Croissance du bio en France

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Moindreffor
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Re: Croissance du bio en France




par Moindreffor » 05/06/19, 22:41

Un marché en progression
Le bien-être et l'écologie s'invitent de plus en plus dans les caddies des français pour le plus grand bien de notre planète. En 2018, le bio représente 5% des achats alimentaires, et génère près de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la moitié de sa distribution étant à présent assurée par, justement, la grande distribution. Derrière la progression d'un marché qui promet "une vie plus saine et respectueuse de l'environnement", le magazine 60 millions de consommateurs a passé au crible 130 produits tels que du lait, des céréales, de la pâte à tartiner, du vin, de la viande ou du poisson.
L'exposition inévitable aux polluants et pesticides
Parmi les résultats des analyses, des produits tels que les laits et les oeufs contenaient malgré leur label des dioxines, des molécules issues des rejets industriels (notamment des incinérateurs), ainsi que des PCB, des produits chimiques présents dans les sols du fait de la pollution, qui sont absorbés par les animaux d'élevages.
Bio ne signifie pas "durable"
Si la démarche d'un tel label paraît salutaire au premier abord, le magazine expose plusieurs contradictions que l'on trouve aujourd'hui derrière le marché bio. Sur le plan écologique, de nombreux produits biologiques sont aujourd'hui distribués dans des emballages plastiques, d'autres sont conçus à base d'huile de palme contribuant donc à la déforestation, sans parler de l'empreinte carbone de certains produits bio, cultivés hors saison et importé de pays lointains pour être disponibles en magasin.
Sur le plan éthique, les auteurs de l'étude pointent également le fait que l'industrie bio n'est pas exempte d'exploiter des travailleurs immigrés pour réduire ses coûts. Comme le souligne la rédactrice adjointe du magasine Christelle Pangrazzi au journal Ouest-France : "En optant pour le bio, le consommateur devrait avoir la garantie d’acheter responsable d’un point de vue aussi bien nutritionnel qu’écologique ou éthique".
Bio ne veut pas dire "diététique"
Sous leurs étiquettes verdoyantes et leurs allures de produits sains, les produits bio ne privent pas le consommateurs de sa vigilance quand à sa consommation de sucres. Principal ennemi des régimes, les sucres sont très présents dans les jus biologiques et les gâteaux. Bio ou pas bio, une consommation trop importante peut exposer à des risques de développement du diabète de type 2 ou encore de la stéatose héptique ou "maladie du foie gras".
Des solutions existent
Parce que les critiques sont source de progrès, l'étude du magazine rappelle notre grande part de responsabilité dans notre prise de conscience et nos choix de consommation. Si le marché bio présente aujourd'hui des failles, la démarche écologique reste salutaire et plusieurs solutions existent pour corriger le tir : achat en vrac pour éviter les emballages, consommer local et de saison, adopter un style de vie plus sain, choisir un lieu de vie et des provenances moins exposées aux polluants, éplucher les fruits et légumes à peau fine (même bio), réduire sa consommation de viande, sélectionner des sucres "complets", et développer ses compétences en cuisine pour consommer moins de produits transformés.
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Re: Croissance du bio en France




par izentrop » 06/06/19, 01:20

Pour avoir les détails, faut acheter le hors série https://www.60millions-mag.com/kiosque/ ... eur-du-bio

PCB et dioxines sont toxiques à des doses extrêmement faibles, bien plus que les traces de pesticides en conventionnel. https://www.60millions-mag.com/2019/06/ ... tion-14218
Certains laits et œufs bio se sont, en effet, révélés plus chargés en dioxines et PCB que des laits ou œufs dits conventionnels. Les dioxines sont des molécules issues de rejets industriels, notamment des incinérateurs.

Quant aux PCB, leur fabrication est interdite en France depuis 1987, mais ces produits chimiques ont la propriété de s’accumuler dans les sols et d’y persister pendant des années. Ils sont cancérogènes et perturbateurs endocriniens pour l’homme.

Les prés contaminés
Les laits et œufs bio contiennent plus de PCB et de dioxines que les autres, car les animaux sont plus souvent à l’extérieur que dans l’élevage conventionnel. Une bonne chose en termes de bien-être animal, certes. Mais ce constat pointe des failles dans le label « Agriculture biologique ».

