Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 19224
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3491

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 29/08/19, 08:26

Grand Naïf, je suis vendeur bio,
Sauf que justement, tu n’es pas vendeur bio,(heureusement pour ces hypothétiques clients) mais seulement un agent propagateur des mensonges à répétition des marchands d’engrais chimiques de synthèse qui veulent discréditer ceux qui mettent en danger leur lucratif business. C’est toute la différence.
je vais acheter 20kg d'orange ordinaire, et chaque jour j'en glisse quelques kilo dans mon vrac d'orange bio, sans un prélèvement et encore faudrait-il tomber sur une orange non bio et une analyse, qui le saura, la fraude est possible à ce niveau
combien de cafetier achète des alcools en grande surface et ne déclarent pas leurs ventes
dans des sociétés qui, a tous les niveaux, trichent, mentent, escroquent, dont les gouvernants, l'honnêteté fait tache et trouble ceux qui considèrent que tous devraient mentir, tricher, comme eux et donc tu t'assimiles sans difficulté à ces tricheurs en tous genres. Et bah, c'est beau comme mentalité! :evil:
Oh le marchand de doute ! Sauf que tu ne doutes pas que les produits chimiques que tu consommes , eux, soient sans danger puisque contrôlés(rarement) par les fraudes et qui admettent que les non bio soient toxiques et empoisonnés dans des limites abstraites dont la toxicité n’est justement pas réellement contrôlée.
Yool a écrit :Oui surement pas de différence entre produit de synthèse et naturel.
janic a écrit : trouverais-tu ou pas, une différence entre une jambe artificielle, même bionique, et une jambe naturelle?
alors pourquoi le corps ne voit pas la différence entre de la peau synthétisée et de la peau naturelle, et qu'on sauve ainsi de nombreux grands brûlés,
Il n’y a pas de peau synthétisée (c'est-à-dire sans apport de peau préalable) mais de culture de peau comme on peut nourrir une plante en hydroponie. Pour autant cette peau n’est pas reconnue par le corps, comme faisant partie de lui-même, (phénomène de rejet) mais comme un pansement sur une plaie, c'est-à-dire un produit de protection.
là tu compares du mécanique et du biologique, ce qui revient à comparer un cheval et une voiture, DONC OUI EFFECTIVEMENT Y A UNE DIFFERENCE JE TE L'ACCORDE, même un enfant de 3 ans la verrait.
Non un enfant de trois ans ne verrait rien entre une jambe bionique caché sous un pantalon et une vraie jambe Une jambe naturelle n’est pas un produit de synthèse, une bionique oui et si certaines fonctions purement mécaniques sont reconnaissables, la plupart des éléments qui composent une vraie jambe en sont absents ; c’est tout !
Non les enfants de 3 ans n’ont pas de formation médicale, mais ils sont très observateurs et logiques.
Or, justement, ton exemple montre l’absurdité de celui-ci. Les technologies (je suis un technicien) apportent des aides que personne ne peut contester. Je porte des lunettes depuis plus de 65 ans et j’en suis satisfait, mais je préfèrerais voir clair avec MES yeux, pas avec des lentilles ou des verres.
Or, justement toujours, le corps fait la différence entre une prothèse et une partie du corps n’en ayant pas besoin.
les plantes poussent très bien en aquaponie, et pourtant tout peut être artificiel,
le cadre est artificiel, car ce sont des humains qui décident que tel ou tel produit peut et doit être nécessaire et suffisant, sans savoir si sur le long terme cette forme de culture ne produirait pas des carences ou des troubles organiques
mais la différence serait-elle qu'une plante bio est plus intelligente qu'une plante conventionnelle et qu'elle saurait reconnaître le produit naturel du produit de synthèse et refuserait de l'assimiler?
Une plante bio est d’abord une plante, comme un humain est d’abord un humain, quelles que soient leurs conditions de vie et de nutrition. Leur objectif premier est de survivre, même si c’est une forme de retardement de la mort, en consommant ce qui est à sa disposition qu’ils refuseraient avec la possibilité de choix.
Même chose entre simplement pousser et réunir tous les aspects biologiques d’une plante dans un milieu non artificialisé, la différence ne se constaterait qu’en cas de consommation exclusive sur une période prolongée. Mais noyée au milieu d’une nourriture abondante et variée, ses défauts ne s’en manifesteraient probablement pas
donc si j'achète des graines bio, je ne pourrais pas les faire pousser dans un jardin non bio?
Tu en as encore beaucoup dans ce genre de question idiote ?
C’est comme si tu demandais si une personne vivant dans une campagne préservée de toute pollution, pourrait vivre dans un milieu très pollué. La réponse est oui ! Mais n’importe quel imbécile, même à 3 ans, se rendrait compte de l’absurdité de la situation ! et pourtant les villes sont pleines de ces individus préférant « survivre » dans la pollution des grandes métropoles (car contraints par d’autres condition sociales) plutôt que de vivre réellement dans un milieu épargné par cette pollution excessive.
C'est exactement ce qui différencie le vrai bio qui est un choix de moindre pollution, des consommateurs de la bouffe, polluée par l'industrie agricole sous la coupe des lobbies industriels de la chimie, et qu'on leur impose de bouffer justement avec les supermarchés de cette bouffe industrielle polluée.
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Moindreffor
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 5830
Inscription : 27/05/17, 22:20
Localisation : limite entre le Nord et l'Aisne
x 957

