Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Moindreffor
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Moindreffor » 24/07/20, 15:20

Adrien (ex-nico239) a écrit :C'est comme pour les pommes de terre... rien n'est perdu.
Par ailleurs là aussi c'est comme les pommes de terre : l'endroit est assez circonscrit.
D'ailleurs dans l'ail repoussaient des pommes de terre d'il y a 3 ans c'est dire si rien ne se perd.

oui rien ne se perd, mais sous la neige :mrgreen: pour récolter une tête d'ail, :mrgreen:
entre ne rien récolter et aller en chercher à la demande et récolter un peu d'avance y a une marge
le cours du poireau augmente quand le sol gèle trop longtemps et qu'on ne peut plus récolter
je pense aussi que l'ail passera l'hiver et repoussera l'année suivante, je suis curieux de voir ce que donnera une tête d'ail bonne à la consommation cette année, laissée en terre et qui va repousser l'an prochain...

entre ce que la nature prévoit pour perpétuer l'espèce et notre adaptation de la culture pour profiter au mieux de ce que la nature a inventé je pense qu'il y a quelque chose à voir

exemple la carotte, la nature la fait fleurir pour perpétuer l'espèce, nous on mange la racine, même si tu laisses fleurir et se semer naturellement tes carottes, tu vas devoir éclaircir pour avoir des racines plus importantes

qu'un bulbille donne un rod l'année suivante puis une tête l'année suivante, Ok, mais la tête n'est-elle pas la phase finale, là où il faut récolter, tu nous le diras l'an prochain
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Adrien (ex-nico239) » 24/07/20, 15:43

Moindreffor a écrit :
Adrien (ex-nico239) a écrit :C'est comme pour les pommes de terre... rien n'est perdu.
Par ailleurs là aussi c'est comme les pommes de terre : l'endroit est assez circonscrit.
D'ailleurs dans l'ail repoussaient des pommes de terre d'il y a 3 ans c'est dire si rien ne se perd.

oui rien ne se perd, mais sous la neige :mrgreen: pour récolter une tête d'ail, :mrgreen:
entre ne rien récolter et aller en chercher à la demande et récolter un peu d'avance y a une marge
le cours du poireau augmente quand le sol gèle trop longtemps et qu'on ne peut plus récolter
je pense aussi que l'ail passera l'hiver et repoussera l'année suivante, je suis curieux de voir ce que donnera une tête d'ail bonne à la consommation cette année, laissée en terre et qui va repousser l'an prochain...

entre ce que la nature prévoit pour perpétuer l'espèce et notre adaptation de la culture pour profiter au mieux de ce que la nature a inventé je pense qu'il y a quelque chose à voir

exemple la carotte, la nature la fait fleurir pour perpétuer l'espèce, nous on mange la racine, même si tu laisses fleurir et se semer naturellement tes carottes, tu vas devoir éclaircir pour avoir des racines plus importantes

qu'un bulbille donne un rod l'année suivante puis une tête l'année suivante, Ok, mais la tête n'est-elle pas la phase finale, là où il faut récolter, tu nous le diras l'an prochain


C'est comme pour les patates je fais de petits stocks.

Par ailleurs sous la neige... le sol ne gèle pas.
Et ... sous le foin non plus d'ailleurs

Ce que donnera une tête l'an prochain c'est exactement ce que j'aimerais savoir également : patience, ou comme je dis souvent (mais qui revient au même : à suivre...)

Quand les graines sont auto produites on a moins de scrupules à éclaircir je trouve
Cependant rien ne dit que les arlequins ne m'aient pas détruit ma production de graines de carottes cette année.

Les têtes d'ail qui demeureraient en terre s'épuiseraient-elles au fil des ans : je l'ignore.
En théorie si on raisonne cayeux une tête devrait en donner 5 ou 6, mais les cayeux serrés les uns contre les autres produiront-ils autant qu'isolément... j'en sais rien, comme souvent.
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Moindreffor » 24/07/20, 16:34

Adrien (ex-nico239) a écrit :Les têtes d'ail qui demeureraient en terre s'épuiseraient-elles au fil des ans : je l'ignore.
En théorie si on raisonne cayeux une tête devrait en donner 5 ou 6, mais les cayeux serrés les uns contre les autres produiront-ils autant qu'isolément... j'en sais rien, comme souvent.

c'est le bout de ma réflexion, autant facile d'éclaircir une levée de carottes, pour l'ail c'est une premières, ce que tu proposes n'est encore inscrit dans aucun "GUIDE" de jardinage, un jour peut-être :mrgreen:
donc oui patience, et intérêt il ne faut pas en manquer
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Adrien (ex-nico239) » 24/07/20, 17:23

Moindreffor a écrit :
Adrien (ex-nico239) a écrit :Les têtes d'ail qui demeureraient en terre s'épuiseraient-elles au fil des ans : je l'ignore.
En théorie si on raisonne cayeux une tête devrait en donner 5 ou 6, mais les cayeux serrés les uns contre les autres produiront-ils autant qu'isolément... j'en sais rien, comme souvent.

c'est le bout de ma réflexion, autant facile d'éclaircir une levée de carottes, pour l'ail c'est une premières, ce que tu proposes n'est encore inscrit dans aucun "GUIDE" de jardinage, un jour peut-être :mrgreen:
donc oui patience, et intérêt il ne faut pas en manquer


Ça m'étonnerait car la finalité dans la tête des gens c'est la récolte avec tout ce que ce mot comporte de significations.

Et puis cela monopolise la terre pour rien finalement.

Si cela peut se concevoir pour les pommes de terre pour lesquelles la récolte est fastidieuse et la conservation astreignante pour l'ail c'est plus une fantaisie.

Ceci dit à voir.

Car si au jour d'aujourd'hui c'est le bazar, mon passage de ce matin à la scierie va mettre petit à petit de «l'ordre» dans cette partie et un jour.... l'espace d'ail actuel sera colonisé par des coffres.
Dans ce cas retrouver l'ail semé dans un coffre (ou 2) précis non récolté deviendra très facile à retrouver, mais, qui sait, une culture au milieu des têtes enterrées ne sera peut-être pas inenvisageable.

Et puis pour savoir ce que peut produit une tête non dépiotée cela aurait été facile et j'aurais du y penser, il suffisait d'en semer l'automne passé : trop tard.
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Moindreffor » 24/07/20, 17:48

Adrien (ex-nico239) a écrit :Ça m'étonnerait car la finalité dans la tête des gens c'est la récolte avec tout ce que ce mot comporte de significations.
la récolte du dur labeur, le Graal, il faut engranger, stocker, mettre à l'abri pour être à l'abri du besoin
Et puis cela monopolise la terre pour rien finalement.
pour rien? est-ce qu'une mâche ne pourrait pas prendre le relais, une laitue d'hiver, un semis de radis, intercaler les cultures j'y pense aussi
Si cela peut se concevoir pour les pommes de terre pour lesquelles la récolte est fastidieuse et la conservation astreignante pour l'ail c'est plus une fantaisie. au final point de vue travail, c'est pareil, que tu récolte 10 fois un plant ou 10 plants en une fois, non? dans ton essais l'intérêt c'est la conservation, car tes patates récoltées il te faut un endroit pour les mettre et surtout les conserver

Ceci dit à voir.

Car si au jour d'aujourd'hui c'est le bazar, mon passage de ce matin à la scierie va mettre petit à petit de «l'ordre» dans cette partie et un jour.... l'espace d'ail actuel sera colonisé par des coffres.
Dans ce cas retrouver l'ail semé dans un coffre (ou 2) précis non récolté deviendra très facile à retrouver, mais, qui sait, une culture au milieu des têtes enterrées ne sera peut-être pas inenvisageable.
voilà, passer des essais à la pratique généralisée tout en réfléchissant toujours à l'amélioration
Et puis pour savoir ce que peut produit une tête non dépiotée cela aurait été facile et j'aurais du y penser, il suffisait d'en semer l'automne passé : trop tard.
ah si on pensait à tout à tout moment, n'aurions nous pas un sacré mal de tête :mrgreen:
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Adrien (ex-nico239) » 25/07/20, 01:30

Lire Marc-André Selosse est toujours instructif et passionnant


Le microbiologiste Marc-André Selosse : « 9 plantes sur 10 ne peuvent pas pousser dans des sols ordinaires sans l’aide des champignons »

Marc-André Selosse est microbiologiste. Il a notamment étudié la symbiose entre les plantes et les champignons. Fin août 2020, il interviendra lors des rencontres Agir pour le Vivant à Arles. Il y évoquera entre autres la manière de prendre en compte la vie microbienne des sols, dont la mycorhize, la symbiose entre plantes et champignons, afin de préserver leur fertilité. Retour sur ce sujet qui interroge les pratiques agricoles lors de cet entretien avec Marc-André Selosse.

Que peuvent nous apprendre les relations entre les végétaux et les champignons en matière d’écologie ?

Il s’agit d’un exemple parmi d’autres démontrant que les organismes vivants ne sont pas autonomes et qu’ils ne s’affranchissent pas de leur milieu. Les fonctions des organismes sont construites en appui sur les éléments vivants de leur environnement : c’est ce que montre notamment le fait que la plupart des plantes se nourrissent et se défendent grâce aux champignons. La mycorhize désigne cette association entre les racines des végétaux et les champignons. Ainsi, elle rappelle la dépendance des organismes les uns à l’égard des autres.

