Alimentation et faim: les morts de la malbouffe et de la malnutrition

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
Ahmed
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par Ahmed » 01/08/18, 12:31

L'idéologie du progrès est pourtant une réalité et loin de contenir tout et son contraire, elle représente une vision assez unifiée qui a pu se manifester sous des formes qui ont été jugées, un peu trop rapidement, opposées, alors qu'elles n'étaient que concurrentes.

Je comprends mal ton ironie facile à propos de notre supposé positionnement vis-à-vis des appétits de la Chine: il s'agit d'une rivalité mimétique classique, mais avec des dimensions inédites et dès lors mieux vaut se limiter à une analyse la plus objective possible. Parfois une goutte d'eau fait déborder le vase, mais ici, il s'agit d'un nouvel océan qui va rompre les équilibres antérieurs et accélérer les mutations (je dis mutations, mais cela risque d'être bien moins anodin que ce terme peut le suggérer).
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par janic » 01/08/18, 13:31

Ben oui, la mécanisation et les engrais (après la 2ème guerre mondiale en Europe) ont augmenté productivité et rendements, ont fait baissé les prix (rendant accessibles les produits au plus grand nombre), améliorant largement la vie des agriculteurs (concept nouveau) et des ouvriers agricoles; tu veux t'en plaindre?

Tu as raison si l’on ne regarde que l’instant présent. Les hydrocarbures ont aussi amélioré la vie de quelques populations et à ce moment là on ne voyait que ses avantages, mais un siècle plus tard on s’aperçoit que lorsqu’il y a pile il y a aussi face et donc ses revers comme la pollution, le réchauffement, l’augmentation des maladies de civilisation, etc… et l’agriculture a suivi le mouvement et il y aussi plus de suicides dans ce milieu comme de malades de l’utilisation des produits chimiques. On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre en même temps.
Et, oui, le corollaire est qu'il y a eu, comme dans tout processus d'industrialisation, une accumulation de capital, avec tout ce qui l'accompagne: circuits de réalisation de plus-value et de renouvellement de ce capital, désertification des campagnes, changement radical des modes de vie… Mais aussi accès du plus grand nombre à une alimentation suffisante et à une amélioration des conditions de vie… Tu veux t'en plaindre? Il y a des contreparties regrettables? Oui, sans aucun doute, mais il ne tient qu'à nous d'en supprimer l'essentiel (même si ÇA RESTE POUR LE MOMENT UN VŒU PIEUX), ton piège n'étant que celui que l'on a construit ou toléré…
Tu as raison sur ces points en grande partie. En médecine on appelle cela le rapport bénéfice/risque, mais comme dans ce milieu avec accumulation de capital (l’industrie du médicament c’est plus de 1.000 milliards par an et de même pour l’agrochimie
https://fr.statista.com/statistiques/56 ... ues-monde/
les bénéfices sont-ils réellement supérieurs aux risques ?

L' augmentation de l'espérance de vie est liée principalement à l'amélioration des conditions de vie et d'alimentation (ce qui nous ramène au point précédent), accessoirement aux médicaments et à la médecine (la tuberculose a régressé bien avant l'invention des antibiotiques et sulfamides, qui n'ont fait que parfaire la décroissance);
la tuberculose était liée au mode de vie et il fut constaté qu’elle était majeure dans les régions où l’alcoolisme était le plus développé. Le vin de table de nos ainés a été remplacé, en grande partie, par de l’eau potable, ce qui induit une énorme différence.
https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663 ... m_9_1_3409

quant à ta "sélection darwinienne", permets moi d'en sourire: tes "robustes" paysans mourraient avant 60 ans, et leurs enfants survivants traînaient toute leur vie les séquelles des accidents et maladies infantiles.