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Moindreffor » 29/08/19, 08:56

janic a écrit :
Grand Naïf, je suis vendeur bio,
Sauf que justement, tu n’es pas vendeur bio,(heureusement pour ces hypothétiques clients) mais seulement un agent propagateur des mensonges à répétition des marchands d’engrais chimiques de synthèse qui veulent discréditer ceux qui mettent en danger leur lucratif business. C’est toute la différence.
je vais acheter 20kg d'orange ordinaire, et chaque jour j'en glisse quelques kilo dans mon vrac d'orange bio, sans un prélèvement et encore faudrait-il tomber sur une orange non bio et une analyse, qui le saura, la fraude est possible à ce niveau
combien de cafetier achète des alcools en grande surface et ne déclarent pas leurs ventes
dans des sociétés qui, a tous les niveaux, trichent, mentent, escroquent, dont les gouvernants, l'honnêteté fait tache et trouble ceux qui considèrent que tous devraient mentir, tricher, comme eux et donc tu t'assimiles sans difficulté à ces tricheurs en tous genres. Et bah, c'est beau comme mentalité! :evil:
Oh le marchand de doute ! Sauf que tu ne doutes pas que les produits chimiques que tu consommes , eux, soient sans danger puisque contrôlés(rarement) par les fraudes et qui admettent que les non bio soient toxiques et empoisonnés dans des limites abstraites dont la toxicité n’est justement pas réellement contrôlée.
Yool a écrit :Oui surement pas de différence entre produit de synthèse et naturel.
janic a écrit : trouverais-tu ou pas, une différence entre une jambe artificielle, même bionique, et une jambe naturelle?
alors pourquoi le corps ne voit pas la différence entre de la peau synthétisée et de la peau naturelle, et qu'on sauve ainsi de nombreux grands brûlés,
Il n’y a pas de peau synthétisée (c'est-à-dire sans apport de peau préalable) mais de culture de peau comme on peut nourrir une plante en hydroponie. Pour autant cette peau n’est pas reconnue par le corps, comme faisant partie de lui-même, (phénomène de rejet) mais comme un pansement sur une plaie, c'est-à-dire un produit de protection.
là tu compares du mécanique et du biologique, ce qui revient à comparer un cheval et une voiture, DONC OUI EFFECTIVEMENT Y A UNE DIFFERENCE JE TE L'ACCORDE, même un enfant de 3 ans la verrait.
Non un enfant de trois ans ne verrait rien entre une jambe bionique caché sous un pantalon et une vraie jambe Une jambe naturelle n’est pas un produit de synthèse, une bionique oui et si certaines fonctions purement mécaniques sont reconnaissables, la plupart des éléments qui composent une vraie jambe en sont absents ; c’est tout !
Non les enfants de 3 ans n’ont pas de formation médicale, mais ils sont très observateurs et logiques.
Or, justement, ton exemple montre l’absurdité de celui-ci. Les technologies (je suis un technicien) apportent des aides que personne ne peut contester. Je porte des lunettes depuis plus de 65 ans et j’en suis satisfait, mais je préfèrerais voir clair avec MES yeux, pas avec des lentilles ou des verres.
Or, justement toujours, le corps fait la différence entre une prothèse et une partie du corps n’en ayant pas besoin.
les plantes poussent très bien en aquaponie, et pourtant tout peut être artificiel,
le cadre est artificiel, car ce sont des humains qui décident que tel ou tel produit peut et doit être nécessaire et suffisant, sans savoir si sur le long terme cette forme de culture ne produirait pas des carences ou des troubles organiques
