nico239 a écrit :
Quant au potager du paresseux, je le trouve trop extreme dans son usage du paillage et il en a des gros problèmes de campagnol d'ailleurs. Il faut quand meme pouvoir laisser le sol à nu un mois par an, ne serait-ce que pour exposer les campagnols aux prédateurs.
N'ayant pas d'ami campagnol je fait donc appel à un joker à savoir le principal concerné Didier ....
Les campagnols pulluleraient-ils plus sous un couvert de foin que sur/sous une terre nue?
Un avis par définition est un avis.
Qu'on me taxe d'extrémisme, pourquoi pas ??? Je ne conteste pas une certaine radicalité de ma pensée, bien au contraire. Je fais tout pour. Je l’oppose au gloubiboulga" de la pensée médiocre courante sur internet ou Youtube.
Il se fout le doigt dans l'oeil jusqu'au coude - et même jusqu'à l'épaule - quand il pense que laisser un sol nu pendant un mois changerait quelque chose. Souvenez-vous de la vidéo dans laquelle j'ai filmé la prairie du voisin "criblée" de "taupinières" faits par les campagnols terrestres. Et pourtant, cette prairie, fauchée en juillet, a été "à découvert" (pas en sol nu, cependant) depuis juillet de l'an passé jusqu'en mars de cette année, repousse de la nouvelle herbe.
Les campagnols pullulent sous couvert (quel que soit la matière), beaucoup plus que sous sol TRAVAILLE. Les arboriculteurs ont d'énormes problèmes dans leurs vergers même "tondus"...
a) c'est le travail du sol, avec destruction des galeries, qui les perturbent (ce qui ne les élimine pas, mais ils vont se réfugier là où c'est stable)
b) la couverture crée un écran ; ils ne sont plus obligés de creuser "en profondeur", un "travail de fou", mais circulent entre le sol et le couvert, dans la partie "aggradée" : trop fastoche pour eux. Je vois ces "galeries", par ex quand je récolte les pommes de terre.
Donc oui, couvrir le sol et ne pas le travailler favorise les campagnols. Là, où il y en a.
Non, laisser à découvert, compter sur les rapaces, etc... ne change rien. J'ai des crécerelles qui sont très souvent posés sur une ligne électrique qui passe à coté, ou perchés dans les bosquets qui entourent le potager, voire sur le coin du toit de la maison du voisin (plus souvent absent que moi). Rarement (je ne l'ai vu qu'une fois) sur le perchoir que j'ai mis ! J'ai passé des heures à les observer : ils chassent les "rongeurs de surface"... en se mettant en vol stationnaire au-dessus (les drones n'ont rien inventé ).