C’est en grande partie faux. En effet les paysans, pas plus que le reste de la population, ne sont des moyennes statistiques qui nous sont assénées comme des références. [*]Pour les enfants, j’ai visité, il y a plus 50 ans de cela, la Bretagne profonde où la consommation d’alcool était courante (largement dépensée par leurs efforts physiques,) mais surtout les enfants venaient de cousinages pour ne pas perdre leurs biens du sol et héritage,et là j’ai été surpris par le nombre élevé (dans une même famille élargie,) du nombre de victimes de l’alcool et de consanguinité.
On meurt plus aujourd'hui de cancer ou de cardiopathies parce que l'on vit suffisamment longtemps pour en être atteint; la différence, c'est une vie (ce qui intéresse un certain nombre de gens)…

Toujours aussi faux !
Les cancers touchent des populations infantiles de plus en plus fréquemment surtout depuis le début du 20° siècle.
Laissons donc les aveugles regarder longuement les théories fumeuses que tu nous développes là. Je préfère mourir d'un cancer à 80 ans que d'une "alimentation saine" à 40... mais j'ai sans doute tort…

Sauf que, statistiquement, c’est aux alentours de 40 ans que ces pathologies sont les plus nombreuses et diminuent au fur et à mesure de l’âge parce que la division cellulaire se ralenti et l’énergie nécessaire pour le développement des tumeurs diminue justement avec l’âge. Consulte les chiffres de l’INVS ou de l’INSERM.
Enfin, non les produits avariés ne sont pas une invention de l'agro-chimie (quels que soient ses torts) et le pain gris, de guerre comme de paix, n'était que le produit de ce qui était disponible, pas de ce que l'on choisissait;

Encore faux ! La farine blanche, c’est à dire après un fort blutage, existe depuis la plus haute antiquité et il était, et reste actuellement, facile à obtenir par tamisage. Mais l’observation et le bon sens montre rapidement que ces produits incomplets sont moins nutritifs et surtout dans des populations où le pain était le produit le plus consommé journellement
https://www.persee.fr/doc/rural_0014-21 ... _58_1_2019
le paysan sait faire la différence.
les populations n'étaient pas "robustes", mais très fragiles au contraire, et les modes de vies des paysans et ouvriers agricoles très proches de ce que l'on nommait la misère… Mais où vas tu inventer tout ce que tu viens raconter ici ?

Là encore il faut sortir des clichés. Les populations agricoles ont toujours été en tête des premiers consommateurs de leurs produits. Par contre la misère, due à l’exploitation de ces populations par la noblesse et l’industrie marchande a été et reste encore un drame. Cette misère cependant était importante dans les villes dépendantes de ces fournitures agricoles de base et là la situation en devenait dramatique, d’autant plus avec des conditions d’hygiène que nous avons même du mal à imaginer, mais pas autant dans les campagnes, plus « aérée ».
Effectivement, l'humanité a vécu sans industrie, sans frigo, et sans manger à sa fin tous les jours; et n'en est pas morte…

Il faut, là encore, ne pas donner dans les clichés. On croit que manger à sa faim, c’est prendre pour modèle cliché, des ripailles des nantis
Comme d'ailleurs elle s'est passée d'internet, et des bavards qui sévissent sur les forums, via une informatique, un réseau et des big-data fonctionnant à l'électricité nucléaire et au charbon.

C’est exact, nous sommes dans ce systèmes et nous nous en satisfaisons parce que nous ne voulons en voir QUE les avantages sans en analyser les inconvénients à leurs justes dimensions.
Sans doute est-ce très exact, mais la course effrénée à la production existait déjà; la grosse différence, c'est que c'était pour peu de résultats…
Pas vraiment! Les paysans produisaient en fonction de leurs besoins et le surplus étant monnayé vers les villes et villages proches sur des marchés.

P.S. je ne prends jamais le métro, et surtout pas aux heures de pointe ni à contre-sens… Question de choix de vie...

Eh oui, chacun de nous en est là ! Il se trouve que moi, j’ai été OBLIGE pour des questions de boulot de me trouver à ces heures de pointes et même sans vouloir remonter le courant, il y est même impossible de s’y arrêter. Mais il s’agissait d’une allégorie par rapport à ce système sociétal dans lequel une grande partie d’entre nous se trouve.