mais la différence serait-elle qu'une plante bio est plus intelligente qu'une plante conventionnelle et qu'elle saurait reconnaître le produit naturel du produit de synthèse et refuserait de l'assimiler?
Une plante bio est d’abord une plante, comme un humain est d’abord un humain, quelles que soient leurs conditions de vie et de nutrition. Leur objectif premier est de survivre, même si c’est une forme de retardement de la mort, en consommant ce qui est à sa disposition qu’ils refuseraient avec la possibilité de choix.
Même chose entre simplement pousser et réunir tous les aspects biologiques d’une plante dans un milieu non artificialisé, la différence ne se constaterait qu’en cas de consommation exclusive sur une période prolongée. Mais noyée au milieu d’une nourriture abondante et variée, ses défauts ne s’en manifesteraient probablement pas
donc si j'achète des graines bio, je ne pourrais pas les faire pousser dans un jardin non bio?
Tu en as encore beaucoup dans ce genre de question idiote ?
C’est comme si tu demandais si une personne vivant dans une campagne préservée de toute pollution, pourrait vivre dans un milieu très pollué. La réponse est oui ! Mais n’importe quel imbécile, même à 3 ans, se rendrait compte de l’absurdité de la situation ! et pourtant les villes sont pleines de ces individus préférant « survivre » dans la pollution des grandes métropoles (car contraints par d’autres condition sociales) plutôt que de vivre réellement dans un milieu épargné par cette pollution excessive.
C'est exactement ce qui différencie le vrai bio qui est un choix de moindre pollution, des consommateurs de la bouffe, polluée par l'industrie agricole sous la coupe des lobbies industriels de la chimie, et qu'on leur impose de bouffer justement avec les supermarchés de cette bouffe industrielle polluée.

et moi pendant ce temps là j'tounais la manivelle...
toujours le même réchauffé au final...
0 x
"Ceux qui ont les plus grandes oreilles ne sont pas ceux qui entendent le mieux"
(de Moi)
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 19224
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3491

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 29/08/19, 11:23

et moi pendant ce temps là j'tounais la manivelle....
pour une mouche du coche, on ne peut en attendre plus! :frown:
toujours le même réchauffé au final..
un bon réchauffé en bio, vaudra toujours mieux que du réchauffé chimique! :D
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
izentrop
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 13645
Inscription : 17/03/14, 23:42
Localisation : picardie
x 1502
Contact :

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par izentrop » 29/09/19, 00:11

Un nouveau dossier assez documenté sur les avantages du bio http://www.curieuxdesavoir.com/121-le-b ... ruand.html
De nombreuses personnalités ont posé les bases philosophiques, pratiques et scientifiques de l’agriculture biologique. On peut citer parmi ces précurseurs le meunier français Raoul Lemaire (1884-1972), le philosophe autrichien Rodolf Steiner (1861-1925), le botaniste anglais Sir Albert Howard (1873-1947), l’agriculteur japonais Masanobu Fukuoka (1913-2008) ou encore le médecin autrichien Hans Peter Rusch (1906-1977).

