_2.pdf Par contre ces mythes mettent longtemps à disparaitre quelles que soient les preuves les discréditant.
https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap ... sition.pdf1.3 Traitement spécifique après exposition au risque rabique
Le traitement post-exposition est réalisé dans un centre anti-rabique. Il repose sur plusieurs injections de vaccins associées ou non, à des immunoglobulines spécifiques. Les catégories décrites dans le Tableau 1 détaillent le risque d’exposition au virus de la rage, selon le type de contact avec l’animal suspecté enragé (6).
À chaque fois que le risque de rage est élevé, il sera réalisé une vaccination curative ET une sérothérapie (immunoglobulines spécifiques). Les situations concernées sont : tout contact direct avec une chauve-souris, toute morsure, griffure, léchage sur peau lésée ou muqueuse en zone d’enzootie rabique ou par un animal importé ou si animal porteur de rage (diagnostic de certitude).
Lorsque le risque de rage est quasiment nul (morsure en France, animal non importé, sans comportement suspect, à disposition, ayant un propriétaire et pouvant être mis en observation (chat, chien, furet), surveillé par le vétérinaire), aucune mesure spécifique n’est mise en place. La surveillance vétérinaire est obligatoire pour les chiens, chats, furets vivants pendant 14 jours, avec rédaction de 3 certificats à J0, J7 et J14. Si au terme de cette observation, l’animal ne présente pas de signes de rage, sa morsure n’était pas infectante.
3.2 Concernant la prophylaxie post-exposition
L’indication et la procédure de la PPE dépendent du type de contact avec l’animal suspecté enragé et du statut vaccinal du patient. Pour les expositions de catégorie I, aucune PPE n’est requise; pour la catégorie II, la vaccination immédiate est recommandée; pour la catégorie III, la vaccination immédiate est recommandée, combinée à l’administration d’immunoglobulines antirabiques si nécessaire (35).
Le choix du schéma de vaccination post-exposition doit tenir compte de la faisabilité (coût, nombre de doses, temps et observance) et peut également dépendre du contexte clinique et des préférences des patients.
Pour les catégories II et III, un lavage soigneux au savon ou au détergent et un rinçage abondant à grande eau de toutes les morsures et griffures doivent être effectués immédiatement ou dès que possible.[*] Selon les caractéristiques de la plaie, des antibiotiques, des analgésiques ou une vaccination contre le tétanos peuvent être indiqués.
La première dose de vaccin antirabique doit être administrée dès que possible après l’exposition. Le vaccin doit toujours être administré lorsqu’une exposition de catégorie III est avérée, même des Vaccination contre la rage en prophylaxie post-exposition en France
Service évaluation économique et santé publique / septembre 2018 20
mois ou des années après le contact. Toutefois, la probabilité de développer une rage clinique diminue progressivement au cours des 12 mois suivant l’exposition, la rage clinique n’apparaissant que rarement après ce délai. Si l’approvisionnement en vaccins est limité, le vaccin peut donc être réservé aux expositions suspectées et probables à la rage qui se sont produites récemment ou dans les 12 derniers mois.
L’administration d’immunoglobulines antirabiques est recommandée après une exposition de catégorie III pour les personnes qui n’ont jamais été vaccinées contre la rage. Même en l’absence d’immunoglobulines antirabiques, un lavage soigneux de la plaie combiné à l’administration immédiate du vaccin et à l’achèvement de la PPE est très efficace pour prévenir la rage. Les vaccins contre la rage ne devraient jamais être refusés, que les immunoglobulines antirabiques soient disponibles ou non. Pour les individus précédemment immunisés, quel que soit l’âge, qui ont déjà reçu une PPrE ou au moins 2 doses de vaccin dans le cadre d’une PPE, preuves à l’appui, l’administration d’immunoglobulines antirabiques n’est pas indiquée. ETC….
[*]ou eau oxygénée., mêmes recommandations que pour le tétanos d'ailleurs.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré