Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)

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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par moinsdewatt » 17/02/17, 22:24

[Vidéo] A Fukushima, le robot-scorpion de Tepco collecte de nouvelles données dans l'enceinte de confinement de la centrale nucléaire

Usine Nouvelle le 16/02/2017

Vidéo En direct de Fukushima, le Robot-Scorpion du producteur d'électricité japonais Tepco a envoyé de nouvelles informations lors de ses activités exploratoires de la centrale nucléaire Daiichi.

Tepco a publié ce jeudi 16 février sur son compte Facebook des images de l'unité 2 de l'enceinte de confinement primaire (PCV en initiales anglaises) de la centrale prises par un Robot-Scorpion. Le robot a été inséré au cœur du PCV, il a emprunté un rail CRD qui l'a conduit directement jusqu'à la zone en dessous du récipient de pression du réacteur appelée "zone de piédestal".

L'appareil a récolté des données supplémentaires à l'intérieur du PCV, les conditions de dépôts, les variantes de température et les niveaux de rayonnement. Ces informations devraient permettre à Tepco de continuer à enquêter et analyser les résidus de combustible, a-t-il indiqué.

Même si le robot n'a pas pu atteindre la zone de piédestal, tel qu'initialement prévu, des informations précieuses ont été obtenues qui devraient permettre à l'entreprise japonaise de déterminer les méthodes à employer pour éliminés ces résidus de combustible. En attendant, le robot a été laissé à l'intérieur du PCV dans l'optique d'investigations complémentaires.


http://www.usinenouvelle.com/article/vi ... re.N503014
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Remundo
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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par Remundo » 18/02/17, 00:14

très bon article, et bonne vidéo. Merci Christophe 8)
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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par Christophe » 05/03/17, 17:21

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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par moinsdewatt » 29/04/17, 14:19

Un youtubeur s’aventure dans les zones radioactives de Fukushima

Marise Ghyselings | Publié le 8 avril 2017

L’urbex prend un tout autre sens avec Le Grand JD. Ce youtubeur suisse a passé une journée dans les zones abandonnées et radioactives de Fukushima, six ans après la catastrophe. Résultat : une vidéo de 23 minutes, aux allures post-apocalyptiques.
Le Grand JD continue de prendre des risques. Après sa vidéo en Irak, Julien Donzé de son vrai nom a pris la direction du Japon pour s’aventurer dans la zone rouge de Fukushima, « une zone interdite car contaminée », la zone verte étant complètement libre d’accès et l’orange accessible avec restrictions.

Six ans après l’accident nucléaire, provoqué par un tremblement de terre et un tsunami, ces villes sont complètement laissées à l’abandon. Des villes fantômes aux allures post-apocalyptiques.
Accompagné de Benoit et Sébastien de la chaîne Ici Japon, le Grand JD calcule la radioactivité dans l’air grâce à un compteur gieger, sachant que la moyenne dans les zones normales se situant entre 0,1 et 0,2 microSievert. Après quelques minutes sur la route 6, celle qui traverse la zone rouge, le compteur affiche 1,29 μSv et atteindra en quelques secondes 1,96. Un risque de cancer est réel si la personne est exposée pendant un an à 1,25. « Il y a des mecs qui travaillent, on se sent en sécurité mais on a bien fait de prendre des combinaisons », explique le youtubeur d’Ici Japon.

Abandon immédiat

Des mannes remplies de linges abandonnées dans les laveries, des machines de « casinos » intactes, un cimetière de voitures jamais ouvertes en six ans, des magasins ravagés par le tremblement de terre et le tsunami… Les situations permettent de revivre le moment où les Japonais ont dû arrêter leurs occupations et tout quitter instantanément. En effet, les lieux donnent l’impression d’avoir été abandonnés la veille. Seuls rappels : la poussière et l’odeur, qu’on regretterait presque ne pas sentir.

https://parismatch.be/actualites/enviro ... -fukushima

23 minutes de vidéo. 2h30 dans la zone rouge autour de Fukushima. Plus quelques heures dans la zone orange.
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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par moinsdewatt » 22/08/17, 19:26

Fukushima: le mur de glace souterrain de 1,5 km bientôt fini


Par AFP le 22.08.2017

L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) a commencé mardi de geler le dernier tronçon d'un mur de glace souterrain de 1,5 km destiné à empêcher la contamination radioactive des flux d'eau.

