Alimentation et faim: les morts de la malbouffe et de la malnutrition

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
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sen-no-sen
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par sen-no-sen » 29/01/11, 15:52

Christophe a écrit :
Bon au lieu de parler psycho, parlons cuisine: qui a déjà mangé des insectes? :idea: :idea:


8) Des sauterelles au miel! délicieux
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
Christophe
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par Christophe » 29/01/11, 17:55

sen-no-sen a écrit :Les insectes bien préparés sont des mets délicieux!
A choisir entre de la viande crue et une sauterelle, j'hésite pas un instant!
Après il n'est pas question de nourrir la planète qu'avec des insectes et des algues, mais d'y avoir recours.


Ah ben voila !

sen-no-sen a écrit :De plus, sur le point de vu morale, manger des sauterelles et beaucoup moins abominable que de manger du veau, du bœuf...ou du cheval,vous avez déjà visitez un abattoir?
Je ne veut pas passez pour un Jaïniste, mais il serait tant de réfléchir au conséquence de l'élevage industriel,qui représente, ni plus ni moins, que des camps de concentration et d'extermination pour animaux...


Alors là ca se discute : combien de repas permet la mort d'un boeuf? Et il faut tuer combien de sauterelle il faut pour faire un seul repas? En quoi moralement un élevage de millions de sauterelles serait différent d'un élevage de centaines de mamifères?

Bref est ce que le http://fr.wikipedia.org/wiki/Ja%C3%AFnisme (que je ne connaissais pas) met tous les animaux sur les même plans, d'après ce que j'ai survolé il me semble que oui...

Bon là on peut faire de la métaphysique animalière...

En tout cas content que quelqu'un ait gouté et aimé les insecte, c'était où si c'est pas indiscret?
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par Christophe » 29/01/11, 18:18

2 articles récents du monde à propos de la viande:

D’où il vient ton steak ?

La viande que l’on trouve dans les étals des boucheries ou des supermarchés peut venir de bien des endroits différents. Elle peut aussi être issue d’animaux qui n’ont pas le même âge ni les mêmes caractéristiques physiques. D’ailleurs des éleveurs comme Bernard et Lionel Darne vendent leurs vaches par plusieurs filières, ce qui leur permet de ne pas être entièrement dépendants d’un seul marché.

Je leur ai demandé comment je pouvais faire pour avoir une idée plus précise de ce que nous mettons dans notre assiette quand nous achetons un steak (ou tout autre morceau de bœuf). J’ai eu droit à une vraie “leçon de choses”, et je suis ensuite allé voir si l’on retrouvait bien ça au supermarché…


http://monde-rural.blog.lemonde.fr/2011 ... ton-steak/

http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html
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Obamot
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par Obamot » 29/01/11, 20:34

Toutes tes objections sont compréhensibles, mais reprenons... La question est hautement intéressante!

Christophe a écrit :Que le psychologique joue sur la digestion et donc l'assimilation je suis on ne peut plus d'accord...mais de là à employer le terme "poison"...non suis pas d'accord ou alors on a pas la même définition de ce mot!
...«d'accord ou pas» => «c'est comme c'est», épicétou! :mrgreen:

[mode taquin "ON"] Autant si on demande un avis scientifique, il faut l'attendre... autant si on affirme le contraire, c'est à nous de le prouver avant d'être catégorique! Où sont les preuves du contraire...?! :mrgreen:

Christophe a écrit :"On ne va pas s'empoisonner avec un aliment qu'on aime pas et si on l'assimilera sûrement un peu moins bien, on le digerera tout de même: sinon bien des enfants n'arreteraient pas de vomir et d'avoir des problèmes de digestion.. (quelques "souvenirs": poisson bouilli, choux de bruxelles, choux fleur, navet...")
Hé héé, tu vois bien que si! Janic aussi a vu juste!

Il y a beaucoup de pistes dont la plus remaquable est l'effet nocébo, mais commençons par le b_a ba:
— l'acide ascorbique naturel du jus de citron, qui reste acide dans un cas (donc poison puisqu'il déséquilibre la balance acide/base) et inoffensif dans une situation favorable d'élimination du stress: en sport!
— L'ulcère à l'estomac ayant pour origine des contrariétés donc du stress, perturbe bien l'organisme jusqu'à faire des trous dans l'estomac par des montées acides!
— Au nombre des maladies de l'imunodépression, c'est pas ça qui manque (et des très grave dont le SIDA, on ne sait pas toujours bien ce qui se passe, mais les faits sont là)...
— Dès lors qu'on connaît la facilité avec laquelle une formule chimique peut switcher de la forme "CIS" (profitable) à la forme "TRANS" (poison/nocive). Pour terminer...
— l'exemple le plus patent est le "placébo" (capsule de sucre + eau) qui peut avoir un effet "nocébo" chez certains sujets (...donc nocif, i.e. poison) en fonction de l'état mental de ceux qui l'ingèrent... Allez savoir pourquoi ?! Mais les faits (les effets) sont là et multiples... C'est documenté! Et pour le moins ‘incroyable’.