[*] on oublie trop facilement que les grandes périodes de disette, de famines, (hors conditions climatiques comme actuellement) étaient liées aux guerres incessantes et aux pillages que les accompagnaient et la mortalité était liée fortement aussi à ces jeunes envoyés à l'abattoir, ce qui faisait drastiquement baisser ces moyennes statistiques. Quant aux maladies infantiles, elles étaient, là encore surtout liées aux modes de vie des villes aux conditions d'hygiène catastrophiques. Les courbes statistiques montrent que du début du 19° siècle à nos jours, avec l'amélioration des conditions hygiéniques des populations, les pathologies tombent brutalement.
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par sen-no-sen » 08/09/18, 19:03

Coca-Cola contourne la taxe soda en réduisant la taille de ses bouteilles

Pour répliquer à la taxe soda sans changer sa recette ni augmenter le prix pour le consommateur, Coca-Cola a réduit la taille de ses bouteilles et réalisé un petit bénéfice au passage…

Entrée en vigueur en 2012, la taxe soda a été renforcée au 1er juillet 2018. Fixe pendant près de six ans, elle est désormais indexée sur le taux de sucre contenu dans les boissons. Pour faire passer la hausse des prix induite - une dizaine de centimes, selon Libération -, la marque a réduit la taille de ses bouteilles en les vendant au même prix.

Une méthode plus connue sous le terme "downsizing". Résultat: les bouteilles de 2 litres et 1,5 litre ont en effet connu une petite cure d'amaigrissement en étant remplacées par des bouteilles de 1,75 et 1,25 litre.

"La cohabitation en est presque gênante. Depuis quelques jours, les nouveaux formats de Coca-Cola sont implantés aux côtés des anciens. Avec des écarts de prix au litre qui interpellent", détaillait à la mi-juillet le site spécialisé Rayon-Boissons. Certains de ses concurrents, comme Lipton ou Breizh Cola, ont cependant fait l'effort de diminuer la part de sucre présente dans leur boisson.

"UN EFFET D'OPPORTUNITÉ"

Le renforcement de la taxe soda n'est pas la seule raison pouvant expliquer ce changement d'emballage. "La bouteille de 1,5 litre était autour de 1,40 euro. Celle de 1,25 litre est aujourd'hui entre 1,4 et 1,49 euro. Si on regarde le prix au litre, il a progressé de 20% environ. Pour moitié due à la taxe soda, pour moitié à un effet d'opportunité", a expliqué à Libération Olivier Dauvers, expert de la grande distribution.

Questionnée par BFM TV, Coca Cola a fait valoir que les prix de revente de ses produits sont fixés par les supermarchés eux-mêmes. Quant à ces changements de taille? Ils répondent à "l'évolution des attentes des consommateurs".

Alors que la marque américaine a pâti ces dernières années des changements d'habitude de consommation défavorables aux boissons sucrées, la société est parvenue à faire progresser ses ventes en volume de 3% au premier trimestre (+4% pour les sodas, +3% pour les jus, les produits laitiers et à base de plantes, +1% pour les eaux et boissons sportives, +5% pour les thés et cafés).

L'entreprise impute en partie la hausse de ses ventes à "une accélération dans les contenants plus petits, prêts à consommer".


http://www.nicematin.com/economie/coca-cola-contourne-la-taxe-soda-en-reduisant-la-taille-de-ses-bouteilles-257860
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par perseus » 08/09/18, 22:12

Bonjour,

Pas très surprenant. Je n'ai guère d'affection pour la boite et encore moins pour la boisson.

Mais bon, la fiscalité comportementale est une excellente illustration du proverbe "l'enfer est pavé de bonnes intentions".
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Christophe
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par Christophe » 01/01/19, 20:39

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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par izentrop » 03/01/19, 18:09

Un ancien commercial qui a un livre à vendre. :mrgreen:
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Ahmed
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par Ahmed » 03/01/19, 18:51

Un proverbe excellent* proclame: "À force de bouffer des merdes, on finit par y ressembler!