L'opération consiste à couler un réfrigérant sur une profondeur de 30 mètres, dans des tuyaux placés à la verticale autour de quatre des six réacteurs du site, les plus endommagés de la centrale mise en péril le 11 mars 2011 par un gigantesque tsunami.

Image

Il s'agit d'éviter que l'eau souterraine venant de la montagne et descendant vers la mer ne coule dans les sous-sols des réacteurs où elle est contaminée par les débris radioactifs.

D'après Tokyo Electric Power (Tepco), il reste 7 mètres non gelés.

Le chantier avait débuté en mars 2016 mais avait été suspendu, dans l'attente d'autres dispositions, afin de faire face à un éventuel afflux trop important d'eau (en cas de très fortes pluies par exemple) qui n'aurait pas eu d'échappatoire.

Les mesures ayant été prises, l'Autorité de régulation nucléaire a donné son accord pour achever les travaux.

Auparavant, jusqu'à 400 tonnes d'eau passaient chaque jour à travers les installations, une quantité réduite à 140 tonnes actuellement et qui devrait descendre sous 100 tonnes une fois les derniers mètres gelés, selon un porte-parole de Tepco.

Il faudra néanmoins des semaines pour que la terre autour du tronçon restant soit prise en glace.

Parce qu'une telle technique n'a jamais été utilisée sur une longueur aussi importante, des experts doutent de son efficacité à moyen terme.

Le problème de l'eau contaminée est un de ceux qui compliquent depuis le départ l'avancée des travaux en vue du démantèlement des six réacteurs du site, une tâche titanesque qui prendra au moins quatre décennies.

Des centaines de réservoirs (qui ont parfois fui) ont dû être installés pour contenir le liquide contaminé, des dispositifs ont été mis en place pour l'assainir en partie, mais il reste au moins un élément radioactif, le tritium, dans les centaines de milliers de tonnes d'eau conservées sur place.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Autorité nucléaire japonaise et des experts estiment qu'à terme il n'y aura pas d'autre solution que de la rejeter dans l'océan Pacifique voisin, une option à laquelle s'opposent vivement les écologistes et pêcheurs de la région.


https://www.sciencesetavenir.fr/nature- ... ini_115671
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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par moinsdewatt » 24/03/18, 20:59

Redémarrage du réacteur n°3 de la centrale de Genkai .
C 'est maintenant le 7 iéme réacteur à avoir redémaré au Japon aprés Fukushima


Southwestern Japan nuclear reactor back online after 7-yr hiatus

March 23, 2018 (Mainichi Japan)

A nuclear reactor at the Genkai power plant in southwestern Japan resumed operation Friday for the first time in over seven years, amid lingering concerns among residents about evacuating from islets near the plant in the event of a serious accident.

Kyushu Electric Power Co.'s No. 3 unit at the plant in Saga Prefecture was halted for a regular inspection in December 2010, three months before a massive earthquake and tsunami triggered a crisis at the Fukushima Daiichi nuclear plant.

The reactor cleared safety screening by the Nuclear Regulation Authority in January 2017 under stricter, post-Fukushima crisis regulations and was later approved for reactivation by the Genkai municipal government and Saga prefectural government. It became the seventh reactor in Japan to restart under the stricter regulations.

The government of Prime Minister Shinzo Abe, which views nuclear power as an "important base-load power source," is promoting the restart of nuclear reactors considered safe by the regulator.

Local residents, particularly those living on 17 islands within 30 kilometers of the Genkai plant, are concerned about how to evacuate in the event of an accident as there are no bridges connecting the islets with the main island of Kyushu.

Trade and Industry Minister Hiroshige Seko welcomed the resumption saying, "(The restart) holds significance from the point of promoting so-called pluthermal power generation and recycling nuclear fuel."

The Genkai plant's No. 3 reactor generates power using mixed oxide, or MOX fuel, which is created from plutonium and uranium extracted from spent fuel.


Early Friday, a group of about 100 citizens gathered in front of the Genkai plant, protesting against the resumption and calling for the shutdowns of all nuclear plants in Japan.

Chuji Nakayama, a 70-year-old man who lives on Iki Island in Nagasaki Prefecture within about a 30-kilometer radius of the plant, expressed anger, saying, "How can islanders escape if an accident occurs?"

Kenichi Arakawa, the deputy chief of an anti-nuclear group who lives in Munakata, Fukuoka Prefecture, said, "An accident could deprive nearby residents of everything in their lives. We should not operate a nuclear plant that threatens our lives."

