A propos de la maladie de Lyme (Borréliose)

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
janic
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par janic » 09/08/13, 08:33

janic a écrit:
"infecte" l'individu, quelques gouttes de citron et le tour est joué.

Que la tête reste ou non n'a rien à voir avec le risque l'infection ! Tu es infecté si le tique est infecté...que la tête soit retirée ou pas!
justement si, le citron évitera une infection possible par son pouvoir désinfectant et j'en ai l'expérience sur de nombreuses années de pratique pour de nombreux cas différents: blessures sales par la terre, par les huiles, les clous, etc...
Il serait étrange que ceux ayant utilisé ce moyen très simple n'aient été bléssés QU'AVEC des agents non infectieux et que les autres (ceux qui infectent) aient manqué de bol pour l'être.
La mémoire est encore fraiche sur les grippes aviaires et porcines qui devaient infecter des populations entières risquant de faire des millions de morts (comme le SIDA) et qui ont fait un magnifique flop! (comme celui-ci!)
Par contre, apparemment, il faudrait que la tique reste au moins 24h accroché pour être infecté...et des petites tiques on les voit pas tout de suite...Mais la encore, je pense pas que cela soit une certitude...après 24h le risque de contamination par une tique infectée approche les 100%...
Il serait plus judicieux (pour les spécialistes de cette "maladie") de se poser la question: pourquoi certains développeront l'infection et d'autres pas comme cela se constate lors d'épidémies où certains sont épargnés et d'autres infectés, dans un même lieu, dans une même famille?
Ce cas est semblable au sujet récent sur le cancer, les végétaux et les antioxydants (entre autres facteurs anticancérigènes) et qui sont aussi simples et efficaces que ce citron.
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Christophe
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par Christophe » 09/08/13, 09:21

Si tu es piqué par une tique contaminée assez longtemps pour que la bactérie passe dans ton sang, alors tu seras contaminé systématiquement ! (highfly corrigera si besoin)

Ce qui change d'un individu à l'autre c'est l'évolution de la maladie...

Peut être que ceux avec un système immunitaire très fort peuvent passer sous le seuil de détection de la borélie? Là je ne sais pas...
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par Obamot » 09/08/13, 09:34

Attention au fait qu'il ne faut pas aborder les virus de la même manière que les bactéries! Ça n'a juste rien à voir.

En comparaison (et en règle générale), une bactérie c'est la taille d'un éléphant comparativement à un virus, qui sera de le taille d'un mulot.

Contrairement à la bactérie, un virus n'est pas considéré comme un être vivant car il ne peut pas: respirer, se déplacer par lui-même, grandir, se reproduire tout seul, etc. bref, il n'existe pas a priori comme entité biologique. C'est une sorte de "poison-hybride" entre monde vivant et minéral.

En vérité et à titre exemplatif, les virus sont extrêment vulnérables compartivement aux bactéries, ils sont totalement désactivés dès lors qu'ils ne trouvent pas de cellule "hôte", sont en présence d'UV ou se retrouvent dans un système immunitaire qui sait les éliminer (tant qu'il n'est pas en surcharge...) ni ne sont captés par des récepteurs du fait de leur simple présence à proximité. A titre d'exemple, une simple hausse de température peut les désactiver (l'élévation ne leur donnant plus les circonstances favorables pour percer les défense de l'organisme, dans certains cas).

Donc curieusement l'industrie pharmaceutique nous fait régulièrement peur avec les virus, alors qu'ils sont très innofensifs pour un sujet sain! Mais la peur a toujours fait rapporter beaucoup de fric.

Par contre, on n'entend guère parler de la lutte contre les bactéries alors que la "com" devrait être inversée. Puiqu'on ne peut guère se défaire de certaines d'entre-elles comme le staphylocoque doré, la lyme, etc. La seule évocation de ces noms, pourraient induire le reste par pur parallogisme: «ce sont des bactéries, donc c'est dangereux» Mais c'est un tort, car sur 5'000 bactéries seules une centaines sont pathogènes, les autres sont parfaitement utiles et on ne pourrait vivre sans certaines d'entre-elles... (production de vitamine K, assimilation-digestion, etc)

C'est pourquoi les virus n'étant pas des constituants bio-logiques à priori, ils sont insensibles aux anti—bio—tiques.

Après, d'accord avec la sérologie, mais une charge virale n'est pas à comparer avec une charge bactérienne, puisque notre corps à appris à vivre avec l'une et à la contrôler, alors qu'il peut être colonisé par l'autre avec de nouvelles fomes qu'il ne peut reconnaître.

