ABC2019 a écrit :janic a écrit :c'est tout à fait normal que la mortalité soit plus élevée chez les vaccinés que chez les non vaccinés !
donc en clair le vaccin tue les vaccinés
en clair t'as rien compris à ce que j'ai dit. Il ne tue pas les vaccinés, mais il ne les protège pas instantanément. Et si on vaccine en priorité les plus fragiles, c'est normal qu'il y en ait plus qui meurent chez les vaccinés au début.
C'est pour ça que j'ai parlé du lit : c'est vrai qu'énormément de gens meurent dans un lit, ça veut pas dire "qu'en clair c'est le lit qui tue les gens".
Je comprends ce que ABC2019 veut dire. Restons logiques messieurs, ce qu'il explique est juste mais pas expliqué :
- on sait que 90% des décès sont chez les plus de 65ans et 5% chez les personnes à comorbidité.
- on vaccine en priorité ces 95%.
- il faut 3 semaines pour la deuxième dose et 1 semaine ensuite pour atteindre l'efficacité maximale.
- pendant ces 4 semaines, si on compare les décès du groupe des vaccinés au groupe des non vaccinés, on compare un groupe ou on à 95% de chance de mourir à un groupe ou on à 5% de mourir !
- il est donc logique qu'avant que le vaccin fasse effet, il y ai plus de décès dans le groupe vacciné que dans l'autre.
- Après les 4 semaines, le vaccin est sensé être efficace, alors le groupe des vaccinés devrait avoir une chute des décès. Par exemple, si le vaccin est efficace à 90%, on devrait avoir 90% de décès en moins.
- Comme ce groupe représente 95% des décès, on devrait se retrouver avec 95%x(1-90%)= 9.5% de décès.
- L'autre groupe, s'il n'est toujours pas vacciné représente toujours 5% des décès.
- L'autre groupe comprend donc toujours moins de décès (5% VS 9.5%) même 4 semaines après la vaccination du premier groupe.
CQFD.
Donc vous êtes une bande d'ignares et ABC2019,
pour une fois, a raison.

PAR CONTRE :
En suivant ce genre de démonstration, on peut aussi aussi faire le calcul suivant :
- Le 20 janvier, j'ai posté un article ici qui indiquait que 80% des +65 ans avaient reçu leur deuxième dose.
- Une semaine après, le 27 janvier, D'après Pfizer, ces personnes sont immunisées à 90% (d'efficacité).
- Statistiquement, les décès covid adviennent 18 jours après la déclaration de la maladie.
- Depuis le 27 janvier 90% de 80% des plus de 65 ans devraient ne plus pouvoir mourir. Cela fait 72%.
- Donc, comme 95% des décès sont dans cette tranche d'âge, alors 72% x95%= 68% c'est la baisse du nombre de décès 18 jours après le 27 janvier.
- Ce jour c'est le 14 février : nous sommes le 20 février. Depuis le 14/02, on devrait avoir une baisse de plus de 68% de la mortalité covid, compte non tenu des autres nombreuses personnes vaccinées et de la baisse mondiale de la mortalité.
- Hier il y avait 32 décès en moyenne sur 7 jours en Israël. Le maximum de décès sur 7 jours depuis le début de la pandémie est 64, le 25 janvier. le maximum atteint au pic de l'automne était 38 décès et en avril 9 décès.
Pour moi le vaccin ne fonctionne pas (si bien que ça). Les explications serait :
- Il n'est pas efficace à 90% sans doute en dessous de 50%.
- Ce n'est plus les vieux qui meurent mais les moins de 65 ans sans comorbidité, vu que les autre sont vaccinés.
J'ai essayé d'introduire une notion de létalité dans mes calculs, mais j'ai constaté que en Israël, le nombre de décès ne suit pas du tout l'évolution du nombre de cas (avec un décalage de 15/18 jours). Par exemple, il y a eu une forte augmentation des décès vers le 15 décembre, alors même que 15 jours avant le nombre de cas restait très bas : ce sont des incohérences, quelques dizaines de morts ne permettent pas d'avoir un échantillon statistiquement représentatif, même lissé sur 7 jours.
Bien entendu, ce sont des calculs à la louche : il faudrait avoir des statistiques détaillées sur les personnes hospitalisées et décédées, l'âge, les comorbidités, les dates, etc... Pour que des épidémiologistes puissent débattre. Mais pas seulement ceux de Pfizer, du gouvernement Israélien et les journalistes du Monde de conclure...