Les consommateurs voient en l’agriculture biologique une agriculture plus saine et favorable au développement local ; et sont souvent plus motivés par le bien-être animal et humain14. D’un point de vue du comportement écologique, les consommateurs de produits bio ne sont pas fondamentalement différents des consommateurs non bio. En effet, les français, adeptes du bio ou non, déclarent aimer cuisiner, faire attention au gaspillage, manger local et varié12. Par contre, comme nous le verrons plus tard, le mode de vie des consommateurs bio est significativement différent.

...ses principes fondateurs sont plus souvent des dogmes et des idées que des méthodes basées sur l’expérience scientifique. Si certaines figures de la mouvance ont appliqué une démarche scientifique, une autre partie de ces pionniers suit une approche plus ésotérique, telle l’agriculture en biodynamie.
Ainsi, Steiner n’a pas eu une approche scientifique, et son idée d’agriculture naturelle sentait plus le souffre du fascisme que la Tiaré de Tahiti15. D’un point de vue « technique », il a mis au point 9 préparations à base de corne ou d’intestins de vache, mais sans avoir testé méthodologiquement ces préparations.

La question pertinente qui se pose alors est de savoir si ces quelques nutriments supplémentaires et ces résidus de pesticides en moindre quantité sont bénéfiques pour le consommateur. La réponse consensuelle depuis quelques années était un non assez catégorique30,48 : les résidus de pesticides et les micronutriment sont en bien trop faible quantité pour avoir un impact mesurable49.
J'en passe, mais ils ont analysés des études en tout genre.
Image
0 x
izentrop
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 13645
Inscription : 17/03/14, 23:42
Localisation : picardie
x 1502
Contact :

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par izentrop » 29/09/19, 23:53

On voit de plus en plus d'articles qui montrent que BIO ne veut pas dire moins de pesticides. Il serait temps de commencer à écouter les scientifiques plutôt que les prédicateurs du "tout naturel".

Les toxines naturelles contenues dans le bio sont parfois plus dangereuses que dans les produits traités
Les pesticides sont traqués et interdits dans de nombreux endroits en France à cause de leur dangerosité. Mais la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) met en garde contre certains produits bios, qu’elle est obligée d’enlever du marché. Certains aliments contenaient des graines de datura, une plante extrême toxique, d’autres de l’ergot de seigle, champignon qui contamine les céréales et qui est, à forte dose, mortel. Ce dernier surnommé le « mal des ardents » ou « feu de saint Antoine » a tué des milliers de Français avant la Première Guerre mondiale rapporte Le Point. Des jeunes marseillais ont aussi découvert des chenilles dans leurs assiettes à la cantine. D’autres élèves souffrent de problèmes digestifs car d’après les études menées, les produits bios sont moins traités donc plus sensible aux infections et aux parasites.


Rectificatif sur l'article de "curieux de savoir" : Les sources de bas de page n'empêchent pas qu'ils sèment le trouble avec quelques explications hasardeuses : "les céréales bio sont moins riches en protéines (-25%)19. Dans ce cas, l’utilisation moins importante d’engrais explique cette différence de même que l’absence de pesticides de synthèse, non autorisés en bio, aboutit à moins de résidus de pesticides." Pour l'engrais c'est juste qu'un engrais directement assimilable par la plante est apporté au bon moment, ce qu'on ne peut pas faire en bio. Faux aussi pour les résidus de pesticide .
Des déductions capillotractées aussi concernant les études sur le cancer.
0 x
Avatar de l’utilisateur
GuyGadebois
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6532
Inscription : 24/07/19, 17:58
Localisation : 04
x 982

