tout à fait ! mais il ne s’agit pas de nous, mais de professionnels en face d’autres professionnels.je pense qu'en matière d'agriculture et d'agriculture de conservation il en connaît bien plus que toi et moi et que donc ses 25 ans d'expérience lui donne une certaine légitimité
Sauf que, en tant qu’agriculteur conventionnel passé au conservatisme, cela ne fait pas de lui un chimiste et donc il n’a pax d’autre moyen que de répéter ce qui lui a été dit, tout en reconnaissant (les passages soulignés) qu’avant c’était pas top et que des générations de consommateurs ont avalé ces produits résiduels en question, tout en niant leur rôle dans certaines pathologies, ensuite reconnues.
Une fois de plus tu prend les autres pour des demeuréstu as souligné les passages qui portaient ton discours en minimisant les passages intéressants pour le discours en général
Bien sûr que j’ai lu aussi le reste, mais à chacun son rôle consistant à souligner ce qui peut être considéré comme mineur par certains. Par exemple le nucléaire entre pro et anti nucléaire, aucun ne fourni à l'autre des arguments défavorables!
et dans ce que tu as souligné tu as en plus fais une lecture orientée, donc pas d'analyse objective
personne n’est objectif, ni toi, ni moi, ni lui. Il défend son business avec conviction, sans plus.
Il y exprime ce qu’il croit (et c’est son droit, tout ce qu’il y a de plus légitime !), ce qui n’implique pas d’y adhérer tout comme nous-mêmes avons des points de vue différents.
Le débat entre qui et qui ? Il attaque le bio, donc polémique, plutôt que de rencontrer ces autres professionnels aussi expérimentés que lui, mais avec des modes de culture, et culturels, différents.ce qu'on pouvait attendre, mais quand on ne débat pas mais qu'on est dans la polémique c'est ainsi
Toujours dans ces images d’Epinal ! Le pétrole ne se mange pas, pas plus que le carburant des tracteurs. Or c’est cet aspect là qui importe pour le consommateur qui lui-même roule en voiture, se chauffe aux dérivés de pétrole, et qui, par-dessus tout, en à marre d’avoir ses gosses en permanence chez le toubib à cause de tous ces produits chimiques alimentaires ou pas. D'où le succès récent du bio malgré les campagnes de dénigrement qui durent depuis 70 ans aussi!ce que tu écris là, on peut en dire autant du "bio"il suffit de remplacer pétrochimie agricole, et juste en bio ils utilisent aussi du pétrole pour le carburant et il est bien montré qu'en "bio" le post carburant est justement un post limitant,janic a écrit :Et évidemment, une autojustification supplémentaire en attaquant le bio ou plutôt l’idée qu’il s’en fait, après le bourrage de crâne des fakenews sur celui-ci largement répandu (mais non démontré à quelques rares cas près) par la pétrochimie agricole. « Consommez moins de mes produits, mais surtout continuez malgré tout, NOTRE survie économique en dépend »
Du moment que tu y crois, c’est beau la foi ! Les uns sont lucides en conventionnel, d'autres en conversion, d'autres en bio, la belle affaire!donc je trouve que cet article lucide, et assez neutre, apporte un bel éclairage
et re-image d'Epinal!l'agriculture dont il parle qui n'est pas subventionnée progresse, il dit un tiers des terres cultivées en 25 ans, le "bio" subventionné fait lui 5 à 6% en 70 ans, la lucidité l'emporte sur l'idéologie
Bien sûr, c’est le moins exigeant qui l’emporte toujours, comme le bio labellisé l'emporte sur le vrai bio. Ceci dit, mieux vaut du conservation qui même au bio, même labellisé, plutôt que le conventionnel qui mène à la catastrophe.
Et dans le même temps, les consommateurs réclament de plus en plus de bio, pas de conservation, et les industriels les suivent, par choix ou obligation commerciale.