A commencer par l'influence de l'entourage! Voyons ce qui influe et/ou renforce l'effet placébo:

— Le charisme et l’écoute du médecin prescripteur;
— La durée de la consultation,
— Le prix de la consultation;
— la difficulté d’obtenir une consultation joue également un rôle.
etc...
Il n’a pas été mis en évidence de profil type de patient répondeur au placebo, que ce soient des critères intellectuels, culturels, ethniques ou psychopathologiques. Par contre, les pathologies répondant au placebo sont celles dont la charge émotionnelle et la part psychosomatique sont les plus grandes, telles que dépression, douleur chronique, asthme, troubles digestifs etc.
“ (source Wiki)


Rappelons d'abord que chaque cas est particulier (même si on arrive à des résultats statistiques)

Wikipédia a écrit :Placébo / Nocébo
Dépendance : certains cas de toxicomanie au placebo ont été décrits, comparables à ceux de la morphine, avec des signes de manque, bien que d’intensité nettement plus légère.
Effets indésirables : les placebos amènent des effets latéraux, voire des effets négatifs. Ce phénomène a été regroupé sous le nom d’effet nocebo.
— Dans une étude portant sur la claudication intermittente, 37% des sujets traités par placebo ont éprouvé des effets indésirables. Dans un grand nombre d’études concernant les benzodiazépines, effectuées en double aveugle contre placebo, les effets négatifs sont aussi fréquents dans le groupe placebo que dans le groupe traitement actif.

À partir du regroupement de différentes expérimentations (groupes contrôles), les effets nocebo ont pu être énumérés. Sont retrouvés dans l’ordre de fréquence décroissante:
— somnolence, 24,7%;
— fatigue, 17,2%;
— troubles gastriques et intestinaux, 16%;
— difficultés de concentration, 13,2%;
— céphalées, 11,6%;
— bouffées de chaleur, 11,4%;
— tremblements, 11%.
— [constipation].

Il s’agit ici d’un tableau général et il est bien probable que les effets dépendent du type de placebo administré, de la personnalité du patient et des symptômes cibles: s’il s’agit d’un placebo d’antidépresseur, les effets indésirables seront certainement différents de ceux d’un placebo d’antalgique; du fait de l’effet attendu et de la contamination par le médicament de référence ou déjà reçu. Ainsi, un patient déprimé sous placebo mais qui s’attend à recevoir un antidépresseur, à partir du moment où il l’a déjà reçu ou connaît quelqu’un qui a reçu un imipraminique, présentera plus volontiers, une somnolence, une constipation et une bouche sèche.

Dans une étude de la méphénésine prescrite contre placebo6, chez des anxieux, 10 à 20% des sujets ont été aggravés, qu’ils aient reçu la méphénésine ou le placebo, trois sujets sous placebo subirent un effet indésirable grave :
— érythème maculo-papuleux diffus qui disparut à l’arrêt du traitement,
— intolérance vagale (nausée, hypotension, sueurs) et un
— oedème angio-neurotique.

Des cas encore plus sérieux d’effets indésirables ont été signalés :
— pertes de connaissance,
— nausées,
— dermatose,
— urticaire,
— perte auditive ou visuelle,
— diarrhée,
— vomissements,
— hallucinations,
— crampes
etc.

Un patient, immédiatement après avoir pris un placebo,
— devint aveugle,
— vertigineux,
— nauséeux et se sentit
— "engourdi autour de la bouche".

Il est évidemment difficile, à travers tous ces exemples, de ne pas évoquer certaines formes de manifestations hystériques...


...donc le simple fait qu'un patient s'attende à tel ou tel type d'effet conditionne des productions de «produits» dans son organisme! Incroyable mais parfaitement vrai.

La production par l'organisme de «produits» ayant des effets fulgurants, se démontre même pour quelqu'un qui n'a rien mangé et à qui on annoncerait trop soudainement le décès d'une personne très proche => la personne peut mourir d'une crise cardiaque => que s'est-il passé => l'organisme a libéré un «produit» qui a déclenché la crise... si ça c'est pas poison!? Pourtant c'est purement affectif/mental !

Christophe a écrit :De plus, dans un cadre de lutte contre la sous alimentation, psychologiquement il vaut mieux un aliment aux propriétés gustatives discutables que pas d'aliment du tout !

On ne parlait pas d'un état de nécessité, je pense que dans ce cas, le mental ira dans le sens de valider comme étant «bon» tout ce qui pourra entrer (mais c'est même pas sûr, je ne serais pas catégorique, il y a des séquelles dans la malnutrition et n'oublions pas qu'elle peut conduire à la mort... après dire si le stress y est pour quelque chose... je ne m'avancerait pas de façon catégorique sur ce terrain glissant...)