Ce qui est bien étrange dans notre société moderne, c'est que les normes d'hygiène nous ont éloigné des bactéries pathogènes — mais en créant de facto un terrain propice chez des sujets affaiblis pour des pathologies plus bénignes (les maladies dites "dégénératives") — qui lui est favorable aux virus qui "prospèrent" parce que la multiplications des poisons qui nous entourent surchargent l'organisme (il n'y a donc pas "attaque de virus", comme le laissent entendre certaines sources médicales à tort (puisqu'aucun virus ne peut se déplacer), comme on pourrait le dire pour des bactéries, mais plutôt un effondrement de l'immunité dû à une surcharge de poisons présents dans notre environnement — effondrement, ou plus précisément perte d'imperméabilité de la membrane cellulaire qui laisse alors passer les poisons et provoquant des déréglements cellulaires — effondrement de l'intérieur et plutôt une sorte de réaction en chaîne à se que j'ai compris, profitant d'un mécanisme existant dans l'organisme, mécanisme de défense ultime — comme le fonctionnement de certains cancers — mais je peux me tromper, ce qui était valable hier peut ne plus l'être aujourd'hui, vu que les sciences avancent tellement vite, bien que les bases restent: le terrain, toujours le terrain...). Et c'est là où l'on peut se demander comment se fait-il que des poisons puissent à ce point être miscibles avec nos cellules, simplement parce que par nature ils en sont très proches (un virus est un type de poison fait d'un seul type d'acide nucléique ARN ou ADN)

On ne peut donc tirer les enseignements de ce qu'a dit Highfly-Addict sur les bactéries, pour les appliquer telles quelles aux virus.
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Christophe
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par Christophe » 09/08/13, 09:44

+1 Obamot

Obamot a écrit :C'est pourquoi les virus n'étant pas des constituants bio-logiques à priori, ils sont insensibles aux anti—bio—tiques.


Pourquoi ce "à priori" ?

Parce que l'anti bio pourrait attaquer l'hôte du virus?
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par Obamot » 09/08/13, 10:08

Oui et non (mais en principe pas*), c'est simplement parce que:

— tant que le virus n'a pas — CIRCONSTANTIELLEMENT (donc de façon fortuite, pour simplifier) — investit la cellule qui va lui créer son enveloppe et la dérégler en s'enfermant avec elle, il n'est toujours pas un maillon d'un chaînon vivant! (D'où "à priori")

— et même à postériori — une fois dans la cellule — c'est contesté, car il sert de réactif et disparraît avec la cellule dès lors que le système immunitaire reprend le dessus.

Ces saloperies de poisons ne sont pas même des vampires. :lol:

Alors que les antibiotiques vont s'attaquer à la capacité des bactéries de:
— se déplacer;
— se reproduire donc briser leur multiplication;
— bloquer leur développement et/ou leur survie;
— fonctionner en s'attaquent à leur machinerie;
— s'attaquer à la membrane des bactéries;
— directement agir sur leur ADN pour empêcher leur division et leur prolifération.
etc (donc tout ce qui ne touche pas les virus, puisqu'inertes "à priori")

Mais ce faisant peuvent aussi cibler des bactéries utiles (voire provoquer des allergies mortelles, selon les sujets), raison pour laquelle il faut reconstituer le cheptel des bactéries digestives après avoir pris des antibiotiques, comme en mangeant des yougourths nature, (et non avec sucre puisque ça développe la flore pathogène... d'où risque de rechute!)

Je pense que jusqu'ici on saisit la nuance. Après ça se complique ;)

* Sauf à considérer les "bactéries" comme partie intégrante de l'organisme humain. A ma connaissance — sauf processus ubiquitaires — les antibiotiques ne s'attaquent pas aux cellules de l'organisme.

[Edit:] à titre d'exemple, si un antibiotique inhibait une enzyme (c.f. protéine) qui permet de répliquer l'ADN... héhéé... Pure spéculation de ma part! Mais là honnêtement, on entre direct dans la médecine dite orthomoléculaire, avec la question de la digestion enzymatique par fermentation!

Et là il faut tout reprendre à zéro, car peu de chance qu'une bactérie ou un virus ne se retrouvent dans des conditions de prolifération dans un organisme d'un sujet sain ;)

Chez un vieillard ou un nourrisson, je ne dis pas...
Last but not least, est-ce que certains virus sont "utiles" à l'organisme? Mystère, mais il y a des raisons de penser que oui. Des voix s'élèvent enfin sur le sujet, même dans la médecine dite "orthodoxe!"
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par janic » 09/08/13, 11:01