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par GuyGadebois » 30/09/19, 11:29

izentrop a écrit :
Les toxines naturelles contenues dans le bio sont parfois plus dangereuses que dans les produits traités
Les pesticides sont traqués et interdits dans de nombreux endroits en France à cause de leur dangerosité. Mais la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) met en garde contre certains produits bios, qu’elle est obligée d’enlever du marché. Certains aliments contenaient des graines de datura, une plante extrême toxique, d’autres de l’ergot de seigle, champignon qui contamine les céréales et qui est, à forte dose, mortel. Ce dernier surnommé le « mal des ardents » ou « feu de saint Antoine » a tué des milliers de Français avant la Première Guerre mondiale rapporte Le Point. Des jeunes marseillais ont aussi découvert des chenilles dans leurs assiettes à la cantine. D’autres élèves souffrent de problèmes digestifs car d’après les études menées, les produits bios sont moins traités donc plus sensible aux infections et aux parasites.

Grotesque! La datura est présente à cause d'un mauvais triage. L'ergot de seigle est un champignon qui est très visible et peut être écarté.Les chenilles, mauvais lavage et les problèmes digestifs peuvent survenir avec un changement de régime ou un lavage approximatif. Bref, de l'enfumage qui n'a rien à voir spécifiquement avec le bio.
0 x
“Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligente.(J.Rouxel)
"Par définition la cause est le produit de l'effet". (Tryphion)
"360 000 /0,5/100 ça fait 72 millions et pas 6 millions" (AVC)
izentrop
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 13645
Inscription : 17/03/14, 23:42
Localisation : picardie
x 1502
Contact :

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par izentrop » 30/09/19, 14:52

GuyGadebois a écrit :Grotesque! La datura est présente à cause d'un mauvais triage
En cultures légumières, les choses se corsent. Le datura est en effet à floraison quand se fait la récolte de certains légumes verts. Les épinards, les haricots et flageolets sont plus particulièrement sujets à ce que des fragments de la plante, tous toxiques, soient inclus par inadvertance. Il peut alors s'avérer difficile de distinguer un fragment végétal de haricot d'un fragment de datura…

En France, le sarrasin est également victime du datura, car il est semé du printemps à l'automne, souvent comme une seconde culture de fin de saison. S'il est récolté pour ses grains, il peut se retrouver synchrone avec la maturité du datura. La taille du datura devrait permettre de le repérer et de l'éliminer en amont de la moisson, mais la distinction devient d'autant plus difficile que les plantes sèchent. Le millet se retrouvera dans une situation similaire à celle du sarrasin,mais cette céréale reste relativement peu utilisée en alimentation humaine dans notre pays, et la couleur des graines diffère franchement. https://www.lepoint.fr/sante/intoxicati ... 020_40.php
Le nombre des intoxications est montée en flèche depuis 2016 et comme par hasard, qui se fait épinglé à plusieurs reprises ?? http://leparticulier.lefigaro.fr/articl ... s-toxique/

Les mycotoxines sont quand même un problème qui se rencontre plus en bio http://economie.gouv.fr/dgccrf/avis-rap ... bon-et-bio
0 x
Avatar de l’utilisateur
GuyGadebois
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6532
Inscription : 24/07/19, 17:58
Localisation : 04
x 982

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par GuyGadebois » 30/09/19, 15:14

izentrop a écrit : Le datura est en effet à floraison quand se fait la récolte de certains légumes verts. Les épinards, les haricots et flageolets sont plus particulièrement sujets à ce que des fragments de la plante, tous toxiques, soient inclus par inadvertance. Il peut alors s'avérer difficile de distinguer un fragment végétal de haricot d'un fragment de datura…

En France, le sarrasin est également victime du datura, car il est semé du printemps à l'automne, souvent comme une seconde culture de fin de saison. S'il est récolté pour ses grains, il peut se retrouver synchrone avec la maturité du datura. La taille du datura devrait permettre de le repérer et de l'éliminer en amont de la moisson, mais la distinction devient d'autant plus difficile que les plantes sèchent.