Qu’est-ce que cela implique pour notre manière de percevoir le vivant ?

Penser la vie à partir des relations et des liens conduit à revoir la notion d’individu. Même nous, les êtres humains, sommes habités de bactéries ou de microbes dans notre tube digestif ou sur notre peau. Pareillement, les plantes abritent des bactéries ou des champignons qui participent à leur vie. Or, notre pensée moderne a nié de telles relations. Ces découvertes s’avèrent pourtant un levier pour repenser l’agriculture, par exemple en aidant les engrais à être plus efficaces à moindre concentration. Nous pourrions en employer moins et obtenir le même résultat grâce aux champignons des mycorhizes, à condition d’être certains que ces champignons aident les plantes à trouver leurs nutriments dans le sol. Actuellement, les végétaux cultivés vivent sous perfusion d’engrais qui terminent dans les eaux continentales et marines avec les effets qu’on connaît comme les marées vertes en Bretagne ou l’eutrophisation des eaux douces.

Comment ces liens entre végétaux et champignons peuvent contribuer au bon fonctionnement des sols ?

Les ressources nécessaires à la croissance des végétaux présentes dans les sols sont très diluées. Ce sont principalement l’azote, le potassium ou le phosphore, et ce dernier circule très mal. Les plantes doivent donc aller chercher ces ressources partout. Classiquement, on disait qu’elles le font avec leurs racines. Aujourd’hui, nous savons qu’il existe une autre échelle d’exploration souterraine grâce aux champignons. Avec leurs filaments, ils vont récupérer à de longues distances les nutriments. De ce fait, 9 plantes sur 10 ne peuvent pas pousser dans des sols ordinaires sans l’aide de champignons.

Grâce aux engrais, les plantes poussent mieux, mais en contrepartie, elles ne nourrissent plus les champignons puisqu’elles ne se servent plus d’eux pour trouver des nutriments. En effet, ces champignons reçoivent normalement en échange du sucre fourni par les racines des plantes : leur aide a un coût ! Mais ils protègent aussi ces mêmes racines des agressions, des pathogènes du sol et des molécules toxiques. Nourrir une plante signifie qu’elle n’interagit plus avec les champignons et devient ainsi plus vulnérable aux maladies. Davantage exposée aux ravageurs, elle se révèle en conséquence encore plus dépendante des pesticides. La logique historique dans laquelle la santé des plantes, c’est-à-dire l’alimentation et la défense contre les pathogènes, était construite avec des champignons, se perd. Cela conduit l’agriculture dans une logique d’artificialisation par le recours massif aux intrants, avec toute une série d’effets sur les écosystèmes en termes de pollution et sur notre santé en termes de résidus de pesticide.

Que faire afin d’en sortir ?

Il faut trouver des pistes pour agir avec le vivant et faire fonctionner le système habituel des écosystèmes, basé sur les relations, les liens, les échanges et les symbioses.

Comment ces équilibres sont-ils menacés par les activités humaines ?

En écologie, il n’existe que des équilibres dynamiques, fondés sur des ajustements permanents : nous devons trouver des équilibres dynamiques pour les écosystèmes gérés par l’être humain. En France, les rendements des sols diminuent, et ce n’est pas seulement dû au réchauffement du climat. Aujourd’hui, les propriétés des sols et leur capacité à nourrir les végétaux se dégradent à cause des gestes de fertilisation et de la lutte chimique contre les pathogènes.

La fertilité du sol se fonde sur la vie microbienne. En augmentant artificiellement la fertilité des sols, on congédie les auxiliaires microbiens naturels à l’origine de la fertilité. Habituellement, l’azote est fabriqué à partir d’azote atmosphérique importé dans les sols par des bactéries ; tandis que le phosphate provient de roches dissoutes par des microbes. Les vers de terre brassent et aèrent le sol.

L’usage des pesticides affecte aussi les microbes, qui ont pourtant des rôles positifs. Les fongicides ou encore les pesticides, comme le glyphosate, endommagent ou tuent non seulement les insectes et les vers, mais aussi champignons des mycorhizes qui travaillent avec les plantes. Ces apports de molécules se montrent toxiques.

Que faire pour préserver voire restaurer les propriétés des sols ?