En effet, les sols ne sont pas contrôlés sur ces polluants avant l’installation d’un élevage ou d’une culture biologique. Et l’agriculteur peut convertir son champ en bio, même si ce dernier est situé à proximité d’une installation polluante.
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Re: Croissance du bio en France




par moinsdewatt » 06/06/19, 01:23

L'agriculture biologique française a connu une "année record" en 2018

AFP•04/06/2019

La production agricole biologique a enregistré une "année record" en France en 2018, surtout dans les céréales, avec une progression à 7,5% de la surface agricole bio, tandis que 10% des agriculteurs travaillent désormais en bio dans le pays, a annoncé mardi l'Agence Bio.

Avec deux millions d'hectares cultivés en bio l'an dernier en France, il y a vraiment "un cap franchi" côté production, "en ligne avec l'objectif de parvenir à 15% de la surface agricole en bio fin 2022", a déclaré Florent Guhl, directeur de l'Agence Bio, organisme public qui suit l'évolution du bio en France.

Au total, "14% de l'emploi agricole est en bio" a ajouté M. Guhl, soulignant "un effet emploi très significatif des fermes bio".

Image

Les nouveautés de 2018 portent surtout sur les céréales, oléagineux et légumes secs qui rattrapent leur retard, avec un bond de 31% de ces surfaces agricoles en bio, à 513.000 hectares, indique l'Agence Bio dans son bilan annuel.

"En 2013, seulement 1% des grandes cultures en France étaient bio, aujourd'hui nous sommes à 4,3%" a salué M. Guhl. Une hausse permise notamment par l'augmentation importante des capacités de traitement et de stockage dédiées, l'ouverture de silos et de moulins dédiés aux blés bio, comme celui de la coopérative Valfrance près de Melun ou de Soufflet dans le département du Rhône.

Pour parvenir à réaliser l'objectif officiel de 15% de la surface utile agricole totale en bio fin 2022, l'agence estime que sur le plan des céréales, la France devra cultiver 8% de ses "grandes cultures" en bio.

Dans le domaine des légumes secs, 40% sont déjà bio.

En viticulture aussi, le bond est très important (+20%), avec 12% du vignoble français en bio (94.020 hectares) en 2018. Pour encourager les vignerons à franchir le pas, un label CAB (conversion agriculture biologique) a été créé pour couvrir la période de conversion de trois ans.

Le logo permet au viticulteur d'expliquer au consommateur qu'il est engagé dans le processus bio, et ainsi de vendre son vin un petit peu plus cher que du vin non bio pendant la transition. "14.000 nouveaux hectares de vigne vont être en conversion bio l'an prochain", a indiqué M. Guhl.

Il a également souligné le "grand succès" des fruits et légumes bio, encouragés par l'objectif affiché dans la loi ALimentation (Egalim) de parvenir à 20% de produits bio ou en conversion en restauration collective d'ici à 2022.


https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 7e2010b6bd
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Re: Croissance du bio en France




par janic » 06/06/19, 08:04

Encore et toujours cette confusion entre des sujets différents.
L’AB n’est qu’une garantie que l’agriculteur LUI et LUI SEUL n’utilise pas de produits de synthèse. Ce n’est pas lui qui utilise des plastiques pour l’emballage, ni lui qui incinère des produits toxiques, ni lui qui autorise ou interdit la main d’œuvre étrangère dans ce domaine comme dans d’autres domaines industriels. Or s’il y a des produits toxiques liés à des incinérateurs, par exemple, il en est de même pour tous les champs non bio avoisinant aussi, sauf qu’en plus ils sont encore beaucoup plus polluants avec tous les produits chimiques qu’ils utilisent.
C’est au gouvernement de régler ces autres aspects, pas à l’agriculteur lui-même.
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Re: Croissance du bio en France




par Moindreffor » 06/06/19, 21:40

janic a écrit :Encore et toujours cette confusion entre des sujets différents.
L’AB n’est qu’une garantie que l’agriculteur LUI et LUI SEUL n’utilise pas de produits de synthèse. Ce n’est pas lui qui utilise des plastiques pour l’emballage, ni lui qui incinère des produits toxiques, ni lui qui autorise ou interdit la main d’œuvre étrangère dans ce domaine comme dans d’autres domaines industriels. Or s’il y a des produits toxiques liés à des incinérateurs, par exemple, il en est de même pour tous les champs non bio avoisinant aussi, sauf qu’en plus ils sont encore beaucoup plus polluants avec tous les produits chimiques qu’ils utilisent.
C’est au gouvernement de régler ces autres aspects, pas à l’agriculteur lui-même.