obamot bonjour
+1 aussi.
C'est tout à fait ça! La notion d'anti est purement culturelle et est a rapporter à la mentalité des sociétés, où ce concept est utilisé, qui sépare les individus entre gentils et méchants, entre amis et ennemis, et donc aborde le sujet de façon guerrière: se débarrasser de ses ennemis en les tuant. (ce qui est efficace d'ailleurs autant qu'une bombe atomique sur une ville de civils!) Le problème, connu d’ailleurs, c’est effectivement le coté non sélectif des anti et l’autorésistance qui s’ensuit que ce soit pour des anti bio, des antibactériens ou des antimitotiques (pour les cancers) d’où cette réflexion du cancérologue Laurent Schwartz, exerçant à l’hôpital Tenon, à Paris, qui écrivait dans la revue La Recherche de février 1996 -L’efficacité de la chimiothérapie est limitée par la capacité des cellules tumorales à développer une résistance aux médicaments antimitotiques (qui empêchent la division cellulaire)…En outre une cellule rendue résistante à un antimitotique en particulier, peut le devenir du même coup, à plusieurs antimitotiques à la fois. C'est-à-dire que le cancer devient résistant même à des médicaments auxquels il n’a pas encore été confronté.
Les antibiotiques, après avoir été utilisés en masse pour n’importe quoi, suivent la même logique : perte d’efficacité immédiate et surtout risque que l’organisme devienne autorésistant à d’autres produits ayant la même fonction.
par ailleurs ces anti sont des produits mal ou non reconnaissable comme vivant et l'organisme doit lutter et contre l'"envahisseur" et contre le produit intrioduit dans l'organisme.
C'est ce même mécanisme que l'on peut constater (pardon d'y revenir) entre maladie naturelle où l'organisme va lutter et devenir résistant pour toute la vie et un vaccin qui doit être répété régulièrement pour obtenir un effet s'approchant ou au contraire va développer la maladie que l'on cherche à éradiquer (cas typique de la variole)
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par Capt_Maloche » 09/08/13, 11:35

Alors, il n'y a qu'un prélèvement sanguin à la fiabilité dicutable pour détecter cette maladie ?
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par Christophe » 09/08/13, 11:39

Non la fiabilité est bonne...si tu es "bien" infecté!
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par Did67 » 09/08/13, 11:51

En effet, il était utile de faire le point entre virus et bactéries. La borelliose de Lyme est une bactérie.

Maintenant ceci étant posé, il y a en effet une gradation dans 'agressivité des virus en soi (indépendamment des réactions différentes des individus en fonction de leur état de santé générale, l'état de leur système immunitaire et l'empreinte laissée par des "attaques" antérieurs - immunisation).

La grande majorité des bactéries, en effet, est utile. Enormément sont simplement "saporophytre" (elles profitent du milieu de vie favorable que peut être le corps humain) sans nuire.

Et enfin, les pathogènes. Avec des gradations selon la nature même. On ne peut comparer une banale bactérie dont je ne connais pas le nom qui va infecter une plaie et provoquer une poche de pue dont vous guérirer naturellement et un staphylocoque doré qui peut avoir le malheur de trouver très favorable pour lui votre valvule cardiaque - ce qui sera très défavorable pour vous !

D emême, pour ptémoigner de choses que je connais, la paludisme. Si Plasmodium malariae est "relativement" inoffensif mais chiant (l'homme blanc en meurt rarement, mais se le trimballe souvent à vie), Plasmodium faciparum peut être très vite mortel. En revanche, traité, vous n'avez as de récidives [j'en ai eu deux, sans séquelle, ni récidive ; le premier, non soigné ; mal diagnostiqué - un faux négatif ! - a failli m'emporter ; diagnostiqué finalement à minuit mpoins cinq, traitemùent de cheval, oublié...]

Donc mettre toutes las bactéries dans le même sac est idiot !

Idem pour les virus : en général, on n'en patrle que quand ils sont dangereux pour l'homme. Mais les végétaux sont atteints de virus et vous les manger sans problème. Les autres animaux en ont, qui ne se transmettent pas à l'homme, donc vous cohaibitez avec. Mais certains sont communs (la fièvre de Malte s'appelle Brucellose chez la vache ou le mouton...).

Donc là encore, au-delà des réactions individuelles plus ou moins vives, il y a toute une gradation de la "dangerosité" intrinsèque de chaque espèce e, fonction de ce en quoi elle s'est "spécialisée" pour ses "attaques"...

Un Herpès est chiant, mais bénin. La fièvre d'Ebola, je ne soignerais pas avec une goutte de citron ! [d'ailleurs, il n'y a pas de soins ; on protège le personnel soignant]
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par highfly-addict » 09/08/13, 12:26

Capt_Maloche a écrit :Alors, il n'y a qu'un prélèvement sanguin à la fiabilité dicutable pour détecter cette maladie ?


NON ! Tous les spécialistes le disent, un diagnostic de Lyme doit se reposer essentiellement sur l'examen clinique et non sur une sérologie !
L'amélioration de la condition du patient par des antibiotiques adaptés à son cas valide alors le diagnostic.


Christophe a écrit :Non la fiabilité est bonne...si tu es "bien" infecté!


Pas si bonne que ça apparemment ! : http://www.associationlymesansfrontieres.com/une-avancee-spectaculaire-en-virginie-usa/

Je cite une phrase de la video : "the test is notoriously inreliable"

Did67 a écrit :La borelliose de Lyme est une bactérie


Euh ...plutôt : La borellie de Lyme est une bactérie où bien La borelliose de Lyme est due à une bactérie

Did67 a écrit :Idem pour les virus.......la fièvre de Malte s'appelle Brucellose chez la vache ou le mouton
.... Oui certes mais elle a pour cause une bactérie.

Pour ce qui concerne les virus, on ne sait en réalité pas grand chose sur eux, mais on est sûr qu'une partie de notre génome provient d'eux et contient au moins des fragments d'ADN viral.
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