Un problème de qualification de main d’œuvre et de tri. Rien à voir avec le bio, une fois de plus.
0 x
“Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligente.(J.Rouxel)
"Par définition la cause est le produit de l'effet". (Tryphion)
"360 000 /0,5/100 ça fait 72 millions et pas 6 millions" (AVC)
Moindreffor
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 5830
Inscription : 27/05/17, 22:20
Localisation : limite entre le Nord et l'Aisne
x 957

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Moindreffor » 30/09/19, 17:43

GuyGadebois a écrit :
izentrop a écrit : Le datura est en effet à floraison quand se fait la récolte de certains légumes verts. Les épinards, les haricots et flageolets sont plus particulièrement sujets à ce que des fragments de la plante, tous toxiques, soient inclus par inadvertance. Il peut alors s'avérer difficile de distinguer un fragment végétal de haricot d'un fragment de datura…

En France, le sarrasin est également victime du datura, car il est semé du printemps à l'automne, souvent comme une seconde culture de fin de saison. S'il est récolté pour ses grains, il peut se retrouver synchrone avec la maturité du datura. La taille du datura devrait permettre de le repérer et de l'éliminer en amont de la moisson, mais la distinction devient d'autant plus difficile que les plantes sèchent.

Un problème de qualification de main d’œuvre et de tri. Rien à voir avec le bio, une fois de plus.

ben si c'est chez les producteurs "bio" tu dis donc que ces producteurs ne sont pas assez qualifiés ou qu'ils trient mal? la récolte on ne peut incriminer que le producteur, non? si du datura se retrouve dans une farine tu peux trier toi?

bon le "bio" est apparemment intouchable et le must pour vous, donc on devrait clore ce débat, et attendre bêtement l'accident qui jettera le discrédit sur la filière, puisque que réfléchir maintenant en amont est inutile puisque ce n'est pas la faute du bio

je signale qu'on jette en pâture aux médias, les accidents dans l'agro-alimentaire industriel, mais que vous voulez absolument minimiser les choses quand on parle du bio, y aurait-il 2 poids 2 mesures? une intoxication "bio" serait moins grave?
0 x
"Ceux qui ont les plus grandes oreilles ne sont pas ceux qui entendent le mieux"
(de Moi)
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 19224
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3491

Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 30/09/19, 17:44

Un problème de qualification de main d’œuvre et de tri. Rien à voir avec le bio, une fois de plus.
en effet, le sarrasin supporte mal les moyens mécanisés et donc ce sont bien ces deux facteurs qui sont les plus importants, pas le mode de culture.
ben si c'est chez les producteurs "bio" tu dis donc que ces producteurs ne sont pas assez qualifiés ou qu'ils trient mal? la récolte on ne peut incriminer que le producteur, non? si du datura se retrouve dans une farine tu peux trier toi?
ouarf! le tri c'est celui des graines dont la structure est différente du sarrasin, pas celle de la farine. Par contre il ne s'agit pas exclusivement de producteurs bio selon tes articles.
la France est passée de 700.000 h au 19° siècle à 30.000 actuellement et est donc surtout utilisé pour les crèpes "bretonnes" dont la haute température de cuisson détruit la toxine. Par contre son utilisation en "grains" utilise de moins grandes températures. Pour autant il ne faut pas croire qu'il s'agit d'une épidémie d'intoxication, bio ou pas!

En France, entre 1999 et 2015, 1186 cas d’intoxication par Datura ont été dénombrés, dont deux cas mortels.

Toxicovigilance
« Entre novembre 2018 et la mi-mars 2019, plus de 150 cas d’intoxication par Datura ont été recensés en France métropolitaine et en outre-mer », me précise le Dr Jérome Langrand, chef de service du Centre antipoison de Paris.


Il faut vraiment être de mauvaise foi pour croire que tous ces cas étaient dus aux récoltes bio.
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir vers « Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Majestic-12 [Bot] et 296 invités