personne ne remet en cause l'agriculteur, quand tu auras compris ça tu auras fat un grand pas, ce qu'on remet en cause c'est le label "bio" qui perd chaque jour de son sens, et donc se revendiquer "bio" ou promouvoir le "bio" actuel c'est à mon sens faire un erreur

il vaudrait mieux, redéfinir un autre label, plus en concordance avec ce que vous défendez, là c'est un peu sauvé le soldat "bio", un certain gâchis
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Re: Croissance du bio en France




par janic » 07/06/19, 07:33

personne ne remet en cause l'agriculteur, quand tu auras compris ça tu auras fat un grand pas, ce qu'on remet en cause c'est le label "bio" qui perd chaque jour de son sens, et donc se revendiquer "bio" ou promouvoir le "bio" actuel c'est à mon sens faire un erreur

Pas possible d’être aussi bouché ! Certes le terme bio est utilisé à toutes les sauces, jusqu’à du biocarburant comme si un carburant pouvait être bio. Tu arrives le bec enfariné en jouant les mouches du coche[*] dans un domaine dont tu ignores tout et te voilà juge d’après ton ignorance superficielle du sujet.
Refais donc un peu d’histoire avant de dire de pareilles âneries, diffusées à l’envie par big agrochimie depuis des décennies et tu sers donc bien ton maître.
Je rappelle que le label bio a été institué pour légaliser un modèle agricole qui ECHAPPAIT AUX REGLES DE L’AGRICULTURE CONVENTIONNELLE, ou plutôt de l’agriculture « chimique » de synthèse, et qui voyait remettre en cause ce mode d’agriculture et leur main mise sur ce secteur
Tu n’as pas connu les polémiques et fake news initiés par l’agrochimie, via les médias, pour discréditer cette agriculture bio qui attirait de plus en plus d’agriculteurs prenant conscience de l’absurdité de cette agrochimie et de ses dangers, et ce avant tout label.
Donc si le bio officiel a perdu de sa rigueur, de ses exigences, il permet (malgré ses défauts et insuffisances) de nouvelles conversions à ce mode cultural plus respectueux de l’environnement et de la santé des consommateurs, pas seulement des agriculteurs.
il vaudrait mieux, redéfinir un autre label, plus en concordance avec ce que vous défendez, là c'est un peu sauvé le soldat "bio", un certain gâchis
C’est une profonde erreur de raisonnement ! Ce n’est pas le terme qui est à changer (pour être remplacé par du plus que bio ?) et donner ainsi raison à l’agrochimie qui, enfin, pourrait se glorifier d’avoir fini par éliminer un concept concurrent soulignant les dangers de cette agriculture chimique.
Quant au label lui-même, mieux vaut cela que rien, comme le voudrait l’agrochimie car ce mot bio , c’est comme un clou dans leur chaussure qu’ils n’ont pas réussi, malgré tous leurs efforts et moyens financiers, à éliminer.quand tu auras compris ça tu auras fat un grand pas
[*] comme sur d'autres sujets d'ailleurs!
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Re: Croissance du bio en France




par être chafoin » 07/06/19, 11:48

izentrop a écrit :Pour avoir les détails, faut acheter le hors série https://www.60millions-mag.com/kiosque/ ... eur-du-bio

PCB et dioxines sont toxiques à des doses extrêmement faibles, bien plus que les traces de pesticides en conventionnel. https://www.60millions-mag.com/2019/06/ ... tion-14218
Certains laits et œufs bio se sont, en effet, révélés plus chargés en dioxines et PCB que des laits ou œufs dits conventionnels. Les dioxines sont des molécules issues de rejets industriels, notamment des incinérateurs.

Quant aux PCB, leur fabrication est interdite en France depuis 1987, mais ces produits chimiques ont la propriété de s’accumuler dans les sols et d’y persister pendant des années. Ils sont cancérogènes et perturbateurs endocriniens pour l’homme.