Il faut utiliser mieux les gestes ancestraux. En clair, il faut veiller à ce que les sols bénéficient toujours de matière organique pour nourrir les bactéries qui le font fonctionner. La matière organique revient au sol par l’épandage de déchets organiques comme du compost ou de la litière d’animaux. Un sol ne doit jamais rester nu, afin d’empêcher qu’il s’érode. Maintenir la présence des végétaux nourrit aussi les microbes du sol et favorise la mycorhize tout en prévenant l’érosion. Il faut freiner les intrants et apprendre à cultiver des plantes qui vont indirectement entretenir la vie du sol avec, par exemple, le développement des intercultures. Les plantes semées entre deux récoltes produiront de la biomasse à écraser avant le semis suivant. Il faut réintroduire des haies et des arbres dans les champs, sur le modèle de l’agroforesterie, pour la même raison. Avec des gestes macroscopiques, il est possible de créer les conditions d’une vie microscopique convenable et donc d’assurer aux sols un fonctionnement fertile et durable, notamment face à l’érosion.

Le monde végétal et les sols sont-ils les grands oubliés lorsqu’on parle d’érosion de la biodiversité ?

La biodiversité se trouve dans les sols. Ils regroupent 26 % des espèces connues. Ce que nous avons sous nos pieds est plus biodivers que ce que nous pouvons observer en surface. Par exemple, en France, on compte 570 espèces d’oiseaux et 189 de mammifères tandis qu’il y a au moins 120 000 espèces de bactéries rien que dans les sols !

Alors que les sols réagissent plutôt bien à l’introduction d’un élément perturbateur comme la pollution par le cuivre ou les plastiques pour ne citer qu’eux en exemple, l’accumulation des perturbations entraine des conséquences démultipliées. Ce cumul aboutit à une forte érosion de la biodiversité du sol et détériore les fonctions des microbes dans le sol. La vie du sol est pourtant la mère de toutes les batailles. Les sols agricoles ne sont cependant pas encore morts, contrairement à ce qu’on dit. La réduction du nombre d’espèces est limitée pour le moment, mais les populations déclinent. La réduction de la biomasse, préoccupante, n’est pas encore catastrophique. Pas de collapsionnisme ! La bonne nouvelle est donc que rien n’est encore irréversible : on entrevoit une gigantesque lueur d’espoir puisque nous savons déjà tout ce qu’il convient de faire pour préserver les sols sur les plans microscopique et macroscopique.
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Doris » 25/07/20, 06:54

Adrien (ex-nico239) a écrit :Lire Marc-André Selosse est toujours instructif et passionnant
Il faut utiliser mieux les gestes ancestraux. En clair, il faut veiller à ce que les sols bénéficient toujours de matière organique pour nourrir les bactéries qui le font fonctionner.


Tout est dit, gestes ancestraux, et pas uniquement dire, je fait le jardin comme mon père, en suggérant que c'est alors super, et quand il te montre son potager, tout est bleu.
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Did67 » 25/07/20, 08:33

Pour être franc, je ne suis même pas certain qu'il ait dit ça. C'est probablement une "interview téléphonique" pour annoncer une conférence fin août. J'en ai faites deux ou trois. Le résultat traduit rarement fidèlement ce que tu as dit. Il y a toujours une part de "projection" des convictions du journaliste.

Je ne l'ai jamais entendu jusque là parler du passé. Dans une des formations diffusée sur Ver de terre Porduction, il me semble qu'il attire l'attention des participants sur le passéisme (nostalgie du passé)...

En revanche, qu'il ait dit qu'il fallait nourrir le système "sol vivant" est une évidence...
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Moindreffor » 25/07/20, 09:46

Marc-André Selosse: En France, les rendements des sols diminuent, et ce n’est pas seulement dû au réchauffement du climat. Aujourd’hui, les propriétés des sols et leur capacité à nourrir les végétaux se dégradent à cause des gestes de fertilisation et de la lutte chimique contre les pathogènes.

je pense qu'on est à la croisée des chemins, on arrive au moment ou la bascule va s'opérer ou plutôt s'imposer malheureusement mais tant que mettre de l'engrais rapportera plus que de travailler autrement on mettra en général de l'engrais, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent à d'autres façons de faire, mais c'est un peu comme la conversion écologique, les voitures électriques, les éoliennes, les panneaux solaires se développent principalement à causes des aides, dire que les gens prennent conscience..., entre dire il faudrait et je fais, y a un pas que beaucoup ne franchissent pas

actuellement, ce qu'on ne peut plus dire, c'est je ne sais pas
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Re: Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)




par Did67 » 25/07/20, 15:04

Eh oui... Je suis bien placé pour la voiture électrique !

[Bon j'ai une chaudière à pellets, un chauffe-eau solaire, un jardin "naturel", deux voitures GPL, mange moins de viande... Tout n'est pas NAC - Nul A Chier]
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