* La preuve: il est de moi! :mrgreen:
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par izentrop » 03/01/19, 23:08

Ahmed, ne fait pas ton JP Koff :mrgreen:

Le type n'en est pas à son premier bouquin du genre, Ania avait déjà décrypté un article du Point sur son premier torchon
« Ce miel qui n’en est pas. Des sociétés fabriquent du “miel”. C’est pratiquement indétectable si elles respectent les ratios glucose/fructose naturels, en ajoutant la bonne dose du bon pollen, le bon colorant et le bon arôme. »
> FAUX

Le miel, par définition est un produit totalement naturel. Selon la définition du décret 2003-587, « le miel est une substance sucrée naturelle produite par les abeilles». Pour s’appeler miel, le miel ne doit avoir été additionné d’aucune substance et rien ne doit avoir été enlevé. Les additifs alimentaires sont également interdits. Seul le mélange avec un autre miel est autorisé.

« L’affaire de la viande de cheval dans les lasagnes montre qu’il y a un changement. »
> VRAI

A la suite des fraudes à la viande de cheval, l’industrie alimentaire française a élaboré une charte contre la fraude à l’espèce de viande. La lutte contre les fraudes constitue un enjeu majeur pour les entreprises agroalimentaires en France pour garantir un niveau optimal de sécurité et de qualité de leurs produits, et ainsi maintenir la confiance de leurs consommateurs. En 2015, cet outil a été décliné pour tout type de matière première alimentaire afin de donner aux entreprises les clés pour mieux prévenir les fraudes. Ce document rappelle les règles applicables aux intervenants de la chaîne, listant tous les paramètres à prendre en considération pour réaliser une analyse du risque fraude et mettre en place un contrôle renforcé, et propose des mesures de renforcement des procédures de contrôle des marchandises.

Les fédérations nationales sectorielles travaillent sur des moyens complémentaires comme le développement de base de données de référence pour une évaluation plus rapide et fiable de l’authenticité des produits.

La Commission Européenne et les Etats Membres se mobilisent pour finaliser un réseau européen, similaire à celui existant pour les alertes sanitaires (RASFF). Et un vaste projet européen de recherche FoodIntegrity, financé par la Commission Européenne est en cours.

« Ces additifs cachés. Appelés auxiliaires technologiques, ces additifs n’ont pas à figurer sur la liste des ingrédients. Les industriels ne se privent donc pas d’en ajouter discrètement. »
> FAUX

La réglementation européenne définit d’une part ce qu’est un auxiliaire technologique, d’autre part ce qu’est un additif. Un auxiliaire technologique n’est pas un additif. Les additifs et les auxiliaires technologiques doivent tous figurer sur des listes établies par la réglementation européenne ou nationale (Règlement n°1333-2008 et Arrêté du 19 Octobre 2006). Selon le Règlement n°1169/2011 relatif à l’information du consommateur, sauf s’il contenait des allergènes, un auxiliaire technologique ne doit pas être étiqueté dans la liste des ingrédients car il n’est plus présent dans la denrée alimentaire après sa fabrication.

Tous les additifs alimentaires utilisés par un industriel sont mentionnés sur l’étiquette, la réglementation laisse la liberté à l’opérateur d’indiquer le numéro E ou le nom de l’additif alimentaire dans la liste des ingrédients. https://www.ania.net/alimentation-sante ... e-du-point
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Christophe
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par Christophe » 08/03/19, 17:20

Le fondateur d'Auchan défend la permaculture pour contrer la malbouffe!

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janic
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Re: Alimentation et faim: malbouffe et malnutrition morbides




par janic » 08/03/19, 20:45

Le miel, par définition est un produit totalement naturel. Selon la définition du décret 2003-587, « le miel est une substance sucrée naturelle produite par les abeilles». Pour s’appeler miel, le miel ne doit avoir été additionné d’aucune substance et rien ne doit avoir été enlevé. Les additifs alimentaires sont également interdits. Seul le mélange avec un autre miel est autorisé.
sauf que ce que la loi n'interdit pas, c'est le nourrissement des abeilles avec des sucres industriels quant leurs réserves nécessaires pour passer l'hiver leurs ont été entièrement retirées et donc tous les additifs possibles peuvent y être ajoutés AVANT consommation. Tous les éleveurs sérieux le savent et s'en plaignent et ça ne se détectera pas dans le miel ensuite fabriqué par les abeilles.
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