Meanwhile, a 70-year-old man from the town of Genkai said, "The town will finally become vibrant again because the nuclear plant helped set up roads and create jobs while bringing in more people."

Kyushu Electric plans to start commercial operation of the No. 3 Genkai unit in late April. It is the third reactor reactivated by the utility, following the Nos. 1 and 2 units at the Sendai complex in Kagoshima Prefecture, which came back online in 2015.

The operator also plans to restart the No. 4 unit at the Genkai plant in May, after that unit passed an NRA safety assessment in January 2017.


https://mainichi.jp/english/articles/20 ... dm/052000c
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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par moinsdewatt » 29/04/18, 14:19

2 millards de $ de dépenses de nettoyage à Fukushima en 2018, idem en 2019 et 2020. ça c'est à court terme.

La note finale pourrait grimper à 75 milliards pour les quelques dizaines d'années à venir.



Total Tally For Fukushima Decommission Is $75 Billion

By Irina Slav - Mar 30, 2018,

The decommissioning of the Fukushima nuclear power plant will cost an annual US$2 billion (220 billion yen) until 2021, an unnamed source told the Japan Times.

Half of the money will be used to tackle the radioactive water buildup at the site of the plant and for removing radioactive fuel from the fuel pools. A small amount of funds will be used to research ways of retreating melted fuel from the reactors that got damaged during the 2011 tsunami disaster.

The US$6 billion for the three years is only part of the total estimated cost for taking Fukushima out of operation.

The total decommissioning tally came in at US$75 billion (8 trillion yen), as estimated by the specially set up Nuclear Damage Compensation and Decommissioning Facilitation Corp (NDF). That’s four times more than the initial estimate of the costs around the NPP’s decommissioning.

Now the operator of Fukushima, Tepco, and the NDF are due to submit their financial plan for the facility to the government for approval by the energy industry minister.

In addition to the US$6 billion allocated for the cleanup, Tepco will spend another US$1.88 billion (200 billion yen) on preparing to start extracting the melted fuel from the three damaged reactors. This seems to be the biggest challenge for the cleanup efforts because of the still high radiation levels as well as technical difficulties.

Tepco is still reeling from the effects of the 2011 tsunami and resulting nuclear meltdown. Around 15,000 people died in March 2011, when a magnitude-9 quake caused a deadly tsunami and erased the coastline in the area of the nuclear power plant.

At the end of 2016, the Japanese government revised upwards the total costs of the disaster to US$192 billion (21.5 trillion yen), stepping up pressure on Tepco to clean up its act and implement urgent reforms to its safety procedures.


https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... llion.html
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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par moinsdewatt » 12/01/19, 22:22

Fukushima : cinq ans de prison requis pour les ex-dirigeants de Tepco
Les anciens exploitants de la centrale nucléaire japonaise sont poursuivis pour « négligence ayant entraîné la mort ».


Par Philippe Mesmer Publié le 04 janvier 2019

Cinq ans de détention, le maximum prévu par la loi. Telle a été la peine requise, mercredi 26 décembre, contre Tsunehisa Katsumata, le président, de 2002 à 2012, de la Compagnie d’électricité de Tokyo (Tepco), et ses deux vice-présidents, Ichiro Takekuro et Sakae Muto, pour leur responsabilité dans la catastrophe nucléaire de Fukushima, provoquée par le séisme et le tsunami de mars 2011. Aujourd’hui retraités qui se voudraient paisibles, les trois hommes sont jugés pour « négligence ayant entraîné la mort ».

Plus précisément, ils sont critiqués pour leur gestion contestée de l’activité nucléaire de Tepco, à l’origine de la catastrophe et de ses conséquences, notamment la mort de quarante-quatre personnes dans l’évacuation chaotique d’un hôpital au moment du drame. Pour le parquet, les trois ex-dirigeants n’ont pas suffisamment pris en compte le risque de tsunami. Les procureurs leur reprochent d’avoir eu en leur possession des données mentionnant le risque de vagues dépassant les 15 mètres de haut, pouvant provoquer une panne de courant. « Ils auraient dû suspendre l’activité de la centrale nucléaire » jusqu’à la mise en place de mesures de prévention, a estimé le parquet.
.........
........


https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par moinsdewatt » 10/03/19, 20:12

Huit ans après la catastrophe, où en est le démantèlement de la centrale de Fukushima ?