Christophe a écrit :Bon au lieu de parler psycho, parlons cuisine: qui a déjà mangé des insectes? :idea: :idea:
Je confirme qu'il y a beaucoup de peuplades qui mangent des insectes avec délectations, comme les fourmis vivantes en Asie du sud est, j'ai goûté sans le savoir (on ne le voit pas elles sont endormies) ça a un goût de citron... mébon... j'en mange plus ^^
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par jlt22 » 29/01/11, 22:04

Christophe à dit:

Alors là ca se discute : combien de repas permet la mort d'un boeuf?


10% de l'élevage industriel coûte 100 millions de vies humaines:

20 milliards d'animaux d'élevage sont élevés industriellement sur notre planète

Que mangent-ils ?

Par exemple, 49% de la consommation mondiale de céréales dont 90% de la récolte de soja leur sont destinés.

Ainsi, pour produire un kilo de viande de boeuf, il faut 9 kilos de céréales.

Dans de nombreux pays du Tiers Monde l'agriculture traditionnelle a été convertie en agriculture intensive dans le but de produire les céréales et arachides nécessaires à l'engraissement des animaux d'élevage. Ainsi, 60% du fourrage (blé, soja, cacahuètes) utilisés par l'élevage industriel est importé du Tiers Monde au détriment des populations locales.

Pour obtenir un steak de 200g il faut presque 2kg de blé avec lesquels on pourrait nourrir 8 enfants. 40 000 enfants meurent de faim chaque jour !

80 millions d'hommes meurent de faim chaque année. En réduisant leur consommation de viande de 10% seulement, les pays industrialisés permettraient à 100 millions d'hommes de se nourrir pendant un an. Personne ne devrait souffrir de la faim.

"Le bétail des riches mange le pain des pauvres"


Source:
http://terresacree.org/souffrancehumaine.htm

Christophe ajoute:

Et il faut tuer combien de sauterelle il faut pour faire un seul repas? En quoi moralement un élevage de millions de sauterelles serait différent d'un élevage de centaines de mamifères?


Les sauterelles sont partout où elles passent génératrices de famine, alors inutile d'envisager leur élevage, un essaim de sauterelle peut dévorer 200 tonnes de nourriture par jour.

Source:
http://www.dark-stories.com/invasion_de_criquet_sauterelle_locuste.htm
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par dedeleco » 30/01/11, 01:14

Avec jlt22 on va manger des steaks de sauterelles et laisser tomber les steaks de vaches !!
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Christophe
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par Christophe » 30/01/11, 09:47

jlt22 a écrit :Les sauterelles sont partout où elles passent génératrices de famine, alors inutile d'envisager leur élevage, un essaim de sauterelle peut dévorer 200 tonnes de nourriture par jour.


Partout c'est vite dit ! Ily a effectivement des invasions saisonnières et exceptionnelles...seulement on mange 365/365 jours...De plus comment les "capturer" sans utiliser de chimie? Avec un filet à papillon? :mrgreen:

ps: Obamot, ok pour l'argumentaire...ca se discute...
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par sen-no-sen » 30/01/11, 13:46

Christophe à écrit:

Alors là ca se discute : combien de repas permet la mort d'un boeuf? Et il faut tuer combien de sauterelle il faut pour faire un seul repas? En quoi moralement un élevage de millions de sauterelles serait différent d'un élevage de centaines de mamifères?



La vie d'un boeuf et d'une sauterrelle ne se valent pas. Un bœuf est un mammifère doté d'un système nerveux complexe, il souffre, il stress tout comme l'homme... Les insectes sont beaucoup moins évolués et ne ressentent pas la douleurs comme cela pourrait l'être pour des animaux plus complexe.
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par highfly-addict » 30/01/11, 14:32

sen-no-sen a écrit :...Les insectes sont beaucoup moins évolués et ne ressentent pas la douleurs comme cela pourrait l'être pour des animaux plus complexe.


Affirmation péremptoire et anthropocentriste !

Premièrement, les insectes sont nos contemporains, ils sont donc au moins autant "évolués" que nous.
Deuxièmement, au sein du groupe des humains on trouve déjà d'énormes différences de perception de la douleur, alors parler de la douleur pour un insecte .....

Cela dit, j'ai testé et j'ai trouvé que les termites c'est pas mal au petit déj' et les hannetons grillés pour quatre heures aussi.
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par sen-no-sen » 30/01/11, 14:44

highflyaddict a écrit :
sen-no-sen a écrit :...Les insectes sont beaucoup moins évolués et ne ressentent pas la douleurs comme cela pourrait l'être pour des animaux plus complexe.


Affirmation péremptoire et anthropocentriste !

Premièrement, les insectes sont nos contemporains, ils sont donc au moins autant "évolués" que nous.


Ok donc ça ne te dérange pas de manger des êtres aussi évolués que toi? :lol:
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