Les prés contaminés
Les laits et œufs bio contiennent plus de PCB et de dioxines que les autres, car les animaux sont plus souvent à l’extérieur que dans l’élevage conventionnel. Une bonne chose en termes de bien-être animal, certes. Mais ce constat pointe des failles dans le label « Agriculture biologique ».

En effet, les sols ne sont pas contrôlés sur ces polluants avant l’installation d’un élevage ou d’une culture biologique. Et l’agriculteur peut convertir son champ en bio, même si ce dernier est situé à proximité d’une installation polluante.
Un constat noir du chemin en spirale négative que nous suivons : vers un monde où les produits de l'agriculture cliniquo-chimique hors-sol sont moins nocifs voire moins pollués que ceux de l'agriculture écologique qui subissent les effets de la pollution industrielle et chimique. Il s'ensuit des choix impossibles ou absurdes : aujourd'hui il vaut peut-être mieux arroser avec de l'eau du robinet (traitement et transport couteux) qu'avec de l'eau de l'estuaire qui jouxte ton jardin !

Une remarque tout de même sur la phrase relevée de l'article : la labellisation bio passe par une enquête (qui vaut ce qu'elle vaut) sur le terrain (historique...), le contrôle des PCB est très couteux apparemment donc non réalisable. C'est vrai par contre que la proximité des installations industrielles polluantes devrait rentrer dans les critères.
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Re: Croissance du bio en France




par janic » 07/06/19, 13:24

Une remarque tout de même sur la phrase relevée de l'article : la labellisation bio passe par une enquête (qui vaut ce qu'elle vaut) sur le terrain (historique...), le contrôle des PCB est très couteux apparemment donc non réalisable. C'est vrai par contre que la proximité des installations industrielles polluantes devrait rentrer dans les critères.
Il n’y a plus aucun endroit sur cette terre qui ne soit pas pollué par un produit ou un autre. Donc où l’on ne mange plus rien selon les régions plus ou moins polluées, ou bien on va vers ce qui l’est le moins possible, ce qui est le rôle (entre autres) de l’AB et de ce qui s’en rapproche.

https://reporterre.net/Il-y-a-bio-et-bi ... -comment-s
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Re: Croissance du bio en France




par Moindreffor » 07/06/19, 15:14

janic a écrit :Donc si le bio officiel a perdu de sa rigueur, de ses exigences, il permet (malgré ses défauts et insuffisances) de nouvelles conversions à ce mode cultural plus respectueux de l’environnement et de la santé des consommateurs, pas seulement des agriculteurs.

c'est typiquement la belle illusion, la fausse bonne idée, mais à défaut de mieux on peut effectivement se raccrocher à cela, mais au lieu de s'accrocher au "bio" comme une moule à son bouchot, ne serait-il pas plus souhaitable d'ouvrir une nouvelle réflexion plus adaptée à notre époque,

à vous écouter ça fait vieux baba-cool sur le retour militant pour du "bio" à la cantine de leur Ehpad
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Re: Croissance du bio en France




par Moindreffor » 07/06/19, 15:27

janic a écrit :
Une remarque tout de même sur la phrase relevée de l'article : la labellisation bio passe par une enquête (qui vaut ce qu'elle vaut) sur le terrain (historique...), le contrôle des PCB est très couteux apparemment donc non réalisable. C'est vrai par contre que la proximité des installations industrielles polluantes devrait rentrer dans les critères.
Il n’y a plus aucun endroit sur cette terre qui ne soit pas pollué par un produit ou un autre. Donc où l’on ne mange plus rien selon les régions plus ou moins polluées, ou bien on va vers ce qui l’est le moins possible, ce qui est le rôle (entre autres) de l’AB et de ce qui s’en rapproche.

https://reporterre.net/Il-y-a-bio-et-bi ... -comment-s

juste qu'attirer des consommateurs sur une promesse de meilleure qualité quand on sait que celle-ci ne peut pas être tenue, ça s'appelle de l'arnaque et donc ne pas tenir compte de l'entourage pour une certification, ça montre bien que l'important n'est pas de garantir la qualité, mais qu'on veut avant tout faire du chiffre
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