janic a écrit :[ [*]j'avais un collègue qui fumait sans tenir compte de qui il enfumait. Sur ma demande d'aller fumer ailleurs sa réponse fut que si je fumais , je n'en serais pas gêné, donc je n'avais qu'à fumer aussi exemple typique de ce "c'est a la personne de voir par elle même, ce qui est bien ou pas bien" et lui trouvait bien, en conscience, de fumer.
Excellent exemple, cette personne n’avait aucun recul par rapport à son désir de fumer (l’addiction n’aide pas), aucun respect pour les autres.
Sa petite gueule et rien d’autre, entre parenthèse, "valeur" cultivée dans le capitalisme.
On ne peut forcer, contraindre quelqu’un à avoir conscience de ses actes et de ses pensées.
Seul lui peut le faire, seul lui peut être libre de ses propres désirs.
Le miroir de la vie, c'est-à-dire ta réaction sans doute conflictuelle face à son acte de fumer, aurait pu l’inciter à changer de comportement mais ça aurait été du marchandage et non une prise de conscience de sa part
Si tu avais été très chiant envers lui, ce que je devine possible
, il aurait peut être préféré ne pas fumer, ou aller fumer ailleurs pour être tranquille.
Tu aurais été satisfait mais lui n’aurait sans doute pas évolué en conscience.
Le bilan des satisfactions aurait été plus positif pour lui d'aller fumer ailleurs.
Pour évoluer en conscience il faut être curieux en général et sur soi même.
C’est le rôle de l’éducation de ne pas éteindre ce feu inné.
Or l’éducation (parentale, scolaire) vise quand même a conformer les esprits, ce qui émousse sacrement la curiosité quand elle ne l'éradique pas totalement.
Il faut des bonshommes conformes aux bonshommes de la génération précédente, pour que rien ne change : stabilité qui rassure les anciens.
C’est un ensemble, un cadre éducatif à mettre en place et nous en sommes loin.
Le sachant , cela peut être un objectif de société.
Ce n’est clairement pas le capitalisme qui favorisera la liberté de penser pouvant lui nuire jusqu’à le détruire. Nous ne sommes pas si libre qu’annoncé dans le contrat !
La priorité sera toujours le rendement financier de la machine finance.
La religion ne favorise pas non plus émancipation des ouailles, quel intérêt pour une secte que ses ouailles s'en émancipent ?
J-C était libre intérieurement, lui, mais c’était avant que l'homme conformiste s'empare du message.
janic a écrit :Prends justement l’exemple de guide de recettes, de cuisine, c’est fait pour faciliter la réussite d’un plat sans avoir à réinventer, une fois de plus, ce que des générations ont mis au point
Pour tout ce qui est d’ordre pratique les livre de recette sont parfaits.
Pour ce qui est de l’esprit, ça a un effet que l’on peut juger positif extérieurement, sauf que c’est juste
très faux intérieurement.
"Tu ne tueras point", OK, j’applique, mais pourtant j’ai cet ardent désir au fond de moi, je vis une souffrance sans commune mesure. Ce conflit intérieur consume toute mon énergie, il me consume, j'en suis très malheureux.
Non, la solution n’est pas de céder au désir de tuer !
La solution est de conscientiser ce désir, l‘accepter, le laisser s’épanouir intérieurement, plutôt que le refouler.
il va s'eteindre tout seul, lorsque tous les recoins de ce desir seront librement explorés.
Le refoulement arrive par l'autorité que l'on accepte de suivre (soumission), par le livre qui dit « pas bien » et j’en suis malade d’avoir de pareilles pensées , de ne pas être conforme au livre, je m’enfonce dans cette souffrance. En quoi le livre est il d'une aide pour moi ?
Certes il préserve extérieurement une paix sociale mais sous le couvercle de l'individu, c'est toujours aussi nauséabond, toujours autant le malheur.
peu importe.
On va tenter le 3 posts par jour max