Publié le dimanche 10 mars 2019
par Bastien Deceuninck

Le 11 mars 2011, un séisme suivi par un tsunami provoquait la fusion des cœurs de trois des réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Dai-ichi. Huit ans après, les opérations de démantèlement se poursuivent, et sont loin d'être finies.

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Huit ans après la catastrophe, des centaines de personnes se relaient toujours pour démanteler la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi. Les opérations sont prévues pour durer jusqu'aux environs de 2050 explique Thierry Charles, le directeur adjoint chargé de la sécurité à l'IRSN, l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

FRANCE INTER : À quoi ressemble le site de la centrale de Fukushima aujourd'hui ?

Thierry Charles : En huit ans, le site a bien changé. Il y a eu des constructions de bâtiments pour accueillir les personnes qui interviennent avec notamment une cantine, mais aussi des bâtiments pour entreposer les combustibles en bon état qui ont été récupérées dans les bâtiments réacteurs. Il faut surtout entreposer les quantités d'eau très importantes utilisées pour refroidir les réacteurs, et qui se sont accumulées au fil du temps. Il y a aujourd'hui plus d'un million de mètres cubes d'eau stockés après décontamination. C'est d'ailleurs l'un des plus gros problèmes que va devoir gérer Tepco (la compagnie qui gère la centrale) car chaque jour qui passe, ce sont entre 100 et 200 mètres cubes d'eau utilisés en plus qui s'accumulent.

Pourquoi ne peut-on pas rejeter cette eau ?

Cette eau est traitée pour en réduire la radioactivité, mais il n'en reste pas moins qu'elle est encore radioactive, et on ne sait pas quel sera le devenir de ces eaux. Les locaux comme les pêcheurs n'ont pas envie de voir de nouveaux rejets de déchets radioactifs provenir de la centrale. Tepco va devoir trouver une solution pour ces eaux. Ils cherchent donc toutes les solutions possibles pour traiter la radioactivité qui y est encore présente. Mais cette eau contient du tritium, un produit radioactif très difficile à éliminer. La solution la plus logique serait donc d'aboutir à un rejet maîtrisé et contrôlé dans l'environnement. Mais pour cela, il faut que Tepco démontre que cette solution est celle qui serait la plus raisonnable compte tenu des possibilités existantes.

Y-a-t-il d'autres enjeux sur le site ?

Il y a d'abord la reprise des combustibles en bon état qui sont présents dans les piscines associées aux réacteurs. Tepco a commencé à en vider une en 2014. Une autre doit être vidée cette année, et encore deux en 2023. Le dernier enjeu est de récupérer le combustible qui a fondu et qui se trouve au fond des réacteurs. Tepco voudrait démarrer cette opération un peu après 2020, sachant que l'entreprise estime que le démantèlement complet de la centrale prendra 30 à 40 ans.


https://www.franceinter.fr/amp/environn ... -fukushima
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Maximus Leo
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Re: Fukushima Daiichi: la situation (un an) après (ASN et IRSN)




par Maximus Leo » 10/03/19, 22:37

moinsdewatt a écrit :Pourquoi ne peut-on pas rejeter cette eau ?

Cette eau est traitée pour en réduire la radioactivité, mais il n'en reste pas moins qu'elle est encore radioactive, et on ne sait pas quel sera le devenir de ces eaux. Les locaux comme les pêcheurs n'ont pas envie de voir de nouveaux rejets de déchets radioactifs provenir de la centrale. Tepco va devoir trouver une solution pour ces eaux. Ils cherchent donc toutes les solutions possibles pour traiter la radioactivité qui y est encore présente. Mais cette eau contient du tritium, un produit radioactif très difficile à éliminer. La solution la plus logique serait donc d'aboutir à un rejet maîtrisé et contrôlé dans l'environnement. Mais pour cela, il faut que Tepco démontre que cette solution est celle qui serait la plus raisonnable compte tenu des possibilités existantes.

Cette information n'est pas tout à fait exacte.

Tepco veut stocker cette eau tritiée sur le site le plus longtemps possible (elle ne sera plus radioactive dans... 80 à 100 ans) mais on veut obliger Tepco à la rejeter en mer.

Il a été démontré que la molécule d'eau tritiée s'installe dans l'ADN. La demi-vie du tritium est de 12,3 ans. Le tritium disparait en détruisant l'ADN...

Le tritium n'existait pas dans la nature avant l'ère nucléaire. Maintenant, il est courant de mesurer 15 Bq de tritium par litre d'eau.

La moins mauvaise solution serait de stocker le tritium.
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